Les chercheurs ont longtemps tenté de percer le mystère de l’Univers. Pourtant, jusqu’à aujourd’hui, il existe encore des parts d’ombre sur lesquelles ils n’ont pas réussi à faire la lumière. Pour essayer de comprendre le fonctionnement de notre Univers, les scientifiques ont élaboré de nombreuses théories. Si certaines d’entre elles semblent plausibles, d’autres peuvent paraître complètement folles. Pour certains, la théorie selon laquelle l’Univers serait doté d’une conscience entre dans la deuxième catégorie. Il existe cependant des chercheurs qui croient en cette hypothèse et qui tentent de le prouver à l’aide des mathématiques. Crédits Pixabay C’est notamment le cas des mathématiciens Johannes Kleiner, du Centre de philosophie mathématique de Munich, et Sean Tull, de l’université d’Oxford. Focus sur la théorie de l’information intégrée Tout comme l’Univers, la conscience est quelque chose que les chercheurs n’arrivent pas entièrement à appréhender. Le binôme formé par Kleiner et Tull pense que ces deux concepts sont intimement liés. La conscience – ou mieux l’expérience consciente – fait de toute évidence partie de la réalité. Nous l’avons tous, mais sans comprendre son lien avec la physique connue, notre compréhension de l’Univers est incomplète. » Ces mathématiciens soutiennent la théorie selon laquelle l’Univers serait conscient. Ils partent en effet du principe que la conscience serait partout. Pour appuyer leurs propos, ils se sont basés sur le modèle de la théorie de l’information intégrée ITT. On doit cette théorie au physicien Roger Penrose de l’université d’Oxford. A lire aussi On a peut-être trouvé une des étoiles les plus vieilles de l’univers Une étude qui divise les scientifiques La théorie de Roger Penrose suggère que toutes les choses, vivantes ou non vivantes, sont dotées d’une conscience. Cela peut être des animaux, des machines, des particules atomiques ou même l’Univers. L’ITT utilise une valeur appelée Phi. Pour faire simple, il s’agit d’une valeur qui représente le taux d’interconnexion dans un nœud. Grâce à phi, il est aussi possible de calculer le niveau de conscience d’une chose. Dans leurs travaux, Kleiner et Tull ont pris l’exemple du cerveau humain qui est fait de nombreuses connexions neuronales. En d’autres termes, il comprend plusieurs systèmes interdépendants dont la conscience peut être calculée. Selon eux, ce serait aussi le cas de l’Univers. Cependant, calculer la valeur phi de l’Univers serait quasiment impossible. Kleiner et Tull tentent donc de mettre en place un nouveau processus permettant de faciliter ces calculs. Pour l’heure, les avis concernant leur étude restent mitigés. Au-delà de la complexité des calculs qu’ils proposent, la communauté scientifique est sceptique face à la possibilité d’un Univers conscient.
Toutle monde est conscient que se réveiller en mode total relax le matin est la meilleure chose que puisse nous arriver Alors que dire d'un petit déjeuner royal
français arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois anglais Synonymes arabe allemand anglais espagnol français hébreu italien japonais néerlandais polonais portugais roumain russe suédois turc ukrainien chinois ukrainien Ces exemples peuvent contenir des mots vulgaires liés à votre recherche Ces exemples peuvent contenir des mots familiers liés à votre recherche Traduction - dopée à l'IA Zut ! Nous n'avons pas pu récupérer les informations. Nous travaillons pour résoudre ce problème au plus vite. Il nous faut prendre conscience d'une chose Traduction de voix et de textes plus longs Il nous faut prendre conscience d'une chose Schengen comptera deux États membres hors UE lorsque la participation de l'Islande et de la Norvège sera confirmée, et cela aura des implications sur l'ensemble du fonctionnement de l'Union européenne. We need to be aware of the implications for the whole operation of the European Union of the fact that Schengen will contain two non-EU Member States when Icelandic and Norwegian participation is confirmed. Il nous faut prendre conscience d'une chose Schengen comptera deux États membres hors UE lorsque la participation de l'Islande et de la Norvège sera confirmée, et cela aura des implications sur l'ensemble du fonctionnement de l'Union européenne. We need to be aware of the implications for the whole operation of the European Union of the fact that Schengen will contain two non-EU Member States when Icelandic and Norwegian participation is confirmed. Il y a quelque chose là et il faut prendre conscience que ce quelque chose a une utilité. Il faut donc envisager de passer à autre chose et prendre conscience qu'il existe un moyen doux et naturel de devenir en bonne santé. Aucun résultat pour cette recherche. Résultats 3755759. Exacts 2. Temps écoulé 603 ms. Documents Solutions entreprise Conjugaison Synonymes Correcteur Aide & A propos de Reverso Mots fréquents 1-300, 301-600, 601-900Expressions courtes fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200Expressions longues fréquentes 1-400, 401-800, 801-1200
Touteconscience est une conscience morale. La conscience serait donc la capacité de se séparer de soi-même pour se « représenter », et pour s’interroger sur le sens de notre existence. Elle constitue notre dignité mais aussi notre douleur. Tout d’abord la conscience implique la responsabilité de nos actes. Je suis l’auteur de mes
CONSCIENCE n. f. XIIe siècle. Emprunté du latin conscientia, connaissance en commun », d'où connaissance, connaissance intérieure ». ★I. PSYCHOL. Perception que nous avons de notre existence, des états et des actes de notre esprit, de ce qui se passe en nous, et de l'effet produit en nous par ce qui se passe hors de nous. ☆1. Impression d'être présent au monde, présent à soi. Avoir sa conscience, toute sa conscience. Rester sans conscience, privé de conscience. Perdre conscience, s'évanouir ou s'endormir. Le choc lui a ôté toute conscience. Le malade n'a plus sa conscience. L'abolition de la conscience dans le coma. Reprendre conscience, recouvrer la conscience, revenir à soi ou s'éveiller. ☆2. Sentiment plus ou moins réfléchi des états et des actes qui se succèdent en nous et qui constituent notre vie intérieure, notre personnalité ; ce qui est connu par introspection. Les faits de conscience. Conscience spontanée, première impression que nous avons de nos états psychiques. Conscience réfléchie, retour de l'esprit sur l'impression vécue. La conscience de soi. Champ de la conscience, champ de conscience, ensemble des faits actuels qui constituent notre psychisme ; ensemble de ce que notre esprit peut embrasser. Un champ de conscience large, étroit. Le courant de conscience, le déroulement ininterrompu de l'activité psychique. La conscience d'être un sujet qui pense, une personne libre. • Titre célèbre Essai sur les données immédiates de la conscience, d'Henri Bergson 1889. • Par anal. SOCIOL. Conscience collective, manières de sentir, de penser et d'agir propres à un groupe déterminé, par opposition à Conscience individuelle. Conscience de classe, sentiment d'appartenir à une classe sociale précise. Son comportement était dicté par la conscience de classe. ☆3. Perception par un sujet d'une situation, d'une conduite, d'un comportement ; connaissance qui en résulte. Avoir une conscience claire, nette, aiguë, de ce que l'on dit, de ce que l'on fait. Il n'a pas une juste conscience de ses possibilités, de ses limites. Avoir conscience de quelque chose, avoir une claire connaissance de l'existence présente de cette chose. Elle a conscience de son charme, de son talent. Avoir conscience de ses fautes, de ses péchés. Avoir la conscience du devoir accompli. J'ai eu conscience de mon erreur, de m'être trompé, que je m'étais trompé. Il avait vaguement conscience qu'on lui avait menti. Affolé, l'enfant n'avait plus conscience de rien. Prendre conscience de quelque chose, en acquérir une claire connaissance. Prise de conscience, le fait d'éveiller son attention à une question jusqu'alors mal perçue, d'en acquérir une connaissance claire, nette. Susciter dans l'opinion publique la prise de conscience des problèmes économiques.★II. MORALE. Faculté de porter spontanément des jugements sur la valeur morale des actions humaines ; ce par quoi l'homme discerne le bien du mal. ☆1. Capacité de distinguer le bien et le mal ; sentiment intime par lequel l'homme se rend témoignage à lui-même de ce qu'il fait de bon et de mauvais. Une conscience exigeante, tourmentée. Avoir la conscience large, relâchée et, fam., élastique. Se poser des problèmes de conscience, avoir des scrupules de conscience. Vivre une crise de conscience, un drame de conscience. Agir selon sa conscience, contre sa conscience. Cas de conscience, voir Cas. • Spécialt. La conscience publique, le sentiment qu'un peuple a de ses valeurs. Un tel acte est une insulte à la conscience publique. • Loc. adv. En conscience, en bonne conscience, en vérité, selon les règles de la morale. En bonne conscience, pouvez-vous me demander un tel prix ? Vous êtes en conscience obligé à cela. Par acquit de conscience, voir Acquit. • Expr. Avoir la conscience tranquille, avoir bonne conscience, avoir sa conscience pour soi, n'avoir rien à se reprocher. J'ai ma conscience pour moi. Avoir mauvaise conscience, se faire des reproches. Cette malheureuse histoire me donne mauvaise conscience. Péj. Se donner bonne conscience, ne pas vouloir reconnaître ses fautes, sa responsabilité. Vieilli. Se faire conscience d'une chose, se faire scrupule d'une chose, parce qu'on la juge contraire à la morale ou à la bienséance. Je me fais conscience de vous importuner. ☆2. Volonté de choisir le bien, de faire le bien. Je m'en rapporte à votre conscience, je laisse cela à votre conscience. Ma conscience répugne à de tels procédés. Avoir de la conscience, être homme de conscience, être scrupuleux, vouloir ne rien faire de mal. Il est sans conscience, il n'a pas de conscience. J'en fais une affaire de conscience, je m'en fais un devoir. Expr. proverbiale empruntée à Rabelais. Science sans conscience n'est que ruine de l'âme. • Par ext. Conscience professionnelle, le fait d'agir conformément à un code de déontologie ou d'accomplir sa tâche avec une honnêteté scrupuleuse. La conscience professionnelle d'un artisan, d'un médecin. Un grave manque de conscience professionnelle. S'en remettre à la conscience d'un fournisseur. Il y a mis de la conscience, beaucoup de conscience, il n'a rien négligé pour bien s'en acquitter. • Expr. Faire un travail en conscience, comme il doit être fait. TYPOGR. Travail en conscience, exécuté et payé à l'heure, et pour lequel on s'en rapporte à la conscience de l'ouvrier. Une journée de conscience. Mettre un compositeur en conscience. ☆3. Faculté d'examiner sa vie intérieure, de mettre ses actes en conformité avec ses convictions religieuses, philosophiques, etc. Faire un examen de conscience, rechercher dans sa conduite ses responsabilités, fautes et erreurs. Liberté de conscience, liberté de choisir ses croyances, d'y adhérer publiquement et d'y conformer ses actes. RELIG. Directeur de conscience, prêtre qui guide par ses conseils la conduite d'un fidèle. Consulter son directeur de conscience. Examen de conscience, exercice intérieur par lequel on considère et juge sa conduite en vue de s'en repentir et d'obtenir l'absolution de ses fautes, de ses péchés. - DROIT. Clause de conscience, disposition légale permettant de rompre un contrat ou de refuser d'accomplir certains actes dans l'exercice de sa profession, en invoquant des motifs d'ordre moral. Objection de conscience, le fait de se refuser à accomplir ses obligations militaires pour des motifs d'ordre moral ou religieux. Le statut des objecteurs de conscience. ☆4. Présence intérieure d'une exigence de pureté morale. Écouter la voix, les reproches de sa conscience. Comparaître devant le tribunal de sa conscience. Sa conscience l'empêchait de dormir. Se mettre en règle avec sa conscience. Assurer le repos, la paix de sa conscience. Transiger avec sa conscience. Trouver, chercher des accommodements avec sa conscience. • Expr. Avoir quelque chose sur la conscience, avoir des remords sur la conscience, avoir quelque chose à se reprocher, se sentir coupable. Dire tout ce que l'on a sur la conscience, ne rien cacher de ce que l'on sait, de ce qui vous est un fardeau moral. Il a tout avoué, pour décharger, pour soulager sa conscience. Sur mon honneur et ma conscience, en mon âme et conscience, formule qui précédait la déclaration du premier juré d'un jury d'assises et, par ext., formule signifiant que l'on s'exprime en toute sincérité, en toute honnêteté. On dit dans le même sens La main sur la conscience. Dites-moi, la main sur la conscience, ce que vous pensez de cela. ☆5. Par méton. La personne en tant qu'être moral. Pervertir les consciences. Acheter les consciences. Mettre les consciences à l'encan. • Spécialt. Personne servant de modèle ou de conseiller. Vous êtes ma conscience. Dans cette période troublée, il fut la conscience de la nation.
SelonHusserl, qui a repris le terme de son maître Brentano, la structure centrale de l'expérience est son intentionnalité, de son être dirigé vers quelque chose. Une expérience est dirigée vers un objet en vertu de son contenu ou le sens (ce qui représente l'objet) : « toute conscience est conscience de quelque chose »
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Toute conscience est conscience de quelque chose” car il n'y a pas de pensée de "rien" = la conscience "contient" toujours des objets = Toute conscience, toute pensée contient un cogitatum la conscience n’est pas réduite à "je pense"
Xaraxass "Comme je l'ai dis je peux très bien fermer les yeux et ne penser à rien, ni à une maison ni à rien. Rétrospectivement je sais que lorsque je ne pense à rien j'existe toujours et je sens mon corps, mais sur le moment je ne me dis pas que j'existe ni même que je ressens quelque chose car je ne mène aucune réflexion. C'est de la méditation en quelque sorte" Je commence par une définition formelle d'un terme que tu as mal compris. Quand j'utilise le verbe réfléchir ou le substantif réflexion le fait de réfléchir dans le champs lexical de la conscience, c'est au même titre que l'action du miroir qui te donne une image de toi, ce qui renvoie la conscience à ce qui est capable de représenter. Donc, il ne s'agit pas de réfléchir au sens de raisonner. Dans ton récit, je note trois actions 1/ tu fermes les yeux. 2/ tu affirmes "j'existe toujours". 3/ tu sens ton corps. Tu fermes les yeux. Cela signifie juste que tu ne perçois pas de lumière. Ta conscience traduit cela sur le plan perceptif par de l'obscurité. Tu penses au moins à l'obscurité qui t'apparaît à la clôture de tes paupières. L'absence de lumière est aussi une donnée à représenter pour la conscience. Il suffit que tu tournes tes yeux fermés vers la source de lumière pour voir l'obscurité rougeoyer sous l'effet de la lumière sur tes paupières closes, ce qui signifie que là encore ta conscience est active et reçoit des données à traiter. Puis, tu écris "j'existe toujours". Ceci est déjà un jugement qui relève de la conscience de soi. Affirmer ceci, c'est déjà avoir quitté la conscience de l'obscurité pour réfléchir cette conscience qui fait apparaître l'obscurité. Garde seulement cette opération à l'esprit. Tu écris ensuite "je sens mon corps". Ceci est dans la continuité de la conscience de l'obscurité. [Il y a des sensations corporelles certainement de la chaleur, de la moiteur, des sensations tactiles et de pesanteur, le souffle qui parcourt qui se ressent dans le haut l'œsophage et traverse ta bouche, la centralité du ventre et les battements presque sourds du cœur.] Toute cette description que j'ai fait moi-même, je me suis mis à l'écoute des sensations internes à mon corps, je me concentrais pour déterminer cela. Tu notes quand dans ma description, j'ai écris "il y a" et non "je perçois" par souci de cohérence. Outre la capacité de représentation, la conscience peut se définir aussi par une attention aigüe. Si je veux sentir mon corps, toute mon attention va se focaliser sur ces sensations. Durant cette recherche de sensation, je ne me préoccupe pas de moi mais des sensations presque comme un objet pur, ce sont elles le centre de ma conscience. Ce que je vise devant moi, c'est [chaleur], [moiteur], [poids], [souffle], [organes du ventre], [battement du cœur]. La conscience assimile son contenu à la chaleur, à la moiteur, au poids, au souffle, au battement du cœur. Mais qui est-ce représente tout cela ? Ce n'est que la conscience d'objets de sensations. C'est cette conscience qui te font dire "il fait chaud, c'est moite, il souffle" Ce paragraphe traite donc de la conscience qui est conscience de quelque chose, on peut l'appeler "conscience d'objet". À tout moment durant mon expérience de sensations, je peux me tourner vers leur destination qui n'est autre que moi. C'est moi qui reçoit toutes ces données sensorielles [chaleur], [moiteur], [souffle]... Mais il y a un problème avec les sensations du corps, c'est qu'elles sont internes. C'est-à-dire que lorsque je les reçois, je comprends ces données sensorielles de chaleur, moiteur, souffle, etc., comme déjà comme une appropriation du corps qui me contient. Ces sensations se présentent comme appartenant au corps que j'ai fait mien. Mais qu'est-ce moi au juste ? C'est cette conscience qui sent, qui perçoit des sensations, et c'est parce je suis en train de sentir des données sensorielles qui appartiennent à l'amas de chair et d'os que j'identifie comme étant mon corps que je peux dire "je sens mon corps" et que "j'existe toujours sous-entendu malgré mes paupières closes lol". C'est cette conscience qui juge si ces données sont externes ou internes, qui juge si TOI tu aimes ce que tu perçois ou si ce que tu perçois est jugé comme mal. Cette conscience, on la nomme conscience de soi. Ce n'est pas une autre conscience qui apparaît en plus de la conscience d'objet. Il s'agit en fait de la conscience d'objet qui s'analyse elle-même en regardant ce qu'elle fait, c'est-à-dire ici percevoir des sensations. La conscience peut s'apparaître à elle-même parce qu'aussi bien dans la conscience d'objet que dans la conscience de soi, c'est elle qui agit, et elle agit d'une façon bien déterminée. C'est-à-dire que dans une conscience de perception, d'imagination ou de conception, il y a pour la conscience une certaine façon de poser son objet [l'objet chaleur dans la conscience perceptive est donné avec l'étiquette [perçu-à-l'intérieur], [bouillonnement], [douleur interne de la chaleur], etc. Cette façon de poser l'objet, c'est la marque de son action percevoir, imaginer, concevoir..., marque qui permet à la conscience de soi de se définir. En espérant t'avoir aidé a minima.
Ilfaut d'abord qu'il se produise une modification du moi. Tout phénomène est une connaissance. Pour qu'il y ait connaissance, il faut qu'il y ait quelque chose à connaître. Ce quelque chose est la modification psychique. C'est là l'objet de la connaissance par la conscience. C'est ce qui correspond à la première condition de la
La conscience La conscience, c'est la faculté, c'est-à-dire le pouvoir qu'a l'esprit de se représenter quelque chose. C'est donc la conscience qui fait que l'on n'est pas seulement dans le monde comme une chose enfouie perdue par les choses, mais que nous sommes devant le monde, c'est-à-dire comme un sujet se tenant face à un objet extérieur à lui-même. La conscience implique donc une certaine séparation, une certaine distanciation par rapport à ce sur quoi elle porte, c'est-à-dire son objet. On parle en ce sens de conscience psychologique ». Mais par ailleurs, en se distanciant des objets sur lesquels elle porte, la conscience peut justement les juger, les évaluer, elle peut évaluer ce qui est, c'est-à-dire les faits d'après ce qui doit être, c'est-à-dire les valeurs. En ce sens on parle de conscience morale ». Vous voyez donc que la notion de conscience implique deux grands sens qui sont intimement liés la conscience psychologique ou perceptive et la conscience morale ou évaluative. La conscience psychologique est la faculté d'être présent à soi et au monde, elle porte sur des faits. Et la conscience morale est la faculté de juger de ce qui doit être, elle porte sur des valeurs. Alors, quels sont maintenant les grands problèmes que pose cette notion de conscience ? Eh bien, se pose tout d'abord le problème du rapport entre la conscience et la vérité. En effet, nous avons dit que la conscience est la représentation du monde mais alors comment être sûr que cette représentation est bien conforme à son objet ? Comment être sûr que la conscience que nous avons de la réalité est bien conforme à la réalité et non pas une illusion, un délire ou une fiction ? Mais il y a plus car ce n'est peut-être pas seulement la conscience de la réalité qui est illusoire, c'est peut-être aussi et plus profondément la conscience que le sujet a de lui-même. L'évidence de la conscience de soi est-elle fiable ? Venons-en au second problème. Nous avons distingué tout à l'heure la conscience psychologique de la conscience morale. Nous avons dit la conscience psychologique émet des jugements de faits ou d'existence, elle dit il y a ceci, il y a cela » ; tandis que la conscience morale émet des jugements de valeurs. Elle juge, elle évalue, elle est comme un juge intérieur évaluant ce qui est les faits, les actes et même les pensées d'après ce qui doit être, c'est-à-dire d'après des valeurs ou des normes qui peuvent être morales, religieuses politiques, juridiques, esthétiques, etc. On peut donc se demander s'il faut vraiment séparer cette conscience psychologique et cette conscience morale. Ne serait-ce pas en fait une distinction illusoire ? Toute conscience, nous avons dit, est un certain écart par rapport à ce qui est. Or toute prise de distance n'implique-t-elle pas précisément une certaine évaluation et un certain choix ? En ce sens la conscience n'est-elle pas essentiellement morale ? Et c'est sans doute pourquoi la conscience n'est jamais aussi vive que dans les moments de crise intérieure, c'est-à-dire lorsque nous devons opérer un choix. Et lorsque, dès lors, nous ne pouvons pas nous reposer sur nos habitudes, il nous faut choisir, nous hésitons. C'est pourquoi Bergson dit que conscience est synonyme de choix ». Cela veut dire que, au fond, la conscience, c'est la liberté. Examinons maintenant brièvement un sujet de baccalauréat, soit le sujet suivant Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? » Commençons d'abord par reformuler la question afin de bien nous assurer de la comprendre. Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?», autrement dit, ce que je me représente de moi-même correspond-il à ce que je suis en vérité ou réellement ? Ici, le problème apparaît assez facilement. Il est de savoir s'il y a oui ou non une adéquation, une correspondance entre la conscience de soi et ce que l'on est vraiment. La conscience de soi est-elle objective ou bien au contraire n'est-elle pas profondément subjective ? N'est-elle pas alors qu'une saisie superficielle, voire même trompeuse de notre identité personnelle de ce que nous sommes ? On le voit donc, le problème est de savoir si la conscience est une connaissance vraie ou, au contraire, une source d'illusions. Voilà donc la problématique générale de ce sujet qui nous invite à jeter un regard critique sur la conscience de soi la conscience de soi est-elle fiable ou est-elle, au contraire, particulièrement déformante ?
JuaalRH. kl64zxs4d3.pages.dev/1kl64zxs4d3.pages.dev/27kl64zxs4d3.pages.dev/292kl64zxs4d3.pages.dev/326kl64zxs4d3.pages.dev/249kl64zxs4d3.pages.dev/525kl64zxs4d3.pages.dev/582kl64zxs4d3.pages.dev/528
toute conscience est conscience de quelque chose