Dansles Landes, un arrêté préfectoral autorise la reprise anticipée de la chasse aux sangliers et aux chevreuils dès le lundi 1er juin. Un
Depuis le début du confinement en France, la chasse est interdite. Sauf que dans certaines régions, l’arrêt de la chasse est catastrophique pour les agriculteurs. Dans les Landes, près de 20% des sangliers sont prélevés au mois de mars et avec le coronavirus, les chasseurs n’ont pas pu réaliser de battues significatives. A quelques semaines de la période des semis, le préfet a autorisé le tir des animaux mais en chasse individuelle uniquement à l’affût ou à l’approche. Ne reste donc plus qu’aux agriculteurs et à leurs amis de se relayer soir et matin pour essayer de freiner les populations.
Sangliers cerf, chevreuils, tout est au rendez vous avec de nombreux tirs. Battues au Grand Gibier – Cerfs, sangliers et chevreuil ! Voir aussi: La chasse au sanglier ; Chasse au sanglier – Très Belles Actions ; BATTUES AUX SANGLIERS : DE BELLES ACTIONS ! Prev Post . Des belles battues avec beaucoup de sangliers. Next Post . Grosses BATTUES aux
Le droit de chasse individuel est préservé dans les landes pour lutter contre les dégâts de sangliers sur les cultures. © Pixabay Chasse individuelle Toute action de régulation ou de chasse est dorénavant interdite », rapporte la Fédération nationale des chasseurs. Seule exception au tableau, la fédération des chasseurs des Landes a obtenu le droit individuel de chasser pour lutter contre les dégâts de sanglier sur les cultures. Durant la période du confinement, tous les actes de chasse sont interdits sur l’ensemble du territoire. La fédération des chasseurs FDC des Landes a obtenu une autorisation de chasse individuelle du sanglier, délivrée par la droit est mis en place pour lutter contre les dégâts sur les cultures. La fédération des chasseurs veut aider le monde agricole, il ne faut pas de barrière à la destruction de sanglier », souligne Régis Hargues, directeur de la fédération des chasseurs des Landes. La prudence est de mise »Dans le cadre de la lutte contre le sanglier, les tirs à l’approche ou à l’affût sont autorisés pour les agriculteurs-chasseurs sur leur exploitation, pour les chasseurs, sous réserve de la délivrance d’une attestation par le lieutenant de louveterie. Les chasseurs et les agriculteurs chasseurs ont là une information, une possibilité qui leur est offerte mais la prudence est de mise avec la pandémie en cours », précise la fédération des chasseurs dans son bulletin d’information. Il n’était pas envisageable de laisser le département sans destruction des sangliers pendant un temps indéfini », rapporte le directeur de la FDC des Terrier
Cest le deuxième accident mortel de chasse dans les Landes cette année. Début février, un élu de Gouts est décédé alors qu'il participait à une battue au sanglier sur sa commune. Et à
Privés des 15 derniers jours de la saison du 15 au 30 mars pour...Privés des 15 derniers jours de la saison du 15 au 30 mars pour cause de confinement, les chasseurs craignent une forte augmentation de la population de sangliers et, par conséquence, des dégâts occasionnés sur les cultures. En raison de la crise sanitaire, les battues administratives ont été aussi suspendues. Nous n’avons pas pu assurer notre rôle de régulateur et nous n’avons pas pu aller sur le terrain faire des comptages » explique Philippe Etcheveste . Je suis très inquiet car nous n’avons jamais connu ça. Il n’y a pas de gros dégâts pour le moment mais nous n’avons pas pu faire d’expertises sur le terrain...»Près de 600 000 € à payerCar s’il y en a, c’est à la fédération de régler la facture. Il ne faut pas l’oublier ! » insiste le président. Et celle-ci est salée. Sur l’année écoulée, nous avions budgétisé 200 000 € mais nous avons eu 540 000 € de dégâts, soit environ 600 000 € en comptant les frais d’expertises... Cela représente 25 % du budget de la fédération ! » Et Philippe Etcheveste de relever Dans les Landes, ils en sont à 1,4 million d’euros ! » Le conseil départemental a dû mettre la main à la poche 500 000 € pour éviter à la fédération landaise de mettre la clé sous la coup, les chasseurs réclament une modification de la loi en faveur d’un partage de l’addition et envisagent d’amener le dossier devant les tribunaux. C’est une question de survie des fédérations » estime le président battues limitées à 10Autorisée par décret ministériel, cette ouverture anticipée au 1er juin est désormais du ressort du préfet. Pour Philippe Etcheveste, elle ne fait aucun doute. L’arrêté est à la signature » estime-t-il. Vendredi dernier, lors d’une conférence de presse, Eric Spitz avait estimé que la date du 1er juin était prématurée car l’arrêté est en cours de consultation » . Il misait plutôt pour une réouverture à la mi-juin ».Quelle que soit la date, les chasseurs ne pourront reprendre leur activité que sous certaines conditions et dans le respect des consignes sanitaires. C’est assez lourd mais il faut accepter les contraintes. Les battues seront limitées à 10 personnes maximum » souligne-t-il pour exemple. La fondation Bardot demande au préfet de refuser Mobilisée contre cette ouverture anticipée et contre la chasse en général, la fondation Bardot appelle les gens à se manifester » à l’occasion de la consultation publique encore en cours dans certains départements. Dans le 64, celle-ci est ouverte jusqu’au 19 mai. Il faut se mobiliser pour refuser » insiste Daniel Raposo, délégué départemental de la fondation. Ce dernier appelle ainsi le préfet Eric Spitz à ne pas autoriser cette ouverture anticipée ». Daniel Raposo balaie l’argument de surpopulation avancé par les chasseurs C’est une façon de justifier leur passion », s’interrogeant S’ils sont en surnombre, pourquoi y aurait-il en France des élevages de gibier ? ». Le défenseur de la cause animale préfère faire confiance à la nature, qui sait s’autoréguler ».
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Le domaine s'entendant sur près de 1 000 ha, le territoire est entièrement clos et se situe entre lacs et océans. Il vous offre un biotope typique des Landes avec un accès facilité par des pistes forestières carrossables. Spécialité Chasse aux grands gibiers Battue aux sangliers. Le séjour comprend une journée de chasse sur le domaine en battue. Le casse croûte du matin Le repas du midi Le partage de la venaison. Options possible Le nombre de chasseurs. L'hébergement en 1/2 pension suivant votre choix. L'accompagnant pour la journée suivant votre choix. L'hébergement pour l'accompagnant suivant votre choix. Validation du permis de chasse obligatoire, national, départemental, ou 3 jours. Assurance valide à présenter lors du séjour. Port du gilet ou casquette fluo obligatoire. Possibilité d 'hébergement sur place. Référence BAS04 Fiche technique Type de Gibier Sanglier Type de chasse Battue Nombre de chasseurs 1 ou 2 personnes selon choix Durée 1 jour Hébergement Suivant votre choix Divers Possibilité groupe Département Landes Catégorie Grand Gibier
Soumisau plan de chasse. 1er JUIN 2022 10 SEPTEMBRE 2022 Uniquement à l'affût ou à l'approche sur tout le département dans les conditions fixées au III. 11 SEPTEMBRE 2022 28 FEVRIER 2023 En battue, à l'affût ou à l'approche sur tout le département Daim Soumis au plan de chasse. 1er JUIN 2022 10 SEPTEMBRE 2022
J’ai le permis de chasse depuis quarante ans, je connais tout le monde donc j’avais déjà beaucoup de matériaux. Sur la méthode, je me suis attaché à l’importance du langage, l’intérêt de faire du microscopique. On prend un petit objet de recherche et on le décortique. Ici, une Association communale de chasse agréée. Je ne fais pas de généralisation ni de comparaison. Vivre la chasse de l’intérieur me permet de mieux comprendre ce que me disent les gens. Si j’arrivais de l’extérieur en posant des questions, je ne pourrais pas distinguer la qualité des informations...J’ai le permis de chasse depuis quarante ans, je connais tout le monde donc j’avais déjà beaucoup de matériaux. Sur la méthode, je me suis attaché à l’importance du langage, l’intérêt de faire du microscopique. On prend un petit objet de recherche et on le décortique. Ici, une Association communale de chasse agréée. Je ne fais pas de généralisation ni de comparaison. Vivre la chasse de l’intérieur me permet de mieux comprendre ce que me disent les gens. Si j’arrivais de l’extérieur en posant des questions, je ne pourrais pas distinguer la qualité des informations que je recueille. Qu’avez-vous appris ? La concurrence qui peut exister entre les chasseurs. Chacun veut être le meilleur. Et donc il faut le montrer, car tout se décide dans le regard de l’autre. Souvent, ça ne se dit pas. C’est plus compliqué que ça. Ça se sent. Un des meilleurs chasseurs que j’ai rencontré s’en fiche. Ce qui l’intéresse, c’est la chasse, pas être le meilleur. Donc il l’est sourire. Quand il dit il y a des sangliers à tel endroit, tout le monde le croit parce qu’on sait qu’il ne se trompe pas. La battue est-elle un lieu de sociabilité ? Dans le village où j’ai mené mon étude, il n’y a plus de café. Il reste la chasse et le football. Il n’y a plus d’épicerie non plus. Il reste une boulangerie où les hommes prennent le temps de discuter. Et souvent, ils parlent de chasse. Ce n’est pas un hasard si les responsables politiques créent des maisons de la chasse. Pour s’emparer de la mairie, c’est un élément important. L’ACCA est aussi un lieu d’intégration fascinant. Cela a été le cas pour la diaspora portugaise, dont beaucoup de représentants se sont démarqués comme bons chasseurs et faisaient l’admiration des Landais. La chasse est un instrument de communication. Elle devient un point commun. C’est un lieu de dialogue comme pouvait l’être le travail à l’usine. Avez-vous distingué plusieurs manières de chasser ? Les plus compétents font le pied ». Ils parcourent la commune, savent exactement où passent les sangliers, ils apprécient leur nombre d’après les traces, en déduisent leurs poids. Il y a un raisonnement. C’est plus qu’un savoir-faire, qui serait automatique. Là, il faut réfléchir. À l’opposé, il y a ce que j’ai appelé les consommateurs. Ils obéissent, ils font nombre. Mais ils sont indispensables parce qu’il faut du monde pour encadrer le carré de la battue. Cette hiérarchie n’est jamais dite clairement. L’objectif premier reste de s’amuser. D’essayer de comprendre comment fonctionnent les sangliers » Vous évoquez les nouvelles technologies, notamment l’essor des moyens de communication. Qu’est-ce que ça a changé ? Tout ! Tous ont des téléphones portables, des talkies-walkies. On convoque la chasse par messagerie. Il y a encore dix ans, les chiens donnaient les indications par leur façon d’aboyer. Au son, on déduisait aussi leur position. Aujourd’hui, on les trace par GPS. Tout cela coûte cher et les chasseurs sont souvent modestes. Certains y laissent la moitié de leur budget, entre les soins vétérinaires, l’entretien de la voiture adéquate, etc. Pour un gain uniquement symbolique. Les battues restent-elles quand même un lieu où l’on échange ? Quand la traque du sanglier se faisait à vélo, on discutait beaucoup sur le chemin. C’était l’occasion d’échanger des connaissances sur la chasse, sur l’histoire du lieu traversé. En voiture, les chasseurs sont plus isolés. Cela donne davantage d’importance à la rencontre d’après chasse. Quand il faut peler le gibier. Là ils commentent, racontent ce qu’ils ont vu, les coups réussis ou manqués. Le moment du dialogue s’est déplacé. Par le passé, Bernard Traimond a déjà produit plusieurs études sur la chasse, le braconnage ou la vie dans les Landes. Archives Pascal Bats / Sud Ouest » Vous écrivez que la chasse est un domaine étranger aux affirmations politiques, sociales, professionnelles et familiales, à ce qui divise ». On ne parle donc pas de tout ? C’est un sport. Sauf exception, dans une équipe de rugby, les conflits politiques s’estompent. Cela ne veut pas dire que des bisbilles ne ressortent pas. J’ai vu un chasseur arriver avec un morceau de sanglier en se plaignant au président de la société de chasse qu’il était immangeable. Il lui a rendu. On m’a expliqué que le président avait fait exprès de lui attribuer. Il y a des antagonismes, mais ils sont largement atténués. Ceux qui les importent finissent généralement par être mal vus. Quelle est la place du gibier ? Ils sont très fiers de l’attraper. On détruit les nuisibles. Cela donne un statut aux chasseurs et à la chasse. D’autant plus que c’est l’argument de vente des instances nationales. C’est répété en boucle par la fédération. Les chasseurs le savent. Ils ont toujours joué ce rôle. Mais l’objectif premier reste de s’amuser. D’essayer de comprendre comment fonctionnent les sangliers. Certains ne pensent qu’à ça. Ils passent leur temps dans les pins. D’autant plus que ce sont surtout des retraités. Il y a peu de jeunes. Les vieux disparaissent et ne sont pas remplacés en totalité. En revanche, la qualité des chasseurs s’améliore. L’attention à la sécurité a évolué. Et ils chassent mieux. Ils sont plus motivés. Je me souviens, il y a longtemps, d’un chasseur qui était en train de lire le journal quand le lièvre est arrivé. C’est beaucoup plus sérieux aujourd’hui. La chasse est de plus en plus attaquée, ses pratiquants le ressentent ? Bien sûr car la cause animale est très agressive. Regardez les affiches de Brigitte Bardot contre la chasse et la corrida. Mais cela ne remet pas du tout en cause leur pratique. Les chasseurs s’appuient sur une histoire. C’est leur enfance, leur vie.
Petitweekend chasse avec nos amis bretons en régions Bordelaise dans les Landes. Je précise, il s'agit d'un weekend dans un parc donc ne vous étonnez pas de
La préfecture des Landes a pris un arrêté autorisant la chasse aux sangliers et à certains animaux susceptibles d'occasionner des dégâts dans les cultures. Sous certaines conditions très strictes. Une façon de limiter une prolifération qui s'annonce dévastatrice. "Ils viennent chercher des vers avec leurs groins, ils défoncent tout et ils arrachent tous les pieds de colza. Il n'y aura plus aucune récolte". Ce producteur landais nous montre les ravages sur sa production de colza. Des zones entières ont été labourées par les sangliers rendant inutilisables les plants bientôt arrivés à maturité. Comme d'autres agriculteurs chasseurs, Frédéric Labatut compte bien aller défendre son exploitation comme l'y autorise un arrêté préfectoral signé il y a quelques jours. "On peut mettre des cages piège ou faire de l'affût et de l'approche chez soi" nous dit-il. Régis Hargues, le président de la fédération des chasseurs landais confirme. "Le département des Landes a été courageux" veut-il d'abord souligner en précisant que seul "le tir individuel" est autorisé en cette période de confinement. Une mesure dont il estime toutefois l'impact limité. Ce sera "quasiment insignifiant" par rapport aux battues organisées habituellement au mois de mars. "Ca ne rattrapera pas les 2500 à 3000 sangliers prélevés d'habitude. Et puis il va y avoir énormément de naissances, ce sera un cercle vicieux". Régis Hargues redoute l'impact sur les cultures mais aussi sur les routes. Les sangliers, plus nombreux, risquent de provoquer un nombre accru d'accidents. Donner un vrai statut aux chasseurs "Il faudra réfléchir à la place des chasseurs à l'avenir" prévient-il. "Le sanglier est un sujet de société où les chasseurs réalisent une mission de service public en régulant leur population. On devra mieux le prendre en compte". Les chasseurs doivent réguler la population de sangliers sans compensation et sont sanctionnés financièrement si les bêtes provoquent des dommages dans les champs. Ils doivent remboursent les dégâts. Avec la multiplation des sangliers observée ces dernières années et la baisse du nombre de chasseurs, la facture est de plus en plus lourde et difficile à assumer. Aujourd'hui l'heure n'est toutefois pas à la polémique. Dans quelques jours les agriculteurs feront leurs semis de maïs notamment, il faudra les protéger au mieux. "On va faire en sorte de défendre nos parcelles" dit Frédéric Labatut qui veut rester optimiste. "On va faire ce qu'on peut avec les moyens qu'on a, il faut dire qu'on va y arriver". La chasse aux sangliers autorisée dans les Landes pour éviter une catastrophe dans les cultures
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chasse au sanglier dans les landes