Jedois perdre un peu la tĂȘte, Dans ma dĂ©faite, Je tÂŽinvente et je ne sais plus oĂč jÂŽen suis, A nouveau tes yeux mÂŽĂ©clairent, JÂŽai ta lumiĂšre en couleur sur des photos, Tu me souris. refrain
Paroles de la chanson Mon Coeur Te Dit Je T'aime par FrĂ©dĂ©ric François La maison a l'air plus grande, Surtout la chambre, Il ne reste rien de toi que ton parfum, Je dĂ©couvre en ton absence, Un vide immense En voyant s'ouvrir les roses du jardin, Je vis prĂšs du tĂ©lĂ©phone, Mais quand il sonne, C'est jamais le coup de fil que j'espĂ©rais, Tu m'oublies et moi je chante, Mais si je chante, C'est seulement pour me retenir de pleurer. Mon cĆur te dit je t'aime, Il ne sait dire que ça, Je ne veux pas te perdre, J'ai trop besoin de toi, Mon cĆur te dit je t'aime, Il est perdu sans toi, Mon cĆur te crie je t'aime, A chaque fois qu'il bat. C'est surtout lorsque je rentre, Que tu me manques, Il faut dire que chaque soir, tu m'attendais, Et malgrĂ© ma solitude, Par habitude, Hier encore je t'ai fais chauffer du cafĂ©, Je dois perdre un peu la tĂȘte, Dans ma dĂ©faite, Je t'invente et je ne sais plus oĂč j'en suis, A nouveau tes yeux m'Ă©clairent, J'ai ta lumiĂšre en couleur sur des photos, Tu me souris. Mon cĆur te dit je t'aime, Il ne sait dire que ça, Je ne veux pas te perdre, J'ai trop besoin de toi, Mon cĆur te dit je t'aime, Il est perdu sans toi, Mon cĆur te crie je t'aime, A chaque fois qu'il bat. Mon cĆur te dit je t'aime, Il ne sait dire que ça, Je ne veux pas te perdre, J'ai trop besoin de toi, Mon cĆur te dit je t'aime, Il est perdu sans toi, Mon cĆur te crie je t'aime, A chaque fois qu'il bat. Mon cĆur te dit je t'aime, La la la la ,la la, La la la la la la, la La la la la, la la Mon cĆur te dit je t'aime...NIMPORTE OU, OU QUE JâAILLE. JE TE SENS DERRIERE MOI. COMME UNE OMBRE QUE JE TRAINE. QUI NE ME QUITTE PAS. BIENVENUE SOLITUDE, MON ENNEMIE, OU MON AMIE. BIENVENUE SOLITUDE, TU ES CE QUâIL ME RESTE DE LUI. JE NâAI PAS QUE DE LA TRISTESSE. QUE LE FROID DE LâENNUI. JâAI TELLEMENT DE CARESSESET DE TENDRESSE. LETRALa maison a l'air plus grande,Surtout la chambre,Il ne reste rien de toi que ton parfum,Je dĂ©couvre en ton absence,Un vide immenseEn voyant s'ouvrir les roses du jardin,Je vis prĂšs du tĂ©lĂ©phone,Mais quand il sonne,C'est jamais le coup de fil que j'espĂ©rais,Tu m'oublies et moi je chante,Mais si je chante,C'est seulement pour me retenir de cĆur te dit je t'aime,Il ne sait dire que ça,Je ne veux pas te perdre,J'ai trop besion de toi,Mon cĆur te dit je t'aime,Il est perdu sans toi,Mon cĆur te crie je t'aime,A chaque fois qu'il surtout lorsque je rentre,Que tu me manques,Il faut dire que chaque soir, tu m'attendais,Et malgrĂ© ma solitude,Par habitude,Hier encore je t'ai fais chauffer du cafĂ©,Je dois perdre un peu la tĂȘte,Dans ma dĂ©faite,Je t'invente et je ne sais plus oĂč j'en suis,A nouveau tes yeux m'Ă©clairent,J'ai ta lumiĂšre en couleur sur des photos,Tu me cĆur te dit je t'aime,Il ne sait dire que ça,Je ne veux pas te perdre,J'ai trop besion de toi,Mon cĆur te dit je t'aime,Il est perdu sans toi,Mon cĆur te crie je t'aime,A chaque fois qu'il cĆur te dit je t'aime,Il ne sait dire que ça,Je ne veux pas te perdre,J'ai trop besion de toi,Mon cĆur te dit je t'aime,Il est perdu sans toi,Mon cĆur te crie je t'aime,A chaque fois qu'il cĆur te dit je t'aime,La la la la ,la la,La la la la la la, laLa la la la, la laMon cĆur te dit je t'aime... MĂĄs abajo encontrarĂĄs canciones relacionadas con Mon Coeur Te Dit Je T'aime. Jevis entre les mains de Dieu, je vis sous la puissance de Dieu, sous Sa domination et Il mâa donnĂ© ce souffle, donc je dois engager mon esprit et tĂącher dâaccomplir mon devoir de toutes mes forces : voilĂ lâessentiel.â Les gens doivent avoir de la volontĂ© : seuls ceux qui ont de la volontĂ© peuvent vraiment lutter pour la vĂ©ritĂ©, et ce nâest quâune fois quâils ont compris Paroles de Mon coeur te dit je t'aimeInterprĂ©tĂ©es par Dan Et LouLa maison a l'air plus grande surtout la chambre OĂč ne reste que toi et ton parfum Je dĂ©couvre en ton absence un vide immense En voyant s'ouvrir les roses du jardin Je vis prĂšs du tĂ©lĂ©phone mais quand il sonne C'est jamais le coup de fil que j'espĂ©rais Tu m'oublies et moi je chante mĂȘme si je chante C'est seulement pour me retenir de pleurer Refrain ====== Mon coeur te dit je t'aime Il ne sait dire que ça Je ne veux pas te perdre J'ai trop besoin de toi Mon coeur te dit je t'aime Il est perdu sans toi Mon coeur te crie je t'aime A chaque fois qu'il bat C'est surtout lorsque je rentre que tu me manques Il faut dire que chaque soir tu m'attendais Et malgrĂ© ma solitude par habitude Hier encore je t'ai fait chauffer du cafĂ© Je dois perdre un peu la tĂȘte dans ma dĂ©faite Je t'invente et je ne sais plus oĂč j'en suis A nouveau tes yeux m'Ă©clairent j'ai ta lumiĂšre En couleur sur des photos tu me souris refrain Mon coeur te dit je t'aime La la la .... etc... Mon coeur te dit je t'aime Il est perdu sans toi Mon coeur te crie je t'aime A chaque fois qu'il bat
JĂ©suslui rĂ©pondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton Ăąme, et de toute ta pensĂ©e. Câest le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-mĂȘme. De ces deux commandements dĂ©pendent toute la loi et les prophĂštes. Matthieu 22. 34/40.
Le 28 juin JĂ©sus dit "Soyez parfaits, vous tous que jâaime dâun amour privilĂ©giĂ©. Vivez en anges, vous qui constituez ma cour sur terre". Si lâinvitation aimante Ă ĂȘtre parfaits comme mon PĂšre[1] est faite Ă tous, elle devient un doux commandement pour ceux que jâai choisis pour mes amis et intimes. Ătre de mes disciples â non au sens gĂ©nĂ©ral qui sâapplique Ă tous les chrĂ©tiens, mais au sens propre du nom dont jâappelais mes douze disciples et amis â est un grand honneur mais qui comporte un grand devoir. La petite perfection ne suffit plus, câest-Ă -dire ne pas commettre de fautes graves et obĂ©ir Ă la Loi dans ses rĂšgles les plus spĂ©cifiques. Il faut atteindre aux raffinements de la perfection, observer la Loi dans ses plus dĂ©licates nuances, je dirais mĂȘme lâanticiper avec quelque chose en plus. Comme les enfants qui ne se contentent pas dâaller vers la maison du pĂšre en marchant Ă cĂŽtĂ© de celui qui les y amĂšne, mais qui passent devant en courant, tout joyeux, surmontant la fatigue et les obstacles dâun sentier plus ardu pour pouvoir arriver plus vite, car leur amour les Ă©peronne. La maison de votre PĂšre est au Ciel; lâamour est ce qui vous Ă©peronne Ă surmonter, en volant, toute difficultĂ© pour atteindre rapidement le Ciel oĂč le PĂšre vous attend, les bras dĂ©jĂ ouverts, prĂȘts Ă vous Ă©treindre. Donc, non seulement mon disciple doit obĂ©ir Ă la Loi dans les choses importantes que jâai imposĂ©es Ă tous, mais il doit interprĂ©ter mon dĂ©sir, mĂȘme non exprimĂ©, que vous fassiez le maximum de bien que vous pouvez, dĂ©sir que lâamant comprend car lâaÂmour est lumiĂšre et savoir. Je vais maintenant tâexpliquer deux points de lâĂvangile, lâun de Matthieu[2] et lâautre de Luc [3]. En rĂ©alitĂ©, il sâagit dâune seule parabole, mais exprimĂ©e avec quelques diffĂ©rences. Il ne faut pas sâĂ©tonner quâon trouve de telles diffĂ©rences chez mes Ă©vangĂ©listes. Lorsquâils Ă©crivaient ces pages, c'Ă©taient encore des hommes, dĂ©jĂ Ă©lus mais pas encore glorifiĂ©s. Ils pouvaient donc commettre des bĂ©vues, faire des erreurs, de forme et non de substance. Il nây a que dans la gloire de Dieu quâon ne se trompe plus. Mais pour lâatteindre, ils devaient encore beaucoup lutter et seul des Ă©vangĂ©listes rapporte ce que je dis avec une exactitude phonographique. Mais câĂ©tait le pur et lâamoureux. RĂ©flĂ©chis Ă cela. La puretĂ© et la charitĂ© sont si puissantes quâelles permettent de comprendre, de se rappeler, de transmettre ma parole sans erreur, pas mĂȘme dâune virgule ou dâune rĂ©flexion. Jean Ă©tait une Ăąme sur laquelle lâAmour Ă©crivait ses paroles, et il pouvait le faire car lâAmour ne se pose que sur les cĆurs purs et nâa de contact quâavec eux, et Jean Ă©tait une Ăąme virginale, aussi pure que celle dâun petit enfant. Jâai nâai pas confiĂ© ma MĂšre Ă Pierre, mais Ă Jean, car la Vierge devait rester avec le vierge. Souviens-toi de ceci Dieu ne communique pas les substances spirituelles qui rendent Ă lâĂąme cette fraĂźcheur candide, laquelle attire mon regard et obtient ma parole, Ă qui nâa pas la puretĂ© du cĆur, conservĂ©e depuis la naissance ou regagnĂ©e par un travail assidu de pĂ©nitence et dâamour. Donc, mes Ă©vangĂ©listes racontent quâun personnage â lâun nous dit que câest un roi, lâautre laisse entendre quâil sâagit dâun riche seigneur â donna un grand banquet, probablement de noces, et y invita un grand nombre dâamis. Mais ceux-ci allĂ©guĂšrent des excuses, dit Luc, et sâen moquĂšrent, renchĂ©rit Matthieu. Malheureusement, avec votre Dieu vous nâallĂ©guez mĂȘme pas dâexcuses et vous rĂ©pondez souvent Ă ses invitations en vous en moquant. Alors le seigneur du banquet, aprĂšs avoir puni les mal Ă©levĂ©s, pour ne pas gaspiller les aliments dĂ©jĂ prĂ©parĂ©s, envoya ses serviteurs chercher tous les pauvres, les boiteux, les estropiĂ©s, les aveugles qui Ă©taient autour de la maison, en attente des restes, ou qui accouraient de partout, partagĂ©s entre la crainte et le besoin. Il ordonna de leur ouvrir la salle et de les faire asseoir Ă table aprĂšs les avoir lavĂ©s et vĂȘtus comme il se doit. Mais la salle nâĂ©tait pas encore pleine. Alors le riche seigneur ordonne aux serviteurs de sortir de nouveau et dâinviter nâimporte qui, mĂȘme en utilisant une douce violence. Entrent ainsi, non seulement les pauvres qui errent dans le voisinage des riches, mais aussi ceux qui nây pensent pas, convaincus de ne pas ĂȘtre connus du seigneur et de nâavoir besoin de rien. Quand la salle fut comble, le riche seigneur entra et il remarqua un invitĂ© - on ne prĂ©cise pas si câĂ©tait un pauvre ou un passant, mais câest un dĂ©tail sans importance â qui avait enlevĂ© son habit de noces, ce qui fait penser que câĂ©tait un passant riche et orgueilleux et non un pauvre convaincu dâĂȘtre un nĂ©cessiteux. Alors le seigneur indignĂ©, voyant quâon mĂ©prisait son don et quâon piĂ©tinait le respect dĂ» Ă la demeure de lâhĂŽte, le fit chasser car aucune contamination ne doit entrer dans la salle de noces. Maintenant je vais tâexpliquer la double parabole. Les invitĂ©s sont ceux que jâappelle par une vocation spĂ©ciale, une grĂące gratuite que jâaccorde comme une invitation Ă lâintimitĂ© avec moi-mĂȘme dans mon palais, comme Ă©lection Ă ma Cour. Les pauvres, les aveugles, les manchots, les difformes sont ceux qui nâont pas reçu dâappel spĂ©cial ou dâaide particuliĂšre, qui, par leurs seuls moyens, nâont pas pu conserver ou obtenir la santĂ© et la richesse spirituelles, mais, au contraire, ont aggravĂ© leur malheur par de naturelles imprudences. Ce sont, en dâautres termes, les pauvres pĂ©cheurs, les Ăąmes faibles et difformes qui nâosent se prĂ©senter Ă la porte, mais rĂŽdent aux alentours du palais en attendant une misĂ©ricorde qui leur redonne des forces. Les passants pressĂ©s, qui ne se soucient pas de ce qui se passe dans la demeure du Seigneur, sont ceux qui vivent dans les religions plus ou moins rĂ©vĂ©lĂ©es ou dans leur religion personnelle qui sâappelle argent, affaires, richesses. Ceux-ci croient ne pas avoir besoin de me on constate que souvent ceux qui ont Ă©tĂ© appelĂ©s nĂ©gligent mon appel, sâen dĂ©sintĂ©ressent, prĂ©fĂšrent sâoccuper de choses humaines au lieu de se consacrer aux choses surnaturelles. Alors je fais entrer les pauvres, les aveugles, les boiteux, les difformes; je les revĂȘts de lâhabit de noces, je les fais asseoir Ă ma table, je les dĂ©clare mes invitĂ©s et je les traite en amis. Et jâappelle aussi ceux qui sont en dehors de mon Ăglise, je les attire avec insistance et courtoisie, je les contrains mĂȘme avec une douce violence. Dans mon Royaume, il y a de la place pour tout le monde, et ma joie consiste Ă vous faire entrer nombreux. Mais malheur Ă ceux que jâai Ă©lus par vocation et qui me nĂ©gligent, prĂ©fĂ©rant se consacrer Ă des choses naturelles. Et malheur Ă ceux qui, accueillis avec bienveillance mĂȘme sâils ne le mĂ©ritaient pas, et revĂȘtus par ma magnanimitĂ© de la grĂące qui recouvre et annule les laideurs, enlĂšvent leur habit de noces, manquant ainsi de respect envers moi et ma demeure oĂč rien dâindigne ne doit circuler. Ils seront expulsĂ©s du Royaume car ils auront piĂ©tinĂ© le don de Dieu. Des fois, parmi les pĂ©cheurs et les convertis, je vois des Ăąmes si belles et si reconnaissantes que je les choisis pour Ă©pouses Ă la place des autres que jâavais appelĂ©es et qui mâont repoussĂ©. Toi, Maria, tu Ă©tais une pauvresse, une mendiante affamĂ©e, anxieuse, sans vĂȘtements. AprĂšs avoir essayĂ© par toi-mĂȘme de rassasier ta faim, de calmer ton anxiĂ©tĂ©, de recouvrir tes misĂšres, sans y rĂ©ussir, tu tâes approchĂ©e de ma demeure ayant compris quâen elle seule il y a paix et rĂ©confort vĂ©ritable. Et moi, je tâai accueillie, te mettant Ă la place dâune autre qui, appelĂ©e par moi, a rejetĂ© la grĂące[4], et te voyant reconnaissante et pleine de bonne volontĂ©, je tâai choisie pour Ă©pouse. LâĂ©pouse ne reste pas dans la salle de banquet. Elle pĂ©nĂštre dans la chambre de lâĂ©poux et en dĂ©couvre les secrets. Mais malheur Ă toi si la bonne volontĂ© et la reconnaissance sâassoupissaient en toi. Tu dois continuer Ă travailler pour me plaire toujours davantage. Travailler pour toi, pour me remercier de tâavoir appelĂ©e; travailler pour lâautre Ăąme, qui a repoussĂ© les noces mystiques, pour quâelle se convertisse et revienne Ă moi. Qui câest, tu le sauras un jour. Maintenant, nourris-toi Ă ma table, habille-toi de mes vĂȘtements, rĂ©chauffe-toi Ă mon feu, repose-toi sur mon cĆur, console-moi des dĂ©fections des Ă©lus, aime-moi par reconnaissance, aime-moi pour rĂ©parer, aime-moi pour obtenir, aime-moi pour augmenter tes mĂ©rites. Je donne la robe nuptiale Ă celle que jâaime dâun amour de prĂ©dilection. Mais la bien-aimĂ©e doit, par une vie dâune perfection angĂ©lique, lâorner toujours plus. Tu ne dois jamais dire âCâest assezâ. Ton Ăpoux et Roi est un tel Seigneur que la robe nuptiale de la mariĂ©e doit ĂȘtre garnie de pierres prĂ©cieuses afin dâĂȘtre digne dâhabiller lâĂ©lue appelĂ©e Ă sâasseoir dans le palais de son Seigneur". JĂ©sus dit encore âCette fois, je me montre Ă toi sous un autre aspect. LâEucharistie est Chair, mais elle est Sang aussi. Me voici sous lâaspect du Sang. Regarde comme il exsude et ruisselle sur mon visage dĂ©figurĂ©, comme il coule le long de mon cou, sur ma poitrine, sur ma tunique, douÂblement rouge car trempĂ©e de mon Sang. Regarde comme il mouille mes mains liĂ©es et descend jusquâaux pieds, au sol. Je suis vraiment celui qui presse le raisin dont parle le prophĂšte, mais câest moi que mon amour a pressĂ©. Bien peu nombreux sont ceux qui savent Ă©valuer le prix infini de ce Sang, que jâai prodiguĂ© jusquâĂ la derniĂšre goutte pour lâHumanitĂ©, et jouir de ses trĂšs puissants mĂ©rites. Je demande maintenant Ă celui qui sait le regarder et comprendre dâimiter VĂ©ronique et dâessuyer avec son amour le visage ensanglantĂ© de son Dieu. Je demande maintenant Ă celui qui mâaime de panser avec son amour les blessures que les humains ne cessent de me faire. Je demande maintenant surtout de ne pas laisser ce Sang se perdre, de le recueillir avec une attention infinie, jusquâĂ la plus petite goutÂte, et de le rĂ©pandre sur ceux qui ne se soucient pas de mon sang. Au cours du mois qui sâachĂšve, je tâai beaucoup parlĂ© de mon CĆur et de mon Corps dans le Sacrement. Maintenant, pendant le mois de mon Sang, je te ferai prier Ă mon Sang. Dis donc ceci "TrĂšs Saint Sang qui jaillis pour nous des veines du Dieu fait homme, descends comme une rosĂ©e rĂ©demptrice sur la Terre contaminĂ©e et sur les Ăąmes que le pĂ©chĂ© rend semblables Ă des lĂ©preux. VoilĂ je tâaccueille, Sang de mon JĂ©sus, et je te rĂ©pands sur lâĂglise, sur le monde, sur les pĂ©cheurs, sur le Purgatoire. Aide, rĂ©conforte, purifie, allume, pĂ©nĂštre et fĂ©conde, Oh ! TrĂšs divin Suc de Vie. Et que lâindiffĂ©rence et le pĂ©chĂ© ne tâempĂȘchent pas de couler. Au contraire, pour le petit nombre de ceux qui tâaiment, pour le nombre infini de ceux qui meurent sans toi, accĂ©lĂšre et rĂ©pands sur tous cette trĂšs divine pluie afin quâon vienne Ă toi confiant en la vie, que par toi on soit pardonnĂ© dans la mort, quâavec toi on entre dans la gloire de ton Royaume. Ainsi soit-il". Ăa suffit maintenant. Ă ta soif spirituelle je tends mes veines ouvertes. Bois Ă cette source. Tu connaĂźtras le Paradis et la saveur de ton Dieu, saveur qui ne te manquera jamais si tu sais toujours venir Ă moi les lĂšvres et lâĂąme purifiĂ©es par lâamour.â Mon JĂ©sus avait commencĂ© Ă parler Ă quatre heures du matin, dans les pauses de mon demi-sommeil. La parole descendait comme une goutte de lumiĂšre dans les rĂ©veils et sâabĂźmait dans les retours du sommeil parce que je suis si fatiguĂ©e, si Ă©puisĂ©e... CâĂ©tait comme si JĂ©sus Ă©tait penchĂ© sur mon lit et me disait un mot de temps en temps. MĂȘme quand vint lâheure de mâasseoir et de bouger, secouant le sommeil, ces mots qui avaient Ă©tĂ© rĂ©pĂ©tĂ©s maintes fois, comme le refrain dâune berceuse spirituelle, brillĂšrent vivement dans mon esprit. Ce sont les deux premiĂšres phrases du premier passage du 28 âSoyez parfaits... Vivez en angesâ. DerriĂšre elles se dĂ©roulĂšrent les autres phrases. Il restait bien peu Ă dire quand vous[5] ĂȘtes arrivĂ© avec la Sainte Communion. Et tout Ă©tait fini peu aprĂšs. Lâautre passage, comme vous pouvez facilement comprendre, est une vue intĂ©rieure est-ce que ça se dit ? de mon JĂ©sus blessĂ© et ruisselant de sang. Ce nâest pas le beau JĂ©sus des autres fois, vĂȘtu de blanc, ordonnĂ©, majestueux, ni lâEnfant resplendissant de la derniĂšre fois, qui souriait du sein de sa un JĂ©sus triste, trĂšs triste, dont les larmes se mĂȘlent au sang, un JĂ©sus contusionnĂ©, dĂ©peignĂ©, sale, la tunique dĂ©chirĂ©e, les mains liĂ©es et la couronne bien enfoncĂ©e sur la tĂȘte. Je vois distinctement la couronne de grosses Ă©pines, pas longues mais serrĂ©es, qui pĂ©nĂštrent dans les chairs et les Ă©corchent. Chaque cheveu a sa goutte de sang et le sang ruisselle du front sur les yeux, le long du nez, descend le long de la barbe et du cou, sur la tunique, tombe goutte Ă goutte sur les mains et semble plus rouge tant elles sont pĂąles, mouille la terre aprĂšs avoir mouillĂ© les pieds. Mais le plus triste Ă voir est le regard... Il demande pitiĂ© et amour, et trahit sous une mansuĂ©tude rĂ©signĂ©e, une douleur aussi [6], si jâen Ă©tais capable, je voudrais pouvoir le dessiner pour vous et pour moi. Parce que, Ă bien y penser, je ne connais aucun tableau de JĂ©sus et de Marie qui ressemble Ă ce que je vois. Ni dans les traits, ni dans lâexpression. Celle-ci en particulier fait dĂ©faut dans les tableaux des maĂźtres. Mais, devenir peintre, moi... Rien nâest impossible Ă Dieu, câest vrai, mais câest en demander un peu trop !... Et je crois que le bon Dieu nâen fera rien, aussi pour que je nâĂ©prouve pas de complaisance...[1] Cf. Matthieu 5, 48.[2] Matthieu 22, 1-14 â Cf. EMV Luc 14, 16-24. Cf. EMV Voir aussi EMV On ignore de qui il s'agit, mais on peut supposer qu'il s'agit d'une contemporaine. Les mystiques voyantes, telles Anne-Catherine Emmerich XIXe siĂšcle ou Marie d'AgrĂ©da XVIIe siĂšcle ont eu, elles aussi, leur martyre acceptĂ©. C'est la malignitĂ© des hommes parfois partant d'une bonne intention comme pour Clemens Brentano qui a perverti la transcription de leurs visionsPPIHfa.