Leparticipe passĂ© est employĂ© dans ce cas comme Ă©pithĂšte et s'accorde en genre et en nombre avec le nom qu'il qualifie. "Pour leur fĂȘte, les mĂšres viendront accompagnĂ©es de leur enfant". La fĂ©e mĂ©lusine est dangereuse car elle "met l'usine en faillite". Le prĂ©sent n'est-il pas que le passĂ© du futur ? Hors ligne.
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Que crier ne sert jamais Ă  rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je n’y suis pour rien ! HĂ© ! HĂ© Logan qu’est ce qu’il se passe ! »Le prof ne s’arrĂȘte pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je t’ai dĂ©jĂ  dis de ne pas m’appeler par mon prĂ©nom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin Ă  ce qu’elle dit c’était plein de fumĂ©e... et le pire dans tout ça je n’arrive pas Ă  le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumĂ©e !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** C’est toi qu’en fais espĂšce de cachalot ! ** Toi-mĂȘme phacochĂšre ! ** Commence pas Ă  m’insulter ! ** C’est toi qu’à commencĂ© ! *Bon c’est vrai il a raison mais c’est lui qui a fait du bruit en premier ! Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’on sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce n’est pas moi ! donc c’est toi !* Je suis certaine que je n’ai rien touchĂ©. Je descendais tranquillement l’escalier du dortoir au moment ou j’ai entendu comme le raclement d’une arme blanche... soit les griffes d’Ashkane ! Ça ne pouvait ĂȘtre que ça merde !* HĂ© lara croft Ă©coute bien CE N’EST PAS MOI ! *Alors... si ce n’est ni lui ni moi. C’était quoi ce putain de bruit ?* J’n’aime pas cette nuit ! ** T’es pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillĂ©e ! ** Aha morte de rire ** HĂ© tu m’as tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non l’heure du crime Ă©tait passĂ©e depuis une heure dĂ©jĂ . Mais cette nuit serait diffĂ©rente, peut-ĂȘtre, surement. C’était le genre de nuit oĂč les pressentiments font genre de nuit oĂč j’entends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors qu’elles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit oĂč on sait qu’il va se passer quelque chose. Cette nuit lĂ . * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis qu’une jeune fille avait Ă©tĂ© agressĂ©e dans la nuit, on avait passĂ© quelques temps nos nuits entiĂšres dans l’infirmerie. J’avais fait assez de connerie dans cette Ă©cole. Pour une fois dans ma vie je n’allais RIEN faire. Je n’étais pas superwoman ou je ne sais qu’elle hĂ©roĂŻne. J’étais mortelle comme tout le monde mĂȘme si j’avais deux atouts. Le premier Ă©tait mon pouvoir, trĂšs utile et efficace et le second le simple » entrainement que j’avais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... c’était bien. Peut-ĂȘtre, surement. Mais ça revenait Ă  ne plus ĂȘtre humaine. Non impossible. Je n’avais pus l’accepter. Je n’avais pu fuir et grĂące Ă  cette Ă©cole, Ă  ses habitants, je devenais peu Ă  peu celle que j’aurais du ĂȘtre. MĂȘme si bien des choses resteraient, bien des choses Ă©taient encore prĂ©sentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux m’échappaient encore la peur et la douleur. Les deux Ă©taient-elles liĂ©es ? Ne plus avoir peur... C’était derriĂšre cette minable excuse, l’excuse de mon passĂ©e, que je me retranchait pour expliquer ma prĂ©sence en pleine nuit dans les couloirs de l’école alors qu’un tueur enragĂ© courait librement dehors. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas aprĂšs ce qu’il avait fait, depuis des jours et des jours Ă  ces Ă©lĂšves, Ă  Calypso. J’allais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-ĂȘtre que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que j’avais Ă©tait tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. VoilĂ  pourquoi nous passĂąmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. C’est toujours utiles ces trucs lĂ  ^^ mĂȘme si je n’en avais pas besoin. MĂȘme si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie Ă  l’universitĂ© m’avait prouvĂ© qu’on pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs diffĂ©rents et d’autres semblables. Je ne tenais pas Ă  tomber face Ă  face avec quelqu’un capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain t’as entendu lĂ  ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothĂšque s’ouvrit sans grincer. Quelque part dans l’obscuritĂ© des rayonnages une fenĂȘtre mal refermĂ©e claquait. Putain faut ĂȘtre vraiment dĂ©bile pour laisser une fenĂȘtre ouverte alors qu’un tueur rode et pourrait s’en servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problĂšme c’est que les fenĂȘtres de la bibliothĂšque Ă©taient toutes fermĂ©es. Toutes, mĂȘme celles du fond, lĂ  oĂč il faisait toujours noir mĂȘme en plein jours.* J’n’aime pas ça * grognais-je en serrant les dents. DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Jeu 17 Juin - 1241, Ă©ditĂ© 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Ne rĂ©agit pas. MĂȘme si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose Ă  faire. Penser, par exemple. Penser Ă  ce qui s'Ă©tait passĂ© cette soirĂ©e lĂ , en ville, cette aprĂšs midi lĂ , dans le parc, ce matin lĂ , Ă  la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina Ă  une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupĂ©e Ă  se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens Ă©veillĂ©s dans LindwuĂ«n cette nuit lĂ . Tout le monde Ă©tait rĂ©veillĂ©. Assit sur cette fenĂȘtre d'oĂč il avait dĂ©jĂ  vu Kalhan chercher Ă  entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait rĂ©agit Ă  une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'Ă©tait dĂ©cidĂ©. Merde ! C'Ă©tait quoi ce cri ? Il s'Ă©tait accroupit, avait sautĂ© les trois quatre mĂštres qui le sĂ©paraient du sol sans problĂšmes et avait couru jusqu'Ă  la chambre. Il avait jouĂ© des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face Ă  une gamine en sang et pourtant entiĂšre qui Ă©tait dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serrĂ© les dents, grimacĂ© et Ă©tait ressortit de la piĂšce en repoussant des Ă©lĂšves trop curieux. Il s'Ă©tait retrouvĂ© seul dehors, avait sondĂ© la nuit de ses yeux gris. N'avait pas captĂ© le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'Ă©tait affichĂ© sur les lĂšvres de l'Ombre. Il Ă©tait furieux, furieux de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ . Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller LindwuĂ«n. Il aurait du... GaĂŻa referma ses petites serres sur son Ă©paule et regarda la nuit d'un Ɠil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Pas cette fois... ImmĂ©diatement il s'accroupit et se prĂ©para Ă  sauter. Si la lune n'avait pas accrochĂ© un Ă©clair brun et l'ombre immense d'une crĂ©ature dĂ©mesurĂ©ment...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de mĂȘme. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulĂ© en boule sur son pied, espĂ©rant qu'elle n'Ă©tait pas cassĂ©e. Merde ! Les dents serrĂ©es, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'Ă©tait juste un peu douloureux. Kalhan s'Ă©tait Ă©vanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de GaĂŻa permit Ă  Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daĂ«mon passĂšrent dans la bibliothĂšque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colĂšre. Il referma la porte sans bruits derriĂšre lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considĂ©rait comme sa meilleure amie, voire sa petite sƓur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crĂąne ?? »Il Ă©tait en colĂšre. Et si jamais elle s'Ă©tait fait attaquĂ©e par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvĂ©e le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daĂ«mon Ă  ses cĂŽtĂ©s ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrĂȘta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans Ă©lever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mĂąchoire Ă  s'en faire pĂ©ter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le mĂȘme ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagnĂ© d'un souffle froid dans toute la piĂšce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre Ă  battre plus fort dans sa poitrine, l'adrĂ©naline lui montant Ă  la tĂȘte. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hĂ©sitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui Ă©tait d'une telle incongruitĂ© dans cette universitĂ© ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une Ă©tincelle. Il ne savait pas trĂšs bien si il avait envie de l'Ă©craser ou de la cultiver au contraire. Une chose Ă©tait sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila Ă  l'arriĂšre de la nuque de son maitre, dans la pĂ©nombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incomprĂ©hension... accompagnĂ©e d'une pointe d'apprĂ©hension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit Ă  persifler des horreurs. Tuer. DĂ©pecer. Faire peur. Faire mal. TrĂšs mal ! Encore et encore. Jusqu'Ă  ce qu'elle crie ! AprĂšs fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daĂ«mon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit Ă  trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de dĂ©couvrir de nouvelles choses ! Et de toute Ă©vidence il en avait trouvĂ© une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilĂ© lorsqu'elle Ă©tait sortie, apparemment Ă  sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il Ă©tait entrĂ© dans la bibliothĂšque par une fenĂȘtre mal fermĂ©e sous sa forme d'ombre, l'avait refermĂ©e ce qui avait semblĂ© perturber la fille. Et l'autre Ă©tait arrivĂ©. CachĂ© derriĂšre une pile de livres, l'Ombre l'avait regardĂ© s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il Ă©tait bruyant lui aussi. Personne n'Ă©tait aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tĂȘte de fumĂ©e sur son Ă©paule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystĂšre de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme Ă©tait silencieux. L'Ombre la dĂ©visagea d'un Ɠil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immĂ©diatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement Ă©touffĂ© et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'Ă  la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte Ă  clĂ©. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'Ă©chappa des lĂšvres de l'Ombre et il sortit Ă  dĂ©couvert. Pour une fois. Le visage Ă  demi cachĂ© par sa capuche c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lĂącha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. DĂ©licieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă  cette heure ci ? C'est une imprudence Ă  appĂąter le loup.. AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant.. »Ses yeux glissĂšrent sur le corps de la fille qui Ă©tait magnifiquement bien taillĂ©e pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, un sourire amusĂ© se dessinant sur ses lĂšvres lorsqu'il repĂ©ra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas rĂ©sister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la piĂšce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula lĂ©gĂšrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite Ă  la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui Ă©tait attachĂ© Ă  son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle Ă©tait capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en Ă©tait fou. L'autre n'avait pas le moindre intĂ©rĂȘt, il n'avait pas l'air armĂ©. Seul son silence lorsqu'il se dĂ©plaçait Ă©tait inquiĂ©tant. Mais Le Suiveur Ă©tait lĂ  pour l'aider. Toujours lĂ  Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une Ă©nergie sauvage qui ne demandait qu'Ă  se libĂ©rer et qu'il contenait prĂ©cieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait rĂ©ellement us fight... † Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et l’heure du crime Ă©tait passĂ©e depuis longtemps Si c’était le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allĂ©es de livres. * C’est bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais qu’est ce qu’il fou ici lui ? Il ne sait pas qu’il y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaquĂ© et si... et merde. Il pensait surement la mĂȘme Ă  mon sujet, la preuve le voilĂ  qui dĂ©barque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'ĂȘtre en colĂšre. MĂȘme si voir Aaron dans un tel Ă©tat d'Ă©nervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la mĂȘme chose que toi mais... » Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de l’arrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il l’avait mĂ©ritĂ© cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus Ă©tonnĂ© que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il Ă  ce tenir ? Putain ce n’est pas le moment Ash ! Ce n’est pas le moment !!! Je sentis au fond qu’il Ă©tait vexĂ©. Il avait cru, il avait vraiment cru que je l’appuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire Ă  quelqu’un qu’il n’était pas fichu d’attraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on Ă©tait sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de l’avoir mais ce n’est pas le moment de faire chier son monde ! Merde Ă  la fin ! Que l’on soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au mĂȘme, oui on pouvait l’arrĂȘter mais s’il ne l’avait pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© il y avait surement une raison ! On est pas des hĂ©ros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui c’était vraiment le moment de s’engueuler ! Il m’en voulait, il ne comprenait pas... et je m’en voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! C’était vraiment le meilleur moment pour perdre notre unitĂ© et nous remettre en question ! C’est trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane Ă  l’attention d’ ne s’excuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger Ă©tĂ© Ash... Aaron ! J’aurais du m’excuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes qu’il ne manquait jamais de lancer Ă  tord et Ă  travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se rĂ©veillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce n’était pas le frĂ©missement comme pour un coup de foudre non non c’était diffĂ©rent ! DiffĂ©rent mais pas moins intense. L’impression que si... que si Aaron Ă©tait touchĂ©... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'Ă©tait lui. J’aurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s. Pourquoi ? Pourquoi ce type n’avait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? C’était une premiĂšre ça aussi. Le ligre se tourna vers l’endroit d’oĂč Ă©tait venue la voix. Un instant j’eus l’impression de revenir deux ans en arriĂšre, dans les rues de Naples. Ça ne faisait que deux ans ??? Deux ans... c’était si peu. Je n’avais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer Ă©tĂ© si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă  cette heure ci ? C'est une imprudence Ă  appĂąter le loup... AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison Ă©tait mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-ĂȘtre quelques annĂ©es de diffĂ©rences. Huit prĂ©cisĂ©ment. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, j’espĂšrais juste qu’il n’allait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant qu’on n’a pas la mort sous les yeux ? Comment ĂȘtre sure tant qu’on n’affronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il m’en veut, il n’a rien dit en se faisant traiter d’agneau. Et pour une fois c’est lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Tout ça me semble Ă©trange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose lĂ , l’homme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire qu’on n’a pas de lumiĂšre ici, mais j’ai l’impression que mĂȘme s’il y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais Ă©mane de lui. L’horreur. C’était la premiĂšre fois, je m’en rends compte maintenant, la premiĂšre fois que j’allais affronter quelqu’un... qui n’avait pas peur. Quelqu’un qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses annĂ©es... c’était moi qui m’étais trouvĂ©e Ă  sa place, Ă  regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de rĂ©sister, qu’il Ă©tait impossible de s’échapper... Quelle horreur. C’était moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce dĂ©plaça sur le cotĂ© histoire de me cogner l’épaule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je prĂ©fĂ©rerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. C’est un crĂ©tin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et Ă©troites, ces dalles tachĂ©es de sang et son meurtrier, sa tueuse prĂ©cisĂ©ment plantĂ©e au milieu des cadavres. Le calme. C’était ça. C’était juste lĂ . Je devais redevenir, calme. Sereine. DĂ©cidĂ©e. PrĂȘte. couteaux l’aurait presque fait rire, trĂšs bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer Ă  mains nues ? Excitant... RatĂ©. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux lĂ  mais toi t’as le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes rĂšgles, tu triches »C’était con... complĂštement dĂ©bile, de dire ça mais c’était la premiĂšre chose qui m’était venue Ă  l’esprit. DĂ©stabiliser. Qu’aurais-je fais moi si j’étais Ă  sa place ? Il ne voulait pas que je me dĂ©fende ? Pourquoi ? L’impression d’ĂȘtre plus fort que moi ? J’aurais du dire non, il se surestime. Mais ... c’est Ă©trange. Quelque chose me dit qu’il a raison de le penser. Merde. Ce n’est pas la meilleure chose Ă  penser lĂ  ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et dĂ©cidĂ©e. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans l’ordre tu veux ? Soyons Ă©quitable c’est plus drĂŽle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, j’ose. Parce que mon ange gardien et lĂ , un certain Ashkane et qu’un coup de patte de lui m’enverrais Ă  l’autre bout de la salle avant que l’autre ait plantĂ© sa lame. VoilĂ  pourquoi j’ose lui tourner le dos et faire face Ă  Aaron. Putain mais qu’est ce que tu fou lĂ  ! Manquerait plus qu’il se croit un devoir de me protĂ©ger, tente de le faire... Je lui tends l’un des deux couteaux que j’avais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affutĂ©. Qui sait ce qu’il peut se passer... On peut toujours avoir besoin d’aide mĂȘme si j’aime Ă  penser qu’il ne l’utilisera que pour se dĂ©fendre lui et pas moi. Si jamais il Ă©tait touchĂ©... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillĂ© de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. S’éteindre ? Jamais. De toutes mes forces j’essaie de lui faire comprendre, s’il te plait ne me retiens pas, ne pense pas Ă  moi. Mais quoi qu’on fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de l’arrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une Ă  ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il Ă©tait un daĂ«mon et qu'il n'avait le droit. Il Ă©tait tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'Ă©tait celui du Ligre en ce moment Kalhan rĂ©agit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute Ă©vidence le daĂ«mon n'avait pas apprĂ©ciĂ©, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volĂ©e ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps Ă  autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daĂ«mon l'Ă©nervent prodigieusement. Il n'Ă©tait pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'Ă©taient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle mĂȘme. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupĂ© par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fiertĂ© pour lui lorsqu'il montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il Ă©tait comme le pion l'avait imaginĂ©. Pour ce qui Ă©tait de l'aura de puissance il n'Ă©tait pas déçu, ce mec... Il dĂ©bordait de vitalitĂ© et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes Ă©taient comptĂ©s, parfaitement maitrisĂ©s tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tentĂ© de tuer des Ă©lĂšves et il avait surement dĂ©jĂ  tuĂ© avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie Ă  quelqu'un ? Surtout quand elle Ă©tait si il s'y attendait vu son caractĂšre, Kalhan lança une pique Ă  l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut ĂȘtre une aura de prĂ©dateur dĂ©mesurĂ©e, il ne l'impressionnait pas. Le pion dĂ©cida de chasser toute peur, apprĂ©hension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilitĂ©. Y laissant seulement une froide dĂ©termination. PosĂ©e sur une Ă©tagĂšre, GaĂŻa regardait d'un Ɠil suspicieux la serrure. Elle Ă©tait sure que le daĂ«mon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas ĂȘtre grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'Ă©tait pas une souris ! Dans ce cas lĂ  elle lui aurait tordu le cou sans hĂ©siter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donnĂ© lors de leur rencontre dans le parc. C'Ă©tait il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondĂ©ment. Il avait presque oubliĂ© la prĂ©sence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans Ă©motions dans ceux de Kalhan. Un lĂ©ger soupir s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il leva la main, chassa une mĂšche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet Ă©tat lĂ  Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire Ă©tira lĂ©gĂšrement le coin de ses lĂšvres. Plein d'une rĂ©solution sombre. Il allait peut ĂȘtre mourir dans cette piĂšce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'Ă  cĂŽtĂ©. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lĂšvres Ă  son oreille. Je serais Ă  cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă  ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses Ă©paules pour passer devant. Il s'Ă©carta et se mit Ă  s'Ă©loigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrĂȘta en continuant de fixer l'homme au milieu de la piĂšce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair Ă  poulet et de graisse Ă©tait hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mĂąchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question Ă©tait pourquoi ? SĂ»rement Ă  cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dĂ©gageait. BĂȘte. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref Ă©clat de rire lĂ©ger Ă  la pique de la jeune femme. Elle Ă©tait vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une Ă©lĂšve italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs Ă  son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilĂ  pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maĂźtre avait bien fait son travail Ă  l'Ă©poque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille Ă©tait incroyable. Pourtant elle Ă©tait lĂ , faisant semblant de s'inquiĂ©ter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothĂšque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer Ă  ça. Elle avait raison aprĂšs tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprĂȘtant Ă  lui rĂ©pondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante Ă  l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piĂšge, un simple piĂšge. Si jamais il s'Ă©lançait le balourd tenterait de l'arrĂȘter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut ĂȘtre la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'Ă©tait retournĂ©e ce n'Ă©tait pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi fĂ©lin qu'une reine, Kalhan s'arrĂȘta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle Ă©tait cette comĂ©die ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'Ă©chappa de ses lĂšvres lorsque l'homme rĂ©pondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'Ă©tait lui ! L'Ombre vibra rien que de penser Ă  lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en mĂȘme temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scĂšne se passer sans faire de commentaires. Elle capta un Ă©clat dorĂ© parsemĂ© de rouge, leva sĂšchement ses yeux vides. Qui se posĂšrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air butĂ© l'humain qui avait prit la lame. DaĂ«mon. Un sourire machiavĂ©lique au cƓur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangĂ©es de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chĂ©tif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Étrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumĂ©e, elle continua son ascension, aussi indĂ©celable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sĂ©rieux, l'Ombre regarda d'un Ɠil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il Ă©tait mal barrĂ©. L'autre s'immobilisa et il se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui. Dans son esprit malsain, une idĂ©e germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lĂšvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »D'un geste sec, il dĂ©tendit son bras et la lame parcouru la moitiĂ© de la piĂšce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore rĂ©agit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espĂ©rer que sa rĂ©action soit Ă  l'ampleur de la rĂ©vĂ©lation. Il connaissait son passĂ©. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prĂȘt Ă  accepter la mort ! » J’hĂ©sitais, devant le silence d’Aaron. Était-il muet de peur ?Son regard me dĂ©mentis et je compris. Ses yeux sans Ă©motions. Il Ă©tait rĂ©signĂ©. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi. J’aurais tant voulu qu’il ne soit pas lĂ . J’aurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si 
 froid. Je me rendis soudain compte qu’il y avait bien des choses que j’ignorais sur lui. J’aurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que j’avais l’impression de lui faire des adieux. Le sentiment d’urgence liĂ© Ă  la prĂ©sence du tueur s’accentua. Aaron
De sa main, il chasse une mĂšche de mes cheveux, tenta mĂȘme de sourire. Ce que j’étais devenue incapable de faire Ă  cet instant. Aaron
 Ne meurt pas. Promet le moi
 Je serais Ă  cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă  ce point.. » murmura-t-il d'une voix je n’eus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander Ă  quelqu’un de ne pas mourir ? Ça ne dĂ©pendait pas de lui. C’était une promesse impossible Ă  tenir. Impossible Ă  demander. Ne meurt pas Aaron. J’aimerais ne pas te sous-estimer mais mon cƓur se serre en pensant Ă  ce qu’il pourrait t’arriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là
 mais tu l’es. Et tu reste Ă  mes cotĂ©s. MalgrĂ© tout ce que tu sais. Et tu t’éloigne de moi, non pas assurĂ© mais avec l’aisance de quelqu’un qui sait. Qui sait qu’il est prĂȘt. Qui sait ce qu’il peut se passer. Qui l’a acceptĂ©. Ne meurt pas
 Aaron
Qu’allions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser Ă  lui. Si jamais il lui arrivait quelque chose
* Tu sais ce que tu dois faire pour le protĂ©ger *Je le sais. Je le sais et dĂ©teste cette idĂ©e. Je voulais continuer de penser. De penser Ă  lui, Aaron. Comme si penser Ă©tait rĂ©confortant. Comme si ça pouvait m’aider
.Mais c’était tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus rĂ©flĂ©chir. Agir. Calme. PrĂȘte. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne m’échappe. Rien ne peut briser mes rĂ©flexes. Cet Ă©tat oĂč je ne suis qu’une machine. Une machine au service d’un ordre. Un seul ordre. chacun des pas d’Aaron que je suivais du coin de l’Ɠil, je m’efforcer de l’oublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. PrĂȘt Ă  se dĂ©chainer. Il suffisait de le libĂ©rer. Non, doucement. Comme je l’ai appris. A Naples. Comme on me l’a enseignĂ©, Ă  coup de fouet. Laisse s’écouler le pouvoir, atteindre cette conscience
 conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la piĂšce, effleurant chaque Ă©tagĂšre, chaque livre, l’englobant, l’enserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur Ă©tait le seul que je m’efforçais de ne pas toucher. C’est quelque chose de trĂšs Ă©trange que de toucher son Ăąme avec son pouvoir. Ashkane, Ă  mes cotĂ©s, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il Ă©tait trĂšs Ă©trange de voir Ă  quel point il pouvait ĂȘtre trouillard pour de petite chose
 et comment il Ă©tait prĂȘt Ă  tout quand s’en valait la peine. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, l’autre, les daemons. Des pions sur mon Ă©chiquier. Un jeu, rien qu’un jeu. Rien ne compte je ne suis plus s’immobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutĂŽt comme une impression. Comme lorsque l’on a un pressentiment. Le fait s’installa dans mon esprit grĂące Ă  mon pouvoir et non grĂące Ă  mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent l’Homme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Était-il fou ? Était-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce n’était pas de la folie. C’était un professionnel et cette simple idĂ©e mĂȘme le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi
 Aaron
 Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? OĂč ? Qui ? Tant de questions explosĂšrent dans mon esprit. J’étais plus que dĂ©concentrĂ©e j’étais
 Ă  sa vis son bras se dĂ©tendre Ă  une vitesse folle et sa lame voler comme une flĂšche. Un jet de mort si bien lancĂ©, si bien dirigĂ©. Tout droit sur 
 NON .La lame tranchante s’arrĂȘta net Ă  quelques centimĂštres d’Aaron. In extremis. Oh mon dieu
Le choc, la surprise, l’horreur... la lame vibra prĂȘte Ă  reprendre sa course
 avant de tomber sur le sol avec un bruit Ă  glacer le sang. C’avait Ă©tait si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron
 pardonne moi, je ne mĂ©rite pas ta confiance. Je ne mĂ©rite pas de te paroles du tueur m’avaient sonnĂ©e. Je n’avais pu m’empĂȘcher de croiser le regard d’Aaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que j’avais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur
 mais pas tout les crimes que j’avais commis, il ne savait pas de quoi j’étais responsable. Qu’avait-il pu lire Ă  cet instant dans mes yeux ? Je l’ignorais moi-mĂȘme. Aaron s’il te plait, crois moi. Ne l’écoute pas. Ne l’écoute pas Aaron
Dans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami
 Ce geste avait ravivĂ© ma colĂšre, in extremis, et cela avait suffit. Comme un Ă©lectrochoc j’avais pu me ressaisir et arrĂȘter la lame avant qu’il ne soit trop tard. Mais il s’en Ă©tait fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci m’avait figĂ©. J’étais tendue Ă  craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colĂšre m’avait maintenue sur place. A prĂ©sent qu’Aaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incomprĂ©hensions me revirent. La colĂšre s’empara de moi. Ne jamais attaquer dans la colĂšre. Ne jamais ce prĂ©cipiter
 mais c’était si tentant. J’aurais voulu lui faire payer ce qu’il venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce qu’il venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je m’entendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentĂ©e de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais d’envie de savoir qui il Ă©tait. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il n’était plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs d’accusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Mar 10 AoĂ» - 1835, Ă©ditĂ© 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une prĂ©sence. Froide et brĂ»lante Ă  la fois. CentrĂ©e et partout Ă  la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertĂ©brale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensĂ©es, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... GaĂŻa le contredit, ses yeux noirs braquĂ©s sur Kalhan. Elle n'Ă©tait pas touchĂ©e et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle Ă©tait la cause de cette impression. Aaron se dĂ©tendit immĂ©diatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'Ă©tait pas l'Ombre. GaĂŻa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire cachĂ© rendre leur brillant naturel Ă  ses yeux. Si ses lĂšvres ne bougĂšrent pas, l'autre le capta tout de mĂȘme. Il dĂ©tourna alors les yeux, un sourire Ă©nigmatique aux lĂšvres.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crĂ©tin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * rĂ©pondit GaĂŻa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fiertĂ© pour elle remonter d'un cran, si c'Ă©tait encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancĂ©es dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant Ă  toucher Kalhan. A la toucher. Au cƓur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute Ă©vidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Elle Ă©tait si souriante, si vive, si chiante parfois mĂȘme ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comĂ©die ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicitĂ© de la vĂ©ritĂ©. Mais il mentait. Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Ses yeux. VoilĂ  qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'Ăąme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ça faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dĂ©rivĂšrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle Ă©claterait de rire pour dĂ©nier ce prĂ©tentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blĂȘme, de voir ses poings se serrer de rage et sa mĂąchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tĂȘte. Trouva une Kalhan blĂȘme. TouchĂ©e. Ses Ă©paules descendirent alors qu'il sentait son incomprĂ©hension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'Ă©coute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbrĂ© qu'il faut simplement interner. Ou Ă©radiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments lĂ , sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il Ă©tait capable de voir c'Ă©tait cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothĂšque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'Ă©tait aussi con que ça. Dans le milliĂšme de seconde qui le sĂ©parait de l'impact, il se dit que c'Ă©tait impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bĂȘtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face Ă  cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cƓur, un souffle qui s'Ă©chappe de ses lĂšvres, le cri de GaĂŻa. Et la yeux fermĂ©s et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posĂšrent sur la lame qui s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e Ă  quelques centimĂštres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyĂ© sur un bouton pause, jeta un Ɠil Ă  Kalhan qui avait l'air terrifiĂ©e. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, dĂ©glutit difficilement. La vache, c'est pas passĂ© loin. La jeune fille, elle, avait l'air prĂȘte Ă  exploser de rage. LittĂ©ralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passĂ©, s'emplissait d'une colĂšre sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit mĂ©tallique, la lame retomba Ă  terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix Ă©tait terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal Ă  contrĂŽler sa rage, Aaron sentait bien Ă  quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. BĂȘtement, il se demanda si il connaissait rĂ©ellement Kalhan XĂ©nia. ArrĂȘte ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tĂȘte, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habitĂ©. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. ComplĂštement impossible. Aaron ne put s'empĂȘcher de crier Ă  son tour. Non ! » il secoua la tĂȘte en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă  LindwuĂ«n. Pense Ă  Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă  Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă  ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait Ă  la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer Ă  chaque fois que son pouvoir lui Ă©chappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'Ă©tait pas entrĂ© c'Ă©tait parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement Ă©tĂ© tuĂ© par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la piĂšce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 ContrĂŽle toi. Garde le contrĂŽle. Impassible, mystĂ©rieux, impossible Ă  saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrĂ©sistiblement aux lĂšvres. Ni le frisson dĂ©licieux qui remonta le long de sa colonne vertĂ©brale. Kalhan rĂ©agissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intĂ©ressĂ©e par la lumiĂšre de satisfaction qui Ă©clairait les yeux gris de son maĂźtre. Il n'avait pas bronchĂ© lorsqu'elle avait stoppĂ© sa lame, sauvant l'homme par la mĂȘme occasion. Une simple moue de dĂ©ception avait fait bouger ses lĂšvres. Peut ĂȘtre avait-il une quelconque utilitĂ© dont elle ne voulait se passer ? C'Ă©tait, Ă  son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'Ă©tait mit en tĂȘte de garder l'autre en vie il Ă©tait lĂ©gitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'Ă©tait jouissif. ComplĂštement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craquĂ© de la sorte, pas aprĂšs sa formation plus que rigide. Qui sait, c'Ă©tait peut ĂȘtre la premiĂšre fois qu'elle ressentait la colĂšre Ă  ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intĂ©rieurement. C'Ă©tait tellement facile, il Ă©tait un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tĂȘte de Kalhan Ă©tait au moins aussi intĂ©ressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors Ă  protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lĂšvres. Quel crĂ©tin. Plus miĂšvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute Ă  sa colĂšre. Se dĂ©plaçant lĂ©gĂšrement Ă  droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux Ă©tincelĂšrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. » il lança un regard mĂ©prisant Ă  l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maĂźtre s'approprier toute l'attention de la piĂšce, en profita pour se faufiler entre les rangĂ©es de livres Ă©pais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothĂšques aussi vieilles. Elle apprĂ©ciait l'odeur entĂȘtante du papier mĂąchĂ©, de celui trop vieux pour ĂȘtre tournĂ© sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussiĂšre qui appelait Ă  un silence Ă©ternel. Vrombissant de joie, elle se coula derriĂšre un fin rideau qui empĂȘchait les livres de se couvrir de poussiĂšre, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un Ɠil suspect la serrure de laquelle elle s'Ă©tait Ă©chappĂ©e plus tĂŽt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumĂ©e, Le Suiveur se dit qu'elle Ă©tait complĂštement aveugle et dĂ©sarmĂ©e face Ă  sa puissance. Certitude sans fin du prĂ©dateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensĂ©e, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă  la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas Ă  proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, Ă©tait vaguement intĂ©ressĂ©. Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des Ă©tincelles s'allumĂšrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă  quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumĂ©e mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrĂȘta un quart de seconde plus tard prĂšs de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. MĂ©pris. L'autre rĂ©agissant immĂ©diatement d'un revers de lame, il devint fumĂ©e lĂ  ou il frappait, Ă©clata d'un grand rire sincĂšre et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute maniĂšre, n'aurait mĂȘme pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lĂšvres sĂšches. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment.. exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă  jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrĂȘta en levant un doigt, narquois. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. » Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un lĂ©ger sursaut quand GaĂŻa lui rĂ©pondit. La petite daemon Ă©tait en fureur et malgrĂ© sa taille son courage et sa rage Ă©tait au moins aussi immense qu’Ashkane en chair et en poil. Le ligre s’en trouva ravi. Il adorait tellement GaĂŻa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur l’homme, l’assassin. Qu’il ait ou non un daemon. Qu’il nous fasse mal ou non. Il serait prĂ©s Ă  tout. Comme je serais prĂȘte Ă  tout pour Aaron. Ça va de paires n’est ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous c’était bien rĂ©ussit. MĂȘme si pour le moment. Ashkane m’en voulait toujours
Le calme, la concentration, l’omniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment
 Comment. L’ombre avait parlĂ© si simplement que ses mots Ă©taient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur Ă  cotĂ© semblait bien dĂ©risoire. Bien inutile car l’ombre avait parlĂ©. Il avait dit une vĂ©ritĂ© que mĂȘme la meilleur comĂ©dienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait Ă  rien de ce le nier. Il avait raison. J’aimerais te dire Aaron que c’est faux
 Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il Ă©tait concentrĂ© sur autre chose. Une certaine lame qui avait manquĂ© de peu de lui ĂŽter la vie. Ce que je n’avais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute c’était emparĂ©e de lui Ă  ce moment, je venais trĂšs probablement de la renforcĂ© en laissant ma rage se dĂ©verser dans mes paroles. Je n’avais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je m’étais rĂ©fugiĂ©. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. J’en revenais Ă  lui, l’Ombre ainsi qu’on le surnomme, l’assassin. Lui qui a fait tant de dĂ©gĂąt. Lui que je hais, parce qu’il sait. J’aimerais te faire souffrir comme je ne l’ai encore jamais fait, tu vas voir ça va ĂȘtre d’enfer !Un cri, une voix, dĂ©tourne mon attention Non ! Aaron
Mon ami semblait en proie Ă  quelques tourments, comme une dĂ©cision difficile Ă  prendre ou plus rĂ©aliste, quelque chose qu’il ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă  LindwuĂ«n. Pense Ă  Alec..[/color] »J’aime
 Oui j’aime. Mais depuis quand ? 1 an Ă  peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour rĂ©parer le mal que j’avais causĂ©. J’étais arrivĂ©e, sans rien ressentir, c’est vrai. Alec
 c’était lui. Lui le premier qui m’avait redonnĂ© un cƓur, qui l’avait fait battre Ă  nouveau. Aimer, dĂ©tester
 la compassion, la joie
 Il m’avait redonnĂ© tant et peu Ă  peu j’étais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore m’échappaient. Peut-ĂȘtre les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je n’avais ni peur ni mal. Mais tu ne m’avais jamais demandĂ© pourquoi j’étais ainsi. A l’époque je n’étais pas prĂȘte Ă  en parler. Comment dĂ©voiler un si noir passĂ© Ă  quelqu’un que je connaissais Ă  peine ? Mais Ă  prĂ©sent ? A prĂ©sent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce qu’il dit. Ce n’est pas faux. C’en est mĂȘme trĂšs loin. Mais lequel d’entre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixĂ© sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextĂ©ritĂ© que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je l’aurais bel et bien sous estimĂ©. Je n’étais finalement pas la seule Ă  ne pas tout connaĂźtre de mes amis
 si maigre et si dĂ©risoire consolation. La rage d’Aaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă  Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă  ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce n’est pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-mĂȘme. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassĂšrent Ă  la fin de la phrase. Non ce n’était pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu m’en veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi dĂ©cider
Notre mĂ©sentente en resta lĂ  pour l’instant, car l’Ombre avait bougĂ©, son rire bien que trĂšs bref avait Ă©clatĂ© dans la grande salle sombre et poussiĂ©reuse. RĂ©pondant aux paroles d’Aaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi s’il te plait. C’était la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă  quelqu’un de me faire aveuglĂ©ment confiance. Mais seul mon cƓur priait car les mots ne franchissaient pas mes lĂšvres. Les yeux de l’Ombre pĂ©tillaient. Putain ce connard s’amuse bien ! Chacun de ses gestes Ă©taient calculĂ©, prĂ©cis, parfaitement pensĂ©. Il n’était pas n’importe qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance n’était pas finte. Il savait parfaitement Ă  quoi il s’exposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation Ă  Naples. Ce qu’on m’avait fait et ce que j’avais fait. Ce que j’étais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi qu’il n’aurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu Ă  entendre la voix de mon ligre lancer il n’as pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant vĂ©ritablement au qui est-ce ». Peut-ĂȘtre mĂȘme l’aurait-il vĂ©ritablement fait si nous ne nous Ă©tions pas disputĂ©s un instant plus tĂŽt. Sa colĂšre gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui Ă©tait en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane
 Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait qu’il regarde Aaron, lui accorde de l’attention, le mĂ©prise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche Ă  un seul de ses cheveux
 Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă  la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prĂȘtes Ă  exploser vĂ©ritablement. S’ils l’avaient pu, mes yeux auraient lancĂ© des Ă©clairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » Je n’avais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas Ă  Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă  quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, j’ai changĂ©. J’AI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passĂ© ! J’ai changĂ©, j’ai changé Je rĂ©pĂ©tais inlassablement cette phrase dans ma tĂȘte comme pour m’en convaincre. AprĂšs tout
 Ă©tait-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changĂ© ? Oui, non ! Étais-je si diffĂ©rente ? Non, Oui !Je ne sais pas
 peut-ĂȘtre au fond suis-je lĂ  mĂȘme
 peut-ĂȘtre qu’au fond c’était ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je j’aurais du ĂȘtre mais je l’étais dĂ©jĂ  non ? Peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre
 je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comĂ©die ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes dĂ©sirs. Vouloir ĂȘtre acceptĂ©. Oui peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre
 les embobiner, leur faire croire
 que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que j’avais soudain baissĂ© la tĂȘte. Les Ă©paules les bras, mon arme. Comme-ci j’avais abandonnĂ©. AbandonnĂ© avant d’avoir commencĂ©. Quelle honte, aussi bien au prĂ©sent qu’au passĂ©. Les ordres de mon maitres battent Ă  mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hĂ©siter. HĂ©siter
 ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »  hĂ©siter !L’Ombre n’était plus dans mon champ de vision. Il n’était plus Ă  l’endroit oĂč il se trouvait une fraction de seconde plus tĂŽt. HĂ© bien hĂ© bien
 Non il n’était pas bien loin. Il Ă©tait juste là
 Ă  cotĂ© d’Aaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. J’aurais aussi bien pu dire Ă  cotĂ© de l’étagĂšre ». On s’en fou. L’Ombre est lĂ . Une telle assurance Ă©mane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui oui
et son arme qu’il caresse tendrement. Tiens c’est dommage je n’avais jamais eu d’arme Ă  dorloter. J’étais l’arme
 Les deux hommes se fixĂšrent, leurs yeux Ă©trangement semblables. Tiens
 Si semblables et si diffĂ©rents Ă  la fois. Ah c’est beau
 Une lame se leva et l’Ombre disparu en fumĂ©e lĂ  oĂč elle aurait du entamer la chair
 TrĂšs intĂ©ressant. Le rire de l’ombre me fit sourire. Je me rendis compte que j’étais restĂ©e betement plantĂ©e Ă  quelques distances d’eux, la tĂȘte penchĂ©e sur le cotĂ© observant la scĂšne si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je n’avais mĂȘme pas eu Ă  me forcer, c’est gĂ©nial. J’avais l’impression de flotter. Comme si rien ne me rattachais Ă  cette terre, pas mĂȘme Ashkane bouillant de rage Ă  mes cotĂ©s. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. »Pas de rĂ©ponse. Pas besoin. L’heure viendra. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment... exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă  jamais. » Hum
 * Kalhan ! * Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je m’anime. Telle une automate, machine, machine Ă  tuer. Je m’approche Ă  pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce n’est plus la mĂȘme voix qu’au dĂ©but lorsque je faisais exprĂšs de le provoquer. Non celle lĂ  a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-ĂȘtre du sadisme Ă  l’état brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! ArrĂȘte ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** ArrĂȘte ça ! Ne t’aventure pas dans cette voie ! ** Silence, j’aimerais travailler. *Cette derniĂšre phrase si longtemps employĂ© quand nous partions en mission et qu’Ashkane me cassait les pieds
 le bon vieux temps
 Je suis prĂȘt d’eux maintenant, mais ce n’est pas l’Ombre que je regarde en premier. Non je m’adresse Ă  Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idĂ©e de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers l’Ombre si proche. Si dĂ©licieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à
 ses yeux là
- J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’oĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette derniĂšre phrase, ponctuĂ©e d’un sourire dĂ©licieusement sadique et mes yeux brulant d’un vide inquiĂ©tant. Je veux savoir. * GaĂŻa ? Tout va bien ? C’est le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce n’est pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son Ă©quilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculĂ©. Ses yeux gris ne lĂąchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration Ă©tait toute entiĂšre Ă  Kalhan. MĂȘme s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublĂšrent lĂ©gĂšrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertĂ©brale du jeune homme et ses yeux divaguĂšrent lentement vers l'Ă©tudiante qui le fixait. Il fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? GaĂŻa s'agita sur son Ă©tagĂšre, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin Ă©tait en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'Ă©tait de toute Ă©vidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabrouĂ©.. Ça ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colĂšre vibrante du daĂ«mon. Sentant sa propre rage monter en elle, GaĂŻa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose Ă  dĂ©tester en cet instant c'Ă©tait l'Ombre, et pas sa moitiĂ© ! Puis, l'Ombre se remit Ă  parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance mĂ©prisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'Ă©crasant par la seule force de ses mots, sentit son cƓur pulser Ă  l'intĂ©rieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui mĂȘme. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans dĂ©chainĂ©s Ă  ses trousses ! L'homme lui dĂ©dia un regard brĂ»lant de haine mais ne rĂ©pondit pas. Sans pouvoir s'en empĂȘcher, Aaron sentit ses yeux dĂ©river du cĂŽtĂ© de Kalhan pour voir sa rĂ©action quand il avait parlĂ© de le tuer Ă  deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel dĂ©tachement, comme si de toute maniĂšre il ne pourrait rien faire pour l'en empĂȘcher. Il s'attendait Ă  trouver une Kalhan rĂ©voltĂ©e, les yeux brillant d'une rage meurtriĂšre, ou encore cette absence de sentiment dĂ©rangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivĂ© au sol, la jeune fille avait baissĂ© sa lame, baissĂ© ses Ă©paules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils Ă©taient foutus. Ressentant d'un coup une prĂ©sence prĂšs de lui, l'homme tourna la tĂȘte et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre Ă  un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait rĂ©agit rapidement mais Ă©tait sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se dĂ©fiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre Ă  bourdonner Ă  ses oreilles et Ă©valua ses chances. D'aprĂšs ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'Ă  la prochaine Ă©tagĂšre. L'Ombre sortit sa lame, recommença Ă  cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lĂšvres et ses yeux brillĂšrent d'une joie sombre. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bĂȘtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un Ɠil Ă  Kalhan qui observait la scĂšne, un sourire dĂ©ment aux lĂšvres. Aaron sentit son cƓur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'Ă©tait ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et fĂ©line. PrĂ©datrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit GaĂŻa en sentant ses plumes se hĂ©risser sur son ses yeux Ă©bahis, elle vit son humain se dĂ©composer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'Ă©tait pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'Ă©tait impossible, elle faisait semblant. Oui. C'Ă©tait un piĂšge dans lequel l'Ombre se prĂ©cipiterait sans attendre, un piĂšge si bien tendu qu'il manquait d'y tomber Ă©galement. Les yeux bleus de la jeune femme vrillĂšrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derriĂšre son cƓur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idĂ©e de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais. » elle se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui pour en revenir Ă  l'Ombre. Aaron entendit Ă  peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'Ă©taient les mots qui lui Ă©taient adressĂ©s. Ses bras s'affaissĂšrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de l'Ombre. Du cĂŽtĂ© de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumiĂšre qui avait toujours portĂ© Aaron, plus haut, plus loin. Il rĂ©agit Ă  peine lorsque GaĂŻa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derriĂšre, rĂ©agit Ă  peine quand ses lames glissĂšrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dĂ©ment. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothĂšque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, Ă©voquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme Ă©valuer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les Ă©tagĂšres, une lueur d'amusement au coin des lĂšvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'Ă©corcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supĂ©rioritĂ© face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maĂźtre en la matiĂšre. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la piĂšce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tĂȘte vers elle, son esprit ayant totalement oubliĂ© l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intĂ©rieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'ĂȘtre vigilant avec un ĂȘtre aussi lent que celui la. Il regarda alors cette vĂ©ritable merveille dressĂ©e qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagnĂ© de la mort mĂȘme. Un frisson remonta le long de ses cĂŽtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter dĂ©licieusement aux lĂšvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrĂȘter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout Ă  fait prĂȘte pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une aviditĂ© croissante. Ses yeux gris glissĂšrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dĂ©visageait Ă©galement. FĂ©line, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, Ă©videmment. J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’oĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complĂštement oubliĂ© la prĂ©sence dĂ©rangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il rĂ©flĂ©chissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumĂ©e et se rapprocha fĂ©brilement de la jeune femme, se reformant Ă  deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la LumiĂšre, celui qui fait et qui dĂ©fait, celui qui donne et qui enlĂšve, qui nettoie ce qui a besoin d'ĂȘtre purgĂ©. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachĂ©s par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă  tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă  emprisonner une part de toi grĂące Ă  leur .. amour.. » le dĂ©gout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait Ă  quel point il en faisait fit. Ils croient avoir rĂ©ussit Ă  s'approprier le semblant de libertĂ© qui t'anime.. mais Ă  la vĂ©ritĂ© tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours Ă©tĂ© enchainĂ©e. EnchainĂ©e.. Ă  Naples et Ă .. Lui. »Un grand sourire sadique Ă©tira ses lĂšvres alors qu'il faisait allusion Ă  celui qui avait forgĂ© ce que Kalhan Ă©tait, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immĂ©diatement Ă  l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme vĂ©ritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourĂšrent le pauvre petit animal colorĂ©, le serrĂšrent et le Suiveur commença Ă  tourner rapidement autour du daĂ«mon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop colorĂ©. Noir maintenant. TrĂšs noir. TrĂšs peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se dĂ©cala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empĂȘcher. Nous avons beaucoup Ă  nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immĂ©diatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils Ă©taient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scĂšne dans sa tĂȘte, comme Ă  chaque fois qu'il passait Ă  l'action. Deux pas, Ă©lan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'Ă©chappe, os brisĂ©s. Bloquer attaque bras droit bloquĂ©e de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, dĂ©sorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquĂ©e, recul puissant, nuque s'Ă©crase dans Ă©tagĂšre, inconscience quasi instantanĂ©e. IncapacitĂ© Ă  se relever avant plusieurs heures. Un sourire dĂ©mentiel Ă©claira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et fĂ©lin qu'on puisse l'ĂȘtre, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa Ă  l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquĂšrent et, comme il l'avait prĂ©vu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. MĂ©pris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et Ă©crasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'Ă©tait qu'un geste ample et maĂźtrisĂ©. Continuant naturellement le mouvement, il lui dĂ©cocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prĂ©vu. Dans la mĂȘme oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, dĂ©tendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupĂ©, alla s'Ă©craser dans l'Ă©tagĂšre derriĂšre lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le cĂŽtĂ©, il se redressa souplement et se tourna pour ĂȘtre face Ă  Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions Ă  parler je crois. » dĂ©clara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait GaĂŻa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inĂ©vitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi c’est mieux comme ça. Je ne mĂ©rite pas ton amitiĂ©, ni ta confiance, ni mĂȘme que tu m’accorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, dĂ©stabilisĂ©. Je ne mĂ©rite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. C’est peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce qu’il affiche un courage exemplaire. Cette peur lĂ  ne m’affecte pas. Plus rien ne m’affecte de lui, plus rien ne compte. J’en ai assez, j’en ai assez de mentir, de me cacher derriĂšre de faux sentiments, derriĂšre le masque de l’amitiĂ©. Ce n’est pas moi. Je ne suis rien, je suis Ă  Lui. Il n’y a que lui qui puisse dĂ©cider de mes actes, de mes pensĂ©es, de mon ? M’en fiche, c’est fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mĂ©lange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilĂ , il faut que j’arrĂȘte l’Ombre, qu’il ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais j’en sais rien merde ! C’est comme ça c’est tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. IntensĂ©ment ravi de me voir rĂ©agir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilitĂ©. Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Peut-ĂȘtre allait-il enfin rĂ©pondre Ă  mes questions. Allez, dit moi ! L’Ombre et la LumiĂšre ? J’aurais plutĂŽt simplement dit Ombre car il n’apportait pas la lumiĂšre, seulement la mort. Au fond, j’aurais du savoir qui il Ă©tait. Quelque chose me disais
 que j’aurais du m’en rappeler mais je n’y arrivais pas. Tant pis. Je n’en tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas s’il Ă©tait devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon dĂ©part. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă  tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă  emprisonner une part de toi grĂące Ă  leur .. amour.. »- Un certain nombre oui
 Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il n’est qu’un meuble dans le dĂ©cor. EnchainĂ©e, enchainĂ©e Ă  Lui, depuis toujours oui
 mon maitre
 Maitre vous me manquez tant
* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je n’en sais rien ! Je te jure j’en sais rien ! *Ashkane lui-mĂȘme aurait voulu que tout s’arrĂȘte, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce qu’il se passe en moi. T’es qu’un con Ashkane, t’a toujours Ă©tait un con. T’as jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que j’avais subit. Mais toi tu n’as rien eu. Tu te morfondais en pensant que c’était ta faute. E quand on m’a sorti de l’enfer pour m’entrainer, me forger, faire de moi une meurtriĂšre, tu te disais que c’était bien aprĂšs tout car nous n’avions rien en dehors et au fond tu as toujours aimĂ© la puissance, la fiertĂ©, la force. Tu as toujours aimĂ© impressionner les autres, quel hypocrite. T’es qu’un monstre, toujours Ă  grandir pour ĂȘtre le plus grand, le plus fĂ©roce. Mais t’es qu’un con Ash. T’es qu’un con ! T’as toujours Ă©tĂ© comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu Ă©tais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, t’étais heureux que je ne sois qu’une machine ! Tu m’en veux Ă  prĂ©sent ? Je t’emmerde Ashkane ! Je te haĂŻ !Quelque part dans la bibliothĂšque sombre, l’oiseau cria. AussitĂŽt, Ashkane poussa un rugissement en se prĂ©cipitant vers l’étagĂšre ou GaĂŻa Ă©tait perchĂ©e. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre qu’ĂȘtre un grand et fĂ©roce monstre ne sert Ă  ligre stoppa devant l’étagĂšre, indĂ©cis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait dĂ©molie le meuble et croquĂ© la bĂȘte qui retenait GaĂŻa en priant pour que l’oiseau tombe dans sa criniĂšre et ne s’écrase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait Ă  gober GaĂŻa dans le mĂȘme temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant l’étagĂšre sans savoir quoi faire. C’est bĂȘte hein ? Nous avons beaucoup Ă  nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que j’attendre car pour l’instant l’Ombre s’occupait d’ spectacle extraordinaire ! Voir l’Ombre passer Ă  l’attaque Ă©tait grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance
 des gestes calculĂ©s aux millimĂštres, des rĂ©actions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vĂ©ritĂ©. Tout semblait innĂ© chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme s’il avait su manier les armes avant mĂȘme de savoir marcher, comme s’il avait su se battre avant mĂȘme de savoir parler. Un ange des tĂ©nĂšbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron n’avait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou mĂȘme s’il est trop bĂȘte pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. MĂȘme si c’était inutile. Mais je ne voulais pas que l’Ombre tu Aaron. Pourquoi ? Je n’en sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant
 il s’effondrait comme une comme le cri de GaĂŻa, le craquement des os d’Aaron ne me dĂ©rangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout Ă©tait naturel
 Tel un ange en adoration, L’Ombre se releva. En fait
 il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions Ă  parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en dĂ©plaçant mon poids sur une seule jambe, l’autre se pliant aux genoux. Totalement dĂ©tendu. Je n’ai pas peur de lui, loin de lĂ . En fait, ça aurait Ă©tĂ© gĂ©nial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les Ă©tapes et commençons par le dĂ©but - Ainsi, c’est toi qu’il a envoyĂ© ? Il me rĂ©clame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce n’était pas vrai. C’était Ă©vident d’ailleurs. Il m’avait appelĂ© proie. Il n’avait donc qu’une seule idĂ©e de l’issue de notre histoire et ce n’était pas le retour Ă  Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon dĂ©part. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tĂȘte. Et parce que Ashkane Ă©tait trop voyant mais ça c'Ă©tait la version parler Ă  nouveau mais Ashkane s’interposa dans mon esprit * Qu’est ce que tu fais ? Mais qu’est ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprĂšs ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser GaĂŻa
 Aaron
** T’as la trouille Ash ? HĂ© bien regarde et Ă©clate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu l’as tant dĂ©sirĂ©. ** Ne dis pas ça, non tu ne
 *Et soudain, sans mĂȘme en avoir Ă©tĂ© avertis, je sentis la colĂšre monter en moi comme un vent de tempĂȘte. Elle explosa comme l’éruption d’un volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait C’est de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce qu’on m’a fais, tout ce que j’ai fais ! Tout ce que je suis ! C’est Ă  cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu l’as voulu. Tu voulais vivre et j’ai vĂ©cu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi l’ñme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez l’Ombre vient ! J’ai terriblement envie de jouer
 Un sourire sadique, une merveille digne d’un film d’horreur. Viens mon gars, on va s’amuser
Ashkane ne sait plus quoi faire. C’est la premiĂšre fois qu’il se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa fĂ©rocitĂ© ne sert plus Ă  rien face Ă  celle qui l’a trahi. Oui son humaine l’a trahis c’est ainsi qu’il le voit. Que doit-il faire ? GaĂŻa, Aaron
 non, il ne les abandonnera pas lui. MĂȘme si c’est un trouillard, il l’avoue enfin, il n’abandonne pas ! Pas ceux qu’il AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus l’Ombre. Une montagne de poil nous sĂ©pare. Putain Ash casse toi ! T’es en plein dans un duel lĂ  ! Spectateur inutile ! DĂ©gage ! Mais le ligre n’a nullement l’intention de s’en aller. Il se plante devant l’Ombre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflĂ© de fureur, ce qui n’est pas peu dire devant une bĂȘte pareille. La haine anime son regard. Il brule de colĂšre, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux qu’il gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonnĂ© de l’Ombre, ses crocs dĂ©mesurĂ©s bien en Dis Ă  ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. Sa voix n’évoque pas de colĂšre, ni d’amour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce qu’il est prĂȘt. PrĂȘt Ă  tout. C’est la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce qu’il doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce n’est pas un jeu. Tu le sais enfin
 Il en Ă©tait capable, de toucher l’Ombre de le dĂ©vorer mĂȘme ! Quitte Ă  me faire mal Ă  moi car je l’avais trahis. Il avait comprit et plus rien d’autre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce n’est pas un jeu. C’est rĂ©el. Et plus rien ne la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă  quelqu’un de me faire aveuglĂ©ment confiance... Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le dĂ©but, n'avait Ă©tĂ© que mensonge et comĂ©die. Et si, par delĂ  les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'Ă©tait fait abuser. Et si, par simple Ă©lan d'Ă©goĂŻsme et par total dĂ©ni de notre possible erreur, on s'Ă©tait justement inspiration. Un recul de poids vers l'arriĂšre. Le sentiment que tout est dĂ©jĂ  jouĂ© qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste prĂ©cis, parfaitement calculĂ©, prolongement de ses dĂ©sirs et de son talent pour la violence, se jette Ă  sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait dĂ©cidĂ© auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rĂȘve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arriĂšre. A moitiĂ© sonnĂ©, il eut le temps de retrouver un Ă©quilibre prĂ©caire, inspira une courte bouffĂ©e d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrĂšrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie fĂ©roce. Dans un sursaut d'incomprĂ©hension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien ĂȘtre ce mec. C'Ă©tait la question, qui Ă©tait donc capable d'autant de violence et d'horreur face Ă  des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit Ă  espĂ©rer que Kalhan obtienne sa rĂ©ponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il Ă©tait elle aurait toujours une chance de l'arrĂȘter. L'arrĂȘter. Quelqu'un en avait-il jamais Ă©tĂ© capable. Dans un cri sourd, Aaron s'Ă©crasa sur l'Ă©tagĂšre, sentit sa tĂȘte partir en arriĂšre et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dĂšs qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupĂ©. Peu importait qui Ă©tait l'Ombre, il l'avait simplement Ă©crasĂ©. dans une tempĂȘte plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, GaĂŻa sentit son humain lĂącher prise, cria encore. Comme elle avait criĂ© dĂšs que l'Ombre s'Ă©tait mis en mouvement, comme elle avait criĂ© quand cette chose s'Ă©tait mise Ă  lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle Ă©tait entiĂšrement faite de fumĂ©e, la crĂ©ature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repĂšre et peine dĂ©jĂ  Ă  tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas Ă  y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculĂ©, Ashkane Ă©tait impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantĂ©es dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prĂ©nom, ne trouva pas la force de voler jusqu'Ă  lui, certaine qu'Ă  son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manĂšge. GaĂŻa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le cĂŽtĂ©, restant malgrĂ© tout sur l'Ă©tagĂšre en allant rejoindre sa moitiĂ©. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux Ă  Kalhan. Elle Ă©tait lĂ , se bougeant d'une maniĂšre terrible, captant l'ombre et la lumiĂšre, attirant l'attention sur elle dĂšs qu'elle pĂ©nĂ©trait dans une piĂšce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daĂ«mon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystĂ©rique et accĂ©lĂ©ra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. BientĂŽt . Rejoindra son maĂźtre. Rejoindra, dans Limbes . AmusĂ©, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentrĂ© sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te rĂ©clamerait comme un gamin rĂ©clame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son Ă©lĂšve l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lĂšvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitiĂ©. Ce pachyderme poilu, cette machine Ă  tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensĂ©e le crocheter et le jeter Ă  terre, l'enchainer comme la bĂȘte qu'il Ă©tait. Mais de toute Ă©vidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle mĂȘme montrĂ© les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissĂ© sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fascinĂ©. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'Ă©tait que fumĂ©e elle arrivait Ă  lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait vĂ©ritablement. Chuintement feutrĂ©, l'Ombre fit un pas sur le cĂŽtĂ©, les bras croisĂ©s et le visage impassible. Cessant de fusiller son daĂ«mon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'Ă  lui, lui dĂ©dia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertĂ©brale. Ne rĂȘvez pas, ce n'Ă©tait pas de la peur, loin de lĂ . Un sourire mauvais montant sur ses lĂšvres, l'Ombre abaissa ses Ă©paules, laissa retomber ses bras et abaissa lĂ©gĂšrement son centre de gravitĂ© sans la lĂącher des yeux. Position de dĂ©fense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. AmĂšne toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis Ă  ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lĂšvres sans lĂącher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bĂȘte. Il pencha doucement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrĂȘta comme s'il rĂ©flĂ©chissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses Ă©paules d'une maniĂšre plus fĂ©line qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son Ă©paule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit Ă  susurrer ses paroles. As-tu dĂ©jĂ  essayĂ© de dĂ©vorer de la fumĂ©e ? »Le Suiveur Ă©clata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule bĂ©ante le caresser il se transforma, fumĂ©e impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimĂ©e, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou dĂ©truire de l'intĂ©rieur ? DĂ©couper ? BrĂ»ler, dĂ©former, agiter, crocheter, dĂ©chirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'Ă  son daĂ«mon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire Ă©clata sur les murs de la bibliothĂšque et une colonne de fumĂ©e descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit Ă  quelques mĂštres derriĂšre le daĂ«mon
Guidemoi vers le meilleur caractĂšre car c'est Toi seul qui peut me guider vers le meilleur caractĂšre. DĂ©barrasse-moi des mauvais penchants car c'est Toi seul qui peux m'en dĂ©barrasser. Je suis lĂ  devant Toi prĂȘt Ă  Te servir. Tous les bienfaits sont entre Tes mains. Le mal ne peut ĂȘtre attribuĂ© Ă  Toi. Mon existence t'appartient et je me retourne vers Toi.
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Que crier ne sert jamais Ă  rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je n’y suis pour rien ! HĂ© ! HĂ© Logan qu’est ce qu’il se passe ! »Le prof ne s’arrĂȘte pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je t’ai dĂ©jĂ  dis de ne pas m’appeler par mon prĂ©nom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin Ă  ce qu’elle dit c’était plein de fumĂ©e... et le pire dans tout ça je n’arrive pas Ă  le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumĂ©e !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** C’est toi qu’en fais espĂšce de cachalot ! ** Toi-mĂȘme phacochĂšre ! ** Commence pas Ă  m’insulter ! ** C’est toi qu’à commencĂ© ! *Bon c’est vrai il a raison mais c’est lui qui a fait du bruit en premier ! Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’on sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce n’est pas moi ! donc c’est toi !* Je suis certaine que je n’ai rien touchĂ©. Je descendais tranquillement l’escalier du dortoir au moment ou j’ai entendu comme le raclement d’une arme blanche... soit les griffes d’Ashkane ! Ça ne pouvait ĂȘtre que ça merde !* HĂ© lara croft Ă©coute bien CE N’EST PAS MOI ! *Alors... si ce n’est ni lui ni moi. C’était quoi ce putain de bruit ?* J’n’aime pas cette nuit ! ** T’es pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillĂ©e ! ** Aha morte de rire ** HĂ© tu m’as tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non l’heure du crime Ă©tait passĂ©e depuis une heure dĂ©jĂ . Mais cette nuit serait diffĂ©rente, peut-ĂȘtre, surement. C’était le genre de nuit oĂč les pressentiments font genre de nuit oĂč j’entends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors qu’elles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit oĂč on sait qu’il va se passer quelque chose. Cette nuit lĂ . * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis qu’une jeune fille avait Ă©tĂ© agressĂ©e dans la nuit, on avait passĂ© quelques temps nos nuits entiĂšres dans l’infirmerie. J’avais fait assez de connerie dans cette Ă©cole. Pour une fois dans ma vie je n’allais RIEN faire. Je n’étais pas superwoman ou je ne sais qu’elle hĂ©roĂŻne. J’étais mortelle comme tout le monde mĂȘme si j’avais deux atouts. Le premier Ă©tait mon pouvoir, trĂšs utile et efficace et le second le simple » entrainement que j’avais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... c’était bien. Peut-ĂȘtre, surement. Mais ça revenait Ă  ne plus ĂȘtre humaine. Non impossible. Je n’avais pus l’accepter. Je n’avais pu fuir et grĂące Ă  cette Ă©cole, Ă  ses habitants, je devenais peu Ă  peu celle que j’aurais du ĂȘtre. MĂȘme si bien des choses resteraient, bien des choses Ă©taient encore prĂ©sentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux m’échappaient encore la peur et la douleur. Les deux Ă©taient-elles liĂ©es ? Ne plus avoir peur... C’était derriĂšre cette minable excuse, l’excuse de mon passĂ©e, que je me retranchait pour expliquer ma prĂ©sence en pleine nuit dans les couloirs de l’école alors qu’un tueur enragĂ© courait librement dehors. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas aprĂšs ce qu’il avait fait, depuis des jours et des jours Ă  ces Ă©lĂšves, Ă  Calypso. J’allais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-ĂȘtre que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que j’avais Ă©tait tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. VoilĂ  pourquoi nous passĂąmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. C’est toujours utiles ces trucs lĂ  ^^ mĂȘme si je n’en avais pas besoin. MĂȘme si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie Ă  l’universitĂ© m’avait prouvĂ© qu’on pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs diffĂ©rents et d’autres semblables. Je ne tenais pas Ă  tomber face Ă  face avec quelqu’un capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain t’as entendu lĂ  ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothĂšque s’ouvrit sans grincer. Quelque part dans l’obscuritĂ© des rayonnages une fenĂȘtre mal refermĂ©e claquait. Putain faut ĂȘtre vraiment dĂ©bile pour laisser une fenĂȘtre ouverte alors qu’un tueur rode et pourrait s’en servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problĂšme c’est que les fenĂȘtres de la bibliothĂšque Ă©taient toutes fermĂ©es. Toutes, mĂȘme celles du fond, lĂ  oĂč il faisait toujours noir mĂȘme en plein jours.* J’n’aime pas ça * grognais-je en serrant les dents. DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Jeu 17 Juin - 1241, Ă©ditĂ© 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Ne rĂ©agit pas. MĂȘme si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose Ă  faire. Penser, par exemple. Penser Ă  ce qui s'Ă©tait passĂ© cette soirĂ©e lĂ , en ville, cette aprĂšs midi lĂ , dans le parc, ce matin lĂ , Ă  la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina Ă  une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupĂ©e Ă  se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens Ă©veillĂ©s dans LindwuĂ«n cette nuit lĂ . Tout le monde Ă©tait rĂ©veillĂ©. Assit sur cette fenĂȘtre d'oĂč il avait dĂ©jĂ  vu Kalhan chercher Ă  entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait rĂ©agit Ă  une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'Ă©tait dĂ©cidĂ©. Merde ! C'Ă©tait quoi ce cri ? Il s'Ă©tait accroupit, avait sautĂ© les trois quatre mĂštres qui le sĂ©paraient du sol sans problĂšmes et avait couru jusqu'Ă  la chambre. Il avait jouĂ© des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face Ă  une gamine en sang et pourtant entiĂšre qui Ă©tait dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serrĂ© les dents, grimacĂ© et Ă©tait ressortit de la piĂšce en repoussant des Ă©lĂšves trop curieux. Il s'Ă©tait retrouvĂ© seul dehors, avait sondĂ© la nuit de ses yeux gris. N'avait pas captĂ© le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'Ă©tait affichĂ© sur les lĂšvres de l'Ombre. Il Ă©tait furieux, furieux de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ . Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller LindwuĂ«n. Il aurait du... GaĂŻa referma ses petites serres sur son Ă©paule et regarda la nuit d'un Ɠil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Pas cette fois... ImmĂ©diatement il s'accroupit et se prĂ©para Ă  sauter. Si la lune n'avait pas accrochĂ© un Ă©clair brun et l'ombre immense d'une crĂ©ature dĂ©mesurĂ©ment...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de mĂȘme. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulĂ© en boule sur son pied, espĂ©rant qu'elle n'Ă©tait pas cassĂ©e. Merde ! Les dents serrĂ©es, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'Ă©tait juste un peu douloureux. Kalhan s'Ă©tait Ă©vanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de GaĂŻa permit Ă  Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daĂ«mon passĂšrent dans la bibliothĂšque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colĂšre. Il referma la porte sans bruits derriĂšre lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considĂ©rait comme sa meilleure amie, voire sa petite sƓur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crĂąne ?? »Il Ă©tait en colĂšre. Et si jamais elle s'Ă©tait fait attaquĂ©e par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvĂ©e le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daĂ«mon Ă  ses cĂŽtĂ©s ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrĂȘta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans Ă©lever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mĂąchoire Ă  s'en faire pĂ©ter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le mĂȘme ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagnĂ© d'un souffle froid dans toute la piĂšce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre Ă  battre plus fort dans sa poitrine, l'adrĂ©naline lui montant Ă  la tĂȘte. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hĂ©sitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui Ă©tait d'une telle incongruitĂ© dans cette universitĂ© ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une Ă©tincelle. Il ne savait pas trĂšs bien si il avait envie de l'Ă©craser ou de la cultiver au contraire. Une chose Ă©tait sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila Ă  l'arriĂšre de la nuque de son maitre, dans la pĂ©nombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incomprĂ©hension... accompagnĂ©e d'une pointe d'apprĂ©hension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit Ă  persifler des horreurs. Tuer. DĂ©pecer. Faire peur. Faire mal. TrĂšs mal ! Encore et encore. Jusqu'Ă  ce qu'elle crie ! AprĂšs fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daĂ«mon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit Ă  trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de dĂ©couvrir de nouvelles choses ! Et de toute Ă©vidence il en avait trouvĂ© une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilĂ© lorsqu'elle Ă©tait sortie, apparemment Ă  sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il Ă©tait entrĂ© dans la bibliothĂšque par une fenĂȘtre mal fermĂ©e sous sa forme d'ombre, l'avait refermĂ©e ce qui avait semblĂ© perturber la fille. Et l'autre Ă©tait arrivĂ©. CachĂ© derriĂšre une pile de livres, l'Ombre l'avait regardĂ© s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il Ă©tait bruyant lui aussi. Personne n'Ă©tait aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tĂȘte de fumĂ©e sur son Ă©paule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystĂšre de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme Ă©tait silencieux. L'Ombre la dĂ©visagea d'un Ɠil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immĂ©diatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement Ă©touffĂ© et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'Ă  la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte Ă  clĂ©. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'Ă©chappa des lĂšvres de l'Ombre et il sortit Ă  dĂ©couvert. Pour une fois. Le visage Ă  demi cachĂ© par sa capuche c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lĂącha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. DĂ©licieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă  cette heure ci ? C'est une imprudence Ă  appĂąter le loup.. AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant.. »Ses yeux glissĂšrent sur le corps de la fille qui Ă©tait magnifiquement bien taillĂ©e pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, un sourire amusĂ© se dessinant sur ses lĂšvres lorsqu'il repĂ©ra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas rĂ©sister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la piĂšce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula lĂ©gĂšrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite Ă  la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui Ă©tait attachĂ© Ă  son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle Ă©tait capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en Ă©tait fou. L'autre n'avait pas le moindre intĂ©rĂȘt, il n'avait pas l'air armĂ©. Seul son silence lorsqu'il se dĂ©plaçait Ă©tait inquiĂ©tant. Mais Le Suiveur Ă©tait lĂ  pour l'aider. Toujours lĂ  Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une Ă©nergie sauvage qui ne demandait qu'Ă  se libĂ©rer et qu'il contenait prĂ©cieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait rĂ©ellement us fight... † Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et l’heure du crime Ă©tait passĂ©e depuis longtemps Si c’était le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allĂ©es de livres. * C’est bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais qu’est ce qu’il fou ici lui ? Il ne sait pas qu’il y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaquĂ© et si... et merde. Il pensait surement la mĂȘme Ă  mon sujet, la preuve le voilĂ  qui dĂ©barque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'ĂȘtre en colĂšre. MĂȘme si voir Aaron dans un tel Ă©tat d'Ă©nervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la mĂȘme chose que toi mais... » Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de l’arrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il l’avait mĂ©ritĂ© cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus Ă©tonnĂ© que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il Ă  ce tenir ? Putain ce n’est pas le moment Ash ! Ce n’est pas le moment !!! Je sentis au fond qu’il Ă©tait vexĂ©. Il avait cru, il avait vraiment cru que je l’appuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire Ă  quelqu’un qu’il n’était pas fichu d’attraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on Ă©tait sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de l’avoir mais ce n’est pas le moment de faire chier son monde ! Merde Ă  la fin ! Que l’on soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au mĂȘme, oui on pouvait l’arrĂȘter mais s’il ne l’avait pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© il y avait surement une raison ! On est pas des hĂ©ros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui c’était vraiment le moment de s’engueuler ! Il m’en voulait, il ne comprenait pas... et je m’en voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! C’était vraiment le meilleur moment pour perdre notre unitĂ© et nous remettre en question ! C’est trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane Ă  l’attention d’ ne s’excuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger Ă©tĂ© Ash... Aaron ! J’aurais du m’excuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes qu’il ne manquait jamais de lancer Ă  tord et Ă  travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se rĂ©veillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce n’était pas le frĂ©missement comme pour un coup de foudre non non c’était diffĂ©rent ! DiffĂ©rent mais pas moins intense. L’impression que si... que si Aaron Ă©tait touchĂ©... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'Ă©tait lui. J’aurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s. Pourquoi ? Pourquoi ce type n’avait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? C’était une premiĂšre ça aussi. Le ligre se tourna vers l’endroit d’oĂč Ă©tait venue la voix. Un instant j’eus l’impression de revenir deux ans en arriĂšre, dans les rues de Naples. Ça ne faisait que deux ans ??? Deux ans... c’était si peu. Je n’avais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer Ă©tĂ© si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă  cette heure ci ? C'est une imprudence Ă  appĂąter le loup... AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison Ă©tait mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-ĂȘtre quelques annĂ©es de diffĂ©rences. Huit prĂ©cisĂ©ment. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, j’espĂšrais juste qu’il n’allait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant qu’on n’a pas la mort sous les yeux ? Comment ĂȘtre sure tant qu’on n’affronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il m’en veut, il n’a rien dit en se faisant traiter d’agneau. Et pour une fois c’est lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Tout ça me semble Ă©trange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose lĂ , l’homme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire qu’on n’a pas de lumiĂšre ici, mais j’ai l’impression que mĂȘme s’il y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais Ă©mane de lui. L’horreur. C’était la premiĂšre fois, je m’en rends compte maintenant, la premiĂšre fois que j’allais affronter quelqu’un... qui n’avait pas peur. Quelqu’un qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses annĂ©es... c’était moi qui m’étais trouvĂ©e Ă  sa place, Ă  regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de rĂ©sister, qu’il Ă©tait impossible de s’échapper... Quelle horreur. C’était moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce dĂ©plaça sur le cotĂ© histoire de me cogner l’épaule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je prĂ©fĂ©rerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. C’est un crĂ©tin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et Ă©troites, ces dalles tachĂ©es de sang et son meurtrier, sa tueuse prĂ©cisĂ©ment plantĂ©e au milieu des cadavres. Le calme. C’était ça. C’était juste lĂ . Je devais redevenir, calme. Sereine. DĂ©cidĂ©e. PrĂȘte. couteaux l’aurait presque fait rire, trĂšs bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer Ă  mains nues ? Excitant... RatĂ©. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux lĂ  mais toi t’as le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes rĂšgles, tu triches »C’était con... complĂštement dĂ©bile, de dire ça mais c’était la premiĂšre chose qui m’était venue Ă  l’esprit. DĂ©stabiliser. Qu’aurais-je fais moi si j’étais Ă  sa place ? Il ne voulait pas que je me dĂ©fende ? Pourquoi ? L’impression d’ĂȘtre plus fort que moi ? J’aurais du dire non, il se surestime. Mais ... c’est Ă©trange. Quelque chose me dit qu’il a raison de le penser. Merde. Ce n’est pas la meilleure chose Ă  penser lĂ  ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et dĂ©cidĂ©e. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans l’ordre tu veux ? Soyons Ă©quitable c’est plus drĂŽle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, j’ose. Parce que mon ange gardien et lĂ , un certain Ashkane et qu’un coup de patte de lui m’enverrais Ă  l’autre bout de la salle avant que l’autre ait plantĂ© sa lame. VoilĂ  pourquoi j’ose lui tourner le dos et faire face Ă  Aaron. Putain mais qu’est ce que tu fou lĂ  ! Manquerait plus qu’il se croit un devoir de me protĂ©ger, tente de le faire... Je lui tends l’un des deux couteaux que j’avais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affutĂ©. Qui sait ce qu’il peut se passer... On peut toujours avoir besoin d’aide mĂȘme si j’aime Ă  penser qu’il ne l’utilisera que pour se dĂ©fendre lui et pas moi. Si jamais il Ă©tait touchĂ©... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillĂ© de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. S’éteindre ? Jamais. De toutes mes forces j’essaie de lui faire comprendre, s’il te plait ne me retiens pas, ne pense pas Ă  moi. Mais quoi qu’on fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de l’arrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une Ă  ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il Ă©tait un daĂ«mon et qu'il n'avait le droit. Il Ă©tait tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'Ă©tait celui du Ligre en ce moment Kalhan rĂ©agit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute Ă©vidence le daĂ«mon n'avait pas apprĂ©ciĂ©, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volĂ©e ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps Ă  autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daĂ«mon l'Ă©nervent prodigieusement. Il n'Ă©tait pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'Ă©taient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle mĂȘme. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupĂ© par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fiertĂ© pour lui lorsqu'il montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il Ă©tait comme le pion l'avait imaginĂ©. Pour ce qui Ă©tait de l'aura de puissance il n'Ă©tait pas déçu, ce mec... Il dĂ©bordait de vitalitĂ© et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes Ă©taient comptĂ©s, parfaitement maitrisĂ©s tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tentĂ© de tuer des Ă©lĂšves et il avait surement dĂ©jĂ  tuĂ© avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie Ă  quelqu'un ? Surtout quand elle Ă©tait si il s'y attendait vu son caractĂšre, Kalhan lança une pique Ă  l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut ĂȘtre une aura de prĂ©dateur dĂ©mesurĂ©e, il ne l'impressionnait pas. Le pion dĂ©cida de chasser toute peur, apprĂ©hension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilitĂ©. Y laissant seulement une froide dĂ©termination. PosĂ©e sur une Ă©tagĂšre, GaĂŻa regardait d'un Ɠil suspicieux la serrure. Elle Ă©tait sure que le daĂ«mon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas ĂȘtre grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'Ă©tait pas une souris ! Dans ce cas lĂ  elle lui aurait tordu le cou sans hĂ©siter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donnĂ© lors de leur rencontre dans le parc. C'Ă©tait il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondĂ©ment. Il avait presque oubliĂ© la prĂ©sence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans Ă©motions dans ceux de Kalhan. Un lĂ©ger soupir s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il leva la main, chassa une mĂšche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet Ă©tat lĂ  Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire Ă©tira lĂ©gĂšrement le coin de ses lĂšvres. Plein d'une rĂ©solution sombre. Il allait peut ĂȘtre mourir dans cette piĂšce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'Ă  cĂŽtĂ©. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lĂšvres Ă  son oreille. Je serais Ă  cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă  ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses Ă©paules pour passer devant. Il s'Ă©carta et se mit Ă  s'Ă©loigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrĂȘta en continuant de fixer l'homme au milieu de la piĂšce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair Ă  poulet et de graisse Ă©tait hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mĂąchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question Ă©tait pourquoi ? SĂ»rement Ă  cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dĂ©gageait. BĂȘte. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref Ă©clat de rire lĂ©ger Ă  la pique de la jeune femme. Elle Ă©tait vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une Ă©lĂšve italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs Ă  son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilĂ  pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maĂźtre avait bien fait son travail Ă  l'Ă©poque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille Ă©tait incroyable. Pourtant elle Ă©tait lĂ , faisant semblant de s'inquiĂ©ter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothĂšque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer Ă  ça. Elle avait raison aprĂšs tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprĂȘtant Ă  lui rĂ©pondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante Ă  l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piĂšge, un simple piĂšge. Si jamais il s'Ă©lançait le balourd tenterait de l'arrĂȘter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut ĂȘtre la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'Ă©tait retournĂ©e ce n'Ă©tait pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi fĂ©lin qu'une reine, Kalhan s'arrĂȘta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle Ă©tait cette comĂ©die ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'Ă©chappa de ses lĂšvres lorsque l'homme rĂ©pondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'Ă©tait lui ! L'Ombre vibra rien que de penser Ă  lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en mĂȘme temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scĂšne se passer sans faire de commentaires. Elle capta un Ă©clat dorĂ© parsemĂ© de rouge, leva sĂšchement ses yeux vides. Qui se posĂšrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air butĂ© l'humain qui avait prit la lame. DaĂ«mon. Un sourire machiavĂ©lique au cƓur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangĂ©es de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chĂ©tif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Étrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumĂ©e, elle continua son ascension, aussi indĂ©celable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sĂ©rieux, l'Ombre regarda d'un Ɠil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il Ă©tait mal barrĂ©. L'autre s'immobilisa et il se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui. Dans son esprit malsain, une idĂ©e germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lĂšvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »D'un geste sec, il dĂ©tendit son bras et la lame parcouru la moitiĂ© de la piĂšce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore rĂ©agit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espĂ©rer que sa rĂ©action soit Ă  l'ampleur de la rĂ©vĂ©lation. Il connaissait son passĂ©. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prĂȘt Ă  accepter la mort ! » J’hĂ©sitais, devant le silence d’Aaron. Était-il muet de peur ?Son regard me dĂ©mentis et je compris. Ses yeux sans Ă©motions. Il Ă©tait rĂ©signĂ©. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi. J’aurais tant voulu qu’il ne soit pas lĂ . J’aurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si 
 froid. Je me rendis soudain compte qu’il y avait bien des choses que j’ignorais sur lui. J’aurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que j’avais l’impression de lui faire des adieux. Le sentiment d’urgence liĂ© Ă  la prĂ©sence du tueur s’accentua. Aaron
De sa main, il chasse une mĂšche de mes cheveux, tenta mĂȘme de sourire. Ce que j’étais devenue incapable de faire Ă  cet instant. Aaron
 Ne meurt pas. Promet le moi
 Je serais Ă  cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă  ce point.. » murmura-t-il d'une voix je n’eus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander Ă  quelqu’un de ne pas mourir ? Ça ne dĂ©pendait pas de lui. C’était une promesse impossible Ă  tenir. Impossible Ă  demander. Ne meurt pas Aaron. J’aimerais ne pas te sous-estimer mais mon cƓur se serre en pensant Ă  ce qu’il pourrait t’arriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là
 mais tu l’es. Et tu reste Ă  mes cotĂ©s. MalgrĂ© tout ce que tu sais. Et tu t’éloigne de moi, non pas assurĂ© mais avec l’aisance de quelqu’un qui sait. Qui sait qu’il est prĂȘt. Qui sait ce qu’il peut se passer. Qui l’a acceptĂ©. Ne meurt pas
 Aaron
Qu’allions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser Ă  lui. Si jamais il lui arrivait quelque chose
* Tu sais ce que tu dois faire pour le protĂ©ger *Je le sais. Je le sais et dĂ©teste cette idĂ©e. Je voulais continuer de penser. De penser Ă  lui, Aaron. Comme si penser Ă©tait rĂ©confortant. Comme si ça pouvait m’aider
.Mais c’était tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus rĂ©flĂ©chir. Agir. Calme. PrĂȘte. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne m’échappe. Rien ne peut briser mes rĂ©flexes. Cet Ă©tat oĂč je ne suis qu’une machine. Une machine au service d’un ordre. Un seul ordre. chacun des pas d’Aaron que je suivais du coin de l’Ɠil, je m’efforcer de l’oublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. PrĂȘt Ă  se dĂ©chainer. Il suffisait de le libĂ©rer. Non, doucement. Comme je l’ai appris. A Naples. Comme on me l’a enseignĂ©, Ă  coup de fouet. Laisse s’écouler le pouvoir, atteindre cette conscience
 conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la piĂšce, effleurant chaque Ă©tagĂšre, chaque livre, l’englobant, l’enserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur Ă©tait le seul que je m’efforçais de ne pas toucher. C’est quelque chose de trĂšs Ă©trange que de toucher son Ăąme avec son pouvoir. Ashkane, Ă  mes cotĂ©s, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il Ă©tait trĂšs Ă©trange de voir Ă  quel point il pouvait ĂȘtre trouillard pour de petite chose
 et comment il Ă©tait prĂȘt Ă  tout quand s’en valait la peine. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, l’autre, les daemons. Des pions sur mon Ă©chiquier. Un jeu, rien qu’un jeu. Rien ne compte je ne suis plus s’immobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutĂŽt comme une impression. Comme lorsque l’on a un pressentiment. Le fait s’installa dans mon esprit grĂące Ă  mon pouvoir et non grĂące Ă  mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent l’Homme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Était-il fou ? Était-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce n’était pas de la folie. C’était un professionnel et cette simple idĂ©e mĂȘme le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi
 Aaron
 Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? OĂč ? Qui ? Tant de questions explosĂšrent dans mon esprit. J’étais plus que dĂ©concentrĂ©e j’étais
 Ă  sa vis son bras se dĂ©tendre Ă  une vitesse folle et sa lame voler comme une flĂšche. Un jet de mort si bien lancĂ©, si bien dirigĂ©. Tout droit sur 
 NON .La lame tranchante s’arrĂȘta net Ă  quelques centimĂštres d’Aaron. In extremis. Oh mon dieu
Le choc, la surprise, l’horreur... la lame vibra prĂȘte Ă  reprendre sa course
 avant de tomber sur le sol avec un bruit Ă  glacer le sang. C’avait Ă©tait si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron
 pardonne moi, je ne mĂ©rite pas ta confiance. Je ne mĂ©rite pas de te paroles du tueur m’avaient sonnĂ©e. Je n’avais pu m’empĂȘcher de croiser le regard d’Aaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que j’avais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur
 mais pas tout les crimes que j’avais commis, il ne savait pas de quoi j’étais responsable. Qu’avait-il pu lire Ă  cet instant dans mes yeux ? Je l’ignorais moi-mĂȘme. Aaron s’il te plait, crois moi. Ne l’écoute pas. Ne l’écoute pas Aaron
Dans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami
 Ce geste avait ravivĂ© ma colĂšre, in extremis, et cela avait suffit. Comme un Ă©lectrochoc j’avais pu me ressaisir et arrĂȘter la lame avant qu’il ne soit trop tard. Mais il s’en Ă©tait fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci m’avait figĂ©. J’étais tendue Ă  craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colĂšre m’avait maintenue sur place. A prĂ©sent qu’Aaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incomprĂ©hensions me revirent. La colĂšre s’empara de moi. Ne jamais attaquer dans la colĂšre. Ne jamais ce prĂ©cipiter
 mais c’était si tentant. J’aurais voulu lui faire payer ce qu’il venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce qu’il venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je m’entendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentĂ©e de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais d’envie de savoir qui il Ă©tait. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il n’était plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs d’accusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Mar 10 AoĂ» - 1835, Ă©ditĂ© 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une prĂ©sence. Froide et brĂ»lante Ă  la fois. CentrĂ©e et partout Ă  la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertĂ©brale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensĂ©es, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... GaĂŻa le contredit, ses yeux noirs braquĂ©s sur Kalhan. Elle n'Ă©tait pas touchĂ©e et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle Ă©tait la cause de cette impression. Aaron se dĂ©tendit immĂ©diatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'Ă©tait pas l'Ombre. GaĂŻa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire cachĂ© rendre leur brillant naturel Ă  ses yeux. Si ses lĂšvres ne bougĂšrent pas, l'autre le capta tout de mĂȘme. Il dĂ©tourna alors les yeux, un sourire Ă©nigmatique aux lĂšvres.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crĂ©tin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * rĂ©pondit GaĂŻa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fiertĂ© pour elle remonter d'un cran, si c'Ă©tait encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancĂ©es dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant Ă  toucher Kalhan. A la toucher. Au cƓur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute Ă©vidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Elle Ă©tait si souriante, si vive, si chiante parfois mĂȘme ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comĂ©die ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicitĂ© de la vĂ©ritĂ©. Mais il mentait. Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Ses yeux. VoilĂ  qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'Ăąme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ça faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dĂ©rivĂšrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle Ă©claterait de rire pour dĂ©nier ce prĂ©tentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blĂȘme, de voir ses poings se serrer de rage et sa mĂąchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tĂȘte. Trouva une Kalhan blĂȘme. TouchĂ©e. Ses Ă©paules descendirent alors qu'il sentait son incomprĂ©hension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'Ă©coute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbrĂ© qu'il faut simplement interner. Ou Ă©radiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments lĂ , sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il Ă©tait capable de voir c'Ă©tait cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothĂšque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'Ă©tait aussi con que ça. Dans le milliĂšme de seconde qui le sĂ©parait de l'impact, il se dit que c'Ă©tait impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bĂȘtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face Ă  cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cƓur, un souffle qui s'Ă©chappe de ses lĂšvres, le cri de GaĂŻa. Et la yeux fermĂ©s et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posĂšrent sur la lame qui s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e Ă  quelques centimĂštres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyĂ© sur un bouton pause, jeta un Ɠil Ă  Kalhan qui avait l'air terrifiĂ©e. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, dĂ©glutit difficilement. La vache, c'est pas passĂ© loin. La jeune fille, elle, avait l'air prĂȘte Ă  exploser de rage. LittĂ©ralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passĂ©, s'emplissait d'une colĂšre sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit mĂ©tallique, la lame retomba Ă  terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix Ă©tait terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal Ă  contrĂŽler sa rage, Aaron sentait bien Ă  quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. BĂȘtement, il se demanda si il connaissait rĂ©ellement Kalhan XĂ©nia. ArrĂȘte ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tĂȘte, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habitĂ©. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. ComplĂštement impossible. Aaron ne put s'empĂȘcher de crier Ă  son tour. Non ! » il secoua la tĂȘte en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă  LindwuĂ«n. Pense Ă  Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă  Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă  ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait Ă  la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer Ă  chaque fois que son pouvoir lui Ă©chappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'Ă©tait pas entrĂ© c'Ă©tait parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement Ă©tĂ© tuĂ© par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la piĂšce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 ContrĂŽle toi. Garde le contrĂŽle. Impassible, mystĂ©rieux, impossible Ă  saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrĂ©sistiblement aux lĂšvres. Ni le frisson dĂ©licieux qui remonta le long de sa colonne vertĂ©brale. Kalhan rĂ©agissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intĂ©ressĂ©e par la lumiĂšre de satisfaction qui Ă©clairait les yeux gris de son maĂźtre. Il n'avait pas bronchĂ© lorsqu'elle avait stoppĂ© sa lame, sauvant l'homme par la mĂȘme occasion. Une simple moue de dĂ©ception avait fait bouger ses lĂšvres. Peut ĂȘtre avait-il une quelconque utilitĂ© dont elle ne voulait se passer ? C'Ă©tait, Ă  son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'Ă©tait mit en tĂȘte de garder l'autre en vie il Ă©tait lĂ©gitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'Ă©tait jouissif. ComplĂštement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craquĂ© de la sorte, pas aprĂšs sa formation plus que rigide. Qui sait, c'Ă©tait peut ĂȘtre la premiĂšre fois qu'elle ressentait la colĂšre Ă  ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intĂ©rieurement. C'Ă©tait tellement facile, il Ă©tait un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tĂȘte de Kalhan Ă©tait au moins aussi intĂ©ressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors Ă  protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lĂšvres. Quel crĂ©tin. Plus miĂšvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute Ă  sa colĂšre. Se dĂ©plaçant lĂ©gĂšrement Ă  droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux Ă©tincelĂšrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. » il lança un regard mĂ©prisant Ă  l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maĂźtre s'approprier toute l'attention de la piĂšce, en profita pour se faufiler entre les rangĂ©es de livres Ă©pais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothĂšques aussi vieilles. Elle apprĂ©ciait l'odeur entĂȘtante du papier mĂąchĂ©, de celui trop vieux pour ĂȘtre tournĂ© sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussiĂšre qui appelait Ă  un silence Ă©ternel. Vrombissant de joie, elle se coula derriĂšre un fin rideau qui empĂȘchait les livres de se couvrir de poussiĂšre, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un Ɠil suspect la serrure de laquelle elle s'Ă©tait Ă©chappĂ©e plus tĂŽt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumĂ©e, Le Suiveur se dit qu'elle Ă©tait complĂštement aveugle et dĂ©sarmĂ©e face Ă  sa puissance. Certitude sans fin du prĂ©dateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensĂ©e, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă  la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas Ă  proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, Ă©tait vaguement intĂ©ressĂ©. Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des Ă©tincelles s'allumĂšrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă  quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumĂ©e mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrĂȘta un quart de seconde plus tard prĂšs de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. MĂ©pris. L'autre rĂ©agissant immĂ©diatement d'un revers de lame, il devint fumĂ©e lĂ  ou il frappait, Ă©clata d'un grand rire sincĂšre et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute maniĂšre, n'aurait mĂȘme pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lĂšvres sĂšches. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment.. exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă  jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrĂȘta en levant un doigt, narquois. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. » Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un lĂ©ger sursaut quand GaĂŻa lui rĂ©pondit. La petite daemon Ă©tait en fureur et malgrĂ© sa taille son courage et sa rage Ă©tait au moins aussi immense qu’Ashkane en chair et en poil. Le ligre s’en trouva ravi. Il adorait tellement GaĂŻa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur l’homme, l’assassin. Qu’il ait ou non un daemon. Qu’il nous fasse mal ou non. Il serait prĂ©s Ă  tout. Comme je serais prĂȘte Ă  tout pour Aaron. Ça va de paires n’est ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous c’était bien rĂ©ussit. MĂȘme si pour le moment. Ashkane m’en voulait toujours
Le calme, la concentration, l’omniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment
 Comment. L’ombre avait parlĂ© si simplement que ses mots Ă©taient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur Ă  cotĂ© semblait bien dĂ©risoire. Bien inutile car l’ombre avait parlĂ©. Il avait dit une vĂ©ritĂ© que mĂȘme la meilleur comĂ©dienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait Ă  rien de ce le nier. Il avait raison. J’aimerais te dire Aaron que c’est faux
 Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il Ă©tait concentrĂ© sur autre chose. Une certaine lame qui avait manquĂ© de peu de lui ĂŽter la vie. Ce que je n’avais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute c’était emparĂ©e de lui Ă  ce moment, je venais trĂšs probablement de la renforcĂ© en laissant ma rage se dĂ©verser dans mes paroles. Je n’avais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je m’étais rĂ©fugiĂ©. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. J’en revenais Ă  lui, l’Ombre ainsi qu’on le surnomme, l’assassin. Lui qui a fait tant de dĂ©gĂąt. Lui que je hais, parce qu’il sait. J’aimerais te faire souffrir comme je ne l’ai encore jamais fait, tu vas voir ça va ĂȘtre d’enfer !Un cri, une voix, dĂ©tourne mon attention Non ! Aaron
Mon ami semblait en proie Ă  quelques tourments, comme une dĂ©cision difficile Ă  prendre ou plus rĂ©aliste, quelque chose qu’il ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă  LindwuĂ«n. Pense Ă  Alec..[/color] »J’aime
 Oui j’aime. Mais depuis quand ? 1 an Ă  peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour rĂ©parer le mal que j’avais causĂ©. J’étais arrivĂ©e, sans rien ressentir, c’est vrai. Alec
 c’était lui. Lui le premier qui m’avait redonnĂ© un cƓur, qui l’avait fait battre Ă  nouveau. Aimer, dĂ©tester
 la compassion, la joie
 Il m’avait redonnĂ© tant et peu Ă  peu j’étais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore m’échappaient. Peut-ĂȘtre les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je n’avais ni peur ni mal. Mais tu ne m’avais jamais demandĂ© pourquoi j’étais ainsi. A l’époque je n’étais pas prĂȘte Ă  en parler. Comment dĂ©voiler un si noir passĂ© Ă  quelqu’un que je connaissais Ă  peine ? Mais Ă  prĂ©sent ? A prĂ©sent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce qu’il dit. Ce n’est pas faux. C’en est mĂȘme trĂšs loin. Mais lequel d’entre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixĂ© sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextĂ©ritĂ© que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je l’aurais bel et bien sous estimĂ©. Je n’étais finalement pas la seule Ă  ne pas tout connaĂźtre de mes amis
 si maigre et si dĂ©risoire consolation. La rage d’Aaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă  Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă  ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce n’est pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-mĂȘme. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassĂšrent Ă  la fin de la phrase. Non ce n’était pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu m’en veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi dĂ©cider
Notre mĂ©sentente en resta lĂ  pour l’instant, car l’Ombre avait bougĂ©, son rire bien que trĂšs bref avait Ă©clatĂ© dans la grande salle sombre et poussiĂ©reuse. RĂ©pondant aux paroles d’Aaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi s’il te plait. C’était la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă  quelqu’un de me faire aveuglĂ©ment confiance. Mais seul mon cƓur priait car les mots ne franchissaient pas mes lĂšvres. Les yeux de l’Ombre pĂ©tillaient. Putain ce connard s’amuse bien ! Chacun de ses gestes Ă©taient calculĂ©, prĂ©cis, parfaitement pensĂ©. Il n’était pas n’importe qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance n’était pas finte. Il savait parfaitement Ă  quoi il s’exposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation Ă  Naples. Ce qu’on m’avait fait et ce que j’avais fait. Ce que j’étais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi qu’il n’aurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu Ă  entendre la voix de mon ligre lancer il n’as pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant vĂ©ritablement au qui est-ce ». Peut-ĂȘtre mĂȘme l’aurait-il vĂ©ritablement fait si nous ne nous Ă©tions pas disputĂ©s un instant plus tĂŽt. Sa colĂšre gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui Ă©tait en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane
 Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait qu’il regarde Aaron, lui accorde de l’attention, le mĂ©prise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche Ă  un seul de ses cheveux
 Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă  la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prĂȘtes Ă  exploser vĂ©ritablement. S’ils l’avaient pu, mes yeux auraient lancĂ© des Ă©clairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » Je n’avais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas Ă  Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă  quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, j’ai changĂ©. J’AI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passĂ© ! J’ai changĂ©, j’ai changé Je rĂ©pĂ©tais inlassablement cette phrase dans ma tĂȘte comme pour m’en convaincre. AprĂšs tout
 Ă©tait-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changĂ© ? Oui, non ! Étais-je si diffĂ©rente ? Non, Oui !Je ne sais pas
 peut-ĂȘtre au fond suis-je lĂ  mĂȘme
 peut-ĂȘtre qu’au fond c’était ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je j’aurais du ĂȘtre mais je l’étais dĂ©jĂ  non ? Peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre
 je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comĂ©die ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes dĂ©sirs. Vouloir ĂȘtre acceptĂ©. Oui peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre
 les embobiner, leur faire croire
 que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que j’avais soudain baissĂ© la tĂȘte. Les Ă©paules les bras, mon arme. Comme-ci j’avais abandonnĂ©. AbandonnĂ© avant d’avoir commencĂ©. Quelle honte, aussi bien au prĂ©sent qu’au passĂ©. Les ordres de mon maitres battent Ă  mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hĂ©siter. HĂ©siter
 ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »  hĂ©siter !L’Ombre n’était plus dans mon champ de vision. Il n’était plus Ă  l’endroit oĂč il se trouvait une fraction de seconde plus tĂŽt. HĂ© bien hĂ© bien
 Non il n’était pas bien loin. Il Ă©tait juste là
 Ă  cotĂ© d’Aaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. J’aurais aussi bien pu dire Ă  cotĂ© de l’étagĂšre ». On s’en fou. L’Ombre est lĂ . Une telle assurance Ă©mane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui oui
et son arme qu’il caresse tendrement. Tiens c’est dommage je n’avais jamais eu d’arme Ă  dorloter. J’étais l’arme
 Les deux hommes se fixĂšrent, leurs yeux Ă©trangement semblables. Tiens
 Si semblables et si diffĂ©rents Ă  la fois. Ah c’est beau
 Une lame se leva et l’Ombre disparu en fumĂ©e lĂ  oĂč elle aurait du entamer la chair
 TrĂšs intĂ©ressant. Le rire de l’ombre me fit sourire. Je me rendis compte que j’étais restĂ©e betement plantĂ©e Ă  quelques distances d’eux, la tĂȘte penchĂ©e sur le cotĂ© observant la scĂšne si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je n’avais mĂȘme pas eu Ă  me forcer, c’est gĂ©nial. J’avais l’impression de flotter. Comme si rien ne me rattachais Ă  cette terre, pas mĂȘme Ashkane bouillant de rage Ă  mes cotĂ©s. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. »Pas de rĂ©ponse. Pas besoin. L’heure viendra. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment... exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă  jamais. » Hum
 * Kalhan ! * Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je m’anime. Telle une automate, machine, machine Ă  tuer. Je m’approche Ă  pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce n’est plus la mĂȘme voix qu’au dĂ©but lorsque je faisais exprĂšs de le provoquer. Non celle lĂ  a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-ĂȘtre du sadisme Ă  l’état brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! ArrĂȘte ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** ArrĂȘte ça ! Ne t’aventure pas dans cette voie ! ** Silence, j’aimerais travailler. *Cette derniĂšre phrase si longtemps employĂ© quand nous partions en mission et qu’Ashkane me cassait les pieds
 le bon vieux temps
 Je suis prĂȘt d’eux maintenant, mais ce n’est pas l’Ombre que je regarde en premier. Non je m’adresse Ă  Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idĂ©e de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers l’Ombre si proche. Si dĂ©licieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à
 ses yeux là
- J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’oĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette derniĂšre phrase, ponctuĂ©e d’un sourire dĂ©licieusement sadique et mes yeux brulant d’un vide inquiĂ©tant. Je veux savoir. * GaĂŻa ? Tout va bien ? C’est le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce n’est pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son Ă©quilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculĂ©. Ses yeux gris ne lĂąchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration Ă©tait toute entiĂšre Ă  Kalhan. MĂȘme s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublĂšrent lĂ©gĂšrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertĂ©brale du jeune homme et ses yeux divaguĂšrent lentement vers l'Ă©tudiante qui le fixait. Il fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? GaĂŻa s'agita sur son Ă©tagĂšre, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin Ă©tait en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'Ă©tait de toute Ă©vidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabrouĂ©.. Ça ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colĂšre vibrante du daĂ«mon. Sentant sa propre rage monter en elle, GaĂŻa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose Ă  dĂ©tester en cet instant c'Ă©tait l'Ombre, et pas sa moitiĂ© ! Puis, l'Ombre se remit Ă  parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance mĂ©prisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'Ă©crasant par la seule force de ses mots, sentit son cƓur pulser Ă  l'intĂ©rieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui mĂȘme. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans dĂ©chainĂ©s Ă  ses trousses ! L'homme lui dĂ©dia un regard brĂ»lant de haine mais ne rĂ©pondit pas. Sans pouvoir s'en empĂȘcher, Aaron sentit ses yeux dĂ©river du cĂŽtĂ© de Kalhan pour voir sa rĂ©action quand il avait parlĂ© de le tuer Ă  deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel dĂ©tachement, comme si de toute maniĂšre il ne pourrait rien faire pour l'en empĂȘcher. Il s'attendait Ă  trouver une Kalhan rĂ©voltĂ©e, les yeux brillant d'une rage meurtriĂšre, ou encore cette absence de sentiment dĂ©rangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivĂ© au sol, la jeune fille avait baissĂ© sa lame, baissĂ© ses Ă©paules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils Ă©taient foutus. Ressentant d'un coup une prĂ©sence prĂšs de lui, l'homme tourna la tĂȘte et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre Ă  un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait rĂ©agit rapidement mais Ă©tait sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se dĂ©fiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre Ă  bourdonner Ă  ses oreilles et Ă©valua ses chances. D'aprĂšs ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'Ă  la prochaine Ă©tagĂšre. L'Ombre sortit sa lame, recommença Ă  cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lĂšvres et ses yeux brillĂšrent d'une joie sombre. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bĂȘtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un Ɠil Ă  Kalhan qui observait la scĂšne, un sourire dĂ©ment aux lĂšvres. Aaron sentit son cƓur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'Ă©tait ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et fĂ©line. PrĂ©datrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit GaĂŻa en sentant ses plumes se hĂ©risser sur son ses yeux Ă©bahis, elle vit son humain se dĂ©composer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'Ă©tait pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'Ă©tait impossible, elle faisait semblant. Oui. C'Ă©tait un piĂšge dans lequel l'Ombre se prĂ©cipiterait sans attendre, un piĂšge si bien tendu qu'il manquait d'y tomber Ă©galement. Les yeux bleus de la jeune femme vrillĂšrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derriĂšre son cƓur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idĂ©e de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais. » elle se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui pour en revenir Ă  l'Ombre. Aaron entendit Ă  peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'Ă©taient les mots qui lui Ă©taient adressĂ©s. Ses bras s'affaissĂšrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de l'Ombre. Du cĂŽtĂ© de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumiĂšre qui avait toujours portĂ© Aaron, plus haut, plus loin. Il rĂ©agit Ă  peine lorsque GaĂŻa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derriĂšre, rĂ©agit Ă  peine quand ses lames glissĂšrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dĂ©ment. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothĂšque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, Ă©voquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme Ă©valuer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les Ă©tagĂšres, une lueur d'amusement au coin des lĂšvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'Ă©corcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supĂ©rioritĂ© face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maĂźtre en la matiĂšre. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la piĂšce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tĂȘte vers elle, son esprit ayant totalement oubliĂ© l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intĂ©rieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'ĂȘtre vigilant avec un ĂȘtre aussi lent que celui la. Il regarda alors cette vĂ©ritable merveille dressĂ©e qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagnĂ© de la mort mĂȘme. Un frisson remonta le long de ses cĂŽtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter dĂ©licieusement aux lĂšvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrĂȘter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout Ă  fait prĂȘte pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une aviditĂ© croissante. Ses yeux gris glissĂšrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dĂ©visageait Ă©galement. FĂ©line, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, Ă©videmment. J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’oĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complĂštement oubliĂ© la prĂ©sence dĂ©rangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il rĂ©flĂ©chissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumĂ©e et se rapprocha fĂ©brilement de la jeune femme, se reformant Ă  deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la LumiĂšre, celui qui fait et qui dĂ©fait, celui qui donne et qui enlĂšve, qui nettoie ce qui a besoin d'ĂȘtre purgĂ©. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachĂ©s par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă  tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă  emprisonner une part de toi grĂące Ă  leur .. amour.. » le dĂ©gout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait Ă  quel point il en faisait fit. Ils croient avoir rĂ©ussit Ă  s'approprier le semblant de libertĂ© qui t'anime.. mais Ă  la vĂ©ritĂ© tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours Ă©tĂ© enchainĂ©e. EnchainĂ©e.. Ă  Naples et Ă .. Lui. »Un grand sourire sadique Ă©tira ses lĂšvres alors qu'il faisait allusion Ă  celui qui avait forgĂ© ce que Kalhan Ă©tait, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immĂ©diatement Ă  l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme vĂ©ritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourĂšrent le pauvre petit animal colorĂ©, le serrĂšrent et le Suiveur commença Ă  tourner rapidement autour du daĂ«mon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop colorĂ©. Noir maintenant. TrĂšs noir. TrĂšs peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se dĂ©cala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empĂȘcher. Nous avons beaucoup Ă  nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immĂ©diatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils Ă©taient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scĂšne dans sa tĂȘte, comme Ă  chaque fois qu'il passait Ă  l'action. Deux pas, Ă©lan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'Ă©chappe, os brisĂ©s. Bloquer attaque bras droit bloquĂ©e de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, dĂ©sorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquĂ©e, recul puissant, nuque s'Ă©crase dans Ă©tagĂšre, inconscience quasi instantanĂ©e. IncapacitĂ© Ă  se relever avant plusieurs heures. Un sourire dĂ©mentiel Ă©claira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et fĂ©lin qu'on puisse l'ĂȘtre, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa Ă  l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquĂšrent et, comme il l'avait prĂ©vu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. MĂ©pris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et Ă©crasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'Ă©tait qu'un geste ample et maĂźtrisĂ©. Continuant naturellement le mouvement, il lui dĂ©cocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prĂ©vu. Dans la mĂȘme oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, dĂ©tendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupĂ©, alla s'Ă©craser dans l'Ă©tagĂšre derriĂšre lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le cĂŽtĂ©, il se redressa souplement et se tourna pour ĂȘtre face Ă  Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions Ă  parler je crois. » dĂ©clara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait GaĂŻa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inĂ©vitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi c’est mieux comme ça. Je ne mĂ©rite pas ton amitiĂ©, ni ta confiance, ni mĂȘme que tu m’accorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, dĂ©stabilisĂ©. Je ne mĂ©rite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. C’est peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce qu’il affiche un courage exemplaire. Cette peur lĂ  ne m’affecte pas. Plus rien ne m’affecte de lui, plus rien ne compte. J’en ai assez, j’en ai assez de mentir, de me cacher derriĂšre de faux sentiments, derriĂšre le masque de l’amitiĂ©. Ce n’est pas moi. Je ne suis rien, je suis Ă  Lui. Il n’y a que lui qui puisse dĂ©cider de mes actes, de mes pensĂ©es, de mon ? M’en fiche, c’est fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mĂ©lange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilĂ , il faut que j’arrĂȘte l’Ombre, qu’il ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais j’en sais rien merde ! C’est comme ça c’est tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. IntensĂ©ment ravi de me voir rĂ©agir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilitĂ©. Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Peut-ĂȘtre allait-il enfin rĂ©pondre Ă  mes questions. Allez, dit moi ! L’Ombre et la LumiĂšre ? J’aurais plutĂŽt simplement dit Ombre car il n’apportait pas la lumiĂšre, seulement la mort. Au fond, j’aurais du savoir qui il Ă©tait. Quelque chose me disais
 que j’aurais du m’en rappeler mais je n’y arrivais pas. Tant pis. Je n’en tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas s’il Ă©tait devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon dĂ©part. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă  tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă  emprisonner une part de toi grĂące Ă  leur .. amour.. »- Un certain nombre oui
 Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il n’est qu’un meuble dans le dĂ©cor. EnchainĂ©e, enchainĂ©e Ă  Lui, depuis toujours oui
 mon maitre
 Maitre vous me manquez tant
* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je n’en sais rien ! Je te jure j’en sais rien ! *Ashkane lui-mĂȘme aurait voulu que tout s’arrĂȘte, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce qu’il se passe en moi. T’es qu’un con Ashkane, t’a toujours Ă©tait un con. T’as jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que j’avais subit. Mais toi tu n’as rien eu. Tu te morfondais en pensant que c’était ta faute. E quand on m’a sorti de l’enfer pour m’entrainer, me forger, faire de moi une meurtriĂšre, tu te disais que c’était bien aprĂšs tout car nous n’avions rien en dehors et au fond tu as toujours aimĂ© la puissance, la fiertĂ©, la force. Tu as toujours aimĂ© impressionner les autres, quel hypocrite. T’es qu’un monstre, toujours Ă  grandir pour ĂȘtre le plus grand, le plus fĂ©roce. Mais t’es qu’un con Ash. T’es qu’un con ! T’as toujours Ă©tĂ© comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu Ă©tais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, t’étais heureux que je ne sois qu’une machine ! Tu m’en veux Ă  prĂ©sent ? Je t’emmerde Ashkane ! Je te haĂŻ !Quelque part dans la bibliothĂšque sombre, l’oiseau cria. AussitĂŽt, Ashkane poussa un rugissement en se prĂ©cipitant vers l’étagĂšre ou GaĂŻa Ă©tait perchĂ©e. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre qu’ĂȘtre un grand et fĂ©roce monstre ne sert Ă  ligre stoppa devant l’étagĂšre, indĂ©cis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait dĂ©molie le meuble et croquĂ© la bĂȘte qui retenait GaĂŻa en priant pour que l’oiseau tombe dans sa criniĂšre et ne s’écrase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait Ă  gober GaĂŻa dans le mĂȘme temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant l’étagĂšre sans savoir quoi faire. C’est bĂȘte hein ? Nous avons beaucoup Ă  nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que j’attendre car pour l’instant l’Ombre s’occupait d’ spectacle extraordinaire ! Voir l’Ombre passer Ă  l’attaque Ă©tait grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance
 des gestes calculĂ©s aux millimĂštres, des rĂ©actions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vĂ©ritĂ©. Tout semblait innĂ© chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme s’il avait su manier les armes avant mĂȘme de savoir marcher, comme s’il avait su se battre avant mĂȘme de savoir parler. Un ange des tĂ©nĂšbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron n’avait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou mĂȘme s’il est trop bĂȘte pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. MĂȘme si c’était inutile. Mais je ne voulais pas que l’Ombre tu Aaron. Pourquoi ? Je n’en sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant
 il s’effondrait comme une comme le cri de GaĂŻa, le craquement des os d’Aaron ne me dĂ©rangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout Ă©tait naturel
 Tel un ange en adoration, L’Ombre se releva. En fait
 il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions Ă  parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en dĂ©plaçant mon poids sur une seule jambe, l’autre se pliant aux genoux. Totalement dĂ©tendu. Je n’ai pas peur de lui, loin de lĂ . En fait, ça aurait Ă©tĂ© gĂ©nial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les Ă©tapes et commençons par le dĂ©but - Ainsi, c’est toi qu’il a envoyĂ© ? Il me rĂ©clame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce n’était pas vrai. C’était Ă©vident d’ailleurs. Il m’avait appelĂ© proie. Il n’avait donc qu’une seule idĂ©e de l’issue de notre histoire et ce n’était pas le retour Ă  Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon dĂ©part. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tĂȘte. Et parce que Ashkane Ă©tait trop voyant mais ça c'Ă©tait la version parler Ă  nouveau mais Ashkane s’interposa dans mon esprit * Qu’est ce que tu fais ? Mais qu’est ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprĂšs ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser GaĂŻa
 Aaron
** T’as la trouille Ash ? HĂ© bien regarde et Ă©clate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu l’as tant dĂ©sirĂ©. ** Ne dis pas ça, non tu ne
 *Et soudain, sans mĂȘme en avoir Ă©tĂ© avertis, je sentis la colĂšre monter en moi comme un vent de tempĂȘte. Elle explosa comme l’éruption d’un volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait C’est de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce qu’on m’a fais, tout ce que j’ai fais ! Tout ce que je suis ! C’est Ă  cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu l’as voulu. Tu voulais vivre et j’ai vĂ©cu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi l’ñme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez l’Ombre vient ! J’ai terriblement envie de jouer
 Un sourire sadique, une merveille digne d’un film d’horreur. Viens mon gars, on va s’amuser
Ashkane ne sait plus quoi faire. C’est la premiĂšre fois qu’il se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa fĂ©rocitĂ© ne sert plus Ă  rien face Ă  celle qui l’a trahi. Oui son humaine l’a trahis c’est ainsi qu’il le voit. Que doit-il faire ? GaĂŻa, Aaron
 non, il ne les abandonnera pas lui. MĂȘme si c’est un trouillard, il l’avoue enfin, il n’abandonne pas ! Pas ceux qu’il AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus l’Ombre. Une montagne de poil nous sĂ©pare. Putain Ash casse toi ! T’es en plein dans un duel lĂ  ! Spectateur inutile ! DĂ©gage ! Mais le ligre n’a nullement l’intention de s’en aller. Il se plante devant l’Ombre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflĂ© de fureur, ce qui n’est pas peu dire devant une bĂȘte pareille. La haine anime son regard. Il brule de colĂšre, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux qu’il gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonnĂ© de l’Ombre, ses crocs dĂ©mesurĂ©s bien en Dis Ă  ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. Sa voix n’évoque pas de colĂšre, ni d’amour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce qu’il est prĂȘt. PrĂȘt Ă  tout. C’est la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce qu’il doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce n’est pas un jeu. Tu le sais enfin
 Il en Ă©tait capable, de toucher l’Ombre de le dĂ©vorer mĂȘme ! Quitte Ă  me faire mal Ă  moi car je l’avais trahis. Il avait comprit et plus rien d’autre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce n’est pas un jeu. C’est rĂ©el. Et plus rien ne la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă  quelqu’un de me faire aveuglĂ©ment confiance... Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le dĂ©but, n'avait Ă©tĂ© que mensonge et comĂ©die. Et si, par delĂ  les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'Ă©tait fait abuser. Et si, par simple Ă©lan d'Ă©goĂŻsme et par total dĂ©ni de notre possible erreur, on s'Ă©tait justement inspiration. Un recul de poids vers l'arriĂšre. Le sentiment que tout est dĂ©jĂ  jouĂ© qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste prĂ©cis, parfaitement calculĂ©, prolongement de ses dĂ©sirs et de son talent pour la violence, se jette Ă  sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait dĂ©cidĂ© auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rĂȘve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arriĂšre. A moitiĂ© sonnĂ©, il eut le temps de retrouver un Ă©quilibre prĂ©caire, inspira une courte bouffĂ©e d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrĂšrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie fĂ©roce. Dans un sursaut d'incomprĂ©hension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien ĂȘtre ce mec. C'Ă©tait la question, qui Ă©tait donc capable d'autant de violence et d'horreur face Ă  des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit Ă  espĂ©rer que Kalhan obtienne sa rĂ©ponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il Ă©tait elle aurait toujours une chance de l'arrĂȘter. L'arrĂȘter. Quelqu'un en avait-il jamais Ă©tĂ© capable. Dans un cri sourd, Aaron s'Ă©crasa sur l'Ă©tagĂšre, sentit sa tĂȘte partir en arriĂšre et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dĂšs qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupĂ©. Peu importait qui Ă©tait l'Ombre, il l'avait simplement Ă©crasĂ©. dans une tempĂȘte plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, GaĂŻa sentit son humain lĂącher prise, cria encore. Comme elle avait criĂ© dĂšs que l'Ombre s'Ă©tait mis en mouvement, comme elle avait criĂ© quand cette chose s'Ă©tait mise Ă  lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle Ă©tait entiĂšrement faite de fumĂ©e, la crĂ©ature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repĂšre et peine dĂ©jĂ  Ă  tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas Ă  y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculĂ©, Ashkane Ă©tait impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantĂ©es dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prĂ©nom, ne trouva pas la force de voler jusqu'Ă  lui, certaine qu'Ă  son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manĂšge. GaĂŻa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le cĂŽtĂ©, restant malgrĂ© tout sur l'Ă©tagĂšre en allant rejoindre sa moitiĂ©. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux Ă  Kalhan. Elle Ă©tait lĂ , se bougeant d'une maniĂšre terrible, captant l'ombre et la lumiĂšre, attirant l'attention sur elle dĂšs qu'elle pĂ©nĂ©trait dans une piĂšce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daĂ«mon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystĂ©rique et accĂ©lĂ©ra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. BientĂŽt . Rejoindra son maĂźtre. Rejoindra, dans Limbes . AmusĂ©, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentrĂ© sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te rĂ©clamerait comme un gamin rĂ©clame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son Ă©lĂšve l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lĂšvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitiĂ©. Ce pachyderme poilu, cette machine Ă  tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensĂ©e le crocheter et le jeter Ă  terre, l'enchainer comme la bĂȘte qu'il Ă©tait. Mais de toute Ă©vidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle mĂȘme montrĂ© les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissĂ© sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fascinĂ©. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'Ă©tait que fumĂ©e elle arrivait Ă  lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait vĂ©ritablement. Chuintement feutrĂ©, l'Ombre fit un pas sur le cĂŽtĂ©, les bras croisĂ©s et le visage impassible. Cessant de fusiller son daĂ«mon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'Ă  lui, lui dĂ©dia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertĂ©brale. Ne rĂȘvez pas, ce n'Ă©tait pas de la peur, loin de lĂ . Un sourire mauvais montant sur ses lĂšvres, l'Ombre abaissa ses Ă©paules, laissa retomber ses bras et abaissa lĂ©gĂšrement son centre de gravitĂ© sans la lĂącher des yeux. Position de dĂ©fense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. AmĂšne toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis Ă  ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lĂšvres sans lĂącher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bĂȘte. Il pencha doucement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrĂȘta comme s'il rĂ©flĂ©chissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses Ă©paules d'une maniĂšre plus fĂ©line qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son Ă©paule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit Ă  susurrer ses paroles. As-tu dĂ©jĂ  essayĂ© de dĂ©vorer de la fumĂ©e ? »Le Suiveur Ă©clata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule bĂ©ante le caresser il se transforma, fumĂ©e impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimĂ©e, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou dĂ©truire de l'intĂ©rieur ? DĂ©couper ? BrĂ»ler, dĂ©former, agiter, crocheter, dĂ©chirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'Ă  son daĂ«mon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire Ă©clata sur les murs de la bibliothĂšque et une colonne de fumĂ©e descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit Ă  quelques mĂštres derriĂšre le daĂ«mon, l'Ombre garda les yeux rivĂ©s au sol, le visage dissimulĂ© par sa capuche. Dans un vrombissement d'air, un autre chat noir de fumĂ©e se frotta contre lui, cracha vers Kalhan. Il redressa la tĂȘte, un sourire retenu aux lĂšvres. Non, voyons, rĂ©flĂ©chit petit animal stupide. Je n'hĂ©siterais pas un instant Ă  t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? » en trottinant, Le Suiveur s'approcha de l'autre Ă©vanouit et le renifla avec intĂ©rĂȘt. Lentement, l'Ombre se redressa. Imagine Kalhan, la beautĂ© de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavĂ©s lustrĂ©s par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'Ă©clat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grĂące Ă  toi Kalhan. »Se transformant en une hyĂšne complĂštement noire, Le Suiveur approcha ses crocs de l'homme en glapissant de joie. Rire veule. Rire hyĂšne. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 1124 Sur l’étagĂšre, GaĂŻa Ă©tait prise au piĂšge. La chose le daemon de l’Ombre ne lui laissait pas de rĂ©pits. Pauvre GaĂŻa
 Dommage, vraiment dommage. Tu, tu, tu
 Aaron ne bougeait pas, il n’était pas mort pour autant. Mais bon, tant pis. Il se rĂ©veillerait tĂŽt ou tard, peut-ĂȘtre alors priera-t-il pour que tout cela n’ais jamais existĂ©. Son Ă©tat ne me prĂ©occupait pas pour l’instant, Ă  vrai dire il aurait tout aussi bien pu ĂȘtre une table, tout comme GaĂŻa bien que celle –ci piaillait. Inutile, tellement inutile petite. Il ne sert jamais Ă  rien de crier
 combien de fois devrais-je le rĂ©pĂ©ter ?L’Ombre, sous son air machiavĂ©lique, se mit Ă  ricaner Ă  mes paroles. Aurais-je due m’en vexer ? Bah, on s’en fou et puis, c’était prĂ©vu. On n’appelle pas proie quelqu’un qu’on vient chercher. J’étais limite idiote de penser qu’un individu comme lui, l’Ombre, aurait pu ĂȘtre un simple envoyĂ© et mĂȘme seulement travailler pour mon MaĂźtre. Trahir mon maitre
 il l’avait fait le premier ! Mais c’est vrai, je m’étais enfuie. Oui je l’avais trahi. Surpasser mon maĂźtre et en quel honneur ? Non, je ne le surpasserais jamais. Sans lui je n’aurais jamais Ă©tĂ© ce que je suis Ă  prĂ©sent. Il n’a commis qu’une seule erreur, et ce n’était pas de m’enfermer. Je ne rĂ©pondis rien Ă  ses paroles. Pourquoi faire ? Il avait tout dit. Si bien qu’il m’aurait presque ennuyĂ© et j’en haussais les sourcils en levant les yeux au ciel l’air de dire sans blague tu m’en diras tant » je ne m’étais fait aucune illusion sur sa rĂ©ponse mĂȘme si elle dĂ©passait un peu ce Ă  quoi je m’attendais. Au moins, maintenant j’étais fixĂ©, il n’était pas lĂ  pour me ramener et selon toute Ă©vidence il comptait me ramener. Mais pourquoi Ă©tait-il venu ici
 quel hasard que nous nous retrouvions ! Je ne me souvenais pas de lui, mais il semblait qu’il m’avait connu Ă  Naples et mĂȘme pendant mon Son esprit est vide Ă  lui aussi. Rien ne compte plus pour lui. Il sait
 mais a-t-il vraiment compris ? Menacer l’Ombre, comme c’est pathĂ©tique, t’aurais pu trouver mieux quand mĂȘme. Enfin, c’est un dĂ©but. Toi qui avait toujours comptĂ© sur ton physique il va falloir compter avec ta tĂȘte maintenant et sans la mienne. Sans mon pouvoir. GaĂŻa, Aaron
 c’est ton combat, pas le fixait l’Ombre avait autant de haine qu’il le pouvait. Mais sa colĂšre ne viendrait pas entraver ses rĂ©flexions. Oh non
 mĂȘme si jusqu’alors son jugement Ă©tait faussĂ©. Il vit l’homme approcher, aucune crainte chez lui. C’en Ă©tait presque frustrant. Et ce sourire. Il n’aimait pas ça. Il n’avait jamais aimĂ© le sadisme qui Ă©manait de Kalhan, le mĂȘme que l’Ombre. Des fous, ils sont tous fou ! Quelle vie ! Un geste de lui, un seul
 pour saisir son arme, et le ligre Ă©mit un grondement sourd venu du plus profond de son ĂȘtre. Touche-moi
 allĂ© ! » Mais l’Ombre n’avait pas l’air de le vouloir. Il fit passer sa lame meurtriĂšre devant lui tout en l’effleurant. Merde qu’il Ă©tait rapide ! Mais il ne tuerait pas Ashkane, le ligre le pensait sincĂšrement, ce qu’il voulait c’était Kalhan, alors il ne tuerait pas son daemon avant de s’ĂȘtre amusĂ© avec elle. Un instant, trĂšs Ă©trangement, Ashkane cru qu’il allait renoncer. Le ligre croyait encore sa victoire possible. Mais l’Ombre releva bien vite les yeux et Ashkane avait horreur qu’on l’appelle ainsi. Plus encore venant de cet ĂȘtre la fumĂ©e ? Oui il l’avait vu se transformer en fumĂ©e mais
 Et l’Ombre disparu dans un bond, droit sur le ligre, se dissipa soudain. Son corps disparu, a la place ne restait que de la fumĂ©e
 Ashkane le sentit s’insinuer en lui, s’infiltrer dans son ĂȘtre. Lui, cette chose immonde. Mais le ligre ne bougea pas. Il avait peur lui, peur comme jamais. L’Ombre pouvait le tuer. Si facilement, sans mĂȘme qu’il puisse se dĂ©fendre. Ashkane qui aimait tant se battre Ă©tait au supplice. Il avait l’air si dĂ©semparé  pauvre petit ressentais moi aussi ces sensations, comme si l’Ombre avait Ă©tĂ© en moi et pas en lui. C’était quelque chose d’étrange. De presque risible.* Ne bouge pas ** Tiens donc t’aurais finalement pas envie que je disparaisse ? ** T’es vraiment con tu sais *L’Ombre fini par ressortir et s’élever vers son daemon. Les deux rĂ©unis redescendirent lentement, fumĂ©e flottante. Comment faisait-il pour rire sous cette forme ? Tant de chose Ă©tait possible de toute façon
L’Homme reparu enfin, accroupit juste la derriĂšre. Depuis le dĂ©but, j’avais refusĂ© de le regarder directement dans les yeux, mais ça viendrait. Je ne voulais y lire tout le sadisme et la maitrise de cet Ombre. Il portait vraiment bien son nom. Pas seulement parce qu’il pouvait se transformer en fumĂ©e. Mais parce qu’il Ă©tait vĂ©ritablement une ombre. Il savait se dissimuler et ne faire aucun bruit. C’était terrible. Terriblement merveilleux. Son daemon sembla prendre la forme d’un chat mais il restait de la fumĂ©e. Il cracha vers moi et j’en levais un sourcil. Un problĂšme minou ?Ashkane c’était retournĂ© pour leur faire face. Il n’aimait pas ça. Non, voyons, rĂ©flĂ©chit petit animal stupide. Je n'hĂ©siterais pas un instant Ă  t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? »» Qu’aurais-je du rĂ©pondre ? La douleur Ă©tait la seule sensation que je pouvais encore ressentir oui. Mais ce n’était mĂȘme pas de la douleur, je sentais simplement un lĂ©ger picotement voir de la chaleur. Un simple message dans mes nerfs. Mais cela suffisait Ă  me combler. Car la douleur Ă©tait si belle
* Ça oui, je m’en fou de te faire mal ! LĂąche ! TraĂźtre ! ** Et c’est uniquement de ta faute * Et le ligre s’en trouva le souffle coupĂ©. Son cƓur Ă  lui, que je ressentais si peu en temps normal, se serra. Oho des remords mon gros ? Parfait, parfait
 nous approchions. Imagine Kalhan, la beautĂ© de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavĂ©s lustrĂ©s par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'Ă©clat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grĂące Ă  toi Kalhan. »La splendeur de Naples oui. Je fermais les yeux, rejetant la tĂȘte en arriĂšre. Un profond soupir m’échappa. Sous mes paupiĂšres closes dansaient les rues de Naples. Le jour et la nuit. Ses pavĂ©es rougit, ses odeur de mort sur les places
pendant un temps je soignais mes entrĂ©e. Une vĂ©ritable mise en scĂšne
 C’était splendide. On parlait de moi. Le flĂ©au des rues. Princesse de la mort et autres surnoms. Mais c’était loin. Et cela ne m’attirais plus. Je ne voulais plus tuer. Pourquoi le faire ? Rien ne servait Ă  rien. - Je ne retournerais pas Ă  Naples. Je ne reviendrais pas. C’était plus des paroles pour moi que pour l’Ombre. J’avais d’ailleurs gardĂ© ma Tu es sans doute l’ĂȘtre le plus exceptionnel qu’il m’ait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. * Kal
 Oh Kal
 *Je rabaissais un peu la tĂȘte et cette fois, mes yeux se plantĂšrent dans ceux de l’Ombre. Gris. Non. Vous n’avez pas les mĂȘmes yeux. Parce que les siens, ceux d’Aaron, sont plein de jamais l’Ombre n’aurait ce regard lĂ . Lentement, j’écartais les bras de mon corps, les Ă©levant doucement, les doigts Ă©cartais. M’offrant Ă  lui. Vas y viens. Prends ! * C’n’est pas
 ** N’essaie pas cette fois de me demander de vivre pour toi *Ashkane longea les Ă©tagĂšres. Cela ne le regardait plus. Il s’approcha alors rapidement du corps d’Aaron toujours Ă©tendu et l’enjamba, se postant entre lui et le daemon de fumĂ©e. Il avait bien vu que sous cette forme, l’Ombre avait pu le toucher, lui daemon. Il devait en ĂȘtre de mĂȘme en sens inverse. Il Ă©tait hors de question que cette chose de fumĂ©e mĂ©tamorphe fasse la moindre mal Ă  l’homme. Il ne savait pas encore ce qu’il ferait, sans doute un acte dĂ©sespĂ©rĂ© qui faisait tant de bazar
 l’explosion de ses siens, bien qu’il soit pĂ©tĂ© de trouille. * Aaron putain ! GaĂŻa ! RĂ©veillez vous !!! * Sur mon visage aucun sentiments, pas mĂȘme du sadisme. Un lĂ©ger sourire aux lĂšvres. Comme si une dĂ©cision avait Ă©tĂ© prise. Soulagement
Non, je ne suis plus Ă  lui tu sais
 tu as raison, il n’aurait pas du m’enchainer. La liberté  libre de faire ce qu’il me plait. De me donner Ă  qui je veux car je suis le maitre de mon destin et le capitaine de mon Ăąme. Je suis Ă  moi seule. Alors ? Tu viens ? Prends-moi. Viens et prends. Laisse les Ashkane, la fĂȘte n'a pas encore commencĂ© L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 2208 Il la voyait dĂ©jĂ  se parer de ce magnifique sourire plus tranchant que la gueule d'une louve, remuer ses Ă©paules comme si elle rĂ©flĂ©chissait, se jeter Ă  sa tĂȘte pour tenter de le tuer. Quelle stupide erreur elle allait faire ! Mais peut importait, une fois qu'il l'aurait vaincue il irait aussi loin qu'il le pourrait, jusqu'Ă  presque l'achever. La laisserait en vie. Prendrait soin d'elle, et il deviendrait le MaĂźtre de cette magnifique crĂ©ature. Le Suiveur eut un soupir dĂ©daigneux et il sourit en coin. Jusqu'Ă  ce que je m'en lasse et que je la tue. C'Ă©tait aussi simple que ça, il suffisait simplement qu'elle lance le processus d'attaque et elle serait Ă  lui. Cela serait si facile ! Si facile ! Il doutait qu'elle se serve de son pouvoir, sachant parfaitement de quelles capacitĂ©s son corps Ă©tait dotĂ©. Mais mĂȘme si elle le faisait il Ă©tait presque sur qu'en se transformant en fumĂ©e il Ă©chapperait Ă  son contrĂŽle. Comment attraper de la fumĂ©e ? Elle leva le menton, dĂ©gageant son cou fin et dĂ©licat. L'Ombre frĂ©mit en voyant la jugulaire qui battait au rythme de son cƓur. Retint un rire carnassier. Passa sa langue sur ses dents. DĂ©cala son Ă©paule gauche en avant, Ă©tira la droite vers l'arriĂšre en sentant son articulation craquer dĂ©licieusement. Se stabilisa, parfaite garde verrouillĂ©e, sans issue pour une Kalhan qui allait se prĂ©cipiter dans ses bras sans rĂ©flĂ©chir. Ou alors en croyant le faire alors qu'il avait dĂ©jĂ  tout prĂ©vu. Tu ne sais pas ce qui t'attend ma belle.. Je ne retournerais pas Ă  Naples. Je ne reviendrais pas. »Bien, bien, parfait. Attaque Ă  prĂ©sent. Place une derniĂšre accroche, fais mine d'ĂȘtre dĂ©solĂ©e ou rĂ©solue, et d'un coup attaque ! Aussi vive que l'onde, que le serpent, que la foudre ou que la lumiĂšre. DĂ©vastatrice, intemporelle et insaisissable. Jusqu'Ă  ce que je te stoppe. Aussi facilement que l'on ferme une porte. Viens Kalhan ! Viens, je t'attends ! Tu es sans doute l’ĂȘtre le plus exceptionnel qu’il m’ait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. »Un compliment ? L'Ombre arqua un sourcil, se dit qu'aprĂšs tout c'Ă©tait une assez bonne diversion. Pourquoi pas aprĂšs tout ! La preuve Ă©tait que lui mĂȘme laissait son esprit vagabonder lĂ©gĂšrement. Mais il Ă©tait capable de se battre en pensant Ă  autre chose, et ça ne lui posait aucun problĂšmes. Les diversions ne marchaient jamais avec lui. Sortant de la torpeur dans laquelle elle s'Ă©tait glissĂ©e, parlant sans se soucier du monde alentour, Kalhan riva pour la premiĂšre fois ses yeux dans les siens. L'Ombre se figea, si c'Ă©tait plus encore possible. Cessa de cligner des yeux. Se perdit tout entier dans les puits sans fonds qu'offraient les pupilles sombres de la jeune femme. Sentit quelque chose qu'il n'avait jamais Ă©prouvĂ©. Traits qui se crispent, souffle qui s'intensifie, lĂšvres pincĂ©es.. Seuls ses yeux restĂšrent de marbre. Ă©tait lĂ , aurait du avoir peur, Ă©prouver quelque chose comme du respect, de la rage, de l'acharnement, une pointe de sadisme, un plaisir retenu avant le combat, mais rien de tout ça Ă©clairait les traits de Kalhan en cet instant. L'Ombre sentit le coin de ses lĂšvres se tordre dans un rictus alors qu'il serrait les dents. Qu'est ce que.. cette horrible chose. Il sentit une rage nouvelle enflammer ses veines et inspira profondĂ©ment pour calmer son souffle. Elle rayonnait tellement d'une telle paix qu'elle lui meurtrissait l'Ăąme rien que de la regarder. Lui donnait envie de vomir. Personne n'avait le droit d'ĂȘtre en paix alors qu'il Ă©tait dans les parages. Dans un geste gracieux, Kalhan Ă©carta les bras, s'offrant toute entiĂšre Ă  lui. Un rire sardonique et amer s'Ă©chappa de ses lĂšvres...Le Suiveur feula lorsque l'immense Ligre se plaça entre elle et sa future proie. Elle se pourlĂ©cha les babines et dans un balancement canin des Ă©paules grandit, grandit, jusqu'Ă  atteindre la taille du Ligre. Un rire narquois retentit dans la piĂšce et elle hĂ©rissa des poils de fumĂ©e sur son dos. Crachant de nouveau, elle Ă©tait devenue panthĂšre, mais ses traits bougeaient trop pour se fixer sur une seule forme. A moi. » tonna-t-elle en avançant brusquement en avant pour faire reculer le Ligre. Elle n'avança pas plus, feula encore et se fendit d'un grand sourire digne d'un chat de Cheshire. Toi croire empĂȘcher moi avoir proie ? Niaha, stupide gros vilain chat Gris Ă  moi ! Pas Ă  toi ! Toi rien pouvoir faire pour sauver Gris Toi faible Toi chaton, hihi » un grondement sourd s'Ă©chappa de sa gorge. Reculer. Ou manger cƓur de l'intĂ©rieur »Se campant sur ses appuis elle se prĂ©parait Ă  se jeter Ă  la gueule du Ligre, tĂȘte baissĂ©e, Ă©nergie amassĂ©e dans son dos puissant, lorsque son humain Ă©clata d'un rire qu'elle ne lui connaissait pas. Elle se redressa vivement, dressa ses oreilles vers son maĂźtre en oubliant totalement la prĂ©sence du daĂ«mon et de l'autre Ă  ses pieds. Presque inquiĂšte, elle pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, curieuse. MaĂźtre ? Rien ma belle, rien. Tu va t'occuper de ces deux lĂ  et moi je m'occupe d'elle. Le Suiveur frissonna de contentement et poussa un jappement qui n'avait rien de fĂ©lin en grognant sur le Ligre. ..Un rire sardonique et amer s'Ă©chappa de ses lĂšvres. Si elle croyait qu'elle allait gagner de la sorte elle se trompait ! Qu'est ce que tu crois pouvoir faire Kalhan ?! Tu crois que je vais t'Ă©pargner simplement parce que tu refuse de te battre ? » il secoua la tĂȘte en riant de nouveau. Tu crois que te laisser tuer si stupidement effacera tes meurtres Ă  Naples et ailleurs ? RĂȘve. RĂȘve, espĂšre et dĂ©sespĂšre Kalhan, jamais cela ne se rĂ©alisera. Crois moi sur parole. » finit-il par cracher rapide qu'il pouvait l'ĂȘtre, portĂ© par sa rage et son envie de meurtre, l'Ombre se porta en avant. Se jetant au sol il balaya sous les pieds de Kalhan, se releva sans savoir si elle avait sautĂ© ou pas et d'une torsion du buste lança sa main tendue vers le plexus solaire de la jeune femme. Respiration coupĂ©e, cerveau mal irriguĂ© en oxygĂšne, perte de ses moyens et.. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Page 1 sur 1 Sujets similaires» I'm singing in the Rain Ombre» Je serai comme une ombre, Ă  chacun de tes pas, qui frappe et qui s'en va.» Venez faire corps avec l'Ombre !» Dans un long couloir, elle aperçoit son ombre - PV» //* Aaron's Liinks ‱++.Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLindwĂŒen DaĂ«mon Inside ; Du cĂŽtĂ© de l'universitĂ© » + LA BIBLIOTHÈQUESauter vers
Ecoutez je n'aime pas critiquer, et je n'aime pas les gens qui critiquent, mais je trouve ça COMPLETEMENT abusé et déplacé de nommer Zaki chef graphiste et de Bienvenue à toi, joueur/joueuse de Habbo Foot !
Le deal Ă  ne pas rater Cartes PokĂ©mon oĂč commander le coffret PokĂ©mon Go Collection ... € Voir le deal LindwĂŒen DaĂ«mon Inside ; Du cĂŽtĂ© de l'universitĂ© » + LA BIBLIOTHÈQUE 3 participantsAuteurMessageKalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2045 La peur s'insinue dans les veines comme un poison mortelDes cris, loin lĂ -haut dans les Ă©tages. Je me rĂ©veille en sursaut dans le lit de l’infirmerie. On a toujours pas rĂ©parĂ© ma chambre, j’imagine que Sand est bien content comme ça, Ashkane cause moins de dĂ©gĂąt depuis qu’on dort ici Ă  l’ ne nous faut pas longtemps pour rejoindre l’étage des filles. On cris de partout. Pourquoi c’est toujours les filles qui crient comme ça ? Elles ne savent donc pas que ça ne sert Ă  rien ? Que crier ne sert jamais Ă  rien ? On parle tout autour de moi, je ne comprends rien. Bien des gens me font la cible de leur regard noir. Ah non cette fois je n’y suis pour rien ! HĂ© ! HĂ© Logan qu’est ce qu’il se passe ! »Le prof ne s’arrĂȘte pas mais continue son chemin en sens inverse de la foule. Je t’ai dĂ©jĂ  dis de ne pas m’appeler par mon prĂ©nom devant tout le monde, chui ton prof merde ! » Scuse ! Bon qu’est ce qu’il y a ? Pourquoi ça cri comme ça ? » Une fille vient de se faire agresser, un type avec un couteau, enfin Ă  ce qu’elle dit c’était plein de fumĂ©e... et le pire dans tout ça je n’arrive pas Ă  le localiser ! »Comment pourrait-il localiser de la fumĂ©e !___________________________________________________________________________ * Ne fait pas de bruit ! ** C’est toi qu’en fais espĂšce de cachalot ! ** Toi-mĂȘme phacochĂšre ! ** Commence pas Ă  m’insulter ! ** C’est toi qu’à commencĂ© ! *Bon c’est vrai il a raison mais c’est lui qui a fait du bruit en premier ! Ce n’est pas la premiĂšre fois qu’on sort en pleine nuit alors merde il pourrait faire attention depuis le temps !* Mais putain jte dis que ce n’est pas moi ! donc c’est toi !* Je suis certaine que je n’ai rien touchĂ©. Je descendais tranquillement l’escalier du dortoir au moment ou j’ai entendu comme le raclement d’une arme blanche... soit les griffes d’Ashkane ! Ça ne pouvait ĂȘtre que ça merde !* HĂ© lara croft Ă©coute bien CE N’EST PAS MOI ! *Alors... si ce n’est ni lui ni moi. C’était quoi ce putain de bruit ?* J’n’aime pas cette nuit ! ** T’es pas le seul, ça me donne la chair de poule ** Poule mouillĂ©e ! ** Aha morte de rire ** HĂ© tu m’as tendu la perche ! ** Oh ça va tais-toi ! *Minuit ? Non l’heure du crime Ă©tait passĂ©e depuis une heure dĂ©jĂ . Mais cette nuit serait diffĂ©rente, peut-ĂȘtre, surement. C’était le genre de nuit oĂč les pressentiments font genre de nuit oĂč j’entends le vent souffler dans les feuilles des arbres alors qu’elles restent parfaitement immobiles... ce genre de nuit oĂč on sait qu’il va se passer quelque chose. Cette nuit lĂ . * Je crois que ce soir on va sle faire ! ** Wesh man ! *Depuis qu’une jeune fille avait Ă©tĂ© agressĂ©e dans la nuit, on avait passĂ© quelques temps nos nuits entiĂšres dans l’infirmerie. J’avais fait assez de connerie dans cette Ă©cole. Pour une fois dans ma vie je n’allais RIEN faire. Je n’étais pas superwoman ou je ne sais qu’elle hĂ©roĂŻne. J’étais mortelle comme tout le monde mĂȘme si j’avais deux atouts. Le premier Ă©tait mon pouvoir, trĂšs utile et efficace et le second le simple » entrainement que j’avais reçu. Ne plus ressentir ni de peur ni de douleur... c’était bien. Peut-ĂȘtre, surement. Mais ça revenait Ă  ne plus ĂȘtre humaine. Non impossible. Je n’avais pus l’accepter. Je n’avais pu fuir et grĂące Ă  cette Ă©cole, Ă  ses habitants, je devenais peu Ă  peu celle que j’aurais du ĂȘtre. MĂȘme si bien des choses resteraient, bien des choses Ă©taient encore prĂ©sentes. Si je pouvais maintenant ressentir une foule de sentiments, deux m’échappaient encore la peur et la douleur. Les deux Ă©taient-elles liĂ©es ? Ne plus avoir peur... C’était derriĂšre cette minable excuse, l’excuse de mon passĂ©e, que je me retranchait pour expliquer ma prĂ©sence en pleine nuit dans les couloirs de l’école alors qu’un tueur enragĂ© courait librement dehors. Mais c’était plus fort que moi, je ne pouvais plus le laisser faire. Pas aprĂšs ce qu’il avait fait, depuis des jours et des jours Ă  ces Ă©lĂšves, Ă  Calypso. J’allais bien sur, tout droit dans la gueule du loup. Qui sait peut-ĂȘtre que ça se terminerait ce soir. Mais le pressentiment que j’avais Ă©tait tout autre. Quelque chose allait se passer et ce ne serait pas forcement en ma faveur. * Tu as entendu ? ** Oui, encore un bruit mais bon on sait pas qui traine dans les couloirs en plus de nous *Oui. VoilĂ  pourquoi nous passĂąmes par les cuisines histoire de choper un ou deux couteaux. C’est toujours utiles ces trucs lĂ  ^^ mĂȘme si je n’en avais pas besoin. MĂȘme si mon pouvoir pouvait les remplacer. On ne sait jamais sur quoi -ou qui- on peut tomber. La vie Ă  l’universitĂ© m’avait prouvĂ© qu’on pouvait rencontrer bien des gens avec des pouvoirs diffĂ©rents et d’autres semblables. Je ne tenais pas Ă  tomber face Ă  face avec quelqu’un capable de neutraliser les pouvoirs des autres... Comme mon maitre. * Putain t’as entendu lĂ  ? ** Ici ! *Par bonheur la porte de la bibliothĂšque s’ouvrit sans grincer. Quelque part dans l’obscuritĂ© des rayonnages une fenĂȘtre mal refermĂ©e claquait. Putain faut ĂȘtre vraiment dĂ©bile pour laisser une fenĂȘtre ouverte alors qu’un tueur rode et pourrait s’en servir pour rentrer !* Bon viens on va fermer ça !*Le problĂšme c’est que les fenĂȘtres de la bibliothĂšque Ă©taient toutes fermĂ©es. Toutes, mĂȘme celles du fond, lĂ  oĂč il faisait toujours noir mĂȘme en plein jours.* J’n’aime pas ça * grognais-je en serrant les dents. DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Jeu 17 Juin - 1241, Ă©ditĂ© 3 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2141 Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Ne rĂ©agit pas. MĂȘme si son instinct lui criait d'aller voir. Il avait autre chose Ă  faire. Penser, par exemple. Penser Ă  ce qui s'Ă©tait passĂ© cette soirĂ©e lĂ , en ville, cette aprĂšs midi lĂ , dans le parc, ce matin lĂ , Ă  la plage. Qu'est ce qu'il allait bien pouvoir faire ? Le cri retentit dans la nuit, et tout s'enchaina Ă  une vitesse surhumaine. Kalhan ! KALHAN ! Putain passe moi devant, j'te dirais rien... »Elle ne l'avait pas entendu, trop occupĂ©e Ă  se diriger vers les dortoirs, comme la plupart des gens Ă©veillĂ©s dans LindwuĂ«n cette nuit lĂ . Tout le monde Ă©tait rĂ©veillĂ©. Assit sur cette fenĂȘtre d'oĂč il avait dĂ©jĂ  vu Kalhan chercher Ă  entrer chez Wolf avant la guerre, Aaron avait rĂ©agit Ă  une vitesse incroyable. Le temps de voir la jeune fille passer au loin et il s'Ă©tait dĂ©cidĂ©. Merde ! C'Ă©tait quoi ce cri ? Il s'Ă©tait accroupit, avait sautĂ© les trois quatre mĂštres qui le sĂ©paraient du sol sans problĂšmes et avait couru jusqu'Ă  la chambre. Il avait jouĂ© des coudes pour se frayer un chemin, avait fini par se retrouver face Ă  une gamine en sang et pourtant entiĂšre qui Ă©tait dans les bras de Logan. Et merde. Tu l'as... » Non. Je n'ai rien vu. »Aaron avait serrĂ© les dents, grimacĂ© et Ă©tait ressortit de la piĂšce en repoussant des Ă©lĂšves trop curieux. Il s'Ă©tait retrouvĂ© seul dehors, avait sondĂ© la nuit de ses yeux gris. N'avait pas captĂ© le pan de cape sombre qui flottait entre les branches d'un grand arbre. Ni le sourire carnassier qui s'Ă©tait affichĂ© sur les lĂšvres de l'Ombre. Il Ă©tait furieux, furieux de ne pas avoir Ă©tĂ© lĂ . Et dire qu'elle aurait pu mourir ! En tant que pion il aurait du surveiller LindwuĂ«n. Il aurait du... GaĂŻa referma ses petites serres sur son Ă©paule et regarda la nuit d'un Ɠil sombre. Dark and difficult times lie ahead. ______________________________________________Une silhouette sombre passa sur la pelouse. Si silencieuse et si discrĂšte qu'Aaron cru qu'il avait rĂȘvĂ©. Pas cette fois... ImmĂ©diatement il s'accroupit et se prĂ©para Ă  sauter. Si la lune n'avait pas accrochĂ© un Ă©clair brun et l'ombre immense d'une crĂ©ature dĂ©mesurĂ©ment...poilue. Ashkane. Aaron jura et sauta tout de mĂȘme. Sa cheville craqua et il retint un cri, roulĂ© en boule sur son pied, espĂ©rant qu'elle n'Ă©tait pas cassĂ©e. Merde ! Les dents serrĂ©es, il se releva et se rendit compte qu'il n'avait heureusement rien. C'Ă©tait juste un peu douloureux. Kalhan s'Ă©tait Ă©vanouie dans la nuit et seule la vigilance constante de GaĂŻa permit Ă  Aaron de la retrouver. La jeune fille et son daĂ«mon passĂšrent dans la bibliothĂšque silencieusement et le pion se sentit de plus en plus en colĂšre. Il referma la porte sans bruits derriĂšre lui, les entendit chuchoter plus loin. Serrant les poings, il se dirigea d'un pas ferme vers la jeune fille qu'il considĂ©rait comme sa meilleure amie, voire sa petite sƓur. Kalhan ! » gronda-t-il en chuchotant. Putain qu'est ce que vous foutez ici tous les deux ? Vous savez pas que c'est pas le moment de se balader seuls la nuit ? Merde! Mais vous avez quoi dans le crĂąne ?? »Il Ă©tait en colĂšre. Et si jamais elle s'Ă©tait fait attaquĂ©e par l'autre fou ?! Si jamais ils l'avaient trouvĂ©e le lendemain, baignant seule dans son sang, sans son daĂ«mon Ă  ses cĂŽtĂ©s ? Putain ! Le chuchotement d'un voile sur le bois l'arrĂȘta alors qu'il allait encore leur gueuler dessus sans Ă©lever la voix. Aaron se redressa et regarda partout autour de lui en fronçant les sourcils, tous ses sens aux aguets. Il serra la mĂąchoire Ă  s'en faire pĂ©ter les dents et foudroya Kalhan du regard. Sortez d'ici, maintenant ! » continua-t-il sur le mĂȘme ton bruit d'une serrure qui se ferme retentit, suivit d'un frisson accompagnĂ© d'un souffle froid dans toute la piĂšce. Aaron serra les poings, sentant son coeur se mettre Ă  battre plus fort dans sa poitrine, l'adrĂ©naline lui montant Ă  la tĂȘte. Pas ce soir, pas ce soir... Si jamais..Et pourtant. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 16 Juin - 2229 L'Ombre hĂ©sitait entre fulminer et jubiler. Ce qu'il avait devant lui Ă©tait d'une telle incongruitĂ© dans cette universitĂ© ! Il n'avait jamais vu ça. Au milieu de ces gamins et de ces professeurs trouillards, une Ă©tincelle. Il ne savait pas trĂšs bien si il avait envie de l'Ă©craser ou de la cultiver au contraire. Une chose Ă©tait sure il voulait comprendre. Comprendre. Pourquoi. Pourquoi cette fille n'avait elle pas peur ? Le Suiveur siffla rageusement et se faufila Ă  l'arriĂšre de la nuque de son maitre, dans la pĂ©nombre de sa capuche. A l'abri. Pour ne pas ressentir ce qu'elle ne supportait pas ressentir. De l'incomprĂ©hension... accompagnĂ©e d'une pointe d'apprĂ©hension. Le Suiveur se ramassa en une boule de rage et elle se mit Ă  persifler des horreurs. Tuer. DĂ©pecer. Faire peur. Faire mal. TrĂšs mal ! Encore et encore. Jusqu'Ă  ce qu'elle crie ! AprĂšs fini ! Plus d'erreur. L'Ombre passa sa main dans sa capuche et caressa les contours de son daĂ«mon en la calmant. Chut, nous verrons ma belle, nous verrons. Le Suiveur siffla et se mit Ă  trembler de rage. Elle n'aimait vraiment pas cette gamine. Pourquoi ? Lui ça l'excitait de dĂ©couvrir de nouvelles choses ! Et de toute Ă©vidence il en avait trouvĂ© une belle cette Kalhan n'avait pas peur. Et ça l'intriguait. Alors il l'avait suivit, jubilĂ© lorsqu'elle Ă©tait sortie, apparemment Ă  sa recherche. Ainsi tu cherche le loup ma belle ? Ne te pleins pas de sentir la morsure de ses crocs lorsqu'il t'attrapera... Oh que oui il l'attraperait ! Et qui sait ce qu'il lui ferait ensuite...Autre. Homme. Presque silencieux . Il Ă©tait entrĂ© dans la bibliothĂšque par une fenĂȘtre mal fermĂ©e sous sa forme d'ombre, l'avait refermĂ©e ce qui avait semblĂ© perturber la fille. Et l'autre Ă©tait arrivĂ©. CachĂ© derriĂšre une pile de livres, l'Ombre l'avait regardĂ© s'approcher en se disant que si Le Suiveur ne l'avait pas avertit.. Non. Il Ă©tait bruyant lui aussi. Personne n'Ă©tait aussi silencieux que lui. Le Suiveur ronronna amoureusement et posa une tĂȘte de fumĂ©e sur son Ă©paule. Tuer ? Dommage. Gris. Et silencieux. L'Ombre la foudroya du regard et pour une fois elle soutint ses yeux d'acier avec une pointe d'ironie. Il la trompait en aimant bien le mystĂšre de cette fille, elle le trompait en disant que cet homme Ă©tait silencieux. L'Ombre la dĂ©visagea d'un Ɠil nouveau et finit par sourire. D'un sourire froid. Qu'elle aima immĂ©diatement. Tuer ? Tuer. Il le confirma et se redressa en silence. Le Suiveur eut un petit ricanement Ă©touffĂ© et s'envola vers le plafond pour se couler jusqu'Ă  la porte. Se glissant dans la serrure, elle ferma la porte Ă  clĂ©. Attendit que son humain fasse le travail. Un rire narquois s'Ă©chappa des lĂšvres de l'Ombre et il sortit Ă  dĂ©couvert. Pour une fois. Le visage Ă  demi cachĂ© par sa capuche c'Ă©tait la premiĂšre fois qu'il le faisait vraiment. Il sentait qu'il allait se battre. Adorait ça . Bonsoir, bonsoir... » lĂącha-t-il d'une voix grave et rocailleuse. DĂ©licieusement ironique. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă  cette heure ci ? C'est une imprudence Ă  appĂąter le loup.. AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant.. »Ses yeux glissĂšrent sur le corps de la fille qui Ă©tait magnifiquement bien taillĂ©e pour le combat. Le Suiveur eut un rire mauvais dans sa serrure. L'Ombre pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, un sourire amusĂ© se dessinant sur ses lĂšvres lorsqu'il repĂ©ra les couteaux. Tututu... Il claqua de la langue et siffla comme un serpent. Mauvais ! Pas rĂ©sister ! Sinon tuer » Exactement, alors tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Il regarda ensuite l'homme d'un air moqueur et se coula au centre de la piĂšce, entre la porte et le couple de jeunes gens. Il recula lĂ©gĂšrement son pied droit, s'appuyant sur son gauche, son pied d'appui. Tendant lentement la main droite Ă  la l'horizontale de son corps il fit jaillir doucement le poignard qui Ă©tait attachĂ© Ă  son poignet. La lame siffla doucement et une lueur folle brilla dans ses yeux. Il avait tellement envie de voir si elle Ă©tait capable d'autant de chose que son corps promettait !! C'en Ă©tait fou. L'autre n'avait pas le moindre intĂ©rĂȘt, il n'avait pas l'air armĂ©. Seul son silence lorsqu'il se dĂ©plaçait Ă©tait inquiĂ©tant. Mais Le Suiveur Ă©tait lĂ  pour l'aider. Toujours lĂ  Tout dans son corps rayonnait d'une puissance sans nom, d'une Ă©nergie sauvage qui ne demandait qu'Ă  se libĂ©rer et qu'il contenait prĂ©cieusement pour s'en servir plus tard. Quand il en aurait rĂ©ellement us fight... † Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 17 Juin - 012 Et l’heure du crime Ă©tait passĂ©e depuis longtemps Si c’était le tueur en question il ne faisait aucun effort pour se dissimuler. Le bruit de ses pas bien que beaucoup plus silencieux que le commun des mortels raisonnait dans les allĂ©es de livres. * C’est bon je reconnais Aaron *Quoi ? Mais qu’est ce qu’il fou ici lui ? Il ne sait pas qu’il y a un tueur qui ... et si jamais il se faisait attaquĂ© et si... et merde. Il pensait surement la mĂȘme Ă  mon sujet, la preuve le voilĂ  qui dĂ©barque comme un taureau furieux. Oui il le pensait exactement. Croit-il seulement que je vais renoncer ? Pion ou non , ça suffit ! Il ne suffit pas d'ĂȘtre en colĂšre. MĂȘme si voir Aaron dans un tel Ă©tat d'Ă©nervement aurait pu me faire rougir de honte. Fou nous ? Non au contraire. Surement la mĂȘme chose que toi mais... » Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de l’arrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Oh ! PAF, il l’avait mĂ©ritĂ© cette baffe. Le ligre me regarda avec des yeux ronds plus Ă©tonnĂ© que jamais. Quand comprendrait-il ? Quand apprendrait-il Ă  ce tenir ? Putain ce n’est pas le moment Ash ! Ce n’est pas le moment !!! Je sentis au fond qu’il Ă©tait vexĂ©. Il avait cru, il avait vraiment cru que je l’appuierais sur ce coup. Mais comment aurais-je pu dire Ă  quelqu’un qu’il n’était pas fichu d’attraper un meurtrier ? A Aaron ! Oui on Ă©tait sorti pour ça ce soir, oui on allait essayer de l’avoir mais ce n’est pas le moment de faire chier son monde ! Merde Ă  la fin ! Que l’on soit jeune ou vieux, adulte ou mineur ça revenait au mĂȘme, oui on pouvait l’arrĂȘter mais s’il ne l’avait pas dĂ©jĂ  Ă©tĂ© il y avait surement une raison ! On est pas des hĂ©ros, on est pas invincibles. Quand comprendras-tu Ash... Quand cesseras-tu de jouer avec nos vies ?Oui c’était vraiment le moment de s’engueuler ! Il m’en voulait, il ne comprenait pas... et je m’en voulais aussi tiens comme ça on fait la paire ! C’était vraiment le meilleur moment pour perdre notre unitĂ© et nous remettre en question ! C’est trop tard, nous avons de la visite... » Grogna Ashkane Ă  l’attention d’ ne s’excuserait pas, oh que non ! Mais le bruit de la serrure avait tout fait retomber. Le danger Ă©tĂ© Ash... Aaron ! J’aurais du m’excuser pour Ashkane, pour ses paroles blessantes qu’il ne manquait jamais de lancer Ă  tord et Ă  travers. Mais il y avait urgence. Quelque chose se rĂ©veillait en moi, quelque chose de nouveau. Oh ce n’était pas le frĂ©missement comme pour un coup de foudre non non c’était diffĂ©rent ! DiffĂ©rent mais pas moins intense. L’impression que si... que si Aaron Ă©tait touchĂ©... non ! Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? »Je pouvais toujours essayer non ? Bonsoir, bonsoir... » C'Ă©tait lui. J’aurais crus que mon ligre ferait un bond de surprise, trouille, trouille... mais non. Instinctivement, Ashkane montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s. Pourquoi ? Pourquoi ce type n’avait-il pas peur devant lui ? Devant un tel monstre ? C’était une premiĂšre ça aussi. Le ligre se tourna vers l’endroit d’oĂč Ă©tait venue la voix. Un instant j’eus l’impression de revenir deux ans en arriĂšre, dans les rues de Naples. Ça ne faisait que deux ans ??? Deux ans... c’était si peu. Je n’avais pas pu changer. Je devais surement pouvoir le faire encore... mais tuer Ă©tĂ© si horrible. Que font deux agneaux hors de la bergerie Ă  cette heure ci ? C'est une imprudence Ă  appĂąter le loup... AllĂ©chant. TrĂšs allĂ©chant... »Un agneau ? Mon pauvre si tu savais comme cette comparaison Ă©tait mal choisie pour nous qualifier ^^ Tous. On avait peut-ĂȘtre quelques annĂ©es de diffĂ©rences. Huit prĂ©cisĂ©ment. Mais Aaron en avait vu de belle aussi, j’espĂšrais juste qu’il n’allait pas faire de crise cardiaque. Je ne pense pas mais comment savoir tant qu’on n’a pas la mort sous les yeux ? Comment ĂȘtre sure tant qu’on n’affronte pas les choses ensemble ?* Ash...** Toi la ferme et fais ton boulot ! *Il m’en veut, il n’a rien dit en se faisant traiter d’agneau. Et pour une fois c’est lui qui me dit de me taire ^^ Tes couteaux, ma jolie, c'est une mauvaise idĂ©e. »Tout ça me semble Ă©trange. Il est un peu trop sur de lui. Lui la chose lĂ , l’homme. Et pourtant je ne vois pas ses yeux. Il faut dire qu’on n’a pas de lumiĂšre ici, mais j’ai l’impression que mĂȘme s’il y en avait je ne les verrais pas. Quelque chose de mauvais Ă©mane de lui. L’horreur. C’était la premiĂšre fois, je m’en rends compte maintenant, la premiĂšre fois que j’allais affronter quelqu’un... qui n’avait pas peur. Quelqu’un qui voulait tuer. Un meurtrier, un vrai. Alors en fait pendant toutes ses annĂ©es... c’était moi qui m’étais trouvĂ©e Ă  sa place, Ă  regarder mes proies en sachant combien il leur serrait futile de rĂ©sister, qu’il Ă©tait impossible de s’échapper... Quelle horreur. C’était moi que je regardais avec ces yeux vides. Quelle horreur. Ashkane ce dĂ©plaça sur le cotĂ© histoire de me cogner l’épaule. Avec lui il ne fallait pas grand-chose.* Si tu permets je prĂ©fĂ©rerais me morfondre plus tard ! *Il a raison. C’est un crĂ©tin mais parfois il a raison. Naples. Ces ruelles sombres et Ă©troites, ces dalles tachĂ©es de sang et son meurtrier, sa tueuse prĂ©cisĂ©ment plantĂ©e au milieu des cadavres. Le calme. C’était ça. C’était juste lĂ . Je devais redevenir, calme. Sereine. DĂ©cidĂ©e. PrĂȘte. couteaux l’aurait presque fait rire, trĂšs bien pas de couteaux. Ohoooo il veut jouer Ă  mains nues ? Excitant... RatĂ©. Ce putain de ... il a une... Quoi ? Comment ça ? Je devrais ne pas utiliser mes petits bijoux lĂ  mais toi t’as le droit ? Je ne suis pas d'accords avec tes rĂšgles, tu triches »C’était con... complĂštement dĂ©bile, de dire ça mais c’était la premiĂšre chose qui m’était venue Ă  l’esprit. DĂ©stabiliser. Qu’aurais-je fais moi si j’étais Ă  sa place ? Il ne voulait pas que je me dĂ©fende ? Pourquoi ? L’impression d’ĂȘtre plus fort que moi ? J’aurais du dire non, il se surestime. Mais ... c’est Ă©trange. Quelque chose me dit qu’il a raison de le penser. Merde. Ce n’est pas la meilleure chose Ă  penser lĂ  ! Je n'avais pas besoin de me forcer pour parler d'une voix calme et dĂ©cidĂ©e. Cette voix sans vie que j'avais eu pendant si longtemps. Cette voix incapable de rire. Allons, allons ! Faisons les choses dans l’ordre tu veux ? Soyons Ă©quitable c’est plus drĂŽle. »Et je lui tournais le dos. Incroyable ? Oui, j’ose. Parce que mon ange gardien et lĂ , un certain Ashkane et qu’un coup de patte de lui m’enverrais Ă  l’autre bout de la salle avant que l’autre ait plantĂ© sa lame. VoilĂ  pourquoi j’ose lui tourner le dos et faire face Ă  Aaron. Putain mais qu’est ce que tu fou lĂ  ! Manquerait plus qu’il se croit un devoir de me protĂ©ger, tente de le faire... Je lui tends l’un des deux couteaux que j’avais pu subtiliser. Ni trop grand ni trop petit ; bref un couteau affutĂ©. Qui sait ce qu’il peut se passer... On peut toujours avoir besoin d’aide mĂȘme si j’aime Ă  penser qu’il ne l’utilisera que pour se dĂ©fendre lui et pas moi. Si jamais il Ă©tait touchĂ©... Mes yeux quittent ses mains, ses mains que je sers avec le manche du couteau entre elles. Mon regard vide remonte vers son visage. Je ne pourrais supporter de le voir souillĂ© de sang. Ses yeux gris, brillants, rieur. S’éteindre ? Jamais. De toutes mes forces j’essaie de lui faire comprendre, s’il te plait ne me retiens pas, ne pense pas Ă  moi. Mais quoi qu’on fasse, on ne peut mentir Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 19 Juin - 2129 Ce qu’on a dans le crane ? Et toi alors ? ZĂȘtes pas fichu de l’arrĂȘter ce type ! Nous on va en faire de la fricassĂ© de meurtrier ! Tu veux quoi l’aile ou la cuisse ? »Aaron serra les poings et se dit que, putain, il avait vraiment envie d'en coller une Ă  ce Ligre de malheur. Et qu'il finirait probablement par oublier qu'il Ă©tait un daĂ«mon et qu'il n'avait le droit. Il Ă©tait tellement insupportable quand il s'y mettait ! Va te faire mettre, Ashkane ! » cracha-t-il, furieux. Si on pouvait mettre de la rage dans un nom, c'Ă©tait celui du Ligre en ce moment Kalhan rĂ©agit avant lui et lui colla une baffe qui le fit taire. De toute Ă©vidence le daĂ«mon n'avait pas apprĂ©ciĂ©, mais Aaron si. S'il ne le montra pas il se dit qu'il ne l'avait franchement pas volĂ©e ! Si il s'entendait merveilleusement bien avec Ashkane de temps Ă  autre, il arrivait aussi souvent que les paroles en l'air du daĂ«mon l'Ă©nervent prodigieusement. Il n'Ă©tait pas rare que ça arrive. Vraiment pas rare. Aussi bien dans un cas que dans l'autre. Il fusilla du regard le Ligre lorsqu'il indiqua qu'ils n'Ă©taient pas seuls, prenant d'abord en compte le fait qu'il lui parle plus que l'information en elle mĂȘme. Puis, il prit en compte ce qu'il lui avait dit. Et son sang se glaça. Aaron, je suppose que si je te dis de t’enfuir tu ne le feras pas ? » Kalhan... » commença l'homme, mais il fut coupĂ© par une voix bien qu'il en veuille au Ligre, Aaron sentit une pointe de fiertĂ© pour lui lorsqu'il montra ses crocs dĂ©mesurĂ©s au nouvel arrivant. L'Ombre. Ainsi donc il Ă©tait comme le pion l'avait imaginĂ©. Pour ce qui Ă©tait de l'aura de puissance il n'Ă©tait pas déçu, ce mec... Il dĂ©bordait de vitalitĂ© et d'un calme froid et manipulateur. Chacun de ses gestes Ă©taient comptĂ©s, parfaitement maitrisĂ©s tout en restant d'une souplesse incroyable. Une seconde, Aaron l'envia, se mit une claque mentale magistrale. Ce fou avait tentĂ© de tuer des Ă©lĂšves et il avait surement dĂ©jĂ  tuĂ© avant. En aucun cas il ne pouvait l'envier, comment envier sa folie Ă  quelqu'un ? Surtout quand elle Ă©tait si il s'y attendait vu son caractĂšre, Kalhan lança une pique Ă  l'homme. Restant de marbre, Aaron eut envie de sourire narquoisement. Ce mec avait peut ĂȘtre une aura de prĂ©dateur dĂ©mesurĂ©e, il ne l'impressionnait pas. Le pion dĂ©cida de chasser toute peur, apprĂ©hension et tout ce qui pouvait s'y apparenter, compartimentant son esprit avec facilitĂ©. Y laissant seulement une froide dĂ©termination. PosĂ©e sur une Ă©tagĂšre, GaĂŻa regardait d'un Ɠil suspicieux la serrure. Elle Ă©tait sure que le daĂ«mon de l'Ombre s'y cachait, et pour y entrer il ne devait pas ĂȘtre grand ! Personne ne l'avait encore vu, allez savoir si ça n'Ă©tait pas une souris ! Dans ce cas lĂ  elle lui aurait tordu le cou sans hĂ©siter. Kalhan se tourna vers Aaron qui sentit une boule de tristesse monter dans sa poitrine alors qu'il retrouvait le regard vide qu'elle lui avait donnĂ© lors de leur rencontre dans le parc. C'Ă©tait il y a tellement longtemps... Doucement, elle lui tendit l'un des deux couteaux qu'elle portait sur elle. Aaron tendit la main sans rien dire, attrapa la lame et laissa retomber son bras en inspirant profondĂ©ment. Il avait presque oubliĂ© la prĂ©sence de l'Ombre, se contenta de plonger ses yeux gris sans Ă©motions dans ceux de Kalhan. Un lĂ©ger soupir s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il leva la main, chassa une mĂšche de devant les yeux de la jeune fille. Ne retombe pas dans cet Ă©tat lĂ  Kalhan, n'oublie pas ce que c'est que la vie. Il laissa doucement glisser sa main sur sa joue, et un petit sourire Ă©tira lĂ©gĂšrement le coin de ses lĂšvres. Plein d'une rĂ©solution sombre. Il allait peut ĂȘtre mourir dans cette piĂšce. Il avait confiance en Kalhan, et si il ne voulait pas la perdre il savait qu'il ne fallait pas se mettre dans son chemin. Mais marcher sur la voie d'Ă  cĂŽtĂ©. Elle ne serait pas seule. Il fit un pas en avant, colla ses lĂšvres Ă  son oreille. Je serais Ă  cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă  ce point.. » murmura-t-il d'une voix recula, sourit d'un air vague et effaça ses Ă©paules pour passer devant. Il s'Ă©carta et se mit Ă  s'Ă©loigner d'elle sans se rapprocher de l'Ombre, comme s'il comptait l'encercler. Comme s'il pouvait l'encercler... Il sentait son couteau au bout de sa main, il prolongeait simplement son corps, naturellement. Sans un bruit, il s'arrĂȘta en continuant de fixer l'homme au milieu de la piĂšce. Chuintement d'une L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 24 Juin - 1947 Haha Cette immense masse de chair Ă  poulet et de graisse Ă©tait hilarante. Vraiment hilarante. Sans savoir vraiment pourquoi, l'Ombre sentit sa mĂąchoire se contracter de rage. S'en rendant compte, il oublia ses deux interlocuteurs en arqua un sourcil, ravi d'apprendre quelque chose d'autre. Cet animal l'agaçait, la question Ă©tait pourquoi ? SĂ»rement Ă  cause de sa taille et de l'impression de puissance totale qu'il dĂ©gageait. BĂȘte. Gros. Et puant. Toi beau et silencieux La tirade amoureuse du Suiveur lui redonna le sourire et il s'autorisa un bref Ă©clat de rire lĂ©ger Ă  la pique de la jeune femme. Elle Ă©tait vraiment fascinante. Mais qu'attendre d'autre de la part d'une Ă©lĂšve italienne ? Oh que oui il avait entendu des rumeurs Ă  son sujet. L'apprentie de Naples. Maintenant il s'en rappelait, voilĂ  pourquoi elle le fascinait en tout point. Son maĂźtre avait bien fait son travail Ă  l'Ă©poque et il avait eu le loisir de l'apercevoir une fois. L'absence de tout sentiment chez cette fille Ă©tait incroyable. Pourtant elle Ă©tait lĂ , faisant semblant de s'inquiĂ©ter pour l'humain qui l'avait suivit dans la bibliothĂšque. C'est entre toi et moi Kalhan Si elle voulait jouer Ă  ça. Elle avait raison aprĂšs tout, pourquoi avait-il sortit sa lame ? S'apprĂȘtant Ă  lui rĂ©pondre, il vit avec amusement qu'elle se retournait, lui tendait le dos comme dans une invitation tentante Ă  l'attaquer de dos. Beaucoup trop tentante. Un piĂšge, un simple piĂšge. Si jamais il s'Ă©lançait le balourd tenterait de l'arrĂȘter. Il ne douta pas un seul instant qu'il puisse l'esquiver sans peine, mais il voulait se battre uniquement avec Kalhan. Un combat loyal, l'entendre crier et peut ĂȘtre la faire ressentir quelque chose... le pied. Mais si elle s'Ă©tait retournĂ©e ce n'Ă©tait pas seulement pour le provoquer. De son pas aussi fĂ©lin qu'une reine, Kalhan s'arrĂȘta devant l'autre. Partagea sa lame avec lui. L'Ombre grimaça vertement et retint un grondement sourd qui lui venait du fond de la gorge. Quelle Ă©tait cette comĂ©die ? Elle ne ressentait rien, cet humain ne pouvait avoir sur elle quelque emprise. Un ricanement mauvais s'Ă©chappa de ses lĂšvres lorsque l'homme rĂ©pondit une phrase des plus idiotes. Si il y avait quelqu'un qu'il sous-estimait c'Ă©tait lui ! L'Ombre vibra rien que de penser Ă  lui planter la lame dans le dans sa serrure, Le Suiveur se rappela en mĂȘme temps ce qu'elle savait sur cette Kalhan. Pourquoi ne l'avait-elle pas reconnue directement ? Sifflant d'une rage contenue, elle regarda la scĂšne se passer sans faire de commentaires. Elle capta un Ă©clat dorĂ© parsemĂ© de rouge, leva sĂšchement ses yeux vides. Qui se posĂšrent sur un petit oiseau qui regardait d'un air butĂ© l'humain qui avait prit la lame. DaĂ«mon. Un sourire machiavĂ©lique au cƓur, Le Suiveur sortit en suintant de la serrure, prenant bien soin de se dissimuler dans l'ombre des moulures de la porte. Sinuant entre les rangĂ©es de livres, elle se rapprocha tel un serpent du petit animal chĂ©tif. Ramper. Se fondre. Prendre par surprise. Étrangler Prenant instinctivement la forme d'un serpent de fumĂ©e, elle continua son ascension, aussi indĂ©celable qu'une ombre parmi les ombres. Retrouvant son sĂ©rieux, l'Ombre regarda d'un Ɠil la progression de l'homme. Si il comptait l'encercler il Ă©tait mal barrĂ©. L'autre s'immobilisa et il se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui. Dans son esprit malsain, une idĂ©e germait et prenait de l'ampleur. Il tourna ses yeux gris clairs vers la jeune femme, un sourire carnassier perçant ses lĂšvres. Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »D'un geste sec, il dĂ©tendit son bras et la lame parcouru la moitiĂ© de la piĂšce en sifflant. Droit sur l'homme qui n'avait pas encore rĂ©agit. Il serait bien trop tard pour cela. Tuer Et espĂ©rer que sa rĂ©action soit Ă  l'ampleur de la rĂ©vĂ©lation. Il connaissait son passĂ©. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mar 29 Juin - 1949 Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prĂȘt Ă  accepter la mort ! » J’hĂ©sitais, devant le silence d’Aaron. Était-il muet de peur ?Son regard me dĂ©mentis et je compris. Ses yeux sans Ă©motions. Il Ă©tait rĂ©signĂ©. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi. J’aurais tant voulu qu’il ne soit pas lĂ . J’aurais voulu ne jamais voir ses yeux habituellement si brillant devenir si 
 froid. Je me rendis soudain compte qu’il y avait bien des choses que j’ignorais sur lui. J’aurais voulu mieux le connaitre. Le temps me manquait alors que j’avais l’impression de lui faire des adieux. Le sentiment d’urgence liĂ© Ă  la prĂ©sence du tueur s’accentua. Aaron
De sa main, il chasse une mĂšche de mes cheveux, tenta mĂȘme de sourire. Ce que j’étais devenue incapable de faire Ă  cet instant. Aaron
 Ne meurt pas. Promet le moi
 Je serais Ă  cĂŽtĂ© de toi Kalhan, tu n'es pas seule. Ne me sous-estime pas Ă  ce point.. » murmura-t-il d'une voix je n’eus pas le cran de le lui demander. Comment pouvait-on demander Ă  quelqu’un de ne pas mourir ? Ça ne dĂ©pendait pas de lui. C’était une promesse impossible Ă  tenir. Impossible Ă  demander. Ne meurt pas Aaron. J’aimerais ne pas te sous-estimer mais mon cƓur se serre en pensant Ă  ce qu’il pourrait t’arriver. Je ne veux pas que tu souffre. Je ne veux pas que tu meurs. Je ne veux pas que tu sois là
 mais tu l’es. Et tu reste Ă  mes cotĂ©s. MalgrĂ© tout ce que tu sais. Et tu t’éloigne de moi, non pas assurĂ© mais avec l’aisance de quelqu’un qui sait. Qui sait qu’il est prĂȘt. Qui sait ce qu’il peut se passer. Qui l’a acceptĂ©. Ne meurt pas
 Aaron
Qu’allions nous faire maintenant. Je ne cessais de penser Ă  lui. Si jamais il lui arrivait quelque chose
* Tu sais ce que tu dois faire pour le protĂ©ger *Je le sais. Je le sais et dĂ©teste cette idĂ©e. Je voulais continuer de penser. De penser Ă  lui, Aaron. Comme si penser Ă©tait rĂ©confortant. Comme si ça pouvait m’aider
.Mais c’était tout le contraire. Je ne devais plus rien penser. Ne plus rĂ©flĂ©chir. Agir. Calme. PrĂȘte. Atteindre ce niveau de conscience ou rien ne m’échappe. Rien ne peut briser mes rĂ©flexes. Cet Ă©tat oĂč je ne suis qu’une machine. Une machine au service d’un ordre. Un seul ordre. chacun des pas d’Aaron que je suivais du coin de l’Ɠil, je m’efforcer de l’oublier. A chaque instant de ma vie, je sentais le pouvoir rugir sous ma peau. PrĂȘt Ă  se dĂ©chainer. Il suffisait de le libĂ©rer. Non, doucement. Comme je l’ai appris. A Naples. Comme on me l’a enseignĂ©, Ă  coup de fouet. Laisse s’écouler le pouvoir, atteindre cette conscience
 conscience de toute chose. Comme si une main invisible se rependait dans la piĂšce, effleurant chaque Ă©tagĂšre, chaque livre, l’englobant, l’enserrant avec douceur. Ashkane plus brillant que tout dans cette noirceur Ă©tait le seul que je m’efforçais de ne pas toucher. C’est quelque chose de trĂšs Ă©trange que de toucher son Ăąme avec son pouvoir. Ashkane, Ă  mes cotĂ©s, ne quittais pas un instant le tueur des yeux. Il Ă©tait trĂšs Ă©trange de voir Ă  quel point il pouvait ĂȘtre trouillard pour de petite chose
 et comment il Ă©tait prĂȘt Ă  tout quand s’en valait la peine. Il Ă©tait prĂȘt lui aussi, surement plus que moi. Il avait la Haine.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferrais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux *Lentement, lentement, les sentiments me quittent. Plus rien ne compte. Juste lui. Lui, l’autre, les daemons. Des pions sur mon Ă©chiquier. Un jeu, rien qu’un jeu. Rien ne compte je ne suis plus s’immobilisa. Je ne le vis pas de mes yeux. Ce fut plutĂŽt comme une impression. Comme lorsque l’on a un pressentiment. Le fait s’installa dans mon esprit grĂące Ă  mon pouvoir et non grĂące Ă  mes yeux. En revanche, se fut mes yeux qui virent l’Homme se tourner vers moi. Son sourire. Sadique. Était-il fou ? Était-ce un psychopathe ? Quelque chose ne tournais pas rond chez lui, mais ce n’était pas de la folie. C’était un professionnel et cette simple idĂ©e mĂȘme le rendait monstrueusement plus dangereux. Il avait des yeux gris lui aussi
 Aaron
 Naples est il si loin que tes sentiments te seraient revenus ? Est-il seulement au courant que tu ne ressens absolument rien pour personne ? J'en doute vu la flamme dans ses yeux... Soyons Ă©quitable Kalhan, tu as raison. Toi aussi bien que moi savons que nous n'avons pas besoin d'armes aussi futiles que ces lames. Alors.. autant s'en dĂ©barrasser. »Le choc. Simple. Terrible. Comment ? Pourquoi ? OĂč ? Qui ? Tant de questions explosĂšrent dans mon esprit. J’étais plus que dĂ©concentrĂ©e j’étais
 Ă  sa vis son bras se dĂ©tendre Ă  une vitesse folle et sa lame voler comme une flĂšche. Un jet de mort si bien lancĂ©, si bien dirigĂ©. Tout droit sur 
 NON .La lame tranchante s’arrĂȘta net Ă  quelques centimĂštres d’Aaron. In extremis. Oh mon dieu
Le choc, la surprise, l’horreur... la lame vibra prĂȘte Ă  reprendre sa course
 avant de tomber sur le sol avec un bruit Ă  glacer le sang. C’avait Ă©tait si juste. Il aurait suffit de si peu. Si peu Aaron
 pardonne moi, je ne mĂ©rite pas ta confiance. Je ne mĂ©rite pas de te paroles du tueur m’avaient sonnĂ©e. Je n’avais pu m’empĂȘcher de croiser le regard d’Aaron. Il savait bien des choses. Il savait ce que j’avais subit, que par cela je ne sentais ni douleur ni peur
 mais pas tout les crimes que j’avais commis, il ne savait pas de quoi j’étais responsable. Qu’avait-il pu lire Ă  cet instant dans mes yeux ? Je l’ignorais moi-mĂȘme. Aaron s’il te plait, crois moi. Ne l’écoute pas. Ne l’écoute pas Aaron
Dans un second temps, le geste de cet assassin. Cet homme qui avait voulu tuer Aaron. Mon ami
 Ce geste avait ravivĂ© ma colĂšre, in extremis, et cela avait suffit. Comme un Ă©lectrochoc j’avais pu me ressaisir et arrĂȘter la lame avant qu’il ne soit trop tard. Mais il s’en Ă©tait fallu de si peu. Il recommencerait. Tout ceci m’avait figĂ©. J’étais tendue Ă  craquer. Ses paroles avaient faillit me faire reculer sous le choc mais la colĂšre m’avait maintenue sur place. A prĂ©sent qu’Aaron est sauf, toutes les questions, les interrogations, les incomprĂ©hensions me revirent. La colĂšre s’empara de moi. Ne jamais attaquer dans la colĂšre. Ne jamais ce prĂ©cipiter
 mais c’était si tentant. J’aurais voulu lui faire payer ce qu’il venait de faire ! Mais je ne devais pas oublier ce qu’il venait de dire. La rage gonflait ma gorge alors que je serrais les dents pour ne pas crier. Je m’entendis demander de ma voix vide et qui pourtant semblait appeler le sang Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »A chacune des questions, ma voix avait augmentĂ©e de volume. Je due me taire pour ne pas crier. Je mourrais d’envie de savoir qui il Ă©tait. Comment ? Pourquoi ? Qui ? Ou ? Quand ? Il n’était plus question de me calmer. Je devais savoir. Je dois savoir !!! COMMENT SAIS-TU POUR MOI !!! »La question eut des airs d’accusation. JE TE HAIS ! SIMPLEMENT PARCE QUE TU SAIS !DerniĂšre Ă©dition par Kalhan XĂ©nia le Mar 10 AoĂ» - 1835, Ă©ditĂ© 1 fois Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Lun 5 Juil - 122 Une prĂ©sence. Froide et brĂ»lante Ă  la fois. CentrĂ©e et partout Ă  la fois. Aaron sentit ses cheveux se dresser sur sa nuque et un frisson lui parcouru la colonne vertĂ©brale. Instinctivement, il se ferma, sentant que quelque chose, ou quelqu'un, caressait du bout des doigts ses pensĂ©es, ou quelque chose approchant. Si jamais l'Ombre... GaĂŻa le contredit, ses yeux noirs braquĂ©s sur Kalhan. Elle n'Ă©tait pas touchĂ©e et le changement d'attitude de la jeune fille lui disait qu'elle Ă©tait la cause de cette impression. Aaron se dĂ©tendit immĂ©diatement et se reconcentra sur l'homme en face. L'assassin le suivait des yeux sans bouger le reste de son corps. Ces yeux gris.. il avait l'impression de voir les siens dans une glace. Mais il n'Ă©tait pas l'Ombre. GaĂŻa lui interdit fermement de le penser. Il acquiesça mentalement et se contenta de lui rendre son regard. Narquoisement, il sentit un sourire cachĂ© rendre leur brillant naturel Ă  ses yeux. Si ses lĂšvres ne bougĂšrent pas, l'autre le capta tout de mĂȘme. Il dĂ©tourna alors les yeux, un sourire Ă©nigmatique aux lĂšvres.* GaĂŻa chĂ©rie, tu peux surveiller son daemon ? Si c’est quelque chose de trop gros je me ferais un plaisir de te le tenir pendant que tu en fais ce que tu veux * * Compte sur moi Ash.. J'attend que c'te saloperie sorte de sa serrure et ce crĂ©tin arrogant va ravaler sa superbe, crois moi. * rĂ©pondit GaĂŻa avec une rage de vaincre intense. Aaron sentit sa fiertĂ© pour elle remonter d'un cran, si c'Ă©tait encore mots, des paroles, autant de lames tranchantes lancĂ©es dans les airs, fendant l'espace et le temps sans mal. Chacune visant Ă  toucher Kalhan. A la toucher. Au cƓur. Ressens absolument rien. De quoi parlait-il ? De toute Ă©vidence il ne connaissait pas Kalhan, Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Elle Ă©tait si souriante, si vive, si chiante parfois mĂȘme ! Comment pouvait-elle ne rien ressentir et jouer si bien la comĂ©die ? Il y avait dans les mots de l'Ombre une calme certitude et ses mots planaient avec la simplicitĂ© de la vĂ©ritĂ©. Mais il mentait. Aaron en Ă©tait persuadĂ©. Ses yeux. VoilĂ  qu'il parlait de lui. Ce simple ses» dans sa bouche glaça l'Ăąme du pion. Il parle de moi. Ce barge parlait de lui. Ça faisait froid dans le dos. Il serra plus la garde de son couteau et ses yeux dĂ©rivĂšrent vers Kalhan, histoire de voir quand elle Ă©claterait de rire pour dĂ©nier ce prĂ©tentieux. Il lui tardait de voir l'Ombre devenir blĂȘme, de voir ses poings se serrer de rage et sa mĂąchoire se contracter pour qu'il n'explose pas directement. Il tourna la tĂȘte. Trouva une Kalhan blĂȘme. TouchĂ©e. Ses Ă©paules descendirent alors qu'il sentait son incomprĂ©hension monter. Quoi ? Qu'est ce qui se passe Kalhan ? C'est pas vrai ? Hein que c'est pas vrai ? Ne l'Ă©coute pas, il ne raconte que des conneries. Je sais comment tu es, tu n'es pas ce qu'il raconte. C'est qu'un fou, un connard de timbrĂ© qu'il faut simplement interner. Ou Ă©radiquer. Un sifflement lui fit tourner les yeux. L'acier rencontra l'acier. Le temps d'ouvrir grand les siens de surprise, la lame filait toujours vers sa gorge. On raconte que dans ces moments lĂ , sa vie passe devant ses yeux. Mais tout ce qu'il Ă©tait capable de voir c'Ă©tait cette putain de lame qui viendrait se planter dans sa pomme d'Adam, le clouerait comme un insecte sur le bois de la bibliothĂšque. Pas le temps d'esquiver, pas le temps de tendre la main pour qu'elle vienne s'empaler dans sa paume. Il allait mourir. C'Ă©tait aussi con que ça. Dans le milliĂšme de seconde qui le sĂ©parait de l'impact, il se dit que c'Ă©tait impossible. Qu'il ne pouvait pas mourir aussi bĂȘtement. Il ne pouvait pas laisser Kalhan comme ça, seule face Ă  cette abomination de la nature. Un battement cil, un battement de cƓur, un souffle qui s'Ă©chappe de ses lĂšvres, le cri de GaĂŻa. Et la yeux fermĂ©s et la main serrant aussi fort qu'il le pouvait sa lame, Aaron attendit l'impact qui ne vint jamais. Ses iris se posĂšrent sur la lame qui s'Ă©tait arrĂȘtĂ©e Ă  quelques centimĂštres de sa gorge et qui volait paisiblement dans les airs. Il eu l'impression qu'on avait appuyĂ© sur un bouton pause, jeta un Ɠil Ă  Kalhan qui avait l'air terrifiĂ©e. Aaron souffla aussi doucement qu'il le put, dĂ©glutit difficilement. La vache, c'est pas passĂ© loin. La jeune fille, elle, avait l'air prĂȘte Ă  exploser de rage. LittĂ©ralement. Elle venait de lui sauver la vie et, le choc passĂ©, s'emplissait d'une colĂšre sans fin envers l'Ombre qui avait l'air de s'amuser. Dans un bruit mĂ©tallique, la lame retomba Ă  terre. Qui es-tu ? Comment connais-tu mon nom ? Comment sais-tu pour Naples ? »Sa voix Ă©tait terrifiante de vide. Si elle criait, ayant du mal Ă  contrĂŽler sa rage, Aaron sentait bien Ă  quel point une noirceur s'emparait d'elle. Il ne l'avait jamais vu comme ça. BĂȘtement, il se demanda si il connaissait rĂ©ellement Kalhan XĂ©nia. ArrĂȘte ça Aaron ! C'est exactement ce qu'il veut ! Te faire douter ! Tu sais qui est Kalhan, c'est ton amie, pas un monstre ! » Il secoua la tĂȘte, refusa de se laisser manipuler de la sorte. Mais la jeune fille balaya les maigres certitudes qui l'avaient habitĂ©. Ainsi donc l'Ombre avait raison ? Impossible. ComplĂštement impossible. Aaron ne put s'empĂȘcher de crier Ă  son tour. Non ! » il secoua la tĂȘte en fixant Kalhan. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă  LindwuĂ«n. Pense Ă  Alec.. »Il se baissa pour ramasser la lame de l'Ombre, lança sa propre lame, l'attrapa de sa main gauche alors que la droite prenait le poignard. Se redressant vivement, une moue rageuse au visage, Aaron brandit l'arme dans la direction de l'homme pour appuyer ses paroles. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă  Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! » il ne savait pas de quoi il parlait mais y croyait vraiment. Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă  ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »Qui lui collait Ă  la peau, lui faisait faire des cauchemars, manquait de la tuer Ă  chaque fois que son pouvoir lui Ă©chappait. Il l'avait entendue plusieurs fois crier pendant son sommeil, s'il n'Ă©tait pas entrĂ© c'Ă©tait parce que il savait que Ashkane veillait sur elle, mieux qu'il n'aurait pu le faire. Et qu'il aurait surement Ă©tĂ© tuĂ© par son pouvoir immense rien qu'en mettant un pied dans la piĂšce. Elle s'en voulait suffisamment naturellement pour qu'il ajoute sur sa conscience sa propre mort. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 10 Juil - 1534 ContrĂŽle toi. Garde le contrĂŽle. Impassible, mystĂ©rieux, impossible Ă  saisir, terrifiant. L'Ombre ne put cependant retenir le sourire qui lui montait irrĂ©sistiblement aux lĂšvres. Ni le frisson dĂ©licieux qui remonta le long de sa colonne vertĂ©brale. Kalhan rĂ©agissait. Kalhan. Retenait sa rage. Sa propre euphorie lui sauta au visage et il s'efforça de la contenir. Le Suiveur lui lança un regard inquisiteur, intĂ©ressĂ©e par la lumiĂšre de satisfaction qui Ă©clairait les yeux gris de son maĂźtre. Il n'avait pas bronchĂ© lorsqu'elle avait stoppĂ© sa lame, sauvant l'homme par la mĂȘme occasion. Une simple moue de dĂ©ception avait fait bouger ses lĂšvres. Peut ĂȘtre avait-il une quelconque utilitĂ© dont elle ne voulait se passer ? C'Ă©tait, Ă  son avis, plus une question d'honneur. Si elle s'Ă©tait mit en tĂȘte de garder l'autre en vie il Ă©tait lĂ©gitime qu'elle s'y tienne. Dommage, dommage.. Maintenant elle fulminait de rage. C'Ă©tait jouissif. ComplĂštement jouissif de la voir sortir de ses gonds si facilement. Il ne doutait pas que jamais elle eut craquĂ© de la sorte, pas aprĂšs sa formation plus que rigide. Qui sait, c'Ă©tait peut ĂȘtre la premiĂšre fois qu'elle ressentait la colĂšre Ă  ce point, et avec elle une pointe d'effroi. L'Ombre ricana intĂ©rieurement. C'Ă©tait tellement facile, il Ă©tait un peu déçu. Mais le combat qui avait lieu dans la tĂȘte de Kalhan Ă©tait au moins aussi intĂ©ressant que celui qui aurait lieu sous peu. L'homme se mit alors Ă  protester. L'Ombre soupira en sentant un sourire narquois lui monter aux lĂšvres. Quel crĂ©tin. Plus miĂšvre tu meurs. Il ne doutait pas que Kalhan allait l'ignorer, toute Ă  sa colĂšre. Se dĂ©plaçant lĂ©gĂšrement Ă  droite dans un geste fluide, l'homme esquissa un mouvement de la main qui chassa tous les arguments futiles de l'autre. Paisible assurance de celui qui sait. Qui croit en lui. L'assassin s'autorisa un rire bref et ses yeux Ă©tincelĂšrent d'amusement. Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. » il lança un regard mĂ©prisant Ă  l'humain. Ou alors sont ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le Suiveur regarda son maĂźtre s'approprier toute l'attention de la piĂšce, en profita pour se faufiler entre les rangĂ©es de livres Ă©pais, chuchotement sombre entre les autres. Si on l'entendait on l'associait aux vieux craquements qui habitaient les bibliothĂšques aussi vieilles. Elle apprĂ©ciait l'odeur entĂȘtante du papier mĂąchĂ©, de celui trop vieux pour ĂȘtre tournĂ© sans risquer de le briser d'une infime torsion, l'odeur puissante de la reliure en cuir de certains ouvrages et la simple odeur de poussiĂšre qui appelait Ă  un silence Ă©ternel. Vrombissant de joie, elle se coula derriĂšre un fin rideau qui empĂȘchait les livres de se couvrir de poussiĂšre, s'approcha plus encore de l'oiseau. Celui ci toisait d'un Ɠil suspect la serrure de laquelle elle s'Ă©tait Ă©chappĂ©e plus tĂŽt. Un sourire narquois se dessina dans la noirceur de sa fumĂ©e, Le Suiveur se dit qu'elle Ă©tait complĂštement aveugle et dĂ©sarmĂ©e face Ă  sa puissance. Certitude sans fin du prĂ©dateur implacable et jamais vaincu. Elle eut presque envie de se faire remarquer, juste histoire de venger son humain pour ce que le pachyderme poilu lui avait fait ressentir auparavant. Captant cette pensĂ©e, l'Ombre eut un sourire carnassier pour le Ligre, continua tranquillement. Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă  la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » le compliment venait, non pas du coeur car il n'en avait pas Ă  proprement parler, mais de sa raison. Il le pensait vraiment, Ă©tait vaguement intĂ©ressĂ©. Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » remarqua-t-il d'une voix pensive. Des Ă©tincelles s'allumĂšrent dans ses yeux. Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă  quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Tout en finissant sa phrase il se rapprocha, mi fumĂ©e mi homme, plus rapide que l'oeil humain. Il s'arrĂȘta un quart de seconde plus tard prĂšs de l'homme, caressa du bout du doigt la lame de son poignard, presque amoureusement, et vrilla ses yeux gris dans ceux, identiques, de l'homme. MĂ©pris. L'autre rĂ©agissant immĂ©diatement d'un revers de lame, il devint fumĂ©e lĂ  ou il frappait, Ă©clata d'un grand rire sincĂšre et recula d'un pas sans se presser. Il ne l'aurait jamais de toute maniĂšre, n'aurait mĂȘme pas besoin de tirer sa lame. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. » tirant sa lame, les yeux brillants, il passa sa langue sur ses lĂšvres sĂšches. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment.. exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă  jamais. » il fit un pas brusque en avant pour effrayer l'autre, s'arrĂȘta en levant un doigt, narquois. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. » Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Mer 21 Juil - 1233 Ashkane eut un lĂ©ger sursaut quand GaĂŻa lui rĂ©pondit. La petite daemon Ă©tait en fureur et malgrĂ© sa taille son courage et sa rage Ă©tait au moins aussi immense qu’Ashkane en chair et en poil. Le ligre s’en trouva ravi. Il adorait tellement GaĂŻa. Si jamais il lui arrivait quoi que ce soit, il serait capable de se jeter toutes griffes dehors sur l’homme, l’assassin. Qu’il ait ou non un daemon. Qu’il nous fasse mal ou non. Il serait prĂ©s Ă  tout. Comme je serais prĂȘte Ă  tout pour Aaron. Ça va de paires n’est ce pas ? Les sentiments des humains et ceux de leurs daemons. Pour nous c’était bien rĂ©ussit. MĂȘme si pour le moment. Ashkane m’en voulait toujours
Le calme, la concentration, l’omniscience. Tout avait disparu. Disparu en une phrase, un mot. Naples. Comment
 Comment. L’ombre avait parlĂ© si simplement que ses mots Ă©taient plus terrible encore. Si terriblement vrai. Ma fureur Ă  cotĂ© semblait bien dĂ©risoire. Bien inutile car l’ombre avait parlĂ©. Il avait dit une vĂ©ritĂ© que mĂȘme la meilleur comĂ©dienne ne pourrait cacher car on savait au fond de soi, au son de sa voix, que ça ne servait Ă  rien de ce le nier. Il avait raison. J’aimerais te dire Aaron que c’est faux
 Sans le vouloir, mon regard ce tourna vers lui. Avait-il comprit ? Allait-il me prendre pour un monstre ? Non, pas encore, il Ă©tait concentrĂ© sur autre chose. Une certaine lame qui avait manquĂ© de peu de lui ĂŽter la vie. Ce que je n’avais pas permit. Mais de justesse, et cela me une part de doute c’était emparĂ©e de lui Ă  ce moment, je venais trĂšs probablement de la renforcĂ© en laissant ma rage se dĂ©verser dans mes paroles. Je n’avais pas totalement perdu le calme, le vide de sentiment dans lequel je m’étais rĂ©fugiĂ©. Et cela donnais un aspect plus terrible encore. J’en revenais Ă  lui, l’Ombre ainsi qu’on le surnomme, l’assassin. Lui qui a fait tant de dĂ©gĂąt. Lui que je hais, parce qu’il sait. J’aimerais te faire souffrir comme je ne l’ai encore jamais fait, tu vas voir ça va ĂȘtre d’enfer !Un cri, une voix, dĂ©tourne mon attention Non ! Aaron
Mon ami semblait en proie Ă  quelques tourments, comme une dĂ©cision difficile Ă  prendre ou plus rĂ©aliste, quelque chose qu’il ne voulait pas admettre. Tu n'es pas ce qu'il dit Kalhan ! Si c'est ce qu'il pense alors il ne te connait pas ! Tu aime Ashkane, tu aime cette universitĂ©, tu aime ses Ă©lĂšves ! Tu ressens Kalhan, il est complĂštement fou ! Ne te laisse pas avoir par ce qu'il dit ! C'est faux, complĂštement faux. Pense Ă  LindwuĂ«n. Pense Ă  Alec..[/color] »J’aime
 Oui j’aime. Mais depuis quand ? 1 an Ă  peine que je suis ici ? Ce ne serait pas suffisant pour rĂ©parer le mal que j’avais causĂ©. J’étais arrivĂ©e, sans rien ressentir, c’est vrai. Alec
 c’était lui. Lui le premier qui m’avait redonnĂ© un cƓur, qui l’avait fait battre Ă  nouveau. Aimer, dĂ©tester
 la compassion, la joie
 Il m’avait redonnĂ© tant et peu Ă  peu j’étais redevenu humaine, capable de ressentir. Mais deux sentiments encore m’échappaient. Peut-ĂȘtre les principaux ? La peur et la douleur bon on dira que Wolf a faillit crever plus tard lol. Tu ne savais que ça Aaron, que je n’avais ni peur ni mal. Mais tu ne m’avais jamais demandĂ© pourquoi j’étais ainsi. A l’époque je n’étais pas prĂȘte Ă  en parler. Comment dĂ©voiler un si noir passĂ© Ă  quelqu’un que je connaissais Ă  peine ? Mais Ă  prĂ©sent ? A prĂ©sent tu as le droit de me connait. Il me connait et il sait ce qu’il dit. Ce n’est pas faux. C’en est mĂȘme trĂšs loin. Mais lequel d’entre eux ce trompe le plus ?Le regard toujours fixĂ© sur Aaron je le vis manier les deux lames avec une dextĂ©ritĂ© que je ne lui connaissais pas. Ainsi, je l’aurais bel et bien sous estimĂ©. Je n’étais finalement pas la seule Ă  ne pas tout connaĂźtre de mes amis
 si maigre et si dĂ©risoire consolation. La rage d’Aaron sembla amplifier la mienne. Il faut que je me calme, il faut que je sache. Peu importe ce qu'il s'est passĂ© Ă  Naples, ça ne compte plus, c'est le passĂ© Kalhan ! Je ne sais pas ce qu'on a pu t'y raconter, si des hommes comme lui t'ont dit que tu n'avais aucune Ă©motion, jusqu'Ă  ce que tu y crois, c'est faux, ne les crois plus. LibĂšre toi de ça Kalhan ! C'est un poids mort que tu traine depuis trop longtemps. »- Ce n’est pas aussi simple que ça. Ma voix, si vide, si morte me surpris moi-mĂȘme. Je ne la reconnaissais pas. Les mots cassĂšrent Ă  la fin de la phrase. Non ce n’était pas le moment de lui Dis-lui - Ash tais-toi ! Ne fais pas ça Ash, je sais que tu m’en veux mais ne me trahis pas. Laisse-moi dĂ©cider
Notre mĂ©sentente en resta lĂ  pour l’instant, car l’Ombre avait bougĂ©, son rire bien que trĂšs bref avait Ă©clatĂ© dans la grande salle sombre et poussiĂ©reuse. RĂ©pondant aux paroles d’Aaron. Ne craque pas, ne lui fais pas ce plaisir ! Je te dirais tout mais pas maintenant, ait foi en moi s’il te plait. C’était la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă  quelqu’un de me faire aveuglĂ©ment confiance. Mais seul mon cƓur priait car les mots ne franchissaient pas mes lĂšvres. Les yeux de l’Ombre pĂ©tillaient. Putain ce connard s’amuse bien ! Chacun de ses gestes Ă©taient calculĂ©, prĂ©cis, parfaitement pensĂ©. Il n’était pas n’importe qui. Il avait confiance en lui. Et son assurance n’était pas finte. Il savait parfaitement Ă  quoi il s’exposait car il savait tant de choses sur moi ! Il connaissait ma formation Ă  Naples. Ce qu’on m’avait fait et ce que j’avais fait. Ce que j’étais devenue, machine de mort insensible. Il savait aussi qu’il n’aurait pas besoin de lame avec moi, il connaissait mon pouvoir. Merde mais qui est-ce ?En tant normal je me serais attendu Ă  entendre la voix de mon ligre lancer il n’as pas de chapeau » ou il ne porte pas de lunette » jouant vĂ©ritablement au qui est-ce ». Peut-ĂȘtre mĂȘme l’aurait-il vĂ©ritablement fait si nous ne nous Ă©tions pas disputĂ©s un instant plus tĂŽt. Sa colĂšre gonflait avec la mienne. * Tu vas lui dire ** Non pas maintenant ! *Le grand ligre, qui Ă©tait en avant de moi, tourna son immense gueule dans ma direction. Ne me fais pas ça. Ne me trahis pas Ashkane
 Alors tu n'as vraiment rien dit ? Ces gens qui tu cĂŽtoie depuis quelques temps te connaissent encore moins que moi, c'est... dĂ©risoire. Ou alors sont-ils assez stupide pour ĂȘtre aussi aveugles que celui ci ? »Le simple fait qu’il regarde Aaron, lui accorde de l’attention, le mĂ©prise surtout, me mettais hors de moi. Si tu touche Ă  un seul de ses cheveux
 Kalhan, Kalhan.. Tu es meilleure comĂ©dienne que j'ai jamais pu l'ĂȘtre surement. S'intĂ©grer si aisĂ©ment Ă  la population et les rendre aussi dĂ©pendants de ta volontĂ©.. C'est du joli travail. » Je serrais les dents, prĂȘtes Ă  exploser vĂ©ritablement. S’ils l’avaient pu, mes yeux auraient lancĂ© des Ă©clairs. Mais je veux savoir ! je veux savoir ! Ne prononce pas mon nom ! Regarde le, il me ferait presque pitiĂ© si j'avais une idĂ©e de ce que ce mot signifie pour les autres. Tout ce que m'inspire cette abomination qui regorge d'Ă©motions toutes plus sales les unes que les autres c'est du dĂ©gout. Et passablement l'envie de l'Ă©radiquer Ă©galement.. » Je n’avais que trop souvent entendu ce discourt. Non, je ne veux pas y retourner. Pas Ă  Naples ! Je ne veux plus y penser ! Ne me parle plus de ça ! Que dirais-tu de t'en charger avec moi ? Allons Kalhan, ne fais pas cette tĂȘte, nous savons tous les deux Ă  quel point ça te manque.. Toi ! Humain.. baisse ta lame, tu pourrais te blesser.. »Me manquer ? Non ! Jamais plus je ne le referais, j’ai changĂ©. J’AI CHANGE ! Ne me parle pas ! Tais-toi ! Je ne veux plus entendre parler de ça ! Tu fais parti du passĂ© ! J’ai changĂ©, j’ai changé Je rĂ©pĂ©tais inlassablement cette phrase dans ma tĂȘte comme pour m’en convaincre. AprĂšs tout
 Ă©tait-ce bien le cas ? Avais-je vraiment changĂ© ? Oui, non ! Étais-je si diffĂ©rente ? Non, Oui !Je ne sais pas
 peut-ĂȘtre au fond suis-je lĂ  mĂȘme
 peut-ĂȘtre qu’au fond c’était ça mon destin. Je me disais que je devenais celle que je j’aurais du ĂȘtre mais je l’étais dĂ©jĂ  non ? Peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre
 je suis comme ça non ? Au fond ? Est-ce que je joue la comĂ©die ? Mes sentiments pour Aaron et tout les autres, sont-ils vrai ou est-ce un simple reflet de mes dĂ©sirs. Vouloir ĂȘtre acceptĂ©. Oui peut-ĂȘtre, peut-ĂȘtre
 les embobiner, leur faire croire
 que je ne suis pas. * Kalhan ! *Je m'aperçus que j’avais soudain baissĂ© la tĂȘte. Les Ă©paules les bras, mon arme. Comme-ci j’avais abandonnĂ©. AbandonnĂ© avant d’avoir commencĂ©. Quelle honte, aussi bien au prĂ©sent qu’au passĂ©. Les ordres de mon maitres battent Ă  mes oreilles, ne jamais reculer, ne jamais hĂ©siter. HĂ©siter
 ne jamais se laisser le choix, ne jamais parler avec des si »  hĂ©siter !L’Ombre n’était plus dans mon champ de vision. Il n’était plus Ă  l’endroit oĂč il se trouvait une fraction de seconde plus tĂŽt. HĂ© bien hĂ© bien
 Non il n’était pas bien loin. Il Ă©tait juste là
 Ă  cotĂ© d’Aaron. Ce nom ne me fit ni chaud ni froid. J’aurais aussi bien pu dire Ă  cotĂ© de l’étagĂšre ». On s’en fou. L’Ombre est lĂ . Une telle assurance Ă©mane de lui. Comme au bon vieux temps, ah oui oui oui
et son arme qu’il caresse tendrement. Tiens c’est dommage je n’avais jamais eu d’arme Ă  dorloter. J’étais l’arme
 Les deux hommes se fixĂšrent, leurs yeux Ă©trangement semblables. Tiens
 Si semblables et si diffĂ©rents Ă  la fois. Ah c’est beau
 Une lame se leva et l’Ombre disparu en fumĂ©e lĂ  oĂč elle aurait du entamer la chair
 TrĂšs intĂ©ressant. Le rire de l’ombre me fit sourire. Je me rendis compte que j’étais restĂ©e betement plantĂ©e Ă  quelques distances d’eux, la tĂȘte penchĂ©e sur le cotĂ© observant la scĂšne si lointaine. Les yeux plus vides que jamais. Tiens je n’avais mĂȘme pas eu Ă  me forcer, c’est gĂ©nial. J’avais l’impression de flotter. Comme si rien ne me rattachais Ă  cette terre, pas mĂȘme Ashkane bouillant de rage Ă  mes cotĂ©s. Haha, il m'amuse vraiment celui la , c'est pour ça que tu l'as empĂȘchĂ© de rejoindre plus vite ses ancĂȘtres ? Dans tous les cas tu ne lui as fait gagner que quelques minutes, ma chĂšre. »Pas de rĂ©ponse. Pas besoin. L’heure viendra. Car en entrant dans cette piĂšce il Ă©tait certain qu'il n'en ressortirait pas. Du moins, pas avec son Ăąme. Aahh la chaleur qui s'Ă©chappe d'un corps fraichement nettoyĂ© de la salissure de son Ăąme, c'est un moment... exquis. J'ai hĂąte de voir la tienne s'en aller Ă  jamais. » Hum
 * Kalhan ! * Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »- Attends ! Enfin, je m’anime. Telle une automate, machine, machine Ă  tuer. Je m’approche Ă  pas lent. Attendez, attendez-moi. - Je veux participer voyons ! Ce n’est plus la mĂȘme voix qu’au dĂ©but lorsque je faisais exprĂšs de le provoquer. Non celle lĂ  a disparu. Celle-ci est vide, sans aucun ton discernable sauf peut-ĂȘtre du sadisme Ă  l’état brut. La perfection sanguinaire. * Tu joue un jeu bien trop dangereux ! ArrĂȘte ça ! ** Mais je ne joue pas Ashkane ^^ ** ArrĂȘte ça ! Ne t’aventure pas dans cette voie ! ** Silence, j’aimerais travailler. *Cette derniĂšre phrase si longtemps employĂ© quand nous partions en mission et qu’Ashkane me cassait les pieds
 le bon vieux temps
 Je suis prĂȘt d’eux maintenant, mais ce n’est pas l’Ombre que je regarde en premier. Non je m’adresse Ă  Aaron - Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idĂ©e de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais.* Ne fais pas ça ! **Cette fois je me tourne vers l’Ombre si proche. Si dĂ©licieusement proche. Une merveille. Et ses yeux gris si semblables à
 ses yeux là
- J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’oĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. Cette derniĂšre phrase, ponctuĂ©e d’un sourire dĂ©licieusement sadique et mes yeux brulant d’un vide inquiĂ©tant. Je veux savoir. * GaĂŻa ? Tout va bien ? C’est le pied Ash ! le pied ! Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 22 Juil - 2231 Ce n’est pas aussi simple que ça. »Aaron perdit son Ă©quilibre, comme si la simple phrase de Kalhan l'avait bousculĂ©. Ses yeux gris ne lĂąchant pas l'Ombre des yeux, sa concentration Ă©tait toute entiĂšre Ă  Kalhan. MĂȘme s'il refusait de la regarder, comme si il pensait avoir mal entendu. Ses yeux se troublĂšrent lĂ©gĂšrement et ses doigts se raffermirent autour de la garde de chaque lame. Non. Nan, c'est pas ce que tu crois, tu as mal entendu, c'est l'autre qui brouille tout autour d'elle.. Dis-lui » assena Ashkane comme un marteau sur une enclume Ash tais-toi ! »Un frisson remonta le long de la colonne vertĂ©brale du jeune homme et ses yeux divaguĂšrent lentement vers l'Ă©tudiante qui le fixait. Il fronça lĂ©gĂšrement les sourcils, lui demandant du regard qu'est ce qu'elle voulait taire. Qu'est ce que tu me cache Kalhan ? GaĂŻa s'agita sur son Ă©tagĂšre, sentant que quelque chose n'allait pas. En plus du fait qu'un assassin Ă©tait en passe de les tuer, certes, mais cette fois ça venait de Kalhan. Ash n'Ă©tait de toute Ă©vidence pas d'accord avec elle sur un point et vu le ton sur lequel elle l'avait rabrouĂ©.. Ça ne sentait vraiment pas bon. Elle percevait de son perchoir la colĂšre vibrante du daĂ«mon. Sentant sa propre rage monter en elle, GaĂŻa la retint dans un juron et se rembrunit. Si il y avait quelque chose Ă  dĂ©tester en cet instant c'Ă©tait l'Ombre, et pas sa moitiĂ© ! Puis, l'Ombre se remit Ă  parler, balayant les grandes phrases d'Aaron avec une assurance mĂ©prisante. Le pion eut l'impression qu'il grandissait en l'Ă©crasant par la seule force de ses mots, sentit son cƓur pulser Ă  l'intĂ©rieur de sa poitrine comme si il se recroquevillait sur lui mĂȘme. Aaron serra les dents et assura de nouveau sa prise, sentant un filet de sueur froide glisser le long de sa nuque. Qu'il baisse sa lame ? Autant parcourir le Tartare avec une meute de titans dĂ©chainĂ©s Ă  ses trousses ! L'homme lui dĂ©dia un regard brĂ»lant de haine mais ne rĂ©pondit pas. Sans pouvoir s'en empĂȘcher, Aaron sentit ses yeux dĂ©river du cĂŽtĂ© de Kalhan pour voir sa rĂ©action quand il avait parlĂ© de le tuer Ă  deux. Bon sang ! Entendre parler de sa propre mort avec un tel dĂ©tachement, comme si de toute maniĂšre il ne pourrait rien faire pour l'en empĂȘcher. Il s'attendait Ă  trouver une Kalhan rĂ©voltĂ©e, les yeux brillant d'une rage meurtriĂšre, ou encore cette absence de sentiment dĂ©rangeante mais rien. Rien de tout cela. Le regard rivĂ© au sol, la jeune fille avait baissĂ© sa lame, baissĂ© ses Ă©paules. Abandon. Les pupilles d'Aaron s'agrandirent alors qu'il sentait sa propre peur prendre son envol. Merde. Merde ! Si Kalhan laissait tomber ils Ă©taient foutus. Ressentant d'un coup une prĂ©sence prĂšs de lui, l'homme tourna la tĂȘte et eut un mouvement de recul brusque, trouvant l'Ombre Ă  un pas de lui. D'un revers de lame, il tenta de le blesser mais l'acier ne rencontra que du vide. Il avait rĂ©agit rapidement mais Ă©tait sur d'avoir vu l'assassin caresser la lame bien avant qu'il ne bouge. Bon sang ! Comment pouvait-il bouger aussi vite ? Les deux regards gris s'entrecroisaient, se dĂ©fiant silencieusement. Aaron sentit son sang se mettre Ă  bourdonner Ă  ses oreilles et Ă©valua ses chances. D'aprĂšs ce qu'il se rappelait de la position des meubles il lui restait trois ou quatre pas jusqu'Ă  la prochaine Ă©tagĂšre. L'Ombre sortit sa lame, recommença Ă  cracher son venin avec amusement. Sa langue perfide passa sur ses lĂšvres et ses yeux brillĂšrent d'une joie sombre. Ne rĂ©siste pas, ça risquerait d'ĂȘtre plus long et douloureux. »D'un pas rapide en avant, comme s'il attaquait, l'Ombre fit reculer Aaron d'un pas instinctivement. Se maudissant pour sa bĂȘtise, l'homme campa sur ses positions, jeta un Ɠil Ă  Kalhan qui observait la scĂšne, un sourire dĂ©ment aux lĂšvres. Aaron sentit son cƓur se serrer mais il ne pouvait rien faire. Voir Kalhan comme ça, c'Ă©tait ... terrifiant. Attends ! » bougeant enfin, elle se rapprocha des deux hommes, souple et fĂ©line. PrĂ©datrice. Je veux participer voyons ! »* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * glapit GaĂŻa en sentant ses plumes se hĂ©risser sur son ses yeux Ă©bahis, elle vit son humain se dĂ©composer. Lentement. Surement. Doucement, sa lame s'abaissa sans qu'il s'en rende compte. Kalhan... Il n'en revenait pas. Kalhan.. AARON ! AARON TA LAME ! » Mais il ne l'entendait pas. Ce n'Ă©tait pas possible, pas Kalhan ! Pas sa Kalhan ! Non, c'Ă©tait impossible, elle faisait semblant. Oui. C'Ă©tait un piĂšge dans lequel l'Ombre se prĂ©cipiterait sans attendre, un piĂšge si bien tendu qu'il manquait d'y tomber Ă©galement. Les yeux bleus de la jeune femme vrillĂšrent les siens et il sentit ses espoirs se cacher derriĂšre son cƓur. Tu sais bien des choses sur moi, mais tu n’as aucune idĂ©e de ce qu’on m’a fait, ni de ce que J’AI fais. » elle se dĂ©sintĂ©ressa immĂ©diatement de lui pour en revenir Ă  l'Ombre. Aaron entendit Ă  peine ce qu'elle lui disait. Tout ce qu'il avait entendu c'Ă©taient les mots qui lui Ă©taient adressĂ©s. Ses bras s'affaissĂšrent lentement. Il ne pouvait pas menacer Kalhan d'une lame, pas maintenant qu'elle Ă©tait Ă  cĂŽtĂ© de l'Ombre. Du cĂŽtĂ© de l'Ombre. Brusquement, le monde s' avec lui la lumiĂšre qui avait toujours portĂ© Aaron, plus haut, plus loin. Il rĂ©agit Ă  peine lorsque GaĂŻa poussa un cri, sentant quelque chose l'attraper par derriĂšre, rĂ©agit Ă  peine quand ses lames glissĂšrent lentement d'entre ses doigts. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Ven 23 Juil - 2235 Faisant pivoter son poignet il entendit son os craquer, eut un sourire dĂ©ment. L'autre n'en menait pas large, parfait. Il pouvait presque sentir sa peur, rien qu'en aspirant l'air lourd de la bibliothĂšque. Une autre flamme sombre attisa la folie de ses yeux gris et il eut un mouvement sec de la nuque, Ă©voquant un rapace ayant vu une proie. Il regarda l'homme Ă©valuer la distance qui lui restait comme retraite entre ses pieds et les Ă©tagĂšres, une lueur d'amusement au coin des lĂšvres. Celui la il se ferait un plaisir de l'Ă©corcher vif. Il avait tout l'air d'un de ces malheureux humains qui campaient sur leurs acquis, certains de leur supĂ©rioritĂ© face aux individus normaux. Dommage pour toi qu'il ait fallut que tu tombe sur un maĂźtre en la matiĂšre. Subitement, la douce voix aux accents tranchants de Kalhan retentit dans la piĂšce. Attends ! Je veux participer voyons ! »Sentant son sang faire un tour, l'Ombre tourna la tĂȘte vers elle, son esprit ayant totalement oubliĂ© l'homme qui lui faisait face. Son esprit seulement, car sa garde n'avait pas faiblit une seconde. Se rendant compte qu'il gardait sa lame tendue, l'Ombre ricana intĂ©rieurement et l'abaissa. Comme s'il avait besoin d'ĂȘtre vigilant avec un ĂȘtre aussi lent que celui la. Il regarda alors cette vĂ©ritable merveille dressĂ©e qui s'avançait vers lui d'un pas comme accompagnĂ© de la mort mĂȘme. Un frisson remonta le long de ses cĂŽtes et l'Ombre sentit un sourire carnassier lui monter dĂ©licieusement aux lĂšvres. Mais elle ne le regardait pas, fixait l'autre sans s'arrĂȘter d'avancer. Tuer ? Ooh mais regarde la ma belle, elle a l'air tout Ă  fait prĂȘte pour le faire seule, regarde moi cette merveille... elle est sublime. Un rire monta dans sa gorge quand elle rabaissa l'autre plus bas que terre mais il se tut, contenta de laisser ses yeux briller d'une aviditĂ© croissante. Ses yeux gris glissĂšrent sur son corps, de haut en bas alors qu'elle le dĂ©visageait Ă©galement. FĂ©line, d'apparence si fragile pour un sale humain, mais plus forte que tous. Sauf lui, Ă©videmment. J’aimerais que tu me dises toi, qui tu es et d’oĂč tu me connais. Car tu connais mon passĂ© mais rien de mon prĂ©sent. Tu n’imagine pas, toi, ce que je suis devenue ici. »L'Ombre rangea sa lame d'un geste souple et l'acier frotta doucement le cuir de son fourreau. Il avait complĂštement oubliĂ© la prĂ©sence dĂ©rangeante de l'autre. Un sifflement rauque s'Ă©chappa de ses lĂšvres et il passa son pouce sur celles ci, comme s'il rĂ©flĂ©chissait. Les yeux brillants, il disparu une seconde dans un nuage de fumĂ©e et se rapprocha fĂ©brilement de la jeune femme, se reformant Ă  deux pas d'elle. Qui je suis ? Je suis l'Ombre et la LumiĂšre, celui qui fait et qui dĂ©fait, celui qui donne et qui enlĂšve, qui nettoie ce qui a besoin d'ĂȘtre purgĂ©. Qui je suis ? Tu le sais au fond de toi Kalhan.. » susurra-t-il, fier de son petit effet. Il haussa ses sourcils pourtant cachĂ©s par sa capuche. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă  tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă  emprisonner une part de toi grĂące Ă  leur .. amour.. » le dĂ©gout avec lequel il prononça ce dernier mot montrait Ă  quel point il en faisait fit. Ils croient avoir rĂ©ussit Ă  s'approprier le semblant de libertĂ© qui t'anime.. mais Ă  la vĂ©ritĂ© tu le sais autant que moi, tu n'es pas libre Kalhan. Tu as toujours Ă©tĂ© enchainĂ©e. EnchainĂ©e.. Ă  Naples et Ă .. Lui. »Un grand sourire sadique Ă©tira ses lĂšvres alors qu'il faisait allusion Ă  celui qui avait forgĂ© ce que Kalhan Ă©tait, au rythme de ses coups et du sang qu'il avait fait couler. Bougeant d'un coup sec ses doigts, le Suiveur passa immĂ©diatement Ă  l'attaque. Tel un serpent, elle ondula vivement entre les livres et se jeta sur l'oiseau, prenant au passage la forme vĂ©ritable d'un reptile, crocs sortis. Ils entourĂšrent le pauvre petit animal colorĂ©, le serrĂšrent et le Suiveur commença Ă  tourner rapidement autour du daĂ«mon pour lui faire perdre pied. L'oiseau cria. Le Suiveur rit joyeusement. Trop colorĂ©. Noir maintenant. TrĂšs noir. TrĂšs peur. Oh oui, perdu ! Se parant d'un grand sourire tranchant, l'Ombre se dĂ©cala de Kalhan au cas ou elle essaye de l'en empĂȘcher. Nous avons beaucoup Ă  nous dire ma belle.. » soupira-t-il en se mettant immĂ©diatement en ses prunelles grises dans celles, identiques, de l'autre comme s'ils Ă©taient deux poignards, l'Ombre imagina toute la scĂšne dans sa tĂȘte, comme Ă  chaque fois qu'il passait Ă  l'action. Deux pas, Ă©lan, vitesse, surprise. Tranchant de la main sur poignet gauche, lame qui s'Ă©chappe, os brisĂ©s. Bloquer attaque bras droit bloquĂ©e de l'avant bras, repousser. Poing droit sur joue gauche, dĂ©sorientation. Poing gauche sous menton, recul d'un pas. Appui sur pied gauche, monter dans airs, coup de talon au plexus solaire. Respiration bloquĂ©e, recul puissant, nuque s'Ă©crase dans Ă©tagĂšre, inconscience quasi instantanĂ©e. IncapacitĂ© Ă  se relever avant plusieurs heures. Un sourire dĂ©mentiel Ă©claira une seconde son visage et il se mit en mouvement. L'autre ne pouvait rien faire. Absolument rien faire. Aussi souple et fĂ©lin qu'on puisse l'ĂȘtre, tout en retenant la puissance qui l'animait, l'Ombre passa Ă  l'attaque, fulgurant et impitoyable. Les os du poignet de l'autre craquĂšrent et, comme il l'avait prĂ©vu, il tenta de lui planter la lame dans le cou. MĂ©pris. L'Ombre para son coup, repoussa son bras et Ă©crasa son poing sur la joue de l'homme. Tout n'Ă©tait qu'un geste ample et maĂźtrisĂ©. Continuant naturellement le mouvement, il lui dĂ©cocha une gauche dans le menton, l'envoyant valser un pas plus loin. Comme il l'avait prĂ©vu. Dans la mĂȘme oblique, il bondit dans les airs en tendant sa cheville gauche, dĂ©tendit son pied droit qui alla s'enfoncer dans le plexus solaire de l'autre. Qui, le souffle coupĂ©, alla s'Ă©craser dans l'Ă©tagĂšre derriĂšre lui. L'homme s'effondra sur le sol avant d'avoir pu esquisser un geste et l'Ombre atterrit accroupit, son sourire disparu. Un bras tendu sur le cĂŽtĂ©, il se redressa souplement et se tourna pour ĂȘtre face Ă  Kalhan. Proie.. » coula-t-il dans un sifflement. Nous avions Ă  parler je crois. » dĂ©clara-t-il nonchalemment en effaçant d'un revers de main un pli sur sa dessus de l'armoire, le ricanement du Suiveur qui emprisonnait GaĂŻa raisonna dans les airs. Promesse. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 24 Juil - 2215 Cette impression de sombrer inĂ©vitable. Cette impression de flotter au dessus de la vie. Ne me regarde pas comme ça Aaron, tu ne comprends pas je sais mais crois moi c’est mieux comme ça. Je ne mĂ©rite pas ton amitiĂ©, ni ta confiance, ni mĂȘme que tu m’accorde un seul regard aussi inquiet, aussi surpris, dĂ©stabilisĂ©. Je ne mĂ©rite rien de toi Aaron, parce que je ne suis rien. C’est peur dans ses yeux, au fond, tout au fond parce qu’il affiche un courage exemplaire. Cette peur lĂ  ne m’affecte pas. Plus rien ne m’affecte de lui, plus rien ne compte. J’en ai assez, j’en ai assez de mentir, de me cacher derriĂšre de faux sentiments, derriĂšre le masque de l’amitiĂ©. Ce n’est pas moi. Je ne suis rien, je suis Ă  Lui. Il n’y a que lui qui puisse dĂ©cider de mes actes, de mes pensĂ©es, de mon ? M’en fiche, c’est fini tout ça. Tout est noir, mon regard, mon sourire. Le sadisme, la violence, le meurtre, la haine. Tout ce mĂ©lange, tout ce confond. Mais je veux savoir, je veux comprendre. Pourquoi ? Je ne sais pas. Mais voilĂ , il faut que j’arrĂȘte l’Ombre, qu’il ne tu pas Aaron, pas encore. Pourquoi ? Mais j’en sais rien merde ! C’est comme ça c’est tout ! Je le fais et lui, semblait ravi. IntensĂ©ment ravi de me voir rĂ©agir. Surtout pour renier Aaron, avec autant de facilitĂ©. Comme si c’était la chose la plus naturelle au monde. Peut-ĂȘtre allait-il enfin rĂ©pondre Ă  mes questions. Allez, dit moi ! L’Ombre et la LumiĂšre ? J’aurais plutĂŽt simplement dit Ombre car il n’apportait pas la lumiĂšre, seulement la mort. Au fond, j’aurais du savoir qui il Ă©tait. Quelque chose me disais
 que j’aurais du m’en rappeler mais je n’y arrivais pas. Tant pis. Je n’en tirerais sans doute pas plus de lui. Il ne me dirait pas s’il Ă©tait devenu le nouveau joujou du maitre depuis mon dĂ©part. Ni rien. Raconte le moi Kalhan, qu'est tu devenue ? As tu beaucoup de ces petits hommes Ă  tes trousses, qui croient avoir rĂ©ussit Ă  emprisonner une part de toi grĂące Ă  leur .. amour.. »- Un certain nombre oui
 Pas un regard pour Aaron, pas la peine. Il n’est qu’un meuble dans le dĂ©cor. EnchainĂ©e, enchainĂ©e Ă  Lui, depuis toujours oui
 mon maitre
 Maitre vous me manquez tant
* ASHKANE ! Ashkane, dis moi qu'elle fais semblant, dis le moi ou je te jure que je vous tue tous les deux ! * * Je n’en sais rien ! Je te jure j’en sais rien ! *Ashkane lui-mĂȘme aurait voulu que tout s’arrĂȘte, lui non plus ne comprends pas. Il ne comprend pas ce qu’il se passe en moi. T’es qu’un con Ashkane, t’a toujours Ă©tait un con. T’as jamais rien compris. Tu as toujours fais semblant de croire, de comprendre ce que j’avais subit. Mais toi tu n’as rien eu. Tu te morfondais en pensant que c’était ta faute. E quand on m’a sorti de l’enfer pour m’entrainer, me forger, faire de moi une meurtriĂšre, tu te disais que c’était bien aprĂšs tout car nous n’avions rien en dehors et au fond tu as toujours aimĂ© la puissance, la fiertĂ©, la force. Tu as toujours aimĂ© impressionner les autres, quel hypocrite. T’es qu’un monstre, toujours Ă  grandir pour ĂȘtre le plus grand, le plus fĂ©roce. Mais t’es qu’un con Ash. T’es qu’un con ! T’as toujours Ă©tĂ© comme ça ! Avoue-le au moins ! Tu Ă©tais heureux de savoir mon pouvoir immense, capable de tout, t’étais heureux que je ne sois qu’une machine ! Tu m’en veux Ă  prĂ©sent ? Je t’emmerde Ashkane ! Je te haĂŻ !Quelque part dans la bibliothĂšque sombre, l’oiseau cria. AussitĂŽt, Ashkane poussa un rugissement en se prĂ©cipitant vers l’étagĂšre ou GaĂŻa Ă©tait perchĂ©e. Tu veux jouer au chevalier ? Essai toujours. Mais tu vois mon gars, tu vas apprendre qu’ĂȘtre un grand et fĂ©roce monstre ne sert Ă  ligre stoppa devant l’étagĂšre, indĂ©cis. Que devait-il faire ? A son habitude il aurait dĂ©molie le meuble et croquĂ© la bĂȘte qui retenait GaĂŻa en priant pour que l’oiseau tombe dans sa criniĂšre et ne s’écrase pas sur le sol. Mais croquer le serpent revenait Ă  gober GaĂŻa dans le mĂȘme temps. Et Ashkane, le grand Ashkane se retrouvait comme un con devant l’étagĂšre sans savoir quoi faire. C’est bĂȘte hein ? Nous avons beaucoup Ă  nous dire ma belle.. »Oui, beaucoup. Et il faudrait que j’attendre car pour l’instant l’Ombre s’occupait d’ spectacle extraordinaire ! Voir l’Ombre passer Ă  l’attaque Ă©tait grisant ! Une telle maitrise de soi, une concentration, une assurance
 des gestes calculĂ©s aux millimĂštres, des rĂ©actions explosives, une ombre mouvante, dansant une valse infernale. Une merveille en vĂ©ritĂ©. Tout semblait innĂ© chez lui. Comme si cela avait toujours fait parti de lui comme s’il avait su manier les armes avant mĂȘme de savoir marcher, comme s’il avait su se battre avant mĂȘme de savoir parler. Un ange des tĂ©nĂšbres. Le plus fantastique qui soit. Prince de la nuit. Aaron n’avait aucune chance, il aurait du le savoir, le comprendre ou mĂȘme s’il est trop bĂȘte pour ça, son instinct aurait du lui hurler de fuir. MĂȘme si c’était inutile. Mais je ne voulais pas que l’Ombre tu Aaron. Pourquoi ? Je n’en sais toujours rien ! Mais ainsi, il aurait pu avoir une chance de rester en vie. Maintenant
 il s’effondrait comme une comme le cri de GaĂŻa, le craquement des os d’Aaron ne me dĂ©rangea pas plus que le chant des oiseaux au matin. Comme si tout Ă©tait naturel
 Tel un ange en adoration, L’Ombre se releva. En fait
 il est trop sex quand il attaque. Proie.. Nous avions Ă  parler je crois. »Nonchalamment, je croisais les bras sur ma poitrine tout en dĂ©plaçant mon poids sur une seule jambe, l’autre se pliant aux genoux. Totalement dĂ©tendu. Je n’ai pas peur de lui, loin de lĂ . En fait, ça aurait Ă©tĂ© gĂ©nial de ce battre contre lui, mais pas encore, pas tout de suite. Il ne faut pas sauter de chapitre, ne brulons pas les Ă©tapes et commençons par le dĂ©but - Ainsi, c’est toi qu’il a envoyĂ© ? Il me rĂ©clame ?Quelque chose au fond de moi me hurlais que ce n’était pas vrai. C’était Ă©vident d’ailleurs. Il m’avait appelĂ© proie. Il n’avait donc qu’une seule idĂ©e de l’issue de notre histoire et ce n’était pas le retour Ă  Naples. Le retour vers mon maitre !- Je croyais qu'il aurait compris les raisons de mon dĂ©part. ''Puisqu'il m'a trahis" ajoutais-je dans ma tĂȘte. Et parce que Ashkane Ă©tait trop voyant mais ça c'Ă©tait la version parler Ă  nouveau mais Ashkane s’interposa dans mon esprit * Qu’est ce que tu fais ? Mais qu’est ce que tu fais ! Kalhan es-tu folle ? Dis-moi que tu le fais exprĂšs ! Tu plaisante ? Tu ne vas pas laisser GaĂŻa
 Aaron
** T’as la trouille Ash ? HĂ© bien regarde et Ă©clate toi, je te laisserais ptet en bouffer un bout, tu l’as tant dĂ©sirĂ©. ** Ne dis pas ça, non tu ne
 *Et soudain, sans mĂȘme en avoir Ă©tĂ© avertis, je sentis la colĂšre monter en moi comme un vent de tempĂȘte. Elle explosa comme l’éruption d’un volcan et le regard noir que je posais sur Ashkane le fit reculer de deux pas. Il avait C’est de ta faute Ashkane ! De ta faute ! Tout ce qu’on m’a fais, tout ce que j’ai fais ! Tout ce que je suis ! C’est Ă  cause de toi ! TOUT EST DE TA FAUTE ! Alors soit heureux Ashkane car je suis comme tu l’as voulu. Tu voulais vivre et j’ai vĂ©cu pour toi. Je suis devenue une machine vivante, juste pour que toi l’ñme tu puisses exister. Soit heureux Ashkane. Toi, approche un peu. Allez l’Ombre vient ! J’ai terriblement envie de jouer
 Un sourire sadique, une merveille digne d’un film d’horreur. Viens mon gars, on va s’amuser
Ashkane ne sait plus quoi faire. C’est la premiĂšre fois qu’il se retrouve dans cette situation. Sa taille, sa fĂ©rocitĂ© ne sert plus Ă  rien face Ă  celle qui l’a trahi. Oui son humaine l’a trahis c’est ainsi qu’il le voit. Que doit-il faire ? GaĂŻa, Aaron
 non, il ne les abandonnera pas lui. MĂȘme si c’est un trouillard, il l’avoue enfin, il n’abandonne pas ! Pas ceux qu’il AIME !Le grand ligre avance et passe devant moi, si bien que je ne vois plus l’Ombre. Une montagne de poil nous sĂ©pare. Putain Ash casse toi ! T’es en plein dans un duel lĂ  ! Spectateur inutile ! DĂ©gage ! Mais le ligre n’a nullement l’intention de s’en aller. Il se plante devant l’Ombre et se dresse de toute sa hauteur, tout gonflĂ© de fureur, ce qui n’est pas peu dire devant une bĂȘte pareille. La haine anime son regard. Il brule de colĂšre, de vengeance. Il ferait tout. Tout pour ceux qu’il gueule monstrueuse descend lentement vers le visage encapuchonnĂ© de l’Ombre, ses crocs dĂ©mesurĂ©s bien en Dis Ă  ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. Sa voix n’évoque pas de colĂšre, ni d’amour ni de quoi que ce soit, elle ne porte aucun sentiments. Elle est vide. Vide parce qu’il est prĂȘt. PrĂȘt Ă  tout. C’est la voix de celui qui sait. Celui qui sait ce qu’il doit faire. Il a comprit. Tu as compris Ashkane, tu sais que ce n’est pas un jeu. Tu le sais enfin
 Il en Ă©tait capable, de toucher l’Ombre de le dĂ©vorer mĂȘme ! Quitte Ă  me faire mal Ă  moi car je l’avais trahis. Il avait comprit et plus rien d’autre ne comptait. Il allait enfin cesse de jouer avec nos vie. Car ce n’est pas un jeu. C’est rĂ©el. Et plus rien ne la premiĂšre fois que je demandais ainsi Ă  quelqu’un de me faire aveuglĂ©ment confiance... Aaron Dwayne ...ou comment ĂȘtre un Feu Follet sur pattes \o/ » Messages 4008Date d'inscription 07/08/2009Age 29Localisation Entre les lignes de son Histoire Feuille de personnageAge de l'humain 28 ans =PPouvoir DĂ©clenche des Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 1736 Et si, tout, depuis le dĂ©but, n'avait Ă©tĂ© que mensonge et comĂ©die. Et si, par delĂ  les sentiments qui obstruaient notre vue, on s'Ă©tait fait abuser. Et si, par simple Ă©lan d'Ă©goĂŻsme et par total dĂ©ni de notre possible erreur, on s'Ă©tait justement inspiration. Un recul de poids vers l'arriĂšre. Le sentiment que tout est dĂ©jĂ  jouĂ© qui monte en lui. C'est tout ce que Aaron eut le temps de ressentir et faire avant que l'Ombre se tourne vers lui et, dans un geste prĂ©cis, parfaitement calculĂ©, prolongement de ses dĂ©sirs et de son talent pour la violence, se jette Ă  sa rencontre. S'en rendant parfaitement compte, le pion fit exactement ce que l'Ombre avait dĂ©cidĂ© auparavant. Ne trouva pas d'autres moyens d'essayer vainement de contrer cette attaque foudroyante. Comme dans un rĂȘve, il vit l'homme bouger plus vite qu'il ne le pourrait jamais, repousser ses bras, sentit son poing percuter sa joue puis son menton, se sentir partir en arriĂšre. A moitiĂ© sonnĂ©, il eut le temps de retrouver un Ă©quilibre prĂ©caire, inspira une courte bouffĂ©e d'air et leva les yeux. Ceux ci rencontrĂšrent celui de l'assassin qui brillaient d'une joie fĂ©roce. Dans un sursaut d'incomprĂ©hension, Aaron se demanda, tout comme Kalhan, qui pouvait bien ĂȘtre ce mec. C'Ă©tait la question, qui Ă©tait donc capable d'autant de violence et d'horreur face Ă  des enfants et en redemander ? Bizarrement, il se surprit Ă  espĂ©rer que Kalhan obtienne sa rĂ©ponse. Peu importait ce qu'elle choisirait de faire plus tard, si elle savait qui il Ă©tait elle aurait toujours une chance de l'arrĂȘter. L'arrĂȘter. Quelqu'un en avait-il jamais Ă©tĂ© capable. Dans un cri sourd, Aaron s'Ă©crasa sur l'Ă©tagĂšre, sentit sa tĂȘte partir en arriĂšre et rencontrer le bois. Sentit son corps s'affaler entre les livres qui lui tombaient dessus. Sentit ses yeux se fermer dĂšs qu'il toucha violemment le sol, le souffle coupĂ©. Peu importait qui Ă©tait l'Ombre, il l'avait simplement Ă©crasĂ©. dans une tempĂȘte plus sombre que tout ce qu'elle avait jamais vu, GaĂŻa sentit son humain lĂącher prise, cria encore. Comme elle avait criĂ© dĂšs que l'Ombre s'Ă©tait mis en mouvement, comme elle avait criĂ© quand cette chose s'Ă©tait mise Ă  lui tourner autour, impitoyable. Bien qu'elle Ă©tait entiĂšrement faite de fumĂ©e, la crĂ©ature repoussait toutes ses tentatives de sorties en intensifiant son mouvement, de sorte qu'elle perde tout repĂšre et peine dĂ©jĂ  Ă  tenir convenablement sur ses pattes. Elle n'arrivait pas Ă  y croire, tout s'effondrait autour d'elle. Kalhan avait basculĂ©, Ashkane Ă©tait impuissant et Aaron.. Oh, Aaron. D'un coup, Le Suiveur cessa de tourner atour d'elle en ricanant et elle manqua de tomber du haut de l'armoire. Ses serres plantĂ©es dans le bois dur, l'oiseau essaya de respirer, se rendit compte qu'elle n'y parvenait pas car son humain non plus. Elle cria encore son prĂ©nom, ne trouva pas la force de voler jusqu'Ă  lui, certaine qu'Ă  son premier mouvement Le Suiveur recommencerait son manĂšge. GaĂŻa ferma le bec, tangua, ferma les yeux, tangua, ferma la porte aux espoirs. Tomba lentement sur le cĂŽtĂ©, restant malgrĂ© tout sur l'Ă©tagĂšre en allant rejoindre sa moitiĂ©. L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Jeu 29 Juil - 2139 Arquant un sourcil moqueur, l'Ombre se passa la langue sur les dents, coula un regard doucereux Ă  Kalhan. Elle Ă©tait lĂ , se bougeant d'une maniĂšre terrible, captant l'ombre et la lumiĂšre, attirant l'attention sur elle dĂšs qu'elle pĂ©nĂ©trait dans une piĂšce. Les humains sont des idiots si ils ne la voient pas comme ça.. Sans cesser de tourner autour du daĂ«mon de l'autre, Le Suiveur eut un rire hystĂ©rique et accĂ©lĂ©ra, couvrant les cris de l'oiseau. Silence. BientĂŽt . Rejoindra son maĂźtre. Rejoindra, dans Limbes . AmusĂ©, l'Ombre la caressa de l'esprit tout en restant concentrĂ© sur une Kalhan qui croisait les bras. Une pointe de surprise traversa les yeux gris de l'homme et il s'esclaffa. Lui ? Ne sois pas stupide, enfant. Crois tu qu'il te rĂ©clamerait comme un gamin rĂ©clame un jouet ? » son rire devint grinçant. S'il est sur que tes talents d'actrice t'ont servit ici, ta cervelle est toujours aussi jeune et folle que celle d'une gamine. Mais bon.. » il esquissa un geste de la main pour chasser ses paroles. Compris ? Il a surtout compris que son Ă©lĂšve l'avait trahie.. Mais si tu veux mon avis tu le surpasse surement. Il a fait l'erreur d'essayer de mettre en cage une si farouche assassine.»Il passa sa langue sur ses lĂšvres avec un air gourmand, avança d'un pas, s'immobilisa car elle semblait en pleine conversation avec sa moitiĂ©. Ce pachyderme poilu, cette machine Ă  tuer. L'Ombre grinça des dents et planta ses yeux sur le museau de l'animal, comme s'il pouvait par sa simple pensĂ©e le crocheter et le jeter Ă  terre, l'enchainer comme la bĂȘte qu'il Ă©tait. Mais de toute Ă©vidence Kalhan n'avait pas besoin de chaines ou de fouet pour faire reculer son monstre. Comme si elle avait elle mĂȘme montrĂ© les crocs, l'immense Ligre recula prudemment. Le regard vissĂ© sur le visage rageur de Kalhan, l'Ombre n'en perdait pas une miette, fascinĂ©. Haha, regarde moi ça. Elle est parfaite . Le Suiveur siffla rageusement et, pour se venger, mordit une nouvelle fois le petit oiseau qui battait faiblement les ailes. Si elle n'Ă©tait que fumĂ©e elle arrivait Ă  lui faire assez peur pour qu'elle croie qu'elle la mordait vĂ©ritablement. Chuintement feutrĂ©, l'Ombre fit un pas sur le cĂŽtĂ©, les bras croisĂ©s et le visage impassible. Cessant de fusiller son daĂ«mon de ses yeux bleus profonds, la belle laissa glisser ses yeux jusqu'Ă  lui, lui dĂ©dia un sourire tellement plein de sadisme qu'il sentit un frisson remonter le long de sa colonne vertĂ©brale. Ne rĂȘvez pas, ce n'Ă©tait pas de la peur, loin de lĂ . Un sourire mauvais montant sur ses lĂšvres, l'Ombre abaissa ses Ă©paules, laissa retomber ses bras et abaissa lĂ©gĂšrement son centre de gravitĂ© sans la lĂącher des yeux. Position de dĂ©fense. Une lueur veule traversa ses yeux gris. Provocation. AmĂšne toi ma belle, je n'attends que toi.. Quelque chose lui coupa la vue brusquement et l'Ombre leva lentement ses yeux, son sourire descendant et son visage impassible aussi froid que la mort n'annonçait rien qui vaille. Dis Ă  ta bĂȘte de lĂącher GaĂŻa ou je te jure que je te dĂ©vore. »Se redressant lentement, l'homme se passa la langue sur les lĂšvres sans lĂącher le regard fauve du Ligre. Intentionnellement il s'approchait plus encore des crocs de la bĂȘte. Il pencha doucement la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, se fendit d'un coup d'un immense sourire carnassier. D'un geste souple de la main il fit mine de saisir son poignard, ne fit que l'effleurer et la ramena devant lui, la leva vers les crocs du Ligre. Rapide. Trop rapide. Il s'arrĂȘta comme s'il rĂ©flĂ©chissait, quitta le Ligre des yeux un instant, cessa de sourire. Puis, narquoisement, il leva les yeux, sourit avec provocation et remua ses Ă©paules d'une maniĂšre plus fĂ©line qu'humaine. Aahh mais tu oublies quelque chose dans tes plans mon chaton. » il s'essuya la joue de son Ă©paule, eut un rire cynique. Se calmant, il se mit Ă  susurrer ses paroles. As-tu dĂ©jĂ  essayĂ© de dĂ©vorer de la fumĂ©e ? »Le Suiveur Ă©clata d'un rire narquois et l'Ombre bondit dans les airs, directement dans la gueule du Ligre. Quand il sentit la chaleur de cette gueule bĂ©ante le caresser il se transforma, fumĂ©e impalpable.. Le Suiveur s'immobilisa, laissant l'oiseau tomber, inanimĂ©e, sur l'armoire. Se lovant comme un chat sombre contre le mur elle vrilla le Ligre de ses pupilles vides. Sortir ? Ou dĂ©truire de l'intĂ©rieur ? DĂ©couper ? BrĂ»ler, dĂ©former, agiter, crocheter, dĂ©chirer... Stupide gros vilain chat »Se glissant entre les babines de l'animal ainsi que jusque dans ses sinus, se divisant en deux pour l'occasion, l'Ombre sortit du Ligre et vola jusqu'Ă  son daĂ«mon. Dans un ronronnement profond, Le Suiveur lui sauta dessus, se fondit en lui. Un rire Ă©clata sur les murs de la bibliothĂšque et une colonne de fumĂ©e descendit jusqu'au sol. Apparaissant accroupit Ă  quelques mĂštres derriĂšre le daĂ«mon, l'Ombre garda les yeux rivĂ©s au sol, le visage dissimulĂ© par sa capuche. Dans un vrombissement d'air, un autre chat noir de fumĂ©e se frotta contre lui, cracha vers Kalhan. Il redressa la tĂȘte, un sourire retenu aux lĂšvres. Non, voyons, rĂ©flĂ©chit petit animal stupide. Je n'hĂ©siterais pas un instant Ă  t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? » en trottinant, Le Suiveur s'approcha de l'autre Ă©vanouit et le renifla avec intĂ©rĂȘt. Lentement, l'Ombre se redressa. Imagine Kalhan, la beautĂ© de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavĂ©s lustrĂ©s par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'Ă©clat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grĂące Ă  toi Kalhan. »Se transformant en une hyĂšne complĂštement noire, Le Suiveur approcha ses crocs de l'homme en glapissant de joie. Rire veule. Rire hyĂšne. Kalhan XĂ©nia Grande gueule traumatiseuse de nouveaux en chef » Messages 4011Date d'inscription 13/08/2009Age 30Feuille de personnageAge de l'humain 19 ansPouvoir PsychokinĂ©sie Peut tout faire par l'espritRelations Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 1124 Sur l’étagĂšre, GaĂŻa Ă©tait prise au piĂšge. La chose le daemon de l’Ombre ne lui laissait pas de rĂ©pits. Pauvre GaĂŻa
 Dommage, vraiment dommage. Tu, tu, tu
 Aaron ne bougeait pas, il n’était pas mort pour autant. Mais bon, tant pis. Il se rĂ©veillerait tĂŽt ou tard, peut-ĂȘtre alors priera-t-il pour que tout cela n’ais jamais existĂ©. Son Ă©tat ne me prĂ©occupait pas pour l’instant, Ă  vrai dire il aurait tout aussi bien pu ĂȘtre une table, tout comme GaĂŻa bien que celle –ci piaillait. Inutile, tellement inutile petite. Il ne sert jamais Ă  rien de crier
 combien de fois devrais-je le rĂ©pĂ©ter ?L’Ombre, sous son air machiavĂ©lique, se mit Ă  ricaner Ă  mes paroles. Aurais-je due m’en vexer ? Bah, on s’en fou et puis, c’était prĂ©vu. On n’appelle pas proie quelqu’un qu’on vient chercher. J’étais limite idiote de penser qu’un individu comme lui, l’Ombre, aurait pu ĂȘtre un simple envoyĂ© et mĂȘme seulement travailler pour mon MaĂźtre. Trahir mon maitre
 il l’avait fait le premier ! Mais c’est vrai, je m’étais enfuie. Oui je l’avais trahi. Surpasser mon maĂźtre et en quel honneur ? Non, je ne le surpasserais jamais. Sans lui je n’aurais jamais Ă©tĂ© ce que je suis Ă  prĂ©sent. Il n’a commis qu’une seule erreur, et ce n’était pas de m’enfermer. Je ne rĂ©pondis rien Ă  ses paroles. Pourquoi faire ? Il avait tout dit. Si bien qu’il m’aurait presque ennuyĂ© et j’en haussais les sourcils en levant les yeux au ciel l’air de dire sans blague tu m’en diras tant » je ne m’étais fait aucune illusion sur sa rĂ©ponse mĂȘme si elle dĂ©passait un peu ce Ă  quoi je m’attendais. Au moins, maintenant j’étais fixĂ©, il n’était pas lĂ  pour me ramener et selon toute Ă©vidence il comptait me ramener. Mais pourquoi Ă©tait-il venu ici
 quel hasard que nous nous retrouvions ! Je ne me souvenais pas de lui, mais il semblait qu’il m’avait connu Ă  Naples et mĂȘme pendant mon Son esprit est vide Ă  lui aussi. Rien ne compte plus pour lui. Il sait
 mais a-t-il vraiment compris ? Menacer l’Ombre, comme c’est pathĂ©tique, t’aurais pu trouver mieux quand mĂȘme. Enfin, c’est un dĂ©but. Toi qui avait toujours comptĂ© sur ton physique il va falloir compter avec ta tĂȘte maintenant et sans la mienne. Sans mon pouvoir. GaĂŻa, Aaron
 c’est ton combat, pas le fixait l’Ombre avait autant de haine qu’il le pouvait. Mais sa colĂšre ne viendrait pas entraver ses rĂ©flexions. Oh non
 mĂȘme si jusqu’alors son jugement Ă©tait faussĂ©. Il vit l’homme approcher, aucune crainte chez lui. C’en Ă©tait presque frustrant. Et ce sourire. Il n’aimait pas ça. Il n’avait jamais aimĂ© le sadisme qui Ă©manait de Kalhan, le mĂȘme que l’Ombre. Des fous, ils sont tous fou ! Quelle vie ! Un geste de lui, un seul
 pour saisir son arme, et le ligre Ă©mit un grondement sourd venu du plus profond de son ĂȘtre. Touche-moi
 allĂ© ! » Mais l’Ombre n’avait pas l’air de le vouloir. Il fit passer sa lame meurtriĂšre devant lui tout en l’effleurant. Merde qu’il Ă©tait rapide ! Mais il ne tuerait pas Ashkane, le ligre le pensait sincĂšrement, ce qu’il voulait c’était Kalhan, alors il ne tuerait pas son daemon avant de s’ĂȘtre amusĂ© avec elle. Un instant, trĂšs Ă©trangement, Ashkane cru qu’il allait renoncer. Le ligre croyait encore sa victoire possible. Mais l’Ombre releva bien vite les yeux et Ashkane avait horreur qu’on l’appelle ainsi. Plus encore venant de cet ĂȘtre la fumĂ©e ? Oui il l’avait vu se transformer en fumĂ©e mais
 Et l’Ombre disparu dans un bond, droit sur le ligre, se dissipa soudain. Son corps disparu, a la place ne restait que de la fumĂ©e
 Ashkane le sentit s’insinuer en lui, s’infiltrer dans son ĂȘtre. Lui, cette chose immonde. Mais le ligre ne bougea pas. Il avait peur lui, peur comme jamais. L’Ombre pouvait le tuer. Si facilement, sans mĂȘme qu’il puisse se dĂ©fendre. Ashkane qui aimait tant se battre Ă©tait au supplice. Il avait l’air si dĂ©semparé  pauvre petit ressentais moi aussi ces sensations, comme si l’Ombre avait Ă©tĂ© en moi et pas en lui. C’était quelque chose d’étrange. De presque risible.* Ne bouge pas ** Tiens donc t’aurais finalement pas envie que je disparaisse ? ** T’es vraiment con tu sais *L’Ombre fini par ressortir et s’élever vers son daemon. Les deux rĂ©unis redescendirent lentement, fumĂ©e flottante. Comment faisait-il pour rire sous cette forme ? Tant de chose Ă©tait possible de toute façon
L’Homme reparu enfin, accroupit juste la derriĂšre. Depuis le dĂ©but, j’avais refusĂ© de le regarder directement dans les yeux, mais ça viendrait. Je ne voulais y lire tout le sadisme et la maitrise de cet Ombre. Il portait vraiment bien son nom. Pas seulement parce qu’il pouvait se transformer en fumĂ©e. Mais parce qu’il Ă©tait vĂ©ritablement une ombre. Il savait se dissimuler et ne faire aucun bruit. C’était terrible. Terriblement merveilleux. Son daemon sembla prendre la forme d’un chat mais il restait de la fumĂ©e. Il cracha vers moi et j’en levais un sourcil. Un problĂšme minou ?Ashkane c’était retournĂ© pour leur faire face. Il n’aimait pas ça. Non, voyons, rĂ©flĂ©chit petit animal stupide. Je n'hĂ©siterais pas un instant Ă  t'attaquer, je sais que Kalhan ne ressent pas la douleur. Mieux, elle l'aime, n'est ce pas Kalhan ? »» Qu’aurais-je du rĂ©pondre ? La douleur Ă©tait la seule sensation que je pouvais encore ressentir oui. Mais ce n’était mĂȘme pas de la douleur, je sentais simplement un lĂ©ger picotement voir de la chaleur. Un simple message dans mes nerfs. Mais cela suffisait Ă  me combler. Car la douleur Ă©tait si belle
* Ça oui, je m’en fou de te faire mal ! LĂąche ! TraĂźtre ! ** Et c’est uniquement de ta faute * Et le ligre s’en trouva le souffle coupĂ©. Son cƓur Ă  lui, que je ressentais si peu en temps normal, se serra. Oho des remords mon gros ? Parfait, parfait
 nous approchions. Imagine Kalhan, la beautĂ© de Naples de nouveau sous tes yeux. La splendeur de ses palais sous le clair de lune ; la magnificence de ses pavĂ©s lustrĂ©s par les ans ; l'odeur de tes rues sombres qui n'attendent que de revoir l'Ă©clat meurtrier de ta lame en action.. Non.. c'est vrai. J'oubliais. Tu n'a pas de lame. Peu importe ! Naples se languit du sang qui ne coule plus grĂące Ă  toi Kalhan. »La splendeur de Naples oui. Je fermais les yeux, rejetant la tĂȘte en arriĂšre. Un profond soupir m’échappa. Sous mes paupiĂšres closes dansaient les rues de Naples. Le jour et la nuit. Ses pavĂ©es rougit, ses odeur de mort sur les places
pendant un temps je soignais mes entrĂ©e. Une vĂ©ritable mise en scĂšne
 C’était splendide. On parlait de moi. Le flĂ©au des rues. Princesse de la mort et autres surnoms. Mais c’était loin. Et cela ne m’attirais plus. Je ne voulais plus tuer. Pourquoi le faire ? Rien ne servait Ă  rien. - Je ne retournerais pas Ă  Naples. Je ne reviendrais pas. C’était plus des paroles pour moi que pour l’Ombre. J’avais d’ailleurs gardĂ© ma Tu es sans doute l’ĂȘtre le plus exceptionnel qu’il m’ait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. * Kal
 Oh Kal
 *Je rabaissais un peu la tĂȘte et cette fois, mes yeux se plantĂšrent dans ceux de l’Ombre. Gris. Non. Vous n’avez pas les mĂȘmes yeux. Parce que les siens, ceux d’Aaron, sont plein de jamais l’Ombre n’aurait ce regard lĂ . Lentement, j’écartais les bras de mon corps, les Ă©levant doucement, les doigts Ă©cartais. M’offrant Ă  lui. Vas y viens. Prends ! * C’n’est pas
 ** N’essaie pas cette fois de me demander de vivre pour toi *Ashkane longea les Ă©tagĂšres. Cela ne le regardait plus. Il s’approcha alors rapidement du corps d’Aaron toujours Ă©tendu et l’enjamba, se postant entre lui et le daemon de fumĂ©e. Il avait bien vu que sous cette forme, l’Ombre avait pu le toucher, lui daemon. Il devait en ĂȘtre de mĂȘme en sens inverse. Il Ă©tait hors de question que cette chose de fumĂ©e mĂ©tamorphe fasse la moindre mal Ă  l’homme. Il ne savait pas encore ce qu’il ferait, sans doute un acte dĂ©sespĂ©rĂ© qui faisait tant de bazar
 l’explosion de ses siens, bien qu’il soit pĂ©tĂ© de trouille. * Aaron putain ! GaĂŻa ! RĂ©veillez vous !!! * Sur mon visage aucun sentiments, pas mĂȘme du sadisme. Un lĂ©ger sourire aux lĂšvres. Comme si une dĂ©cision avait Ă©tĂ© prise. Soulagement
Non, je ne suis plus Ă  lui tu sais
 tu as raison, il n’aurait pas du m’enchainer. La liberté  libre de faire ce qu’il me plait. De me donner Ă  qui je veux car je suis le maitre de mon destin et le capitaine de mon Ăąme. Je suis Ă  moi seule. Alors ? Tu viens ? Prends-moi. Viens et prends. Laisse les Ashkane, la fĂȘte n'a pas encore commencĂ© L'OmbreMessages 36Date d'inscription 09/06/2010Feuille de personnageAge de l'humain Une trentaines d'annĂ©esPouvoir Se dĂ©sintĂšgre en Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Sam 31 Juil - 2208 Il la voyait dĂ©jĂ  se parer de ce magnifique sourire plus tranchant que la gueule d'une louve, remuer ses Ă©paules comme si elle rĂ©flĂ©chissait, se jeter Ă  sa tĂȘte pour tenter de le tuer. Quelle stupide erreur elle allait faire ! Mais peut importait, une fois qu'il l'aurait vaincue il irait aussi loin qu'il le pourrait, jusqu'Ă  presque l'achever. La laisserait en vie. Prendrait soin d'elle, et il deviendrait le MaĂźtre de cette magnifique crĂ©ature. Le Suiveur eut un soupir dĂ©daigneux et il sourit en coin. Jusqu'Ă  ce que je m'en lasse et que je la tue. C'Ă©tait aussi simple que ça, il suffisait simplement qu'elle lance le processus d'attaque et elle serait Ă  lui. Cela serait si facile ! Si facile ! Il doutait qu'elle se serve de son pouvoir, sachant parfaitement de quelles capacitĂ©s son corps Ă©tait dotĂ©. Mais mĂȘme si elle le faisait il Ă©tait presque sur qu'en se transformant en fumĂ©e il Ă©chapperait Ă  son contrĂŽle. Comment attraper de la fumĂ©e ? Elle leva le menton, dĂ©gageant son cou fin et dĂ©licat. L'Ombre frĂ©mit en voyant la jugulaire qui battait au rythme de son cƓur. Retint un rire carnassier. Passa sa langue sur ses dents. DĂ©cala son Ă©paule gauche en avant, Ă©tira la droite vers l'arriĂšre en sentant son articulation craquer dĂ©licieusement. Se stabilisa, parfaite garde verrouillĂ©e, sans issue pour une Kalhan qui allait se prĂ©cipiter dans ses bras sans rĂ©flĂ©chir. Ou alors en croyant le faire alors qu'il avait dĂ©jĂ  tout prĂ©vu. Tu ne sais pas ce qui t'attend ma belle.. Je ne retournerais pas Ă  Naples. Je ne reviendrais pas. »Bien, bien, parfait. Attaque Ă  prĂ©sent. Place une derniĂšre accroche, fais mine d'ĂȘtre dĂ©solĂ©e ou rĂ©solue, et d'un coup attaque ! Aussi vive que l'onde, que le serpent, que la foudre ou que la lumiĂšre. DĂ©vastatrice, intemporelle et insaisissable. Jusqu'Ă  ce que je te stoppe. Aussi facilement que l'on ferme une porte. Viens Kalhan ! Viens, je t'attends ! Tu es sans doute l’ĂȘtre le plus exceptionnel qu’il m’ait Ă©tĂ© donnĂ© de rencontrer. »Un compliment ? L'Ombre arqua un sourcil, se dit qu'aprĂšs tout c'Ă©tait une assez bonne diversion. Pourquoi pas aprĂšs tout ! La preuve Ă©tait que lui mĂȘme laissait son esprit vagabonder lĂ©gĂšrement. Mais il Ă©tait capable de se battre en pensant Ă  autre chose, et ça ne lui posait aucun problĂšmes. Les diversions ne marchaient jamais avec lui. Sortant de la torpeur dans laquelle elle s'Ă©tait glissĂ©e, parlant sans se soucier du monde alentour, Kalhan riva pour la premiĂšre fois ses yeux dans les siens. L'Ombre se figea, si c'Ă©tait plus encore possible. Cessa de cligner des yeux. Se perdit tout entier dans les puits sans fonds qu'offraient les pupilles sombres de la jeune femme. Sentit quelque chose qu'il n'avait jamais Ă©prouvĂ©. Traits qui se crispent, souffle qui s'intensifie, lĂšvres pincĂ©es.. Seuls ses yeux restĂšrent de marbre. Ă©tait lĂ , aurait du avoir peur, Ă©prouver quelque chose comme du respect, de la rage, de l'acharnement, une pointe de sadisme, un plaisir retenu avant le combat, mais rien de tout ça Ă©clairait les traits de Kalhan en cet instant. L'Ombre sentit le coin de ses lĂšvres se tordre dans un rictus alors qu'il serrait les dents. Qu'est ce que.. cette horrible chose. Il sentit une rage nouvelle enflammer ses veines et inspira profondĂ©ment pour calmer son souffle. Elle rayonnait tellement d'une telle paix qu'elle lui meurtrissait l'Ăąme rien que de la regarder. Lui donnait envie de vomir. Personne n'avait le droit d'ĂȘtre en paix alors qu'il Ă©tait dans les parages. Dans un geste gracieux, Kalhan Ă©carta les bras, s'offrant toute entiĂšre Ă  lui. Un rire sardonique et amer s'Ă©chappa de ses lĂšvres...Le Suiveur feula lorsque l'immense Ligre se plaça entre elle et sa future proie. Elle se pourlĂ©cha les babines et dans un balancement canin des Ă©paules grandit, grandit, jusqu'Ă  atteindre la taille du Ligre. Un rire narquois retentit dans la piĂšce et elle hĂ©rissa des poils de fumĂ©e sur son dos. Crachant de nouveau, elle Ă©tait devenue panthĂšre, mais ses traits bougeaient trop pour se fixer sur une seule forme. A moi. » tonna-t-elle en avançant brusquement en avant pour faire reculer le Ligre. Elle n'avança pas plus, feula encore et se fendit d'un grand sourire digne d'un chat de Cheshire. Toi croire empĂȘcher moi avoir proie ? Niaha, stupide gros vilain chat Gris Ă  moi ! Pas Ă  toi ! Toi rien pouvoir faire pour sauver Gris Toi faible Toi chaton, hihi » un grondement sourd s'Ă©chappa de sa gorge. Reculer. Ou manger cƓur de l'intĂ©rieur »Se campant sur ses appuis elle se prĂ©parait Ă  se jeter Ă  la gueule du Ligre, tĂȘte baissĂ©e, Ă©nergie amassĂ©e dans son dos puissant, lorsque son humain Ă©clata d'un rire qu'elle ne lui connaissait pas. Elle se redressa vivement, dressa ses oreilles vers son maĂźtre en oubliant totalement la prĂ©sence du daĂ«mon et de l'autre Ă  ses pieds. Presque inquiĂšte, elle pencha la tĂȘte sur le cĂŽtĂ©, curieuse. MaĂźtre ? Rien ma belle, rien. Tu va t'occuper de ces deux lĂ  et moi je m'occupe d'elle. Le Suiveur frissonna de contentement et poussa un jappement qui n'avait rien de fĂ©lin en grognant sur le Ligre. ..Un rire sardonique et amer s'Ă©chappa de ses lĂšvres. Si elle croyait qu'elle allait gagner de la sorte elle se trompait ! Qu'est ce que tu crois pouvoir faire Kalhan ?! Tu crois que je vais t'Ă©pargner simplement parce que tu refuse de te battre ? » il secoua la tĂȘte en riant de nouveau. Tu crois que te laisser tuer si stupidement effacera tes meurtres Ă  Naples et ailleurs ? RĂȘve. RĂȘve, espĂšre et dĂ©sespĂšre Kalhan, jamais cela ne se rĂ©alisera. Crois moi sur parole. » finit-il par cracher rapide qu'il pouvait l'ĂȘtre, portĂ© par sa rage et son envie de meurtre, l'Ombre se porta en avant. Se jetant au sol il balaya sous les pieds de Kalhan, se releva sans savoir si elle avait sautĂ© ou pas et d'une torsion du buste lança sa main tendue vers le plexus solaire de la jeune femme. Respiration coupĂ©e, cerveau mal irriguĂ© en oxygĂšne, perte de ses moyens et.. Contenu sponsorisĂ©Sujet Re Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Devenir une ombre parmi les ombres [L'Ombre et Aaron] Page 1 sur 1 Sujets similaires» I'm singing in the Rain Ombre» Je serai comme une ombre, Ă  chacun de tes pas, qui frappe et qui s'en va.» Venez faire corps avec l'Ombre !» Dans un long couloir, elle aperçoit son ombre - PV» //* Aaron's Liinks ‱++.Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forumLindwĂŒen DaĂ«mon Inside ; Du cĂŽtĂ© de l'universitĂ© » + LA BIBLIOTHÈQUESauter vers
\n \n\nc est vers toi que je me tourne accords

Asrieldans sa forme de fleur, Flowey. Quelque temps plus tard, Alphys, pour ses expérimentations, injecta de la détermination dans la premiÚre fleur dorée à avoir éclos dans le jardin, juste avant que la reine ne s'en aille. Les expériences initiales sur la fleur semblant infructueuses, Alphys avait rendu l'échantillon à Asgore. Une fois la fleur replantée,

ï»żLes accords ne sont pas disponibles pour ce recueil. Strophe 1 1. C'est vers toi que je me tourne, Je veux marcher dans tes voies ; J'Ă©lĂšve mes mains pour te rencontrer, Mon cƓur dĂ©sire te chanter, Pour bĂ©nir et cĂ©lĂ©brer ton saint nom, Car tu es fidĂšle et 1 Seigneur, ĂŽ Seigneur, Je veux te donner, Seigneur, ĂŽ Seigneur, Ma vie Ă  2 2. Mes yeux contemplent ta gloire, Ta vie ranime ma foi, Ta paix et ta joie inondent mon cƓur, Toi seul fais tout mon bonheur. Je veux proclamer que tu es celui Qui chaque jour nous 2 Seigneur, ĂŽ Seigneur, Je veux partager, Seigneur, ĂŽ Seigneur, Ton de Leila HamratATG042. C'est vers toi que je me tourne
Cest vers toi que je me tourne, Je veux marcher dans tes voies ; J'Ă©lĂšve mes mains pour te rencontrer, Mon cƓur dĂ©sire te chanter, Pour bĂ©nir et cĂ©lĂ©brer ton saint nom, Car tu es fidĂšle et bon. Seigneur, ĂŽ Seigneur, Je veux te donner, Seigneur, ĂŽ Seigneur, Ma vie Ă  jamais. Mes yeux contemplent ta gloire, Ta vie ranime ma foi, Ta paix et ta joie inondent Type in a song number or phrase to search for a song. You can search using transliteration into western characters, or using language-specific characters. You can use the * character as a wildcard eg har*heral, or . to represent a single character eg Click the dropdown to see the many advanced filters available. Initializing...Initializing... Connection Error Error fetching initialization data. Please turn your internet connection on and click 'Retry' below. Add Song to Set This song is already in this set. Can't add a second time. You don't have any sets yet, choose a song and click 'Add Song to Set' to make one Here you can see a list of any worship sets that you have created. These help you to click forwards and backwards between songs. You can create these by clicking 'Add to Set' when viewing a song. Here are all the songs in your worship set. You can reorder them by dragging on the reorder icon next to each song, or remove them by clicking the cross icon. Printed from Song not available - connect to internet to try again? Capo C'est vers toi que je me tourne, Je veux marcher dans tes voies ; J'Ă©lĂšve mes mains pour te rencontrer, Mon cƓur dĂ©sire te chanter, Pour bĂ©nir et cĂ©lĂ©brer ton saint nom, Car tu es fidĂšle et bon. Seigneur, ĂŽ Seigneur, Je veux te donner, Seigneur, ĂŽ Seigneur, Ma vie Ă  jamais. Mes yeux contemplent ta gloire, Ta vie ranime ma foi, Ta paix et ta joie inondent mon cƓur, Toi seul fais tout mon bonheur. Je veux proclamer que tu es celui Qui chaque jour nous bĂ©nit. Seigneur, ĂŽ Seigneur, Je veux partager, Seigneur, ĂŽ Seigneur, Ton Ă©ternitĂ©. Мор, ĐŒĐžŃ€ Ya Almasihu, Ga Ni Nan äœ•ç­‰èŁè€€ rĂŹ zi yÄ« tiān tiān de guĂČ qĂč áșĄÌčbáčŁáșĄlyáș— áșĄláčŁwráș— Glorieux ĐąĐČĐŸĐč ĐČĐ·ĐłĐ»ŃĐŽ klmáșĄty wntáș–ry áșĄÌ‰sáș–ÊżáșĄry Ù„Ű§ ŰŁÙ…ÙˆŰȘ ŰŁŰšŰŻÙ‹Ű§ ĐŁ ĐąĐČĐŸĐžŃ… ĐœĐŸĐł File successfully downloaded There was an error downloading this file Thanks! Your song has been submitted, please wait a day or two for it to be added to the database. You can see chords and transpose if you have set the 'Show Chords' setting. If there is sheet music you can click the button to switch to it. When the sheet music is showing you can short press/click it to play/pause, and long press/right click to play from the beginning. At the top you can click through to different language versions of the song if there are any. You can listen to the MP3s. Also, you can add this song to a set so that you can use it more easily during a worship time. Correct Song Please correct the song below, or add one you have written yourself and then click the 'Upload' button. If you have MP3s, please email them to contact Could not submit your song - are you connected to the internet? Song font size App language Display Lyrics? security measure for people in countries where phones may be searched Display Chords? Show chord fingering for guitar? Chords in SolfĂšge do re mi? Show key, time signature and tempo in song list Do side-by-side display of translated songs Don't allow screen to turn off while using program Hide top button text to make titles wider Use transitions? turn off for slow phones Show help on each page? Song Database Choose Song Languages Database updated Database update failed, please check your internet connection Successfully downloaded and installed your song databases Could not change the language - perhaps you are not connected to the internet? You can off these help messages on this page and also change a number of other app settings. Please select one or more song databases that you wish to download Please select one or more song databases to download There was an error downloading or installing the song databases. Either your device has run out of space or you have a problem with your internet connection. Please check and try again. Native App Available You are currently using this app in a web browser. It's much easier to use the native app available from the store. Do you want to download this now? Choose presentation device
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Cequi n'est pas une mince affaire. J'ai pris beaucoup de plaisir à préparer les animations ou les interviews avec toi, à m'arracher les cheveux sur les montages, merci pour ton énergie, ta sérénité à toute épreuve (pour moi l'angoissé;), ton sourire, ton travail. Profite bien de ces nouveaux horizons qui s'offrent à toi. NldOTu.
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