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Les étoiles accrochent des prénoms aux branches des pommiersLes vergers défient les plus belles couleurs des grandes sommes les créateurs de la formes cavalent les rêves à la poursuite de la moment où je t’ai approchée de traversÀ cause de l’ouragan,Et le cyclone emportait nos paniers à vite petit homme aux jambes de géantAux paroles d’or qui enrichissent la pauvreté apparente des poésie est l’orfèvrerie des damnésEt nous sommes les poètes du matin … In Le pays derrière le chagrin 1979, dans Le jardin des tempêtes 2000, p 44, extrait Né à Tréguier, en Bretagne, en 1953, Yvon Le Men est un poète dont la seule profession est la poésie, qui remplit toute sa vie avec l’écriture, dans la solitude ; et la lecture de ses poèmes et de ceux des autres, dans le partage des rencontres, en Bretagne d’abord, puis à travers le monde. Un pari difficile, mais qui fait de lui un poète libre. À l’image d’un père cantonnier rassemblant les pierres du chemin pour en faire des voies de passage, Yvon Le Men rassemble les mots et, par le chemin de la poésie, devient à son tour passeur de poètes et d’écrivains de tous pays. Il vit à Lannion, son port d’attache, dans les Côtes-d’Armor, où il crée en 1992 des rencontres qu’il intitule Il fait un temps de poème ». Avec Michel Le Bris, il anime le festival Étonnants voyageurs » de Saint-Malo, y créant en 1997 un espace-poésie. Dans La clef de la chapelle est au café d’en face, un recueil de nouvelles publié en 1998, Yvon Le Men écrit à propos de sa ville Je vis à Lannion, une petite ville au bord du monde. Et j’ai besoin des hommes et j’ai besoin des bois ; du marché du jeudi matin où l’on se salue pour un oui et à cause d’un non, de la sterne qui m’invite à partir là où il n’y a personne, sur le chemin de halage ». En 2000 il publie Le jardin des tempêtes, dans lequel il récapitule vingt-cinq années de poésie, de 1971 à 1996, avec un choix de poèmes extraits de recueils souvent épuisés. Il y explore tous les registres dans une quête de l’évidence d’un instant, d’une lumière ou d’une émotion. Voici trois poèmes tirés de cette anthologie. PartirS’il vient sauras-tu le prendre le navire annoncé par les cinq océans…S’il vient sauras-tu l’ennoblir ce bateauDécroche un croissant de luneEt voici une coque longue et fine comme une goéletteTaille quelques rayons de soleilEt voilà un fier trois-mâts qui relève la têteSaisis une étoile filante en volEt tiens bon la barre aux cinq épines de lumièreDéchire la queue d’une comèteEt mets toutes voiles de feu dehorsVers le nordAu pays des couleurs bleues où la neige est blancheOù les troupeaux de rennes traversent les vallées qui descendent dans les fjordsNous donnant la mer à la boucheVers le nord où vagabondent les poésiesQui nous entraînent dans les pays du beau et du bon … In À l’entrée du jour ,1984, poème en cinq chants et un écho, dans Le jardin des tempêtes, 2000, extrait Ou bien cet autre poème, tiré de Quand la rivière se souvient de la source, un recueil publié en 1988. Il est des lieuxqui nous rencontrentsans nous chercherdes lieuxoù voyageaient ces bancs de lumièreparmi les eaux et les arbresentre ta main et la mienne que tu prissoudaincomme la flamme prend dans la branchel’éclaircie prend dans le cielIl est des lieuxque les mots ont envie de gardercomme un prénom protège un enfant de la fouleun petit nom préserve un amour de l’oubliet qui surgissent de ta mémoirecomme l’odeur de l’herbetoujourss’échappe de la pluie In Quand la rivière se souvient de la source, 1988, ibid p. 115 Ou encore ce poème, tiré de La patience des pierres, un recueil publié en 1995, et qui accorde une large place à la Bretagne, à ses paysages et à ses rêves. Enez Aval Il y avaitces murs de pierreoù le vent se brisasur les rêvesdes hommes venusde l’autre côtédes siècleset de la merIl y avait cette croixgrisepar temps de pluieblanche par temps de cielquand la lumière pose son poids de neigesur la terreIl y avait cette île ouverteau jour de l’équinoxeet la fleur fragile parmi le ventforteparmi la vie In La patience des pierres, 1995, ibid. p. 285 En 2004, il publie Un carré d’aube, recueil épuré, avec de nombreux poèmes qui ont la brièveté d’un haïku, comme par exemple celui-ci L’estuaire est tendu / / comme un drap / entre deux rives Ou encore cet autre, dont le dépouillement est également proche de l’épure. Seule la mer éclaire ton visage. Ton corps est dans un pull noir, un pantalon noir. Tes mains sont nues. Je suis près de toi, et tu ne bouges pas. Le matin est nuit est noire, si ce n’est le reflet de l’eau flottant contre la lune. À chaque coup de vague, tes yeux deviennent bleus. Il n’y a de bruit que le vent. D’échos que des étoiles. que je ne t’aurai pas donné la main, nous ne souffrirons pas. À l’aube, l’enfance sera rompue. Qui, le premier, s’est lancé vers l’autre ?La mer, dans le bleu-gris du jour, s’estompe. Le matin, au fond de la baie, réveille les maisons, les mouettes détachées du ciel. Tes cheveux coulent sous mes doigts. In Un carré d’aube, 2004, p. 27 Chambres d’écho, publié en 2008, est un recueil poignant de poèmes sur la mort, l’amour, l’absence et le silence de l’être aimé. Des textes souvent proches du murmure. Le public n’est pas près d’oublier la lecture qu’en a faite Denis Podalydès le 11 mai 2008, pendant le festival Étonnants voyageurs, tant l’émotion était grande. Nous avions la vieentre nouselle coulait entre les riveset nos brasque le temps prenait dans ses brascomme les rives prennent la rivièreles talusle chemincomme ton silence prend la paroleaujourd’hui In Chambres d’écho, 2008, p. 50 Depuis 1990, Yvon Le Men s’est engagé à fond, avec son ami Michel Le Bris, dans l’aventure du festival Étonnants voyageurs, qui réunit chaque année pendant trois jours à Saint-Malo 200 écrivains venus du monde entier et rassemble un public de près de 60 000 personnes. À partir de l’année 2000, le festival se tient également au Mali, à Bamako, où désormais l’expérience se renouvelle tous les deux ans, avec le projet d’en faire un grand rendez-vous de la littérature africaine. Le poème qui suit est extrait d’une Suite sur le Niger, écrite au retour d’un séjour à Bamako, entre février et mai 2003. De l’autre côté du fleuvecomme de l’autre côté de la meril y a un pays où viventde l’autre côté de nos viesdes hommes qui nous habitaient dans les livres d’imageset dans nos peurscomme ma voisinela vieille Marie qui ne parlait que le bretonleur langue était pleine de sonset manquait de disait-on pas à l’époqueque la vieille Marie baragouinaitcausait avec du pain et du vin dans la bouchecomme si cela était possiblene résumait-on pas les multiples langues de l’Afriqueà la seule expression de petit nègrecomme si tous les noirs étaient des l’autre côté du fleuvevit la famille du bozodu pêcheur qui par sa pirogue nous le fait traverseret entre le bambara le français et le sourirenous naviguons. …De l’autre côté du fleuvederrière les roseauxs’éloignent des silhouettes bleues … In Besoin de poème, 2006, p. 233-234, extraits En 2006, Yvon Le Men publie Besoin de poème, qui se présente comme une lettre adressée à son père, qu’il perdit à l’âge de 12 ans. Regard d’un homme sur son passé, ses premiers émois, ses blessures, ses rencontres avec ses trois pères en poésie, Eugène Guillevic, Xavier Grall et Jean Malrieu, ses voyages. Un récit qui mêle sans cesse prose et poésie, et où ses poèmes dialoguent avec ceux des poètes qui l’ont marqué. La mort n’est jamais loin, mais la vie l’emporte. Durant plus de deux ans, de 2006 à 2008, Yvon Le Men rédige une chronique poétique hebdomadaire pour le journal Ouest France, présentant des poètes du monde entier. Il en tire une anthologie Le tour du monde en 80 poèmes, où il partage avec le lecteur plus de trente années de rencontres poétiques. Il porte également une attention toute particulière aux plus jeunes, se rendant volontiers dans les écoles pour travailler la poésie avec eux, animant des ateliers d’écriture. Deux de ses livres sont consacrés à la jeunesse Ouvrez la porte aux loups 1994 et Douze mois et toi 2005. En décembre 2007 le festival franchit cette fois l’océan pour se tenir en Haïti, à Port-au-Prince. Mais la seconde édition fut empêchée par le séisme de janvier 2010 et dut se dérouler à Saint-Malo. Sous le plafond des phrases n’aurait jamais vu le jour, écrit Bruno Doucey dans la présentation de ce recueil dont il est l’éditeur, sans le séisme qui a ravagé Haïti le 12 janvier 2010. Ce jour-là je partais rejoindre le festival Étonnants voyageurs à Port-au-Prince où je pensais retrouver Yvon Le Men. Mais comme moi, ce dernier était resté de l’autre côté de l’océan, valise en main, dans l’incendie des dépêches et le fracas des solitudes. De Lannion, il s’inquiète pour ses amis. Il écrit alors au jeune poète Bonel Auguste une lettre vibrante d’émotions qui se termine par ses mots Je t’attends chez moi. Dans mon pays de pluie et d’arc-en-ciel. » Depuis, les deux hommes se sont retrouvés, en Bretagne et à Haïti, où furent écrits la plupart de ces poèmes… Avec des mots simples, le poète nous rappelle que des hommes rêvent aussi des séismes de la tendresse. » Yvon Le Men a dédié Sous le plafond des phrases, publié en janvier 2013, à son ami haïtien. Les maisons autour de sa maisonsont suspendues entre hier et demainla sienne a résistécomme n’a pas résistéle palais du Présidentle tremblement de terrea préféré le peintre au chef d’Étatle peintre des villes imaginairessuspendues entre ciel et terremais seulement sur la toilequi suspend le tempsle temps d’oublier que le palais du Président n’a pas été rebâtila cathédrale non plusbien sûr il y a les tentes qui grouillentet les gens qui s’entassentles yeux plus vieux que leur âgebien sûr il y a le choléraéparpillé parmi les enfantsqui viennent vers nous un sourire à la bouchebien sûr il y a le manque de toutmais où est le manque du manques’il n’est dans les symboles ?imaginez l’Élysée et Notre Dameà terre pendant deux ansimaginer l’ villes du peintre ont tenu bonsur ses toilesil peint plus que jamaiset plus que jamais il défie le temps … In Sous le plafond des phrases, © Bruno Doucey, p. 50-51, extrait **** Pas de suicide en Haïtidepuis longtempsdes drameslà-baspas de suicidesla vied’abordavant la mortqui tomba ce jour-làpar en dessous et sur des millierscomme une pluie de ballessur un champ de bataillequi rodecomme le brouillardentre deux crimesqui coule dans le grand fleuveArtibonitemais la vied’abordavant la mort … Ibid. p 56-57, extrait **** Dimanche en poésieIls viennentplus nombreux que les livress’écouter parler des livresécouter parler les livresils viennentà la bibliothèque L’étoile filantecomme on va sur la luneet même dans la luneécouter des histoiresen vers et en proseet contre touthistoirede changer de viede comprendre la sienne …dans ce pays de poètesoù les mots passent partoutet résonnent comme les clefsdans les crânes des prisonniersla veille du dernier jourpartout ils ouvrentsur l’ici-bas et le là-hautsur le bleu même dans le noirils ouvrent les images aux mots qu’elles fontdans nos imageset malgré le peu de livresqui s’appuient l’un contre l’autresur les étagèresde la bibliothèque L’étoile filantemalgré leurs pages écornéesleurs couvertures éteintesleurs titres oubliésleur encre moisiemalgré leur fatigueles mots de leurs pagesveillent au grainde lumièrequi s’allumeet réveille les rêves endormissous les étoiles filantes Ibid. extraits Bibliographie poétique sélective La patience des pierres suivi de L’échappée blanche, © Rougerie, 1995 Il fait un temps de poème, anthologie, © Filigranes, tome 1, 1996 ; tome 2, 2013 L’écho de la lumière, © Rougerie, 1997 Le jardin des tempêtes, choix de poèmes 1971-1996, © Flammarion, 2000 ; rééd. 2012 Un carré d’aube, © Rougerie, 2004 Besoin de poème, Lettre à mon père, © Seuil, 2006 Chambres d’écho, © Rougerie, 2008 Le tour du monde en 80 poèmes, anthologie, © Flammarion, 2009 ; rééd. 2012 À louer chambre vide avec personne seule, © Rougerie, 2011 Sous le plafond des phrases, © Bruno Doucey, 2013 Internet Yvon Le Men sur le site Étonnants voyageurs Lecture de Chambres d’écho par Denis Podalydès sur le site Étonnants voyageurs durée 30 minutes Contribution de Jacques Décréau
Uneétoile ⭐️ de plus dans le ciel Ma jolie et si gentille Prudence a rejoint mes autres Anges 懶 Je l’aimais tant, mon 1er cochon d’Inde 懶 Toi qui m’a
Expéditeur Conversation montezuma Envoyé le 11/8/2012 1550 Plume d'orInscrit le 30/5/2011De Envois 1597 Cet avant-goût du ciel...À tes pieds j’ai chu, moi qui vivais sans loi,Insurgé contre Dieu, et l’âme buissonnière,Butinant chaque fleur, reclus dans ma misère,Quand là, soudain, mon cœur n’a battu que pour toi…Ce jour, je fus troublé par un mystique émoi ;L’amour vous rend dévot avec art et manière !.Dès lors, mon cœur impie s’exaltant de prière,Jailli de profundis, j’ai retrouvé la foi…Moi qui exécrais Dieu qu’un jour j’ai renié,À deux genoux, comme un orant, j’ai suppliéDans mon humble disgrâce et succombant de fièvreQu’un baiser de ta bouche, un seul, vienne m’offrir,Comme une extrême onction à l’instant de mourir,Cet avant-goût du ciel qui parfumait ta lèvre…MMCopyright boreal Envoyé le 11/8/2012 1554 Plume de diamantInscrit le 13/5/2011De Envois 11258 Re Cet avant-goût du ciel...bravo et bravo...c`est tout, je suis sous le charme de ces vers profonds et touchants ami po`ete Eve-Lyne Envoyé le 11/8/2012 1556 Plume de diamantInscrit le 24/9/2009De La Route des VinsEnvois 12729 Re Cet avant-goût du ciel...Beau et profond, j' très joli coup de coeur de la journéeAmitiés -EvE-LyNe monesille Envoyé le 11/8/2012 1723 Plume de platineInscrit le 12/11/2009De Est-ce vraiment si important ?Envois 7118 Re Cet avant-goût du ciel...Rha ! la dernière strophe est à...se damner en effet ! La chute est superbe ! -Cultivez votre amour de la nature, car c'est la seule façon de mieux comprendre l'art! Vincent Van Gogh islander Envoyé le 11/8/2012 1740 Mascotte d'OasisInscrit le 11/4/2009De Baltimore, BretagneEnvois 53407 Re Cet avant-goût du ciel...qùel soùffle anime ce poeme, ùn aveù d'aimer plùs qùe raison, avec déraison car sans doùte est ce la seùle façon d'aimer, des vers chargés de sens et de passion, agencés avec art et mùsiqùe, merci montezùma poùr ce brillant partage ,yannPS merci poùr le poeme, cogito non, ergo sùm, cet écho m'a ravi et peùt être inconsciemment m'a inspiré mon poeme, il se passe tant de choses involontaires, bravo,yann bouana Envoyé le 11/8/2012 2221 Plume de platineInscrit le 19/9/2011De sur l'eau et sous l'eau!Envois 7371 Re Cet avant-goût du ciel...bonsoir MM!et bien je crois qu'il est temps que je tombe amoureux!!!!!si l'amour rend dévot avec art et manière!!!!!!toute mon amitié!!! - pampille Envoyé le 12/8/2012 723 Plume de diamantInscrit le 9/6/2009De Pays BasqueEnvois 12943 Re Cet avant-goût du ciel...Et deux genoux à terre je prie pour ce trépasQuand de ces vers fleuris mon cher MontézumaVous nous offrez le ciel en bouquet de penséesCes vers mon doux ami sont de toute beautéun baiser de mon purgatoire, l'arthrose en est la cause pampille Honore Envoyé le 12/8/2012 830 ModérateurInscrit le 16/10/2006De PerpignanEnvois 39616 Re Cet avant-goût du ciel...Je viens de lire le poème de l'amour sublimé et je t'en Capricorne Envoyé le 12/8/2012 836 Inscrit le 2/7/2009De Envois 0 Re Cet avant-goût du ciel...Bonjour Montezuma un fabuleux retour de la brebis égarée. La foi retrouvée te fait retrouver le chemin du septième beaucoup aimé suivre ta talentueuse pour ce grand montezuma Envoyé le 12/8/2012 1133 Plume d'orInscrit le 30/5/2011De Envois 1597 Re Cet avant-goût du ciel...merci chers amis ynx Envoyé le 12/8/2012 1213 Plume de platineInscrit le 14/4/2012De Envois 2663 Re Cet avant-goût du ciel...Bonjour montezuma,Quelle belle poésie encore ..Et tant de délicatesse exprimée dans tes régal à te d' mon amitiéArwen ISABELLE59 Envoyé le 12/8/2012 1252 Mascotte d'OasisInscrit le 14/12/2011De DUNKERQUEEnvois 17036 Re Cet avant-goût du ciel... SUPERBE...........cet avant gout du ciel.... Aviateur Envoyé le 12/8/2012 1534 Plume d'orInscrit le 16/10/2010De Beït-Chabab - LIBANEnvois 1711 Re Cet avant-goût du ciel...Pas de doute, on atteint le divin, et même plus ! -Jamais je ne perdrai cet émerveillement du langage Jamais je ne m'éveillerai d'entre les mots - Louis Aragon -Ne te retourne pas, regarde toujours devant toi, c'est là qu'est la vie ! ma devise montezuma Envoyé le 13/8/2012 852 Plume d'orInscrit le 30/5/2011De Envois 1597 Re Cet avant-goût du ciel... merci mille fois joelle59 Envoyé le 13/8/2012 856 Plume de platineInscrit le 1/11/2010De Envois 9802 Re Cet avant-goût du ciel...Un avant goût du ciel qui fait rêver! un délicieux partage!AmitiésJoëlle Lia Envoyé le 13/8/2012 859 Plume d'orInscrit le 18/10/2011De Nulle part !Envois 1097 Re Cet avant-goût du ciel...Bonjour...Et ce goût m'a l'air délicieux !J'ai adoré te lire, comment dire..."Moi qui exécrais Dieu qu’un jour j’ai renié,À deux genoux, comme un orant, j’ai suppliéDans mon humble disgrâce et succombant de fièvreQu’un baiser de ta bouche, un seul, vienne m’offrir,Comme une extrême onction à l’instant de mourir,Cet avant-goût du ciel qui parfumait ta lèvre…"C'est splendide, l'Absolu de l'Amour...Comme un bout de Ciel dans tes mots...Et j'aime ça !C'est si beau !Merci pour ce magnifique poème...Mon amitié... - Il n'y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. »Le Dalaï Lama montezuma Envoyé le 4/9/2012 1639 Plume d'orInscrit le 30/5/2011De Envois 1597 Re Cet avant-goût du ciel... Merci à vous. Amitiés. MM yoledelatole4 Envoyé le 4/9/2012 1656 ModérateurInscrit le 15/3/2010De là où personne ne revient ....Envois 25462 Re Cet avant-goût du ciel...superbe vraiment tout simplement mes amitiés sincères yohann -la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,yohann grodele Envoyé le 4/9/2012 2123 Plume de platineInscrit le 25/1/2012De AlsaceEnvois 6329 Re Cet avant-goût du ciel...je reste sans voix ... montezuma Envoyé le 18/6/2013 1202 Plume d'orInscrit le 30/5/2011De Envois 1597 Re Cet avant-goût du ciel...merci cheres ami'es qui m'honorez de vos lectures et de vos encouragements. christalid01 Envoyé le 18/6/2013 1336 Plume d'argentInscrit le 6/6/2013De In the mood for loveEnvois 229 Re Cet avant-goût du ciel...Que ne ferait-on pour un baiser désiré ? Amitiés-Christophe Plusune étoile est placée haut dans le ciel de notre âme, plus nous sommes heureux de l'admiration que l'on a pour - une citation de Augusta Amiel-Lapeyre . Citations Citations du Littré Plus une étoile est placée haut dans le ciel de notre âme, plus nous sommes heureux de l'admiration que l'on a pour elle. Pensées sauvages de Augusta Amiel-Lapeyre. I Le ciel est étoilé par les obus des Boches La forêt merveilleuse où je vis donne un bal La mitrailleuse joue un air à triples croches Mais avez-vous le mot — Mais oui le mot fatal — Aux créneaux aux créneaux laissez là les pioches On sonne GARDE À VOUS rentrez dans vos maisons CŒUR obus éclaté qui sifflait sa romance Je ne suis jamais seul voici les deux caissons Tous les dieux de mes yeux s’envolent en silence Nous vous aimons ô Vie et nous vous agaçons Les obus miaulaient un amour à mourir Les amours qui s’en vont sont plus doux que les autres Il pleut Bergère il pleut et le sang va tarir Les obus miaulaient Entends chanter les nôtres Pourpre Amour salué par ceux qui vont périr Le Printemps tout mouillé la Veilleuse l’Attaque Il pleut mon âme il pleut mais il pleut des yeux morts Ulysse que de jours pour rentrer dans Ithaque Couche-toi sur la paille et songe un beau remords Qui PUR EFFET DE L’ART soit aphrodisiaque II Je t’écris ô mon Lou de la hutte en roseaux Où palpitent d’amour et d’espoir neuf cœurs d’hommes Les canons font partir leurs obus en monômes Et j’écoute gémir la forêt sans oiseaux Il était une fois en Bohême un poète Qui sanglotait d’amour puis chantait au soleil Il était autrefois la comtesse Alouette Qui sut si bien mentir qu’il en perdit la tête En perdit sa chanson en perdit le sommeil Un jour elle lui dit Je t’aime ô mon poète Mais il ne la crut pas et sourit tristement Puis s’en fut en chantant Tire-lire Alouette Et se cachait au fond d’un petit bois charmant Un soir en gazouillant son joli tire-lire La comtesse Alouette arriva dans le bois Je t’aime ô mon poète et je viens te le dire Je t’aime pour toujours Enfin je te revois Et prends-la pour toujours mon âme qui soupire Ô cruelle Alouette au cœur dur de vautour Vous mentîtes encore au poète crédule J’écoute la forêt gémir au crépuscule La comtesse s’en fut et puis revint un jour Poète adore-moi moi j’aime un autre amour Il était une fois un poète en Bohême Qui partit à la guerre on ne sait pas pourquoi Voulez-vous être aimé n’aimez pas croyez-moi Il mourut en disant Ma comtesse je t’aime Et j’écoute à travers le petit jour si froid Les obus s’envoler comme l’amour lui-même III Te souviens-tu mon Lou de ce panier d’oranges Douces comme l’amour qu’en ce temps-là nous fîmes Tu me les envoyas un jour d’hiver à Nîmes Et je n’osais manger ces beaux fruits d’or des anges Je les gardai longtemps pour les manger ensemble Car tu devais venir me retrouver à Nîmes De mon amour vaincu les dépouilles opimes Pourrirent J’attendais Mon cœur la main me tremble Une petite orange était restée intacte Je la pris avec moi quand à six nous partîmes Et je l’ai retrouvée intacte comme à Nîmes Elle est toute petite et sa peau se contracte Et tandis que les obus passent je la mange Elle est exquise ainsi que mon amour de Nîmes Ô soleil concentré riche comme mes rimes Ô savoureux amour ô ma petite orange Les souvenirs sont-ils un beau fruit qu’on savoure En mangeant j’ai détruit mes souvenirs opimes Puissè-je t’oublier mon pauvre amour de Nîmes J’ai tout mangé l’orange et la peau qui l’entoure Mon Lou pense parfois à la petite orange Douce comme l’amour le pauvre amour de Nîmes Douce comme l’amour qu’en ce temps-là nous fîmes Il me reste une orangeun cœur un cœur étrange IV Tendres yeux éclatés de l’amante infidèleObus mystérieux Si tu savais le nom du beau cheval de selleQui semble avoir tes yeux Car c’est Loulou mon Lou que mon cheval se nommeUn alezan brûlé Couleur de tes cheveux cul rond comme une pommeIl est là tout sellé Il faut que je reçoive ô mon Lou la mesureExacte de ton doigt Car je veux te sculpter une bague très pureDans un métal d’effroi Uneétoile dans le ciel Que le temps s'arrête Que le vent cesse. Le temps n'existe plus Rien n'empêchera ma peine. Seule, je la verrais plus. Juste un regard Vision éphémère,rare, Dans les nuits d’automne, errant par la ville, Je regarde au ciel avec mon désir, Car si, dans le temps qu’une étoile file, On forme un souhait, il doit s’accomplir. Enfant, mes souhaits sont toujours les mêmes Quand un astre tombe, alors, plein d’émoi, Je fais de grands voeux afin que tu m’aimes Et qu’en ton exil tu penses à moi. A cette chimère, hélas ! je veux croire, N’ayant que cela pour me consoler. Mais voici l’hiver, la nuit devient noire, Et je ne vois plus d’étoiles filer. François Coppée, L’Exilée 1877 Dl3NOY.