LeDieu de vérité est celui auquel on peut se fier ( Ps 31:6 ), qui tient loyalement ses promesses ( Esa 65:16 ) ; il s'oppose ainsi aux faux dieux et aux idoles qui ne sont que mensonge et vanité ( Jer 10:10 ). Sa parole seule est digne de foi : ( Esa 45:23) connaßtre par elle sa pensée et sa volonté, c'est saisir la vérité ( Ps 25:5

Peut-on trouver la vĂ©ritĂ© grĂące Ă  la science, la philosophie ou le matĂ©rialisme ? La vĂ©ritĂ© absolue existe-t-elle ? Vous devez connaĂźtre la rĂ©ponse !Lorsque la vie de JĂ©sus-Christ fut menacĂ©e Ă  cause de fausses accusations portĂ©es devant le gouverneur romain Ponce Pilate, Il rĂ©pondit Ă  ce dernier Je suis nĂ© et je suis venu dans le monde pour rendre tĂ©moignage Ă  la vĂ©ritĂ©. Quiconque est de la vĂ©ritĂ© Ă©coute ma voix » Jean 18 37. Pilate mit fin Ă  la discussion en posant une question qui rĂ©sonne encore, deux millĂ©naires plus tard Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » verset 38. Au cours des siĂšcles, les philosophes ont essayĂ© de rĂ©pondre Ă  cette question. De nombreuses religions s’en sont emparĂ©es. Des scientifiques ont commencĂ© Ă  prĂ©tendre ĂȘtre les seuls arbitres de la vĂ©ritĂ©. Mais la question reste en suspens Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » Peu de questions ont cette capacitĂ© Ă  mettre autant au dĂ©fi notre comprĂ©hension du monde, et peu de rĂ©ponses nous promettent autant de rĂ©volutionner notre vie. À bien des Ă©gards, c’est la plus grande des questions ! Comment pouvons-nous vraiment connaĂźtre l’état du monde ? Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? Comment pouvons-nous savoir ce qui est vrai – et vivre en consĂ©quence ? À notre Ă©poque de relativisme moral et d’éthique Ă  gĂ©omĂ©trie variable », certains se posent mĂȘme la question de savoir s’il existe des absolus dans le monde. La vĂ©ritĂ© est-elle relative ? N’y a-t-il rien de fondamentalement bon ou mauvais ? À ceux qui proclament que toutes les vĂ©ritĂ©s sont relatives, il serait amusant de leur demander Mais alors, est-ce absolument vrai de dire qu’il n’y a pas de vĂ©ritĂ© absolue ? » Bien entendu, si cette dĂ©claration est vraie, alors elle est fausse – et si elle est fausse, alors elle est vraie ! Le fait de dire que toute vĂ©ritĂ© est relative est un non-sens complet ! Non seulement c’est contradictoire, mais en plus personne n’y croit vraiment – pas mĂȘme ceux qui le disent. En fait, la vĂ©ritĂ© absolue est bien rĂ©elle. Elle est lĂ  ! Mais oĂč pouvons-nous la trouver ? La question de base, Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? », ressemble beaucoup Ă  une question philosophique. Aussi, la philosophie humaine peut-elle nous fournir la source de la vĂ©ritĂ© ? Les philosophes connaissent-ils la vĂ©ritĂ© ? L’Histoire regorge d’intellectuels et de penseurs dont les noms nous sont familiers. Lorsque vous prononcez le mot philosophie », vous pensez Ă  des hommes comme Aristote, Platon ou Socrate
 Puis Ă  des grands penseurs occidentaux, comme Thomas d’Aquin ou RenĂ© Descartes – ou orientaux, comme Confucius. D’autres noms, moins connus, ont aussi laissĂ© leur empreinte dans la pensĂ©e philosophique humaine, comme le Perse Avicenne ou les diffĂ©rents ZĂ©non de GrĂšce. Parmi les philosophes modernes, de Kierkegaard Ă  Kant, en passant par Sartre, Heidegger ou Teilhard de Chardin – beaucoup ont cherchĂ© Ă  savoir qui nous sommes, pourquoi nous sommes ici, ce qui est bon ou mauvais, autrement dit Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? De tout temps, nous voyons beaucoup de raisonnements logiques et de discussions dans les efforts des philosophes sĂ©culiers ; cela n’est pas mauvais en soi, mais il n’y a pas de vraies rĂ©ponses. Beaucoup de jeunes hommes et de jeunes femmes se lancent dans un cursus philosophique Ă  l’universitĂ©, dans l’espoir de rĂ©soudre les grandes questions de la vie, mais au final ils ne dĂ©couvrent que des discussions et des dĂ©bats entre philosophes, qui semblent uniquement engendrer d’autres discussions et d’autres dĂ©bats ! Un des hommes les plus sages ayant vĂ©cu sur terre, le roi Salomon, a Ă©crit J’ai appliquĂ© mon cƓur Ă  rechercher et Ă  sonder par la sagesse tout ce qui se fait sous les cieux c’est lĂ  une occupation pĂ©nible, Ă  laquelle Dieu soumet les fils de l’homme. J’ai vu tout ce qui se fait sous le soleil ; et voici, tout est vanitĂ© et poursuite du vent » ÉcclĂ©siaste 1 13-14. Les Ă©tudes de philosophie peuvent ĂȘtre bĂ©nĂ©fiques Dieu est logique et la parole de Dieu encourage Ă  penser de façon logique. Mais en l’absence de base fondamentale commune, les dĂ©bats philosophiques de l’humanitĂ© sur la nature de la vĂ©ritĂ© ne produisent rien d’autres que des dĂ©bats supplĂ©mentaires, amenant Ă  leur tour des arguments et ainsi de suite
 sans jamais aboutir sur le type de vĂ©ritĂ© fondamentale dont nous avons besoin pour bĂątir notre vie. Dans notre recherche de la vĂ©ritĂ©, nous devons chercher ailleurs. Les scientifiques connaissent-ils la vĂ©ritĂ© ? De nos jours, beaucoup de gens considĂšrent les sciences naturelles comme le prĂ©tendant le plus sĂ©rieux au titre de dĂ©tenteur de la vĂ©ritĂ©. Il est certain que la science est puissante. Elle nous a permis de dĂ©terminer la composition chimique des Ă©toiles et des nĂ©buleuses, ainsi que les pĂ©riodes orbitales des planĂštes Ă©loignĂ©es de la Terre. Nous avons sondĂ© la dimension infinitĂ©simale du rĂšgne subatomique et identifiĂ© un nombre incroyable de lois rĂ©gissant le monde autour de nous ! Cependant, trop de scientifiques pensent encore que leurs connaissances sur la crĂ©ation impliquent qu’il n’y ait pas de CrĂ©ateur. Imaginez des experts qui connaĂźtraient si bien la Joconde, au point d’en conclure que son peintre, LĂ©onard de Vinci, n’a jamais existĂ© ! De nombreux scientifiques dĂ©clarent Ă©galement que la science est le seul moyen par lequel la vĂ©ritĂ© peut ĂȘtre comprise. Nous voyons cet Ă©tat d’esprit dans le travail de quelques cĂ©lĂšbres scientifiques athĂ©es, comme le gĂ©nĂ©ticien Axel Kahn, le biologiste Richard Dawkins ou le neurobiologiste Sam Harris. Dans son livre The Moral Landscape Le panorama moral, Harris essaie mĂȘme de rĂ©duire la morale absolue en termes scientifiques, en connaissances et en expĂ©rimentations. Mais de tels efforts pour faire de la science la seule source et le juge de la vĂ©ritĂ© sont vouĂ©s Ă  l’échec dĂšs le dĂ©part, et ce pour plusieurs raisons. Tout d’abord, la science est basĂ©e sur des efforts humains, vulnĂ©rables, sujets aux piĂšges de l’orgueil, de l’intrigue et des prĂ©jugĂ©s. Le biologiste Ă©volutionniste Austin Hughes Ă©crivit que la grande confiance accordĂ©e aux panels d’experts et aux comitĂ©s de pairs devrait sembler dĂ©placĂ©e Ă  tous ceux qui ont travaillĂ© dans ces comitĂ©s et qui ont vu l’étendue des idĂ©es prĂ©conçues, des vendettas personnelles et de la propension Ă  torpiller parfois les meilleures propositions » “The Folly of Scientism”, The New Atlantis, automne 2012, page 32. Les thĂ©ories scientifiques ne reposent jamais entiĂšrement sur des faits. Ce sont des interprĂ©tations des faits et, comme toute interprĂ©tation, elles sont toujours sujettes Ă  ĂȘtre influencĂ©es par les hypothĂšses et les points de vue dominants dans le monde. Les scientifiques dĂ©battent souvent de leurs interprĂ©tations avec passion, bien que cela soit rarement montrĂ© dans les Ă©missions tĂ©lĂ©visĂ©es proposĂ©es au public. La pratique de la science repose en rĂ©alitĂ© sur des principes logiques, mathĂ©matiques et sur des hypothĂšses mĂ©taphysiques qui, elles, ne peuvent pas ĂȘtre prouvĂ©es scientifiquement. Le fait mĂȘme que la science devrait ĂȘtre l’arbitre suprĂȘme de la vĂ©ritĂ© ne peut pas ĂȘtre prouvĂ© scientifiquement ! Pour ceux qui y croient, c’est une question de foi mĂ©taphysique et non une vĂ©ritĂ© scientifique ». Concernant la morale, la science est complĂštement impuissante pour dĂ©finir ce qui est bon ou mauvais. Aucune expĂ©rience scientifique ne pourra, par exemple, nous dire si l’Holocauste Ă©tait vraiment mauvais, ou si les meurtres et les viols sont bons ou mauvais. La science nous a apportĂ© une incroyable connaissance sur de nombreux aspects du fonctionnement du monde – mais lorsque nous cherchons Ă  l’utiliser comme la seule vĂ©ritable source » de vĂ©ritĂ©, nous nous rendons compte que c’est une source plutĂŽt mĂ©diocre. Les vĂ©ritĂ©s mathĂ©matiques, les vĂ©ritĂ©s esthĂ©tiques, les vĂ©ritĂ©s sur le but et la signification de nos vies – mĂȘme les vĂ©ritĂ©s morales fondamentales et le concept de base du bien et du mal – aucune de ces vĂ©ritĂ©s n’est visible dans le microscope d’un biologiste ou le tĂ©lescope d’un astronome. Il nous faut donc trouver ailleurs la rĂ©ponse Ă  la question Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » La vĂ©ritĂ© mathĂ©matique ? Dans notre recherche de vĂ©ritĂ©s ultimes – des vĂ©ritĂ©s fondamentales et fiables – pourquoi ne pas regarder du cĂŽtĂ© des mathĂ©matiques ? Les lois abstraites de la science mathĂ©matique vont beaucoup plus loin que les lois de la physique-chimie que nous voyons dans le reste de la science. La vĂ©ritĂ© fondamentale que 1+1=2 ne permet aucune interprĂ©tation », ni aucune influence venant des idĂ©es en vogue dans les milieux universitaires. Les thĂ©orĂšmes et les preuves de la gĂ©omĂ©trie euclidienne, comme les postulats et les principes de l’algĂšbre, ne dĂ©pendent mĂȘme pas de l’univers dans lequel nous vivons. Leurs rĂšgles et leurs applications sont vraies dans n’importe quel univers ! La rigueur absolue des mathĂ©matiques, ainsi que ses preuves et vĂ©ritĂ©s irrĂ©futables lui ont valu le surnom de reine et servante des sciences » par ceux qui Ă©tudient cette matiĂšre. De nombreux mathĂ©maticiens se sont demandĂ© si la portĂ©e finale des mathĂ©matiques pourrait rĂ©soudre une fois pour toutes la question ultime de la vĂ©ritĂ©. Wilhelm Gottfried Leibniz – mathĂ©maticien du 17Ăšme siĂšcle, codĂ©couvreur du calcul infinitĂ©simal avec le cĂ©lĂšbre Isaac Newton – fut un logicien de premier ordre. Il croyait que toute la vie dĂ©coulait d’une logique et que, si l’on pouvait simplement encoder toutes nos pensĂ©es en symboles mathĂ©matiques, nous pourrions dĂ©couvrir les rĂšgles mathĂ©matiques » qui nous conduiraient Ă  la vĂ©ritĂ©. Dans son traitĂ©, L’art de la dĂ©couverte, publiĂ© en 1685, il Ă©crivit La seule façon de rectifier nos raisonnements est de les rendre aussi tangibles que ceux des mathĂ©maticiens, de sorte qu’une erreur puisse se voir d’un coup d’Ɠil. Et lorsqu’il y aura une dispute entre deux personnes, on pourra simplement dire “Ne discutons pas, monsieur, calculons pour voir qui a raison” » Panorama de l’intelligence artificielle, volume 3, Ă©ditions CĂ©paduĂšs, 2012. Leibniz n’était pas le seul Ă  se rĂ©pandre en idĂ©es poĂ©tiques sur la puissance prĂ©sumĂ©e des raisonnements mathĂ©matiques. Ces mĂȘmes motivations ont conduit les cĂ©lĂšbres Alfred North Whitehead et Bertrand Russell Ă  Ă©crire un des ouvrages fondamentaux des mathĂ©matiques logiques, Principia Mathematica. Leur souhait Ă©tait de trouver un fondement logique qui pourrait permettre Ă  l’humanitĂ© de prouver toutes les mathĂ©matiques. Ils sont allĂ©s chercher si loin que dans la premiĂšre Ă©dition, la formule 1+1=2 » n’apparaĂźt pour la premiĂšre fois qu’en page 379 ! Beaucoup ont imaginĂ© un systĂšme de pensĂ©e logique qui pourrait mener Ă  la vĂ©ritĂ©, comme on fait une opĂ©ration arithmĂ©tique, mais cela relevait du fantasme. Dans les annĂ©es 1930, le mathĂ©maticien Kurt Gödel lĂącha l’équivalent d’une bombe nuclĂ©aire. Les dĂ©tails de son travail sont difficiles Ă  comprendre sans de solides connaissances mathĂ©matiques, mais pour rĂ©sumer, Gödel prouva mathĂ©matiquement qu’il Ă©tait impossible de prouver mathĂ©matiquement toutes les vĂ©ritĂ©s ! Il prouva mĂȘme que les vĂ©ritĂ©s purement mathĂ©matiques ne pouvaient pas toutes ĂȘtre prouvĂ©es mathĂ©matiquement. L’idĂ©e d’un ensemble de rĂšgles et de thĂ©orĂšmes pouvant dĂ©bloquer toutes les vĂ©ritĂ©s Ă©tait morte. Pour ceux qui cherchent la source de la vĂ©ritĂ©, les mathĂ©matiques sont une Ă©tape fascinante et passionnante, mais ce n’est pas la fin du cheminement. Dans tous ces efforts, nous avons vu que les hommes les plus brillants et les plus douĂ©s ont essayĂ© de dĂ©finir la vĂ©ritĂ© », mais finalement ils ont tous Ă©chouĂ© lamentablement. Demandez Ă  un philosophe ou Ă  un scientifique quel est le but de la vie, ou la valeur de l’existence, et vous obtiendrez probablement un large Ă©ventail de rĂ©ponses basĂ©es sur un grand nombre de thĂ©ories et de non-sens. DĂšs qu’il s’agit du sens, de la valeur et du but de la vie, ou de l’existence, ainsi que des fondements de la morale, les philosophes sont dans la confusion, les scientifiques se retrouvent les mains vides et les mathĂ©maticiens n’ont rien Ă  proposer. La vĂ©ritĂ© rĂ©vĂ©lĂ©e ! ConsidĂ©rons une derniĂšre option. Un Dieu aimant – le CrĂ©ateur personnel de l’humanitĂ© – laisserait-Il Sa crĂ©ation dĂ©pourvue d’indications et de principes de base pour comprendre la vĂ©ritĂ© ? Nous aurait-Il créés pour nous abandonner dans des tĂ©nĂšbres sans rĂ©ponse, incapables de dĂ©terminer le vrai du faux et de diffĂ©rencier le bien du mal ? Nous aurait-Il créés pour nous dĂ©laisser, sans le moindre espoir de comprendre la raison pour laquelle nous avons Ă©tĂ© créés ? Si l’humanitĂ© a besoin de savoir ce qui est vrai, mais qu’elle ne peut pas le dĂ©couvrir par elle-mĂȘme, alors un Dieu aimant nous aurait assurĂ©ment laissĂ© des Ă©crits et des indications – des instructions pour connaĂźtre la vĂ©ritĂ©. Dans la rĂ©vĂ©lation du Dieu tout-puissant et Ă©ternel – la Bible, Sa parole – nous trouvons finalement la vĂ©ritĂ©. Voyez ce que la Bible dĂ©clare Ă  propos de sa nature et de son contenu. Pendant la nuit prĂ©cĂ©dant Sa crucifixion, avant d’ĂȘtre trahi et arrĂȘtĂ©, JĂ©sus-Christ pria Son PĂšre dans les cieux en prĂ©sence de Ses disciples. Dans cette priĂšre, Il fit une demande simple et une formidable dĂ©claration Sanctifie-les par ta vĂ©ritĂ© ta parole est la vĂ©ritĂ© » Jean 17 17. La mĂȘme opinion se retrouve dans l’Ancien Testament Tu es proche, ĂŽ Éternel ! et tous tes commandements sont la vĂ©ritĂ© » Psaume 119 151. La vĂ©ritĂ© contenue dans la parole de Dieu, la Bible, n’est pas uniquement lĂ  pour ĂȘtre acceptĂ©e intellectuellement en tant que tĂ©moin, mais pour ĂȘtre mise Ă  l’épreuve ! L’apĂŽtre Paul a Ă©crit Éprouvez toutes choses ; retenez ce qui est bon » 1 Thessaloniciens 5 21, version Ostervald ! MalgrĂ© les nombreuses critiques et la virulence des dĂ©tracteurs, les Écritures ont survĂ©cu Ă  travers les siĂšcles comme une source solide, fiable et concrĂšte de sagesse et de connaissance de la vĂ©ritĂ© ! Elle continue Ă  passer le test des dĂ©couvertes archĂ©ologiques et des Ă©tudes scientifiques. Elle continue Ă  prouver sa vĂ©racitĂ© dans la vie de ceux qui ont le courage de faire ce qu’elle dit ! Bien qu’elle fut attaquĂ©e et dĂ©criĂ©e, gĂ©nĂ©ration aprĂšs gĂ©nĂ©ration, ses opposants sont morts, mais le message de la Bible et la puissance de ses vĂ©ritĂ©s demeurent – en transformant des vies, en Ă©difiant des familles, en guidant ceux qui ont besoin d’ĂȘtre guidĂ©s et en rĂ©pondant aux questions sur le sens et le but de la vie, avec une autoritĂ© et une puissance qu’aucune autre source sur terre n’a jamais pu Ă©galer ! Le rĂŽle de la parole de Dieu comme source de la vĂ©ritĂ© ultime – une vĂ©ritĂ© qui peut uniquement venir du CrĂ©ateur tout-puissant en personne – ne doit pas simplement ĂȘtre acceptĂ© sur la base d’un argument philosophique, d’une expĂ©rimentation scientifique ou d’une preuve mathĂ©matique. Dieu Lui-mĂȘme valide Sa parole dans la vie de ceux qui Lui permettent de travailler en eux pour comprendre Ses vĂ©ritĂ©s et ceux qui s’efforcent de marcher dans la voie qu’Il trace devant nous. Ceux qui veulent se consacrer au Dieu suprĂȘme de la Bible trouveront la rĂ©ponse Ă  la question Qu’est-ce que la vĂ©ritĂ© ? » – mais ils trouveront aussi un Guide et un Compagnon personnel, vivant et aimant, qui les aidera Ă  vivre par cette vĂ©ritĂ© pour l’éternitĂ©. C’est la plus grande vĂ©ritĂ© qu’il soit possible de trouver. ToutevĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire. par Marc Oh » mar. 07 juin 2016, 13:16. « Toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire ». Tout le monde connait cette phrase et je pensais que cela ne s'appliquait pas au chrĂ©tien et puis un jour je me suis rendu compte que ce n'Ă©tait pas le cas. Tout le monde connaĂźt, le mensonge nĂ©cessaire du mĂ©decin
Par Si Fan, CorĂ©e du Sud Quand j’ai commencĂ© Ă  croire en Dieu, je recherchais avec enthousiasme. Quel que soit le devoir que l’Église arrangeait pour moi, j’obĂ©issais. Quand je rencontrais des difficultĂ©s dans mon devoir, j’étais aussi capable de souffrir et de payer le prix sans me plaindre. Peu aprĂšs, j’ai commencĂ© Ă  pratiquer l’abreuvement des nouveaux venus, et j’ai Ă©tĂ© rĂ©guliĂšrement promue. J’avais l’impression d’ĂȘtre douĂ©e, quelqu’un que la maison de Dieu cultivait, et de rechercher plus que d’autres. Alors je pensais que tant que je travaillerais dur, on m’accorderait des promotions et on me donnerait des rĂŽles importants. Quand j’y songeais, ça me rendait trĂšs fiĂšre. Plus tard, j’ai vu beaucoup de frĂšres et sƓurs de mon Ăąge accomplir des devoirs importants, comme dirigeants d’équipes et superviseurs, et je les ai enviĂ©s. J’ai pensĂ© S’ils ont des devoirs aussi importants alors qu’ils sont si jeunes, s’ils sont estimĂ©s par les dirigeants et admirĂ©s par les frĂšres et sƓurs, je ne peux pas me satisfaire du statu quo. Je dois bien rechercher et m’efforcer de faire de grands progrĂšs dans mon devoir pour avoir un rĂŽle important, moi aussi. » Alors j’ai travaillĂ© encore plus dur dans mon devoir. J’étais prĂȘte Ă  veiller tard et Ă  souffrir. Quand j’avais des problĂšmes dans mon devoir, je cherchais des paroles de Dieu pour les rĂ©soudre. Mais mes efforts n’ont produit aucun changement. Parce que mes aptitudes au travail Ă©taient mĂ©diocres, on m’a confiĂ© un travail routinier. AprĂšs ça, quand je voyais d’autres ĂȘtre promus, je les ai encore plus enviĂ©s. Je savais que je ne les valais pas, alors je m’encourageais en me disant Je ne dois pas me dĂ©courager ni me satisfaire du statu quo. Je dois chercher et progresser. Je dois lire davantage la parole de Dieu et consacrer plus d’effort Ă  mon entrĂ©e dans la vie. Quand mes compĂ©tences professionnelles se seront amĂ©liorĂ©es et que j’aurai progressĂ© en entrĂ©e dans la vie, je serai promue. » Alors, tout en travaillant dur pour progresser, j’étais impatiente d’ĂȘtre promue. Deux ans se sont Ă©coulĂ©s en un clin d’Ɠil et mes partenaires n’ont pas cessĂ© d’aller et venir. Certains ont Ă©tĂ© promus, et certains sont devenus des dirigeants et des ouvriers. J’ai commencĂ© Ă  m’interroger Je fais ce devoir depuis un bon moment et ceux qui le font depuis moins longtemps sont promus, alors pourquoi mon devoir n’a-t-il pas changĂ© du tout ? Les dirigeants pensent-ils que je ne mĂ©rite pas d’ĂȘtre cultivĂ©e et que je ne suis bonne qu’à faire un travail routinier ? N’ai-je aucune chance d’ĂȘtre promue ? Resterai-je coincĂ©e dans ce devoir obscur Ă  tout jamais ? » Quand j’y ai songĂ©, j’ai Ă©tĂ© comme un ballon qui se dĂ©gonfle. Je n’ai plus Ă©tĂ© aussi assidue dans mon devoir et les choses qu’il fallait faire ne m’ont plus semblĂ© urgentes. Je travaillais de maniĂšre mĂ©canique tous les jours ou je faisais dans l’à-peu-prĂšs jusqu’à ce que je puisse dire que mes tĂąches Ă©taient accomplies. Du coup, des dĂ©viations et des oublis sont apparus dans mon travail, mais je ne l’ai pas pris au sĂ©rieux et je n’ai pas rĂ©flĂ©chi sur moi-mĂȘme. Plus tard, j’ai appris que d’autres frĂšres et sƓurs que je connaissais avaient Ă©tĂ© promus et j’ai Ă©tĂ© encore plus dĂ©primĂ©e. J’ai pensĂ© Certains d’entre eux faisaient le mĂȘme devoir que moi et ils ont Ă©tĂ© promus, alors que j’en suis toujours au mĂȘme point. Je ne suis peut-ĂȘtre pas quelqu’un qui cherche la vĂ©ritĂ© ou qui mĂ©rite qu’on le cultive. » Cette pensĂ©e, qui Ă©tait comme un Ă©norme poids sur mes Ă©paules, me rendait malheureuse. À cette pĂ©riode, j’étais trĂšs dĂ©primĂ©e et dĂ©motivĂ©e dans mon devoir. J’avais l’impression de n’avoir aucun avenir dans ma foi en Dieu. Je me pensais lĂ©sĂ©e et je ne pouvais pas l’accepter. Je me disais Suis-je vraiment aussi mauvaise ? Ne suis-je vraiment bonne qu’à accomplir un travail routinier ? N’y a-t-il aucun intĂ©rĂȘt Ă  me cultiver ? Je veux juste une chance. Pourquoi faut-il que je reste coincĂ©e dans un coin, lĂ  oĂč personne ne me remarque ? » Plus j’y pensais, plus je me sentais lĂ©sĂ©e. Je soupirais toute la journĂ©e et je n’avais pas la force de bouger. Pendant cette pĂ©riode, je pleurais en silence le soir, dans mon lit, en me disant Si mes compĂ©tences professionnelles ne valent pas celles des autres, alors je travaillerai dur pour chercher la vĂ©ritĂ©. Je lirai davantage les paroles de Dieu et me concentrerai plus sur l’entrĂ©e dans la vie. Si j’arrive un jour Ă  Ă©changer avec des connaissances concrĂštes, les dirigeants ne verront-ils pas que je cherche la vĂ©ritĂ© et ne m’accorderont-il pas une promotion ? » Mais je me sentais aussi un peu coupable quand je pensais ça. Chercher la vĂ©ritĂ© est une chose positive, ce qu’un croyant doit faire, or je m’en servais dans le but de m’élever au-dessus des autres. Si je cherchais de cette maniĂšre, par dĂ©sir et ambition, Dieu ne le dĂ©testerait-Il pas ? Pourquoi n’étais-je pas satisfaite de faire mon devoir dans l’ombre ? Comme je me sentais trĂšs coupable, j’ai priĂ© Dieu en pleurant Ô Dieu, je sais que ma recherche du statut est mauvaise, mais mes ambitions et mes dĂ©sirs sont trop forts. J’ai toujours l’impression qu’il est inutile que j’accomplisse mon devoir dans l’ombre. Ô Dieu, je n’arrive pas Ă  sortir de cet Ă©tat. S’il Te plaĂźt, guide-moi pour que je comprenne Ta volontĂ© et me connaisse. » AprĂšs avoir priĂ©, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu. Pour les antĂ©christs, le statut et le prestige sont leur vie. Peu importe comment ils vivent, peu importe l’environnement dans lequel ils vivent, leur travail, ce pour quoi ils luttent, leurs objectifs, la direction de leur vie, tout tourne autour d’une bonne rĂ©putation et d’un poste Ă©levĂ©. Et ce but ne change pas ils ne peuvent jamais le mettre de cĂŽtĂ©. C’est lĂ  le vrai visage des antĂ©christs et leur essence. Vous pourriez les mettre dans une forĂȘt vierge au fond des montagnes, et ils ne mettraient toujours pas de cĂŽtĂ© leur poursuite du statut et du prestige. Vous pouvez les mettre dans n’importe quel groupe de gens, et tout ce Ă  quoi ils pourront penser, ce seront toujours le statut et le prestige. Bien que les antĂ©christs croient aussi en Dieu, ils voient la poursuite du statut et du prestige comme Ă©quivalente Ă  la foi en Dieu et lui accorde le mĂȘme poids. C’est-Ă -dire qu’en marchant sur le chemin de la foi en Dieu, ils poursuivent aussi leur propre statut et leur propre prestige. On peut dire qu’au fond d’eux-mĂȘmes, les antĂ©christs croient que la foi en Dieu et la poursuite de la vĂ©ritĂ© sont la poursuite du statut et du prestige ; la poursuite du statut et du prestige est aussi la poursuite de la vĂ©ritĂ©, et obtenir un statut et du prestige, c’est gagner la vĂ©ritĂ© et la vie. S’ils sentent qu’ils n’ont aucun prestige et aucun statut, que personne ne les admire, ne les vĂ©nĂšre ni ne les suit, alors ils sont trĂšs frustrĂ©s, ils croient qu’il n’y a aucun intĂ©rĂȘt Ă  croire en Dieu, aucune valeur Ă  cela, et ils se disent “Une telle foi en Dieu est-elle un Ă©chec ? Est-ce sans espoir ?” Ils rĂ©flĂ©chissent souvent Ă  de telles choses dans leur cƓur, ils rĂ©flĂ©chissent Ă  la façon dont ils peuvent se tailler une place dans la maison de Dieu et avoir une haute rĂ©putation dans l’Église, afin que les gens Ă©coutent quand ils parlent, les soutiennent quand ils agissent et les suivent partout oĂč ils vont afin qu’ils aient une voix dans l’Église, une rĂ©putation, afin qu’ils jouissent d’avantages et aient un statut ils rĂ©flĂ©chissent souvent Ă  de telles choses. C’est lĂ  ce que ces gens poursuivent » Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intĂ©rĂȘts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, et vendent mĂȘme ces intĂ©rĂȘts en Ă©change de la gloire personnelle Partie III », dans Exposer les antĂ©christs. Pour un antĂ©christ, si on attaque sa rĂ©putation ou son statut ou si on lui en prive, c’est une chose encore plus grave que d’essayer de lui ĂŽter la vie. Il aura beau Ă©couter quantitĂ© de sermons ou lire quantitĂ© de paroles de Dieu, il n’éprouvera ni tristesse ni regret de n’avoir jamais pratiquĂ© la vĂ©ritĂ© et d’avoir empruntĂ© le chemin de l’antĂ©christ, et de possĂ©der la nature et l’essence d’un antĂ©christ. Au contraire, il se creuse en permanence les mĂ©ninges pour trouver une maniĂšre d’obtenir un statut et d’accroĂźtre sa rĂ©putation. [
] Dans sa constante poursuite de rĂ©putation et de statut, il nie aussi effrontĂ©ment ce que Dieu a fait. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Au plus profond de lui, l’antĂ©christ croit “Toute rĂ©putation et tout statut se gagnent par les gens eux-mĂȘmes. Ce n’est qu’en s’implantant fermement parmi les gens et en gagnant une rĂ©putation et un statut qu’ils peuvent profiter des bĂ©nĂ©dictions de Dieu. La vie n’a de valeur que lorsque les gens acquiĂšrent un pouvoir et un statut absolus. VoilĂ  la seule vie humaine digne de ce nom. Dans le cas contraire, ce serait lĂąche de vivre en Ă©tant soumis – comme dans la parole de Dieu – Ă  la souverainetĂ© de Dieu et Ă  Ses arrangements en toute chose, pour occuper, de bonne grĂące, la place de la crĂ©ation et vivre comme quelqu’un de normal ; personne n’admirerait quelqu’un comme ça. C’est par ses propres combats que l’on doit gagner son statut, sa rĂ©putation et son bonheur ; on doit se battre pour eux et s’en emparer avec une attitude positive et active. Personne d’autre ne te les donnera attendre passivement ne peut que conduire Ă  l’échec.” VoilĂ  comment raisonne l’antĂ©christ. Tel est le tempĂ©rament des antĂ©christs. Si vous espĂ©rez qu’un antĂ©christ acceptera la vĂ©ritĂ©, admettra ses erreurs et montrera une repentance sincĂšre, c’est impossible il ne peut absolument pas le faire » Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intĂ©rĂȘts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intĂ©rĂȘts de la maison de Dieu, et vendent mĂȘme ces intĂ©rĂȘts en Ă©change de la gloire personnelle Partie III », dans Exposer les antĂ©christs. Lire cette parole de Dieu m’a transpercĂ© le cƓur. Dieu rĂ©vĂ©lait que les antĂ©christs accordaient plus d’importance au statut qu’à la vie. Tout ce qu’ils disent et font tourne autour du statut, ils ne songent qu’à le gagner et le conserver. Quand ils perdent leur statut, ils perdent l’envie de vivre. Pour le statut, ils sont capables de rĂ©sister Ă  Dieu, de Le trahir et de fonder leurs propres royaumes. J’ai pris conscience que j’avais toujours estimĂ© le statut trĂšs important. Quand j’étais enfant, mes proches m’avaient enseignĂ© des choses comme Sans effort, pas de rĂ©confort » et L’homme cherche Ă  s’élever ; l’eau coule vers l’aval ». J’avais toujours considĂ©rĂ© les lois de survie sataniques comme des dictons pleins de sagesse. Je pensais qu’une vie passĂ©e Ă  gagner un statut et l’estime des autres Ă©tait une vie digne, qui valait d’ĂȘtre vĂ©cue, tandis que me contenter de mon sort, rester une personne ordinaire et terre Ă  terre prouvait que je n’avais ni ambition ni vĂ©ritables buts. Je pensais que les gens de cette sorte Ă©taient inutiles et lĂąches. Mes pensĂ©es et mon point de vue n’ont pas changĂ© quand je me suis mise Ă  croire en Dieu. En apparence, je ne luttais pas pour le statut, mais mes ambitions et dĂ©sirs Ă©taient grands. Tout ce que je voulais, c’était un devoir important, un statut Ă©levĂ©, pour que les autres aient une haute opinion de moi. Le fait de voir les frĂšres et sƓurs qui m’entouraient devenir dirigeants d’équipes et superviseurs n’a fait qu’attiser mon dĂ©sir. Pour ĂȘtre promue, je m’étais levĂ©e tĂŽt et avais veillĂ© tard. J’avais Ă©tĂ© prĂȘte Ă  souffrir et Ă  payer n’importe quel prix pour mon devoir. Quand mes espoirs ont Ă©tĂ© déçus encore et encore, j’ai Ă©tĂ© remplie de plaintes et de rĂ©sistance Ă  mon environnement. J’avais mĂȘme pensĂ© qu’avoir foi en Dieu n’avait aucun intĂ©rĂȘt et je m’étais lassĂ©e de mon devoir. Je me contentais d’agir mĂ©caniquement et je bĂąclais ce que je pouvais. J’ai compris que, depuis que je croyais en Dieu, je n’avais pas du tout empruntĂ© le chemin de la poursuite de la vĂ©ritĂ©. Tout ce que je faisais Ă©tait dans l’intĂ©rĂȘt de la renommĂ©e et du statut. En rĂ©alitĂ©, le fait d’entrer dans la maison de Dieu et d’accomplir mon devoir Ă©tait une chance d’ĂȘtre sauvĂ©e que Dieu m’avait donnĂ©e. Dieu voulait que je cherche la vĂ©ritĂ© dans mon devoir, que je comprenne la vĂ©ritĂ©, que j’entre dans ses rĂ©alitĂ©s et que j’échappe Ă  mes tempĂ©raments corrompus. Mais j’avais nĂ©gligĂ© ma tĂąche. Je ne me souciais pas de chercher la vĂ©ritĂ©, je n’aspirais qu’à obtenir un statut Ă©levĂ© et, quand mon dĂ©sir avait Ă©tĂ© frustrĂ©, je n’avais fait que m’enfoncer. Je n’avais vraiment ni conscience ni raison ! J’ai pensĂ© que, malgrĂ© mes annĂ©es de foi, parce que je ne cherchais pas la vĂ©ritĂ©, je connaissais encore trĂšs mal mon propre tempĂ©rament corrompu. Je n’étais mĂȘme pas capable de bien faire mon devoir actuel. Je faisais toujours dans l’à-peu-prĂšs et il y avait souvent des dĂ©viations et des lacunes dans mon travail. MalgrĂ© ça, je voulais ĂȘtre promue et avoir un travail plus important. C’était honteux ! Je n’ai compris qu’à ce moment-lĂ  que croire en Dieu sans chercher la vĂ©ritĂ©, en aspirant aveuglĂ©ment au statut, me rendrait juste plus ambitieuse et plus arrogante, voulant toujours ĂȘtre au-dessus des autres et incapable d’obĂ©ir aux arrangements de Dieu. Rechercher ça est autodestructeur et quelque chose que Dieu hait et maudit. J’ai pensĂ© aux antĂ©christs qui sont expulsĂ©s de l’Église. Ils ne cherchent pas la vĂ©ritĂ©, mais la renommĂ©e et le statut. Ils veulent toujours ĂȘtre admirĂ©s et respectĂ©s par les autres, les contrĂŽler, et ils finissent par faire beaucoup de mal et ĂȘtre Ă©liminĂ©s par Dieu. N’avais-je pas les mĂȘmes objectifs qu’eux ? N’étais-je pas sur un chemin de rĂ©sistance Ă  Dieu ? Le tempĂ©rament de Dieu est juste et ne tolĂšre aucune offense. Si je refusais de changer, je ne manquerais pas d’ĂȘtre rejetĂ©e et Ă©liminĂ©e par Dieu. Cette idĂ©e Ă  l’esprit, je me suis fait un serment. DĂ©sormais, je ne chercherais plus le statut, je me soumettrais aux arrangements de Dieu. Je chercherais la vĂ©ritĂ© et ferais mon devoir convenablement, d’une maniĂšre terre Ă  terre. Un jour, pendant mes dĂ©votions, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu. Parce que les gens ne reconnaissent pas les orchestrations de Dieu et la souverainetĂ© de Dieu, ils continuent Ă  dĂ©fier le destin insolemment et avec une attitude rebelle, et ils sont toujours tentĂ©s de rejeter l’autoritĂ© et la souverainetĂ© de Dieu, ainsi que les choses que le destin a en rĂ©serve, espĂ©rant en vain changer leur situation actuelle et modifier leur destin. Mais ils ne peuvent jamais rĂ©ussir et sont sans arrĂȘt contrariĂ©s. Cette lutte, qui se dĂ©roule au fond de l’ñme, gĂ©nĂšre une profonde douleur, une douleur du genre Ă  s’incruster jusqu’à la moelle, tandis que l’on gaspille sa vie pendant tout ce temps. Quelle est la cause de cette douleur ? Est-elle due Ă  la souverainetĂ© de Dieu, ou au fait qu’une personne soit nĂ©e malchanceuse ? Évidemment, ni l’un ni l’autre n’est vrai. Au fond, elle est due aux voies que les gens prennent, aux façons dont ils choisissent de mener leur vie. Certaines personnes peuvent ne pas avoir pris conscience de ces choses. Mais quand tu le sais vraiment, quand tu arrives vraiment Ă  reconnaĂźtre que Dieu a la souverainetĂ© sur le destin humain, quand tu comprends vraiment que tout ce que Dieu a prĂ©vu pour toi et dĂ©cidĂ© pour toi te profite Ă©normĂ©ment et que c’est une grande protection, tu ressens alors peu Ă  peu que ta douleur commence Ă  s’apaiser et que tout ton ĂȘtre se dĂ©tend, s’affranchit et se libĂšre. À en juger par les Ă©tats de la plupart des gens, ils ne sont objectivement vraiment pas capables d’apprĂ©hender la valeur pratique et le sens de la souverainetĂ© du CrĂ©ateur sur le destin humain, bien qu’à un niveau subjectif ils ne veuillent pas continuer Ă  vivre comme avant et qu’ils veuillent ĂȘtre soulagĂ©s de leur douleur ; objectivement, ils ne peuvent pas vraiment reconnaĂźtre la souverainetĂ© du CrĂ©ateur ni s’y soumettre, et encore moins savoir comment rechercher et accepter les orchestrations et arrangements du CrĂ©ateur. Donc, si les gens ne peuvent pas vraiment reconnaĂźtre le fait que le CrĂ©ateur a la souverainetĂ© sur le destin humain et sur toutes les questions humaines, s’ils ne peuvent pas se soumettre vraiment Ă  la domination du CrĂ©ateur, alors il sera difficile pour eux de ne pas ĂȘtre entraĂźnĂ©s et assujettis par l’idĂ©e que “le destin de chacun repose entre ses propres mains”. Il leur sera difficile de se dĂ©barrasser de la douleur de leur lutte intense contre le destin et l’autoritĂ© du CrĂ©ateur, et inutile de dire que ce sera aussi difficile pour eux de se libĂ©rer et de s’affranchir vĂ©ritablement pour devenir des adorateurs de Dieu » Dieu Lui-mĂȘme, l’Unique III », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. Ces paroles de Dieu m’ont Ă©mue. Avant ça, je n’avais jamais comparĂ© mon Ă©tat Ă  ce qu’elles rĂ©vĂšlent. Je pensais que ces paroles Ă©taient adressĂ©es aux incroyants, tandis que je croyais en Dieu, reconnaissais Sa souverainetĂ© et y obĂ©issais. Mais en me calmant et en mĂ©ditant ce passage, j’ai compris que reconnaĂźtre la souverainetĂ© de Dieu ne signifie pas y obĂ©ir. ÒȘa ne signifie mĂȘme pas connaĂźtre la souverainetĂ© de Dieu. MĂȘme si je croyais en Dieu, la maniĂšre dont je voyais les choses Ă©tait toujours la mĂȘme que celle des incroyants. Les incroyants pensent toujours que le destin des gens est entre leurs mains et ils veulent toujours lutter contre le destin. Ils veulent changer leur destinĂ©e grĂące Ă  leurs efforts et vivre une vie d’excellence. Le rĂ©sultat, c’est qu’ils souffrent beaucoup, qu’ils paient un prix Ă©levĂ©, jusqu’à ce qu’ils soient meurtris encore et encore, ce qui ne les incite mĂȘme pas Ă  renoncer. N’étais-je pas semblable Ă  eux ? Je voulais mettre un terme au statu quo grĂące Ă  mes efforts et je comptais sur eux pour obtenir une promotion et des rĂŽles importants. Dans ce but, j’avais souffert en silence, payĂ© un prix et travaillĂ© pour acquĂ©rir des compĂ©tences professionnelles. Quand mon dĂ©sir avait Ă©tĂ© frustrĂ©, j’étais devenue passive et rĂ©sistante, et je m’étais enfoncĂ©e. Je n’ai compris qu’à ce moment-lĂ  que si j’étais aussi malheureuse et fatiguĂ©e, c’était parce que j’avais pris le mauvais chemin et choisi la mauvaise maniĂšre de vivre. J’avais considĂ©rĂ© des absurditĂ©s sataniques comme Chacun contrĂŽle sa destinĂ©e » et L’homme peut crĂ©er une agrĂ©able patrie de ses deux mains » comme des maximes de conduite. Je croyais que je devais travailler dur pour atteindre mon but. VoilĂ  pourquoi je n’arrivais pas Ă  obĂ©ir aux arrangements de la maison de Dieu. J’avais toujours voulu lutter contre Dieu, me dĂ©livrer de Sa souverainetĂ© et gagner une rĂ©putation et un statut par mes efforts. Je n’ai compris qu’à ce moment-lĂ  que je ne croyais en Dieu qu’en paroles. Je ne croyais pas Ă  la souverainetĂ© de Dieu dans mon cƓur et je n’étais pas capable d’obĂ©ir Ă  Ses arrangements. Quelle Ă©tait la diffĂ©rence entre une croyante telle que moi et un non-croyant ? Dieu est le CrĂ©ateur, et Dieu rĂšgne souverainement sur toutes choses et contrĂŽle toutes choses. La destinĂ©e de chaque personne, son calibre, ses compĂ©tences particuliĂšres, le devoir qu’elle accomplit dans la maison de Dieu, les situations dont elle fait l’expĂ©rience Ă  tel ou tel moment et ainsi de suite, tout ça est contrĂŽlĂ© et prĂ©ordonnĂ© par Dieu. Personne ne peut y Ă©chapper ni rien y changer. Ce n’est qu’en obĂ©issant Ă  la souverainetĂ© de Dieu et en l’acceptant qu’on peut obtenir la protection et les bĂ©nĂ©dictions de Dieu et vivre une vie libre. Sachant cela, je me suis subitement sentie pitoyable et pathĂ©tique. Je croyais en Dieu depuis des annĂ©es et j’avais mangĂ© et bu beaucoup de Ses paroles, mais j’étais semblable Ă  un incroyant. Je ne connaissais pas l’omnipotence et la souverainetĂ© de Dieu, et j’avais toujours rĂ©sistĂ© Ă  Dieu. J’étais si ignorante et arrogante ! J’ai mĂ©ditĂ© cette parole de Dieu Quand tu comprends vraiment que tout ce que Dieu a prĂ©vu pour toi et dĂ©cidĂ© pour toi te profite Ă©normĂ©ment et que c’est une grande protection, tu ressens alors peu Ă  peu que ta douleur commence Ă  s’apaiser et que tout ton ĂȘtre se dĂ©tend, s’affranchit et se libĂšre » Dieu Lui-mĂȘme, l’Unique III », dans La Parole apparaĂźt dans la chair. Je me suis demandĂ© comment je pouvais savoir que cet environnement Ă©tait bon pour moi, qu’il me protĂ©geait. En y rĂ©flĂ©chissant, j’ai pris conscience que je n’avais jamais connu un Ă©chec depuis que je croyais en Dieu, je n’avais jamais connu de revers ni Ă©tĂ© renvoyĂ©e ou transfĂ©rĂ©e. J’avais Ă©tĂ© promue continuellement. Sans m’en rendre compte, j’avais commencĂ© Ă  me prendre pour quelqu’un qui cherchait la vĂ©ritĂ©, qui mĂ©ritait d’ĂȘtre cultivĂ© dans la maison de Dieu, et je m’étais naturellement mise Ă  concevoir le fait d’ĂȘtre promue » comme un but. Chaque fois que j’avais Ă©tĂ© promue, je ne l’avais pas vu comme un mandat et une responsabilitĂ© que Dieu me confiait, je n’avais pas cherchĂ© la vĂ©ritĂ© d’une maniĂšre terre Ă  terre et je ne m’étais pas demandĂ© comment utiliser les principes dans mon devoir. À la place, j’avais vu le mandat de Dieu comme un outil pour rechercher le statut et l’admiration des autres. Je pensais que plus le statut et le devoir Ă©taient Ă©levĂ©s, plus les gens m’admireraient et m’apprĂ©cieraient, alors je me souciais beaucoup des promotions et je m’inquiĂ©tais Ă  propos des gains et des pertes en permanence. J’avais oubliĂ© depuis longtemps ce que je devais rechercher dans ma foi en Dieu. Quand j’y repense, j’avais beaucoup trop d’ambition. Je ne sais pas Ă  quel point je serais devenue arrogante ni quel mal j’aurais fait si j’avais Ă©tĂ© promue comme je le souhaitais. Il n’y a que trop d’exemples de tels Ă©checs. Il y a beaucoup de gens qui peuvent accomplir sincĂšrement leurs devoirs tant qu’ils n’ont pas de statut, mais dĂšs qu’ils en ont un, leur ambition grandit, ils commencent Ă  faire le mal, et ils trompent et attirent les gens. Pour prĂ©server leur rĂ©putation et leur statut, ils excluent et oppriment les autres, et ils finissent par causer leur propre perte. J’ai compris que le statut, pour ceux qui recherchent la vĂ©ritĂ© et empruntent le bon chemin, Ă©tait pratique et perfection. Pour ceux qui ne cherchent pas la vĂ©ritĂ© et empruntent le mauvais chemin, il est tentation et rĂ©vĂ©lation. Pour ma part, je n’avais toujours aucun statut et, parce que je n’avais pas Ă©tĂ© promue, j’étais si contrariĂ©e que je ne voulais mĂȘme plus faire mon devoir. Je me suis aperçue que mon ambition et mon dĂ©sir Ă©taient supĂ©rieurs Ă  la moyenne. Si on me confiait effectivement un devoir important, j’échouerais aussi lamentablement que ces gens l’avaient fait. À ce stade, j’ai vraiment senti que le fait qu’on ne m’ait pas nommĂ©e dirigeante d’équipe ou superviseuse Ă©tait le fruit des bonnes intentions de Dieu. Dieu S’était servi de cet environnement pour me forcer Ă  prendre le temps de rĂ©flĂ©chir sur moi-mĂȘme, et pour m’aider Ă  faire demi-tour et Ă  m’engager sur le chemin de la poursuite de la vĂ©ritĂ©. Un tel environnement Ă©tait ce que ma vie requĂ©rait et la grande protection de Dieu pour moi. En y pensant, j’ai senti que Dieu avait fait une bonne chose. Parce que j’étais aveugle, ignorante, et que je ne comprenais pas la volontĂ© de Dieu, j’avais mal compris Dieu et je L’avais blĂąmĂ©. Je L’avais vraiment blessĂ©. AprĂšs ça, j’ai lu un autre passage de la parole de Dieu. Quel genre de cƓur Dieu veut-Il ? Tout d’abord, le cƓur doit ĂȘtre honnĂȘte. Il doit ĂȘtre capable d’accomplir un devoir d’une maniĂšre sincĂšre et terre Ă  terre, capable de protĂ©ger le travail de la maison de Dieu, et sans prĂ©tendues grandes aspirations ou objectifs Ă©levĂ©s. Il doit en ĂȘtre un qui veut avancer pas Ă  pas en suivant Dieu, en adorant Dieu et en vivant comme un ĂȘtre créé. Il ne doit pas dĂ©sirer ĂȘtre un oiseau dans le ciel ou un ĂȘtre créé quelconque sur une autre planĂšte, et encore moins dĂ©sirer ĂȘtre quelqu’un avec des capacitĂ©s surnaturelles. En outre, ce cƓur doit aimer la vĂ©ritĂ©. À quoi se rĂ©fĂšre principalement le fait d’aimer la vĂ©ritĂ© ? Au fait d’aimer les choses positives, de possĂ©der un sens de la justice, d’ĂȘtre capable de se dĂ©penser sincĂšrement pour Dieu, d’ĂȘtre capable d’aimer sincĂšrement Dieu, d’ĂȘtre capable d’obĂ©ir Ă  Dieu et d’ĂȘtre capable de tĂ©moigner de Dieu » Les cinq Ă©tats nĂ©cessaires pour ĂȘtre dans le droit chemin de la foi », dans Sermons de Christ des derniers jours. AprĂšs avoir lu cette parole de Dieu, j’ai Ă©tĂ© trĂšs Ă©mue. J’ai senti ce que Dieu espĂ©rait pour les gens et exigeait d’eux. Dieu ne veut pas que les gens soient cĂ©lĂšbres, grandioses ou Ă©levĂ©s. Dieu ne nous demande pas de nous engager dans de grandes entreprises ou d’accomplir de grandes choses. Dieu espĂšre que les gens chercheront la vĂ©ritĂ©, se soumettront Ă  Ses arrangements dans leurs devoirs et les accompliront d’une maniĂšre terre Ă  terre. Mais je ne comprenais pas la volontĂ© de Dieu et ne me connaissais pas moi-mĂȘme. J’avais toujours voulu un statut, ĂȘtre un maĂźtre ou un personnage important. Sans statut ni attention, j’avais l’impression de mener une vie suffocante et inutile. Je n’avais ni humanitĂ© ni raison. J’étais un brin d’herbe qui voulait ĂȘtre un arbre, un moineau qui voulait ĂȘtre un aigle, et, Ă  cause de ça, j’ai luttĂ© jusqu’à ĂȘtre malheureuse et Ă©puisĂ©e. Quand je l’ai compris, j’ai priĂ© Dieu Ô Dieu ! Autrefois, je cherchais toujours la renommĂ©e et le statut. Je voulais toujours ĂȘtre de plus en plus admirĂ©e. Je n’étais pas satisfaite d’accomplir mon devoir dans l’ombre, ce que Tu dĂ©testes et qui Te dĂ©goĂ»te. Maintenant, je comprends que c’est le mauvais chemin. Je veux me soumettre Ă  Tes arrangements. Que je sois promue Ă  l’avenir ou non, je chercherai la vĂ©ritĂ© d’une maniĂšre terre Ă  terre et je ferai bien mon devoir. » AprĂšs avoir priĂ©, je me suis sentie trĂšs soulagĂ©e et plus proche de Dieu. Plus tard, en lisant les paroles de Dieu, j’ai un peu mieux compris mon point de vue erronĂ© sur la recherche. La parole de Dieu dit Certains disent “Quand une personne est promue Ă  un poste de dirigeant, elle a un statut et n’est plus une personne ordinaire.” Est-ce exact ? Certains disent “Être dirigeant signifie avoir un statut, mais plus on est grand, plus on se fait mal en tombant. On se sent seul au sommet.” Est-ce vrai ? C’est Ă©videmment faux. [
] Quand quelqu’un est promu et formĂ© par la maison de Dieu, cela ne signifie pas qu’il a une position ou un statut spĂ©cial dans la maison de Dieu, afin de bĂ©nĂ©ficier d’un traitement de faveur et de privilĂšges. Au contraire, aprĂšs avoir Ă©tĂ© exceptionnellement exaltĂ© dans la maison de Dieu, on lui donne l’occasion de pratiquer et d’entrer dans les rĂ©alitĂ©s de la vĂ©ritĂ©, et de meilleures conditions pour le faire, afin qu’il soit capable d’effectuer un travail plus spĂ©cifique impliquant les principes de la vĂ©ritĂ©. C’est-Ă -dire que les principes sont fortement impliquĂ©s dans ce travail, et les exigences et les normes de la maison de Dieu seront plus Ă©levĂ©es, ce qui est trĂšs bĂ©nĂ©fique pour l’entrĂ©e dans la vie des gens. Quand une personne est promue et formĂ©e dans la maison de Dieu, cela signifie qu’elle sera soumise Ă  des exigences strictes et Ă©troitement supervisĂ©e. La maison de Dieu va strictement inspecter et superviser le travail qu’elle fait, et va comprendre et prĂȘter attention Ă  son entrĂ©e dans la vie. Vues sous cet angle, les personnes promues et formĂ©es par la maison de Dieu bĂ©nĂ©ficient-elles d’un traitement de faveur, d’un statut spĂ©cial et d’une position particuliĂšre ? Absolument pas, et encore moins d’une identitĂ© extraordinaire. Pour les personnes qui ont Ă©tĂ© promues et utilisĂ©es dans des rĂŽles importants, si elles sentent qu’elles ont un capital et qu’elles stagnent et cessent de poursuivre la vĂ©ritĂ©, alors elles sont en danger lorsqu’elles rencontrent des Ă©preuves et des tribulations. Certains disent “Si quelqu’un est promu et formĂ© pour devenir dirigeant, alors il a une identitĂ©. MĂȘme s’il ne fait pas partie des premiers-nĂ©s, il a au moins l’espoir de faire partie du peuple de Dieu. Je n’ai jamais Ă©tĂ© promu ou formĂ©, alors quel espoir ai-je de compter parmi le peuple de Dieu ?” C’est une erreur de penser de cette maniĂšre. Pour faire partie du peuple de Dieu, il faut avoir une expĂ©rience de vie et il faut ĂȘtre quelqu’un qui obĂ©it Ă  Dieu. Que l’on soit dirigeant, ouvrier ou un simple fidĂšle, toute personne qui possĂšde les rĂ©alitĂ©s de la vĂ©ritĂ© fait partie du peuple de Dieu. MĂȘme si l’on est dirigeant ou ouvrier, si l’on ne possĂšde pas les rĂ©alitĂ©s de la vĂ©ritĂ©, on reste executant » Identifier les faux dirigeants 5. GrĂące Ă  cette parole de Dieu, j’ai compris qu’ĂȘtre promus et cultivĂ©s dans la maison de Dieu ne donne pas un statut spĂ©cial aux gens et ne leur procure pas un traitement spĂ©cial, comme celui des responsables dans le monde. C’est simplement une occasion de pratiquer. Ce sont juste un mandat et une responsabilitĂ© plus importants pour les gens. Une personne promue et cultivĂ©e passe seulement d’un devoir Ă  un autre. ÒȘa ne signifie pas que son identitĂ© et son statut sont plus Ă©levĂ©s que ceux des autres, ni qu’elle comprend la vĂ©ritĂ© ou possĂšde ses rĂ©alitĂ©s. Ne pas ĂȘtre promu ne signifie pas qu’on est infĂ©rieur ni qu’on n’a aucun avenir et qu’on ne peut pas ĂȘtre sauvĂ©. En bref, Dieu traite les gens Ă©quitablement, quel que soit leur devoir, qu’ils soient promus ou non. La famille de Dieu arrange les devoirs raisonnablement, en fonction du calibre et des compĂ©tences des gens, de maniĂšre Ă  ce que leur calibre et leurs compĂ©tences soient pleinement mis Ă  profit. C’est aussi bĂ©nĂ©fique pour le travail de la maison de Dieu que pour notre entrĂ©e dans la vie personnelle. Dieu attend la mĂȘme chose des gens et les nourrit de la mĂȘme maniĂšre, qu’ils obtiennent un devoir important ou non. Dieu veut que les gens cherchent la vĂ©ritĂ© et changent leur tempĂ©rament en accomplissant leurs devoirs. Par consĂ©quent, le salut de Dieu pour les gens ne dĂ©pend pas de leur statut, leurs qualifications ou leur Ăąge. Il dĂ©pend de l’attitude des gens envers la vĂ©ritĂ© et leur devoir. Si on emprunte le chemin de la poursuite de la vĂ©ritĂ©, on peut gagner de la pratique en accomplissant notre devoir et faire des progrĂšs dans la vie. Si on n’emprunte pas le chemin de la poursuite de la vĂ©ritĂ©, quelle que soit l’élĂ©vation de notre statut, on ne durera pas. TĂŽt ou tard, on sera renvoyĂ©s et Ă©liminĂ©s. Autrefois, je n’avais pas une comprĂ©hension pure de la promotion. Je croyais qu’on gagnait du statut en Ă©tant promu et que plus mon statut serait Ă©levĂ©, meilleurs seraient mon avenir et mon destin. Du coup, je ne recherchais que le statut au lieu de chercher la vĂ©ritĂ© dans mon devoir. Je n’ai compris qu’à ce moment-lĂ  Ă  quel point ce point de vue Ă©tait absurde ! En rĂ©alitĂ©, la maison de Dieu m’avait donnĂ© la chance de pratiquer, mais mon calibre Ă©tait trop mĂ©diocre pour des tĂąches plus importantes. Comme je n’avais aucune conscience de moi-mĂȘme, je me croyais compĂ©tente et je pensais qu’on pouvait me confier un mandat plus important. Je ne me connaissais vraiment pas. Quel que soit le genre de travail qu’on fait dans la maison de Dieu, on a tous besoin de comprendre la vĂ©ritĂ© et d’entrer dans ses principes pour obtenir de bons rĂ©sultats dans notre travail. Mais je ne comprenais pas la vĂ©ritĂ© et je n’étais pas capable de faire un travail concret. MĂȘme si j’avais Ă©tĂ© promue, quel bien aurais-je pu faire ? N’aurais-je pas juste gĂȘnĂ© les autres ? Non seulement j’aurais Ă©tĂ© complĂštement Ă©puisĂ©e, mais j’aurais entravĂ© le travail de la maison de Dieu. ÒȘa n’en aurait pas valu la peine. À ce moment-lĂ , j’ai enfin compris que mon devoir me convenait trĂšs bien. J’étais capable de le faire et il mettait mes points forts Ă  profit. ÒȘa aidait mon entrĂ©e dans la vie et c’était bĂ©nĂ©fique au travail de la maison de Dieu. GrĂące Ă  l’éclairage et Ă  la direction des paroles de Dieu, je suis devenue de plus en plus consciente de la volontĂ© de Dieu, j’ai trouvĂ© ma place et mon Ă©tat passif a Ă©tĂ© rĂ©solu. AprĂšs ça, je n’ai plus Ă©tĂ© contrĂŽlĂ©e par mon statut et j’ai portĂ© un fardeau dans mon devoir. Quand je n’étais pas occupĂ©e par mon travail, j’ai employĂ© mon temps libre Ă  m’entraĂźner Ă  prĂȘcher l’Évangile et Ă  tĂ©moigner de Dieu. Quand je voyais des gens qui croyaient vraiment en Dieu et aimaient la vĂ©ritĂ© accepter l’Ɠuvre de Dieu dans les derniers jours, j’éprouvais une grande paix et un grand confort. Finalement, j’ai compris que l’importance de la position dans laquelle on se trouve ne compte pas. Ce qui compte, c’est notre capacitĂ© Ă  remplir le rĂŽle d’un ĂȘtre créé en accomplissant notre devoir. C’est le plus important. Maintenant, mĂȘme si j’apprends rĂ©guliĂšrement que des frĂšres et sƓurs que je connais ont Ă©tĂ© promus, je suis bien plus calme et je ne suis plus jalouse ni envieuse, parce que je sais que mĂȘme si nous faisons des devoirs diffĂ©rents, nous avons tous le mĂȘme but, qui est de prĂȘcher l’Évangile du RĂšgne de Dieu du mieux possible. Maintenant, j’ai enfin trouvĂ© ma place. Je ne suis qu’un petit ĂȘtre créé. Mon devoir est d’obĂ©ir aux orchestrations et aux arrangements du CrĂ©ateur. À l’avenir, quel que soit mon devoir, je suis prĂȘte Ă  accepter, obĂ©ir, et Ă  faire de mon mieux dans mon devoir pour satisfaire Dieu !
Toutevérité n'est pas bonne à dire. 04 décembre 2012. Une transition inter'minable . Alors qu'un mandat d'un président démoctratiquement élu par le peuple prend fin au bout de cinq ans, la transition est sur le point de crever un nouveau record en entrant à sa quatriÚme année d'exercice. Certes, les raisons de cet enlisement sont multiples, toutefois, la volonté politique n'était

J’ai Ă©tĂ© rĂ©cemment voir La Boussole d’Or » au cinĂ©ma, avec ma fille. DĂšs le dĂ©but du film, une rĂ©plique expliquait qu’il ne faut pas dire la vĂ©ritĂ© aux gens. De suite, je me suis posĂ© la question suivante et ci-dessus toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ? D’autant que ma fille est sortie trĂšs déçue du cinĂ©ma, pestant contre le scĂ©nariste qui n’avait pas respectĂ© la fin du livre. ForcĂ©ment, dans le livre, la fin est peu glorieuse et triste. Le film, lui, finit sur une note d’ l’on regarde du cĂŽtĂ© des gouvernements, y en a-t-il un seul, qui dise la vĂ©ritĂ© aux gens ? Les hommes politiques, que ce soit avant une Ă©lection ou aprĂšs, nous disent une chose en gĂ©nĂ©ral, plus ou moins ce que nous voulons entendre ou ce que nous savons, car ça dĂ©coule du bon sens et en font d’autres, pas toujours ouvertement. Comme exemple, je vais prendre l’affaire Tchernobyl lorsque les media ont Ă©tĂ© alertĂ©s et ont commencĂ© Ă  diffuser leurs images, il Ă©tait Ă©vident que le peuple allait poser des questions et l’on s’est prĂ©parĂ© Ă  y rĂ©pondre ; en France, on a trouvĂ© ! Le nuage radioactif » s’arrĂȘterait aux frontiĂšres. Bien sĂ»r il n’en Ă©tait rien, mais il a fallu du temps pour que le mensonge transpire et ce temps a Ă©tĂ© largement mis Ă  profit par le prĂ©sident d’alors pour rĂ©ussir Ă  se faire cĂŽtĂ© de l’aspect politique, qui, il faut le dire, ne constitue qu’une partie lointaine de notre univers quotidien, et plus proche de nous, il y a l’attitude ambivalente de certains mĂ©decins, face Ă  des malades Ă  qui il faut dire des choses qui, on le sait d’avance, ne feront pas plaisir, mais dont on ne peut pas deviner comment ils les prendront. Si aujourd’hui on ne cache pas la vĂ©ritĂ© Ă  un sidĂ©en j’ose l’espĂ©rer, en tout cas, qu’en est-il de ceux qui ont le cancer ? Je me souviens de la mĂšre de mon dernier ex-compagnon. A 86 ans, elle a dĂ» partir en maison de retraite, en faisant une Ă©tape de quelques semaines par l’hĂŽpital. LĂ , on nous a dit qu’elle prĂ©sentait quelques petites pathologies, qui, prises une par une, n’étaient pas bien mĂ©chantes, mais qui, ensemble, constituaient un vrai pĂ©ril. Et, couronne sur le gĂąteau, on nous a annoncĂ© qu’elle dĂ©veloppait un cancer du cĂŽlon Ă  l’état avancĂ©, mais qu’il valait mieux ne pas le lui dire, afin de ne pas la stresser. La pauvre femme est morte deux ans plus tard sans mĂȘme savoir ce qu’elle ce qui est du cercle social dans lequel chacun Ă©volue, les choses vont-elles mieux ? Vous avez tous, je suppose, Ă©tĂ© rendre visite Ă  un couple qui vient d’avoir un bĂ©bĂ©. Et il est trĂšs rare d’entendre une tĂȘte penchĂ©e sur un berceau dire que le bĂ©bĂ© n’est pas beau ? En effet, il serait trĂšs difficile de dire Ă  un couple comblĂ© de bonheur que leur rejeton est rouge et moche, ou qu’il a un grand nez. Pourtant, il est trĂšs rare qu’un nouveau-nĂ© soit mignon. Je n’irai pas jusqu’à dire que j’ai trouvĂ© ma propre fille moche, mais, Ă  dire la vĂ©ritĂ©, je ne peux pas dire qu’elle Ă©tait mignonne non plus. De grands pieds, de grandes mains, les yeux fermĂ©s, ce vilain ombilic qui sĂ©chait sur son ventre
 tout cela n’était certainement pas l’image que l’on se fait d’un une amie qui se plaint d’avoir de grosses fesses, on ne dira pas oui, c’est vrai, tu as le cul gros comme un dĂ©partement », mĂȘme si c’est vrai. On se contentera de lui dire que ce n’est pas si terrible que ça et qu’avec un bon rĂ©gime et un peu de sport, elle retrouvera une ligne plus conforme Ă  ses l’on se tourne vers le monde du travail, sommes nous mieux lotis ? Vous savez ce qu’on dit, sur le chef », toujours en rigolant Article 1 le chef a toujours raisonArticle 2 Si le chef a tort, alors on applique l’Article 1. »Je pense que ceci se passe de commentaires !On pourrait trouver une foule d’exemples, dans tous les domaines, qui dĂ©montrent que mĂȘme les gens qui ont les meilleures intentions du monde, Ă  un moment ou Ă  un autre, sont susceptibles de ne pas dire la vĂ©ritĂ© toute crue ».Que ce soit pour rassurer les gens, Ă©pargner un malade, ne pas gĂącher le plaisir de parents ou consoler une amie, le fait est que la vĂ©ritĂ© n’est pas toujours bonne Ă  dire, ou du moins, qu’elle n’est pas toujours assez agrĂ©able Ă  entendre pour que nous voulions la cela ne signifie-t-il pas, dans un sens, que nous dĂ©cidons pour l'autre? Nous dĂ©cidons, quand nous ne disons pas la vĂ©ritĂ©, de ce que l'autre Ă  le "droit" d'entendre ou pas. La question qu'il faut se poser est la suivante aimerions nous ĂȘtre, dans ce cas prĂ©cis, Ă  la place de l'autre?

CemĂȘme jour, JĂ©sus sortit de la maison, et s’assit au bord de la mer. Une grande foule s’étant assemblĂ©e auprĂšs de lui, il monta dans une barque, et il s’assit. Toute la foule se tenait sur le rivage. Il leur parla en paraboles sur beaucoup de choses, et il dit: Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin: les oiseaux vinrent, et
1 La possibilitĂ© du mensonge est donnĂ©e avec la conscience mĂȘme, dont elle mesure ensemble la grandeur et la bassesse [1]. » Cette remarque liminaire de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch situe d’emblĂ©e la paradoxologie inhĂ©rente au mensonge. Celui-ci n’a de consistance que parce que son sujet est un ĂȘtre capable de vĂ©ritĂ© et de libertĂ© ; il est un signe en creux de la libertĂ© d’une conscience humaine – ou mal-angĂ©lique – adulte. Dans La MĂ©taphysique des mƓurs, Kant fait cette observation Il est remarquable que la Bible date le premier crime par lequel le mal est entrĂ© dans le monde, non du fratricide de CaĂŻn, mais du premier mensonge parce que la nature mĂȘme s’élĂšve contre ce crime et qu’elle dĂ©signe le menteur du dĂ©but et le pĂšre des mensonges comme l’auteur de tout mal [2]. » L’interdit divin de porter un faux tĂ©moignage a Ă©tĂ© entendu et Ă©tendu par un important courant de la Tradition comme une prohibition stricte de tout mensonge, comme une exigence de droiture et de justice personnelles. Ne pas mentir n’est en effet qu’une expression indirecte d’un devoir du locuteur. Ce qu’on attend de lui, au fond, n’est pas tant de dire ou de ne pas dire, ceci ou cela, mais d’ĂȘtre vrai. Ne pas mentir est une condition de possibilitĂ© de cet ĂȘtre vrai », mais, inversement, l’homme n’est capable d’ĂȘtre vrai que parce qu’il est capable de mentir, ou plus exactement de connaĂźtre s’il dit vrai ou non. Quoi qu’il en soit de l’exactitude de ce que dit un perroquet, il ne saurait ainsi pas plus mentir que dire la vĂ©ritĂ©, par dĂ©faut de connaissance et d’intention. Il apparaĂźt ainsi, en premiĂšre approche, que le mensonge contient Ă  la fois une faussetĂ© matĂ©rielle et objective – un Ă©noncĂ© inexact – et une faussetĂ© formelle et subjective – l’intention de tromper. Il consisterait Ă  dire quelque chose de faux alors qu’on le sait tel. 2Les choses ne sont pourtant pas si simples. Ne ment en effet que celui qui manque Ă  une vĂ©ritĂ© qu’il connaĂźt, sinon il y a erreur et non pas mensonge. Celui qui dit le faux en le croyant vrai ne ment donc pas. Celui qui dit le vrai en le croyant faux ment-il ? Il le semble bien. En disant quelque chose de vrai, il ne dit pas la vĂ©ritĂ©, il n’est du moins pas vrai, alors mĂȘme que sa parole ne manque pas d’exactitude. Allons encore plus loin dire le vrai qu’on sait ĂȘtre tel n’est-il pas le cas apparemment le plus simple et le plus moral de coĂŻncidence entre vĂ©ritĂ© du locuteur et vĂ©ritĂ© de la locution ? Pourtant, est-ce si simple et si moral, si, moi, bien portant, je te dis, Ă  toi, malade, que tu vas mourir dans quelques jours ou quelques semaines ? Toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire, proclame le bon sens populaire. Il vaudrait donc mieux parfois pouvoir se taire. Oui, mais ce n’est pas possible quand le silence a dĂ©jĂ  le sens d’une rĂ©ponse. Docteur, je ne vais pas mourir, n’est-ce pas ? » Docteur, pensez-vous qu’il gardera des sĂ©quelles ? » HĂ©bergez-vous un immigrĂ© clandestin ? » Autant de questions, auxquelles une rĂ©ponse exacte peut ĂȘtre inopportune et le mutisme d’une Ă©loquence complice. Dire la vĂ©ritĂ© peut faire mal et peut faire du mal. On peut mĂȘme l’utiliser pour cela. JankĂ©lĂ©vitch range cette manipulation de la vĂ©ritĂ© dans la catĂ©gorie de la sincĂ©ritĂ© diabolique » [3]. Si la vĂ©ritĂ© peut bien se montrer mensongĂšre, inversement le mensonge ne dit-il pas, au rebours de son intention mĂȘme, indirectement, sinon le vrai, du moins du vrai, contrefait certes, mais tout de mĂȘme en cela partitif ? On ment bien avec la bouche », dit Nietzsche, mais avec le museau qu’on fait on dit la vĂ©ritĂ© quand mĂȘme » c’est la vĂ©ritĂ© du mensonge, Ă©crit JankĂ©lĂ©vitch, aussi inĂ©luctable que l’authenticitĂ© de l’illusion, l’intelligibilitĂ© de l’absurde ou l’ordre du dĂ©sordre, la vĂ©ritĂ© obligatoire sans cesse rĂ©gĂ©nĂ©rĂ©e par-dessous les ruses qui l’altĂšrent [4]. » Car le mensonge, non moins que la vĂ©ritĂ©, suppose une relation, qu’il pervertit mais qu’il signe aussi, renvoyant trompeur et trompĂ© Ă  une commune responsabilitĂ©. La question morale de la vĂ©ritĂ© et du mensonge requiert ainsi, comme l’a bien vu JankĂ©lĂ©vitch, la prise en compte de trois variables l’intention, la rĂ©alitĂ© objective et le rapport entre conviction et parole. Peut-ĂȘtre dĂ©couvrirons-nous, chemin faisant, que d’autres sont encore nĂ©cessaires. 3Le mensonge est-il immoral ? est-il Ă©vitable ? Notre rĂ©flexion partira de la thĂšse de la prohibition stricte ; celle-ci sera ensuite soumise Ă  une double critique, externe et interne ; enfin, la critique de la critique s’efforcera de faire droit aux divers Ă©clairages fournis et de les placer en perspective mensonge interditSaint Augustin et le martyre pour la vĂ©ritĂ©4La rĂ©flexion sur le mensonge doit beaucoup Ă  saint Augustin, qui lui consacre deux de ses ouvrages [5]. Sa position est connue pour reprĂ©senter la ligne sĂ©vĂšre excluant quelque lĂ©gitimitĂ© morale que ce soit Ă  tout mensonge. Il se situe, pour ainsi dire, dans une perspective anti-proportionnaliste, excluant, pour des actes qui sont par eux-mĂȘmes des pĂ©chĂ©s, que la fin puisse justifier les moyens. Si mentir c’est avoir une pensĂ©e dans l’esprit et, par paroles ou tout autre moyen d’expression, en Ă©noncer une autre [6] », le mensonge est immoral en raison de l’intention de tromper qui lui est inhĂ©rente. Augustin Ă©carte les arguments classiques, puisĂ©s Ă  l’Écriture, qui ouvriraient la possibilitĂ© d’objections Sara riant et niant l’avoir fait Gn 18, 15, Jacob affirmant Ă  son pĂšre qu’il est EsaĂŒ Gn 17, 19, les sages-femmes qui sauvent, par leur mensonge, les premiers-nĂ©s des HĂ©breux de la mort avec l’approbation et la rĂ©compense du Seigneur Ex 1, 19 ou encore la simulation de Pierre et de BarnabĂ© Ga 2, 12, ou la circoncision de TimothĂ©e par Paul Ac 16, 3. Tous ces textes doivent ĂȘtre interprĂ©tĂ©s le mensonge ne saurait donc se prĂ©valoir de l’autoritĂ© de l’Ancien Testament, soit parce qu’un acte ou une parole figurĂ©e n’est pas une tromperie, soit parce qu’on ne propose pas aux bons d’imiter ce qu’on loue dans les mĂ©chants comme une amĂ©lioration relative. Il ne peut pas davantage se rĂ©clamer du Nouveau Testament, car on y propose Ă  notre imitation la correction plutĂŽt que la dissimulation et les larmes de Pierre plutĂŽt que son reniement [7] ». Saint Augustin aborde alors des objections courantes, telles que le mensonge commis pour sauver la vie de quelqu’un. Prenant au pied de la lettre l’affirmation de l’Écriture la bouche qui ment tue l’ñme » Sg 1, 11, il affirme que la vie de l’ñme, anĂ©antie par le mensonge, doit prĂ©valoir sur la vie du corps le fait que ce soit la vie de mon Ăąme que je prĂ©fĂšre Ă  la vie de son corps n’entre pas pour lui en considĂ©ration il faut prĂ©fĂ©rer notre Ăąme Ă  la vie du prochain non moins qu’à notre propre vie. La logique qui meut saint Augustin veut que le mensonge soit toujours en lui-mĂȘme mauvais, interdit, et incomparable Ă  ce qui est nĂ©faste et ne pourrait ĂȘtre empĂȘchĂ© que moyennant le sacrifice de la vĂ©ritĂ© Un homme vient Ă  nous une corde Ă  la main, nous demandant d’accomplir avec lui un acte infĂąme et nous certifiant que notre refus le dĂ©cidera Ă  se pendre. Faudra-t-il consentir Ă  sa demande pour le sauver, comme ils disent, de la mort ? Ce serait absurde et criminel. Mais alors pourquoi serait-il permis de se corrompre l’ñme par un mensonge pour qu’un autre garde son corps vivant ? [8] » Le deuxiĂšme exemple est rĂ©glĂ© selon le mĂȘme principe. Il s’agit du cas oĂč un mensonge est commis pour sauver une autre personne d’un viol si un libertin vous fait violence sans que vous puissiez vous en dĂ©livrer par la force, la persuasion ou le mensonge, tout le monde conviendra que la passion d’autrui ne peut porter atteinte Ă  votre honneur. C’est pourquoi l’ñme Ă©tant, de l’aveu de tous, supĂ©rieure au corps, il faut Ă  la puretĂ© du corps prĂ©fĂ©rer l’intĂ©gritĂ© de l’ñme, qui, elle, peut ĂȘtre gardĂ©e Ă©ternellement [9] ». Pourtant, objecte encore saint Augustin, le mensonge ne doit-il pas ĂȘtre admis parfois comme un moindre mal, par exemple en acceptant, quoique chrĂ©tien, de sacrifier aux idoles afin d’échapper au dĂ©shonneur infligĂ© par le persĂ©cuteur ? La rĂ©ponse est tranchante il faut confesser la foi quoi qu’il en coĂ»te, et donc refuser mensonge et dissimulation. Il illustre son propos par un exemple hautement suggestif de martyr Il ne veut pas renier le Christ en sacrifiant aux dĂ©mons et voilĂ  qu’en raison de ce refus on va faire mourir sous ses yeux non pas un Ă©tranger, mais son propre pĂšre qui le supplie de ne pas persĂ©vĂ©rer dans son attitude pour l’arracher Ă  la mort. N’est-il pas Ă©vident que s’il persiste dans la confession de sa foi, les seuls homicides seront les bourreaux de son pĂšre et que lui-mĂȘme n’est pas parricide ? De mĂȘme donc qu’il n’est pas complice de ce meurtre, si criminel, en prĂ©fĂ©rant que son pĂšre, fĂ»t-il impie, fĂ»t-il menacĂ© des peines Ă©ternelles, soit mis Ă  mort, plutĂŽt que de violer lui-mĂȘme sa foi par un faux tĂ©moignage, de mĂȘme il Ă©chappera Ă  toute complicitĂ© s’il se refuse Ă  toute mauvaise action, quoi que fassent ses persĂ©cuteurs Ă  la suite de son refus. Que disent, en effet, ces persĂ©cuteurs, sinon Fais du mal pour que nous n’ayons pas Ă  en faire ? 
 Pourquoi serions-nous leurs complices plutĂŽt que de leur laisser le monopole de leur honte et de leur mĂ©chancetĂ© ? [10] »Saint Thomas d’Aquin et la naturalitĂ© du langage5Saint Thomas d’Aquin conjugue cet hĂ©ritage augustinien avec celui de l’aristotĂ©lisme. Il estime que le langage est signe naturel de la pensĂ©e et acquiert une valeur Ă©thique du fait que la raison rattache volontairement le signifiant au signifiĂ© toute reprĂ©sentation exige un rapprochement, Ɠuvre propre de la raison [11] ». Saint Thomas apporte surtout une prĂ©cision nouvelle au sujet de l’intention du menteur l’intention de la volontĂ© dĂ©rĂ©glĂ©e peut se porter Ă  deux choses premiĂšrement, exprimer ce qui est faux, et deuxiĂšmement, comme effet propre de cette Ă©nonciation du faux, tromper quelqu’un ». Ce dĂ©doublement est un apport de la pensĂ©e thomasienne ; il signifie que, mĂȘme si le menteur ment pour tromper, il reste que le mensonge a sa consistance propre, antĂ©rieurement Ă  cet effet le dĂ©sir de tromper appartient Ă  l’effet ultime du mensonge, non Ă  son espĂšce ». Si l’on ajoute la faussetĂ© mĂȘme de l’énoncĂ©, on trouve donc trois Ă©lĂ©ments Si ces trois conditions se trouvent rĂ©unies faussetĂ© de ce qui est dit, volontĂ© d’exprimer cette faussetĂ©, intention de tromper, le rĂ©sultat est triple aussi faussetĂ© matĂ©rielle, puisqu’on dit quelque chose de faux ; faussetĂ© formelle, puisqu’on veut le dire ; faussetĂ© efficiente, puisqu’on a l’intention de le faire croire. » La faussetĂ© matĂ©rielle correspond Ă  l’inexactitude de l’énoncĂ© ; elle est une erreur, non une faute. Pas davantage la volontĂ© de tromper, assurĂ©ment qualifiable moralement de maniĂšre nĂ©gative, ne constitue-t-elle formellement le mensonge Vouloir tromper quelqu’un, lui faire croire ce qui est faux, cela ne ressortit pas spĂ©cifiquement au mensonge, mais Ă  une certaine perfection du mensonge, de mĂȘme qu’un ĂȘtre physique reçoit son espĂšce de sa forme, quand bien mĂȘme l’effet de celle-ci serait absent. » Si, par exemple, l’interlocuteur ne se laisse pas tromper, le mensonge existe pourtant dĂšs que l’énoncĂ© qui lui est adressĂ© est volontairement faux. C’est la faussetĂ© formelle qui constitue la raison de mensonge, Ă  savoir la volontĂ© d’exprimer ce qui est faux. C’est pourquoi on appelle “mensonge” mendacium ce que l’on dit “contre sa pensĂ©e” contra mentem. » 6Quant Ă  la question de la moralitĂ© du mensonge, la thĂšse de saint Thomas d’Aquin est conforme Ă  celle du De mendacio de saint Augustin tout mensonge est un pĂ©chĂ©. Il l’appuie aussi sur l’opinion d’Aristote. Il explique qu’il est contre-nature d’investir le langage d’une signification contraire Ă  la pensĂ©e ; le mensonge est donc mauvais en soi malum ex genere Une chose mauvaise par nature ne peut jamais ĂȘtre bonne et licite ; parce que, pour qu’elle soit bonne, il est nĂ©cessaire que tous les Ă©lĂ©ments y concourent ; en effet, le bien est produit par une cause parfaite, tandis que le mal rĂ©sulte de n’importe quel dĂ©faut », selon Denys. Or, le mensonge est mauvais par nature ; c’est un acte dont la matiĂšre n’est pas ce qu’elle devrait ĂȘtre ; puisque les mots sont les signes naturels des pensĂ©es, il est contre-nature et illĂ©gitime qu’on leur fasse signifier ce qu’on ne pense pas. Aussi Aristote dit-il que le mensonge est par lui-mĂȘme mauvais et haĂŻssable, tandis que le vrai est bon et louable ». Tout mensonge est donc un pĂ©chĂ©, comme l’affirme saint Augustin [12]. » Saint Thomas Ă©met et rĂ©sout une objection qui mĂ©rite une attention particuliĂšre ; elle soutient que le mensonge pourrait ĂȘtre admis parfois comme un moindre mal Il faut choisir un moindre mal pour en Ă©viter un pire ; c’est ainsi que le mĂ©decin coupe un membre pour Ă©viter l’infection du corps entier. Mais on fait moins de mal en communiquant une information fausse qu’en commettant ou en laissant commettre un homicide [13]. » Pour saint Thomas, le fait que le mensonge puisse avoir une utilitĂ© ne saurait empĂȘcher le dĂ©sordre intrinsĂšque rĂ©sidant dans la contradiction entre la pensĂ©e et la parole. Dans cette optique, pour autant que le mensonge est intrinsĂšquement mauvais, il apparaĂźt qu’il ne peut jamais ĂȘtre choisi en vue de quelque bien que ce soit Le mensonge a raison de pĂ©chĂ© non seulement Ă  cause du tort fait au prochain, mais Ă  cause du dĂ©sordre qui lui est essentiel. Or, il n’est jamais permis d’employer un moyen dĂ©sordonnĂ©, donc dĂ©fendu, dans l’intĂ©rĂȘt du prochain, par exemple de voler pour faire l’aumĂŽne exceptĂ© dans un cas de nĂ©cessitĂ© oĂč toutes choses deviennent communes. Il n’est donc jamais permis de dire un mensonge pour soustraire quelqu’un Ă  n’importe quel danger [14]. »Emmanuel Kant et le devoir absolu de vĂ©racitĂ©7Dans son petit Ă©crit de 1797 intitulĂ© Sur un prĂ©tendu droit de mentir par humanitĂ©, Kant polĂ©mique avec Benjamin Constant. Celui-ci, dans Des rĂ©actions politiques, lui reproche l’affirmation d’un devoir absolu et illimitĂ© de dire la vĂ©ritĂ©, qu’il voit comme destructeur du lien social Le principe moral que dire la vĂ©ritĂ© est un devoir, s’il Ă©tait pris de maniĂšre absolue et isolĂ©e, rendrait toute sociĂ©tĂ© impossible. Nous en avons la preuve dans les consĂ©quences directes qu’a tirĂ©es de ce premier principe un philosophe allemand qui va jusqu’à prĂ©tendre qu’envers des assassins qui vous demanderaient si votre ami qu’ils poursuivent n’est pas rĂ©fugiĂ© dans votre maison, le mensonge serait un crime [15]. » Benjamin Constant met en corrĂ©lation le supposĂ© devoir de dire la vĂ©ritĂ© avec un droit Ă  l’entendre dire Dire la vĂ©ritĂ© est un devoir. Qu’est-ce qu’un devoir ? L’idĂ©e de devoir est insĂ©parable de celle de droits un devoir est ce qui, dans un ĂȘtre, correspond aux droits des autres. LĂ  oĂč il n’y a pas de droit, il n’y a pas de devoirs. Dire la vĂ©ritĂ© n’est donc un devoir qu’envers ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ©. Or nul homme n’a droit Ă  la vĂ©ritĂ© qui nuit Ă  autrui [16]. » Cette rĂ©duction de la vĂ©ritĂ© Ă  sa composante sociale est du reste dĂ©jĂ  prĂ©sente chez Grotius et Puffendorf. Selon cette logique, je ne mens en parlant contre la vĂ©ritĂ© qu’à l’égard de ceux Ă  qui je la dois. 8Du point de vue de Kant, en revanche, je ne dois pas la vĂ©ritĂ© seulement Ă  l’autre, Ă  qui je parle, mais je me la dois non moins Ă  moi-mĂȘme, ou, pour le dire autrement, Ă  l’humanitĂ©, commune en moi, Ă  moi et Ă  l’autre la vĂ©racitĂ© dans les dĂ©clarations que l’on ne peut pas Ă©viter est un devoir formel de l’homme Ă  l’égard de chacun, quelle que soit l’importance du dommage qui peut en rĂ©sulter pour lui ou pour un autre. Et bien que je ne commette pas d’injustice envers celui qui me contraint injustement Ă  une dĂ©claration quand je la falsifie, je commets cependant par une telle falsification qui, pour cette raison, peut elle aussi ĂȘtre appelĂ©e mensonge – quoique dans un sens qui n’est pas celui des juristes – une injustice dans la partie la plus essentielle du devoir en gĂ©nĂ©ral c’est-Ă -dire que, pour autant que cela dĂ©pend d’elle, mon action a pour effet que des dĂ©clarations en gĂ©nĂ©ral ne trouvent pas de crĂ©ance, et que, par consĂ©quent, tous les droits qui sont fondĂ©s sur des contrats tombent Ă©galement et perdent leur force ce qui constitue une injustice Ă  l’encontre de l’humanitĂ© en gĂ©nĂ©ral [17] ». On l’aura compris Kant retourne au passage l’argument de Benjamin Constant ce qui rendrait toute sociĂ©tĂ© impossible », ce ne serait pas de dire toujours la vĂ©ritĂ©, mais, en s’autorisant Ă  mentir, de ruiner la confiance nĂ©cessaire entre les interlocuteurs. La prohibition du mensonge est donc absolue c’est donc un commandement de la raison sacrĂ©, absolument impĂ©ratif et que ne peut limiter aucune convenance que d’ĂȘtre vĂ©ridique honnĂȘte dans toutes ses affirmations [18] ». Cela vaut toujours, en toute circonstance, mĂȘme s’il en rĂ©sulte un dommage pour autrui en rĂ©alitĂ© tout homme n’a pas seulement un droit Ă  la vĂ©racitĂ©, mais il en a mĂȘme le devoir le plus strict dans les dĂ©clarations qu’il ne peut Ă©viter, mĂȘme si cette vĂ©racitĂ© peut lui nuire ou nuire Ă  un autre. Ce n’est donc pas proprement lui-mĂȘme qui nuit Ă  celui qui en subit les consĂ©quences, mais c’est un accident qui est la cause de ce dommage. Car ici il n’est pas libre de choisir, parce que la vĂ©racitĂ© s’il est obligĂ© de parler est un devoir absolu [19] ». En outre, la thĂšse de Benjamin Constant recĂšle une difficultĂ© la sociĂ©tĂ©, l’humanitĂ© devraient-elles ĂȘtre divisĂ©es entre ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ© et ceux qui n’y ont pas droit ? Et si tel est le cas, Ă  qui appartiendra-t-il le soin d’opĂ©rer cette division ? Comment Ă©viter que celui Ă  qui, en raison des circonstances, il en coĂ»te de dire la vĂ©ritĂ©, ne s’exonĂšre trop facilement de ce devoir ? Par consĂ©quent, le “philosophe allemand” n’acceptera donc pas comme principe la proposition que “dire la vĂ©ritĂ© n’est un devoir qu’envers ceux qui ont droit Ă  la vĂ©ritĂ©â€ ; en premier lieu, parce que sa formulation est imprĂ©cise dans la mesure oĂč la vĂ©ritĂ© n’est pas un bien qu’on possĂšde et sur lequel un droit serait reconnu Ă  l’un tandis qu’il serait refusĂ© Ă  l’autre ; ensuite et avant tout, parce que le devoir de vĂ©racitĂ© en tant qu’il n’est question ici que de lui ne fait aucune distinction entre les personnes Ă  l’égard de qui on pourrait avoir ce devoir et celles Ă  l’égard de qui on pourrait aussi s’en dispenser, mais constitue un devoir absolu dont la validitĂ© s’étend Ă  toutes les relations [20]. »Le mensonge inĂ©vitable9L’interdiction rigoureuse du mensonge jusque dans les occasions oĂč il apparaĂźtrait le plus inĂ©vitable, reprĂ©sentĂ©e par Augustin, Thomas d’Aquin et Kant, n’est cependant pas l’objet d’un consensus. Soumettons-la Ă  une critique, d’abord externe, par la considĂ©ration d’autres auteurs, puis interne, par les autolimitations de leurs doctrines. 10On aurait tort de penser que les PĂšres soient unanimes autour de la position de saint Augustin. Une autre tradition existe, de PĂšres misĂ©ricordieux » ClĂ©ment d’Alexandrie, OrigĂšne, Jean Chrysostome, Cassien, Hilaire, ce dernier Ă©crivant par exemple il arrive que le respect scrupuleux de la vĂ©ritĂ© soit difficile ; en certaines circonstances, le mensonge devient nĂ©cessaire et la faussetĂ© utile ; ainsi nous mentons pour cacher un homme Ă  quelqu’un qui veut le frapper, pour ne pas donner un tĂ©moignage qui ferait condamner un innocent, pour rassurer un malade sur sa guĂ©rison [21] ».Arthur Schopenhauer et le mensonge comme lĂ©gitime dĂ©fense11Dans les derniers siĂšcles, surtout, se sont multipliĂ©es des prises de position en faveur du caractĂšre inĂ©vitable, voire nĂ©cessaire, du mensonge dans certains cas spĂ©ciaux. Schopenhauer caractĂ©rise ainsi la nocivitĂ© du mensonge si le mensonge est illĂ©gitime, c’est pour cette unique raison, et par suite Ă  condition qu’il soit un instrument de tromperie, qu’il serve Ă  violenter les gens Ă  l’aide de la loi des motifs. Or c’est ce qu’il fait ordinairement [22] ». Si le mensonge est violence, il lui emprunte sa qualification morale. Or l’usage de la force n’est pas toujours injuste il existe une lĂ©gitime dĂ©fense qui peut y recourir. Par consĂ©quent, le mensonge est possible et nĂ©cessaire dans les cas oĂč, analogiquement, la violence serait permise puisque je peux, sans injustice, donc de plein droit, repousser la violence par la violence, je peux de mĂȘme, si la force me fait dĂ©faut, ou bien, si elle ne me semble pas aussi bien de mise, recourir Ă  la ruse. Donc, dans les cas oĂč j’ai le droit d’en appeler Ă  la force, j’ai droit d’en appeler au mensonge Ă©galement ainsi contre des brigands, contre des malfaiteurs de n’importe quelle espĂšce ; et de les attirer dans un piĂšge. Et de mĂȘme une promesse arrachĂ©e de force ne lie point. Mais en rĂ©alitĂ© le droit de mentir va plus loin encore ce droit m’appartient contre toute question que j’ai n’ai pas autorisĂ©e, et qui concerne ma personne ou celle des miens une telle question est indiscrĂšte ; ce n’est pas seulement en y rĂ©pondant, c’est mĂȘme en l’écartant avec un “je n’ai rien Ă  dire”, formule dĂ©jĂ  suffisante pour Ă©veiller le soupçon, que je m’exposerais Ă  un danger. Le mensonge en de tels cas est l’arme dĂ©fensive lĂ©gitime, contre une curiositĂ© dont les motifs d’ordinaire ne sont pas bienveillants [23] ». À l’égard de l’indiscret, je suis en droit de me dĂ©barrasser de lui par un mensonge, Ă  ses risques et pĂ©rils, dĂ»t-il en rĂ©sulter pour lui quelque erreur dommageable. En pareille occasion, le mensonge est l’unique moyen de me protĂ©ger contre une curiositĂ© indiscrĂšte et soupçonneuse je suis dans le cas de lĂ©gitime dĂ©fense [24]. » Schopenhauer en appelle au rĂ©alisme de l’expĂ©rience quotidienne pour rĂ©cuser l’intransigeance kantienne il y voit une exigence de vĂ©ritĂ©, suggĂ©rant ainsi qu’une prohibition thĂ©oriquement absolue du mensonge au nom d’un impĂ©rieux devoir de vĂ©ritĂ© risquerait fort de n’ĂȘtre qu’hypocrisie dĂ©mentie par d’inĂ©vitables entorses pratiques au principe ainsi rĂ©vĂ©rĂ© et proclamĂ©. Mieux vaudrait alors dĂ©limiter soigneusement mais, partant, reconnaĂźtre les occasions lĂ©gitimes de mensonge tel est l’unique moyen de faire cesser cette contradiction choquante entre la morale telle qu’on la professe, et la morale telle qu’on la pratique tous les jours, mĂȘme parmi les hommes les plus sincĂšres et les meilleurs [25] ». 12La consistance Ă©thique de cette analogie avec la lĂ©gitime dĂ©fense et de cette thĂšse de l’autoprotection du menteur reste bien faible en regard des impĂ©ratifs, tant individuels que sociaux, de droiture et de vĂ©ritĂ© mis en valeur par les auteurs de la ligne JankĂ©lĂ©vitch et le mensonge-par-amour13La rĂ©flexion de Vladimir JankĂ©lĂ©vitch sur la sincĂ©ritĂ© constitue une objection plus troublante Ă  la prohibition universelle du mensonge. Elle soutient, comme attitude Ă©thique de fond, la prĂ©fĂ©rence pour l’autre, surtout en sa faiblesse, et par consĂ©quent le primat de l’amour d’autrui sur la prĂ©servation puriste de ma propre vĂ©racitĂ©. Le propos est Ă©tayĂ© par deux exemples, dĂ©jĂ  Ă©voquĂ©s par saint Augustin faut-il dire la vĂ©ritĂ©, d’une part au malade qui va mourir et, d’autre part, Ă  ceux qui pourchassent, pour le tuer, celui qui s’est rĂ©fugiĂ© chez moi ? Quant au premier cas, JankĂ©lĂ©vitch affirme il ne faut pas que les hommes pauvres et seuls aient de la peine, ceci est plus important que tout et mĂȘme que la vĂ©ritĂ©. Il ne faut pas faire de la peine au mourant, fĂ»t-ce au prix d’une entorse Ă  la vĂ©ritĂ© ; non, il ne faut pas dire la vĂ©ritĂ© au mourant. 
 Le mensonge-par-amour qui est survĂ©ritĂ© est paradoxalement plus vrai que la vĂ©ritĂ© vraie ; la vĂ©ritĂ© pneumatique du mensonge d’amour est plus vraie que la vĂ©ritĂ© grammatique de la vĂ©ritĂ© pure et simple. C’est la vĂ©ritĂ© pure et simple qui est dans bien des cas un mensonge. Un sage qui ment par bontĂ© est donc plus profondĂ©ment vĂ©ridique qu’un sophiste qui dit la vĂ©ritĂ© par mĂ©chancetĂ© ! 
 Le Numquam augustinien est donc bien trop simpliste et sommaire pour la complexitĂ© innombrable de ces situations impures en vue desquelles Pascal avait imaginĂ© l’esprit de finesse. 
 Malheur aux brutes qui disent toujours la vĂ©ritĂ© ! Malheur Ă  ceux qui n’ont jamais menti ! [26] ». Bien sĂ»r, JankĂ©lĂ©vitch ne fait aucune apologie du mensonge ; il maintient qu’il faut toujours rĂ©pugner Ă  en user, mais observe que la prĂ©servation des valeurs supĂ©rieures le rendent, de fait, parfois inĂ©vitable et nĂ©cessaire, en sorte qu’à dĂ©faut de le vouloir en vraie libertĂ© de choix, il faut se rĂ©signer Ă  y consentir malgrĂ© soi celui qui n’admet pas le principe du mensonge admettra en fait le fait du mensonge, par cette bonne raison que la crĂ©ature ne fait que ce qui est possible. La volontĂ© antĂ©cĂ©dente et platonique qui veut thĂ©oriquement la vĂ©ritĂ©, qui veut la vĂ©ritĂ©-un-point-c’est-tout, cette volontĂ© devient dans un monde ataxique et douloureux la volontĂ© consĂ©quente du mensonge nĂ©cessaire, nĂ©cessaire Ă  la manifestation d’une vĂ©ritĂ© plus profonde et plus gĂ©nĂ©rale. Mais bien entendu elle ne veut pas le mensonge positivement ni directement ni transitivement elle le veut sans le vouloir expressĂ©ment ; elle le veut avec rĂ©pugnance, non pas d’une volontĂ© “ambivalente” et dĂ©chirĂ©e, mais d’une nolontĂ© voulante, et pour ainsi dire la mort dans l’ñme et Ă  son corps dĂ©fendant ; elle le veut en le maudissant, et comme on veut un moindre mal ; et elle vomit ce qu’elle veut ; car elle veut Ă  travers lui autre chose dont il est le chemin elle s’en sert donc comme d’un mĂ©diateur ; son intention vise au-delĂ , plus haut et plus loin. Celui qui veut sincĂšrement la vĂ©ritĂ© 
 consent 
 au mensonge, ou tout simplement s’y rĂ©signe [27] ». À l’argument du primat de l’amour de l’autre sur la vĂ©racitĂ© propre vient donc s’ajouter ici la thĂšse du mensonge comme moindre mal. 14Dans le deuxiĂšme exemple – celui du rĂ©fugiĂ© dont on me presse de trahir la prĂ©sence –, JankĂ©lĂ©vitch dĂ©passe la reconnaissance d’un droit au mensonge, pour l’ériger en un strict devoir moral Mentir aux policiers allemands qui nous demandent si nous cachons chez nous un patriote, ce n’est pas mentir, c’est dire la vĂ©ritĂ© ; rĂ©pondre il n’y a personne, quand il y a quelqu’un, c’est le plus sacrĂ© des devoirs. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© au policier allemand est un menteur. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© au policier allemand est lui-mĂȘme un policier allemand. Celui qui dit la vĂ©ritĂ© aux ennemis de l’homme est lui-mĂȘme un ennemi de l’homme ; il est comme le scrupuleux qui, pardonnant les crimes contre l’humanitĂ©, met la loi morale en contradiction avec elle-mĂȘme. Non, les bourreaux d’Auschwitz et les pendeurs de Tulle ne mĂ©ritent pas qu’on leur dise la vĂ©ritĂ©, cette vĂ©ritĂ© qu’on prĂ©tend leur dire n’est pas faite pour eux. Les scrupuleux, en ces matiĂšres, sont les complices des pendeurs. Mieux vaut user des mĂȘmes armes que travailler au mĂȘme but [28]. »AndrĂ© Comte-Sponville et le devoir de mensonge de bonne foi15AndrĂ© Comte-Sponville va dans le mĂȘme sens. Il prĂ©fĂšre louer la bonne foi plutĂŽt que la sincĂ©ritĂ©. Il les distingue ainsi Être sincĂšre, c’est ne pas mentir Ă  autrui ; ĂȘtre de bonne foi, c’est ne mentir ni Ă  autrui ni Ă  soi. 
 La bonne foi est une sincĂ©ritĂ© Ă  la fois transitive et rĂ©flexive. Elle rĂšgle, ou elle devrait rĂ©gler, nos rapports Ă  autrui aussi bien qu’à nous-mĂȘme [29]. » Le mensonge est ainsi envisagĂ© non seulement par rapport Ă  l’autre mais aussi, Ă  l’instar d’Augustin, de Thomas d’Aquin et de Kant, par rapport Ă  soi-mĂȘme. Cette vertu de bonne foi possĂšde un statut original, Ă  la fois d’incomplĂ©tude et de gĂ©nĂ©ralitĂ© ; elle n’est pas complĂšte ou suffisante car elle peut accompagner l’immoralitĂ©, telle que la mĂ©chancetĂ© on peut ĂȘtre un salaud sincĂšre », un nazi de bonne foi ». En revanche, elle est nĂ©cessaire Ă  toute autre vertu Aucune vertu n’est vraie, ou n’est vraiment vertueuse, sans cette vertu de vĂ©ritĂ©. Vertu sans bonne foi c’est mauvaise foi, et ce n’est pas vertu [30]. » La vĂ©ritĂ© n’a pas besoin d’ĂȘtre qualifiĂ©e par d’autres vertus, alors que toute vertu demande Ă  ĂȘtre vraie. Elle doit ĂȘtre aimĂ©e pour elle-mĂȘme. FidĂ©litĂ© au vrai d’abord mieux vaut une vraie tristesse qu’une fausse joie [31]. » Pour Comte-Sponville, comme pour JankĂ©lĂ©vitch, il y a des cas oĂč le mensonge est nĂ©cessaire comme un moindre mal il faut parfois se contenter du moindre mal, et le mensonge peut en ĂȘtre un [32] ». Mais il en Ă©tend la possibilitĂ© hors des nĂ©cessitĂ©s de l’amour pour autrui S’il faut mentir pour survivre, ou pour rĂ©sister Ă  la barbarie ou pour sauver celui qu’on aime, qu’on doit aimer, nul doute pour moi qu’il faille mentir, quand il n’y a pas d’autre moyen, ou quand tous les autres moyens seraient pires [33]. » Ce devoir de mentir, nonobstant le fait que mentir reste un mal mais un mal ici nĂ©cessaire comme le moindre, est imposĂ© contre la thĂšse de Kant par le devoir de prĂ©fĂ©rer autrui Ă  soi Qu’est-ce que cette vertu si soucieuse de soi, de sa petite intĂ©gritĂ©, de sa petite dignitĂ©, qu’elle est prĂȘte, pour se prĂ©server, Ă  livrer un innocent Ă  des assassins ? Qu’est-ce que ce devoir sans prudence, sans compassion, sans charitĂ© ? Le mensonge est une faute ? Sans doute. Mais la sĂ©cheresse de cƓur aussi, et plus grave ! La vĂ©racitĂ© est un devoir ? Soit. Mais l’assistance Ă  personne en danger en est un autre, et plus pressant. Malheur Ă  celui qui prĂ©fĂšre sa conscience Ă  son prochain [34]. » En accord avec JankĂ©lĂ©vitch, Comte-Sponville Ă©crit donc Vous abritez un Juif ou un RĂ©sistant dans votre grenier. La Gestapo, qui le cherche, vous interroge. Allez-vous dire la vĂ©ritĂ© ? Allez-vous ce qui reviendrait au mĂȘme refuser de rĂ©pondre ? Bien sĂ»r que non ! Tout homme d’honneur, tout homme de cƓur, et mĂȘme tout homme de devoir, se sentira non seulement autorisĂ© mais tenu de mentir [35]. » De mĂȘme que JankĂ©lĂ©vitch vitupĂ©rait contre le purisme et le vĂ©risme, il ajoute À faire de la bonne foi un absolu on la perd, puisqu’elle n’est plus bonne, puisqu’elle n’est plus que vĂ©racitĂ© dessĂ©chĂ©e, mortifĂšre, haĂŻssable. Ce n’est plus bonne foi, c’est vĂ©ridisme ; ce n’est plus vertu, c’est fanatisme. Fanatisme thĂ©orique, dĂ©sincarnĂ©, abstrait fanatisme de philosophe, qui aime la vĂ©ritĂ© Ă  la folie. Mais aucune folie n’est bonne. Mais aucun fanatisme n’est vertueux [36]. » Mais, dans l’exemple du mensonge Ă  opposer Ă  la Gestapo, contre JankĂ©lĂ©vitch, il note que cela ne deviendrait pas du mĂȘme coup dire la vĂ©ritĂ©, mais resterait un mensonge, simplement prĂ©fĂ©rable Ă  toute autre voie et du coup nĂ©cessaire, un mensonge qui laisserait intact notre attachement intĂ©rieur Ă  la vĂ©ritĂ©, un mensonge de bonne foi S’il est lĂ©gitime de mentir au mĂ©chant, par exemple quand notre vie est en jeu, ce n’est pas que nous nous mettions alors plus haut que la vĂ©ritĂ©, puisque cela ne nous empĂȘche en rien de l’aimer, de la respecter, de nous y soumettre au moins intĂ©rieurement. C’est au nom de ce que l’on croit vrai, mĂȘme, qu’on ment Ă  l’assassin ou au barbare, et ce sont mensonges, en ce sens, de bonne foi [37]. » 16Faut-il dire la vĂ©ritĂ© au mourant ? Comte-Sponville rĂ©cuse assurĂ©ment Kant qui rĂ©pondrait qu’il le faut toujours, mais non moins JankĂ©lĂ©vitch qui considĂšre qu’il ne le faut jamais. Entre toujours et jamais, il y a place pour le discernement du respect Ă  apporter Ă  l’amour que le mourant lui-mĂȘme porte Ă  la vĂ©ritĂ©. Comte-Sponville conclut Il faut donc dire la vĂ©ritĂ©, ou le plus de vĂ©ritĂ© possible, puisque la vĂ©ritĂ© est une valeur, puisque la sincĂ©ritĂ© est une vertu ; mais pas toujours, mais pas Ă  n’importe qui, mais pas Ă  n’importe quel prix, mais pas n’importe comment ! Il faut dire la vĂ©ritĂ© autant qu’on peut, ou autant qu’on doit, disons autant qu’on peut le faire sans manquer par lĂ  Ă  quelque vertu plus haute ou plus urgente [38]. » La prĂ©fĂ©rence de l’autre Ă  ma propre vĂ©racitĂ© autorise et impose donc le mensonge, opposĂ© Ă  la sincĂ©ritĂ© transitive. Mais, pour autant, nulle entorse Ă  la sincĂ©ritĂ© rĂ©flexive, Ă  la sincĂ©ritĂ© envers soi-mĂȘme, Ă  la bonne foi, n’est lĂ©gitime, car ce serait se mettre soi plus haut que la vĂ©ritĂ© ». Il ne s’agit pas, en dĂ©finitive, de prĂ©fĂ©rer la vĂ©ritĂ© Ă  l’amour ou l’amour Ă  la vĂ©ritĂ©. L’amour prĂ©vaut, certes, mais pour autant seulement qu’il est vrai [39] ». Le philosophe, au sens le plus fort et le plus ordinaire du terme, sait que la vĂ©ritĂ© sans la charitĂ© n’est pas Dieu. Mais il sait aussi, ou il croit savoir, que la charitĂ© sans la vĂ©ritĂ© n’est qu’un mensonge parmi d’autres, et n’est pas la charitĂ© [40]. »Les limites de l’interdiction17AprĂšs les critiques externes que nous avons recensĂ©es de la thĂšse d’une interdiction morale absolue et universelle du mensonge, il convient de considĂ©rer les nuances, voire les limitations que les trois auteurs emblĂ©matiques que sont Augustin, Thomas d’Aquin et Kant apportent eux-mĂȘmes Ă  la rigueur de leur position. Saint Thomas, on l’a vu, estime que le mensonge comporte un dĂ©sordre intrinsĂšque qui empĂȘche donc toujours de le choisir comme moyen, mĂȘme pour soustraire quelqu’un Ă  n’importe quel danger [41]. Il ajoute cependant quoi qu’il soit permis de dissimuler prudemment la vĂ©ritĂ©, dit saint Augustin. » Saint Thomas n’en dit pas plus ici sur cette fameuse dissimulation prudente de la vĂ©ritĂ©. Il vaut donc la peine de recourir au De mendacio de saint Augustin qui inspire cette prise de position Dans tous nos actes, ce qui trouble le plus, mĂȘme les gens de bien, ce sont les pĂ©chĂ©s oĂč le mal et le bien se balancent ; on va jusqu’à ne pas les prendre pour des pĂ©chĂ©s si on a de telles raisons de les faire qu’on semblerait plutĂŽt pĂ©cher, si on ne les faisait pas. Et ce principe a prĂ©valu dans l’opinion des hommes, surtout au sujet des mensonges. On ne les juge plus des pĂ©chĂ©s, bien plus, on les croit de bonnes actions, quand on ment par utilitĂ©, en faveur de quelqu’un qui a intĂ©rĂȘt Ă  ĂȘtre trompĂ© ou quand le mensonge est le seul recours pour empĂȘcher quelqu’un qui paraĂźt sur le point de nuire Ă  d’autres, de leur faire du mal. Pour justifier les mensonges de cette catĂ©gorie, on sort, en leur faveur, de nombreux exemples tirĂ©s des saintes Écritures. Or, cacher la vĂ©ritĂ© n’est pas la mĂȘme chose que profĂ©rer un mensonge. Bien que tout homme qui ment veuille cacher le vrai, pourtant tout homme qui veut cacher le vrai ne ment pas. Souvent, en effet, nous cachons la vĂ©ritĂ© non par le mensonge, mais par le silence [42]. » Et saint Augustin de conclure mentir ce n’est donc pas cacher le vrai en se taisant ; c’est exprimer le faux en parlant [43]. » On a ici en germe la thĂ©orie de la restriction mentale. 18Le problĂšme est que, ainsi que doit le reconnaĂźtre ailleurs le mĂȘme saint Augustin, le silence ne signifie pas toujours neutralitĂ© et possĂšde parfois une Ă©loquence plus grande que toute parole. Dans l’exemple du rĂ©fugiĂ©, il affirme ainsi on se trouve parfois, il est vrai, dans une situation critique. On ne nous demande pas oĂč se trouve cet homme qu’on cherche. On ne nous met pas en demeure de le livrer et il est si bien cachĂ© qu’on ne peut facilement le dĂ©couvrir sans trahison. On nous demande seulement est-il oui ou non Ă  tel endroit ? Si nous savons qu’il y est et que nous nous taisons, notre silence le livre. Nous le livrons de mĂȘme en rĂ©pondant que nous n’avons pas Ă  dire s’il y est ou s’il n’y est pas. Car l’enquĂȘteur conclut de notre attitude Ă  sa prĂ©sence [44]. » VoilĂ  qui est finement observĂ© au sujet de la porositĂ© de frontiĂšre entre parole et silence. Malheureusement, la suite, toute rĂ©vĂ©rence gardĂ©e, prĂȘte Ă  perplexitĂ© Si donc vous ignorez oĂč est l’homme, vous n’avez aucune raison de cacher la vĂ©ritĂ© et vous devez avouer votre ignorance. Mais si vous connaissez l’endroit de sa retraite, que ce soit l’endroit oĂč on le cherche ou un autre, gardez-vous bien de dire quand on vous demande Est-il lĂ  oĂč non ? je n’ai rien Ă  dire ; dites simplement Je sais oĂč il est, mais je ne vous l’indiquerai pas [45]. » Augustin n’ose pas encore franchir ici la ligne de possibilitĂ© d’un mensonge et prĂ©fĂšre donner un conseil d’hĂ©roĂŻsme pour des chrĂ©tiens disposĂ©s au martyre. 19Dans La Doctrine de la vertu, au sein de la MĂ©taphysique des mƓurs, Kant confirme sa condamnation sans appel du mensonge. Il ne rĂ©sout pourtant pas les questions dites casuistiques qu’il soulĂšve Peut-on tenir pour mensonge une contre-vĂ©ritĂ© Ă©mise par simple politesse par exemple je suis votre trĂšs obĂ©issant serviteur Ă  la fin d’une lettre ? Personne n’est trompĂ© par lĂ . Un auteur demande Ă  l’un de ses lecteurs comment trouvez-vous mon Ɠuvre ? On pourrait bien donner une rĂ©ponse illusoire en se moquant de ce qu’une telle question a d’embarrassant, mais qui a toujours prĂȘt un mot d’esprit ? La moindre hĂ©sitation Ă  rĂ©pondre est dĂ©jĂ  une humiliation pour l’auteur, le lecteur peut-il donc lui parler selon son cƓur ? [46] » 20Il est enfin un passage Ă©tonnant, au sein mĂȘme du De mendacio, apparemment en complĂšte dissonance, voire en contradiction, avec la ligne sĂ©vĂšre constante de saint Augustin il y admet en effet explicitement une exception Ă  l’interdiction du mensonge, Ă  savoir le cas oĂč je pourrais empĂȘcher par mon pĂ©chĂ©, en l’occurrence de mensonge, la souillure d’autrui. Peu importe ici que l’exception soit petite ou rare ; l’important est qu’elle soit, dĂ©mentant alors l’universalitĂ© de la prohibition quant aux pĂ©chĂ©s qui sont commis sur un homme de maniĂšre Ă  le rendre immonde, nous devrions les empĂȘcher, fĂ»t-ce au prix de nos pĂ©chĂ©s. Car on ne saurait appeler pĂ©chĂ©s les actes qu’on accomplit pour Ă©viter une telle souillure. Tout acte, en effet, qu’on jugerait blĂąmable, si on ne l’accomplissait pas, n’est pas un pĂ©chĂ©. Il rĂ©sulte de lĂ  qu’il ne faut pas l’appeler souillure, la souillure qu’on n’a aucun pouvoir d’empĂȘcher. 
 Rien de ce qu’il eĂ»t fait pour y Ă©chapper n’aurait Ă©tĂ© pĂ©chĂ©. Donc quiconque ment pour cela ne pĂšche pas [47]. » Selon le mĂȘme principe on cherche quelqu’un pour attenter Ă  sa pudeur. Supposons qu’il soit possible de le cacher grĂące Ă  un mensonge ; qui osera dire que, mĂȘme dans ce cas, il ne faut pas mentir ? [48] » IndĂ©pendamment des difficultĂ©s Ă  concilier ces affirmations avec le reste de l’ouvrage, un principe intĂ©ressant et large est ici invoquĂ© Tout acte qu’on jugerait blĂąmable, si on ne l’accomplissait pas, n’est pas un pĂ©chĂ©. » Il ne s’agit plus ici d’avancer que l’acte du mensonge serait de soi et toujours un pĂ©chĂ©. Au contraire quiconque ment pour cela ne pĂšche pas. » Si le mensonge est intrinsĂšquement mauvais, comme semble le dire tout le reste de l’ouvrage, comment en cette situation dĂ©terminĂ©e son acte peut-il n’ĂȘtre pas peccamineux ? Quoi qu’il en soit des problĂšmes de cohĂ©rence dans la pensĂ©e d’Augustin, il semble bien que celui-ci justifie, Ă  titre exceptionnel certes, un mensonge par son motif et par l’intention du menteur, louable parce qu’il serait blĂąmable de ne pas y recourir. 21Que peut-on conclure de cette enquĂȘte auprĂšs d’Augustin, de Thomas d’Aquin et de Kant, comme des critiques, externes et internes, de leur interdiction absolue du mensonge ? Le mĂ©rite de cette thĂšse intransigeante est de ne pas contraindre le point de vue Ă©thique par le seul critĂšre de l’utilitĂ© et de considĂ©rer le devoir de vĂ©ritĂ© non seulement comme un devoir vis-Ă -vis d’autrui, mais aussi de sa conscience propre, de l’humanitĂ© comme telle, commune Ă  ma personne et Ă  toute autre, et de Dieu. Ses points faibles ne manquent pas non plus d’apparaĂźtre le plus Ă©vident est l’insurrection du bon sens dans ces circonstances oĂč on voudrait bien ne pas mentir, mais oĂč l’on perçoit qu’on ne pourrait pas le refuser sans un dommage moral plus grand. De plus, si l’on peut sans trop de peine admettre la supĂ©rioritĂ© du bien de l’ñme sur celui du corps, mise en avant par Augustin, on aimerait qu’il considĂ©rĂąt mieux la transformation du point de vue lorsqu’il s’agit de comparer mon bien, mĂȘme quant Ă  l’ñme, et le bien d’autrui de quel amour procĂšde l’intransigeance Ă  sauvegarder ma vĂ©racitĂ© ? amour de la » vĂ©ritĂ© ? amour de ma » vĂ©ritĂ© ? amour de mon ego, au travers du purisme et du vĂ©risme dans lesquels je me complais ? Si ces auteurs ont le mĂ©rite de ne pas rĂ©duire le mensonge au relationnel, ne risquent-ils pas d’avoir le tort de rĂ©duire le relationnel dans leur considĂ©ration du mensonge ? Il apparaĂźt d’ailleurs que mĂȘme les tenants de cette ligne sĂ©vĂšre admettent que n’est pas mensongĂšre la formule convenue dont personne ne doit ĂȘtre dupe, preuve que le discours nu, indĂ©pendamment des intentions des interlocuteurs, ne saurait ĂȘtre qualifiĂ© Ă©thiquement de mensonge. 22La philosophie du langage confirme et complĂšte d’ailleurs cette considĂ©ration. Pour reprendre des exemples cĂ©lĂšbres d’Austin, l’actuel roi de France est chauve » est une proposition qui n’est pas plus fausse qu’elle n’est vraie, puisque ne rĂšgne actuellement aucun roi en France [49], et il y a un taureau dans le champ » n’a pas du tout le mĂȘme sens selon que je vous la dis alors que vous ĂȘtes dans le champ ou alors que nous contemplons ensemble un tableau dans un musĂ©e [50]. Par ailleurs, tout le monde convient que toute vĂ©ritĂ© n’est pas bonne Ă  dire, qu’il faut parfois la taire, que l’on ne peut pas simplement dĂ©crĂ©ter que dire la vĂ©ritĂ© est vertueux et que ne pas la dire est peccamineux on peut dire la vĂ©ritĂ© avec une intention haineuse, hautement peccamineuse, et la taire par amour. De cela, tant Augustin que Thomas d’Aquin conviennent ou conviendraient. Seulement, on ne peut pas toujours se taire alors qu’on le voudrait et l’on doit parfois parler alors qu’on voudrait se taire. Si le silence peut avoir valeur de parole – on peut trahir un secret par le seul silence –, ne faut-il pas convenir aussi que la parole peut avoir valeur de silence, qu’elle peut ĂȘtre l’unique recours pour voiler la vĂ©ritĂ© Ă  taire ? La thĂšse antique et mĂ©diĂ©vale de la naturalitĂ© du signe du langage, censĂ©e justifier le dĂ©sordre intrinsĂšque de la parole mensongĂšre, pĂšse peu ici en regard des enjeux proprement Ă©thiques n’est-il pas clair que le rĂ©sistant torturĂ© pour livrer les noms des membres de son rĂ©seau doit faire tout son possible pour protĂ©ger la vie de ceux-ci, y compris par de faux renseignements qui pourront mĂ©nager le dĂ©lai nĂ©cessaire Ă  leur fuite ? L’inĂ©luctabilitĂ© du recours au mensonge dans certains cas extrĂȘmes a-t-elle besoin, comme justification, d’une analogie avec la lĂ©gitime dĂ©fense, selon la perspective de Schopenhauer, de l’affirmation d’un primat de l’amour sur la vĂ©ritĂ©, comme le proclame JankĂ©lĂ©vitch, ou du principe du moindre mal, selon le mĂȘme auteur ainsi que Comte-Sponville ? 23Ces explications partielles, nonobstant leur part de pertinence, ouvrent la porte Ă  une lĂ©gitimitĂ© d’un mensonge dont la malice morale devient difficile Ă  situer, dĂšs lors qu’elle vaut gĂ©nĂ©ralement, dans la plupart des cas, mais pas toujours ni en soi. Il existe un autre moyen de rendre compte Ă  la fois de l’interdiction Ă©thique du mensonge et de la lĂ©gitimitĂ© pratique d’un discours intentionnellement inexact l’impact des obstacles au volontaire sur l’imputabilitĂ© de l’acte. Comme l’explique saint Thomas d’Aquin, nul n’est responsable moralement de ce Ă  quoi il est contraint par la violence [51]. Le mensonge peut bien ĂȘtre en soi moralement condamnable sans ĂȘtre toujours concrĂštement blĂąmable, dĂšs lors que la prĂ©supposition de libertĂ© de l’acte de parole se trouve contredite lĂ  oĂč la libertĂ© souffre contradiction, la diction est exonĂ©rĂ©e de ses rĂšgles habituelles de vĂ©ritĂ©. Le nombre de ces cas n’est pas si rare la densitĂ© de la violence que portent nos sociĂ©tĂ©s doit en effet prendre en compte bien des violences latentes, sournoises, inaperçues des pressions, des harcĂšlements, des chantages. Cette explication suffit peut-ĂȘtre Ă  guider l’attitude de celui qui doit protĂ©ger la vie du rĂ©fugiĂ© que l’on pourchasse. Elle ne saurait pourtant, sans extension indue, rĂ©soudre le cas, difficile et douloureux, de la parole Ă  adresser Ă  un malade inquiet, de la protection du secret contre une question indiscrĂšte, de la gradualitĂ© dans l’accompagnement d’une conscience Ă  Ă©clairer. Ne jamais parler contre la vĂ©ritĂ© mais la taire quand on ne peut pas la dire constitue une rĂšgle toujours souhaitable mais parfois apparemment impossible, du moins si l’on ne considĂšre de la vĂ©ritĂ© que l’exactitude objective et factuelle. L’échange de parole, qui est une modalitĂ© mais qui n’est qu’une modalitĂ© de la communication entre deux personnes, demande Ă  ĂȘtre investi de la vĂ©ritĂ© plus haute, et proprement Ă©thique, de celles-ci. Etre vrai dans le dialogue avec autrui suppose le fin discernement de ce qu’il entendra, de ce qu’il recevra de ce que je pourrai dire. C’est ainsi que je pourrai, selon le code de la confiance qui nous lie, savoir quoi dire et comment dire pour ĂȘtre vrai Ă  son Ă©gard, dans le respect de nos personnes et du vrai bien, dans l’amour de la vĂ©ritĂ© et la vĂ©ritĂ© de l’amour. 24En tant que chrĂ©tiens, n’avons-nous pas pourtant un appel Ă  une perfection plus grande que celle des scribes et des pharisiens, une exigence plus impĂ©rieuse envers le courage de la fidĂ©litĂ© », selon la belle expression de JankĂ©lĂ©vitch ? Certes, et le philosophe est ici prĂ©cieux, il faut craindre l’arrogance du purisme qui blĂąme chez autrui, avec trop de hĂąte, trop de facilitĂ© et trop de duretĂ©, les compromis ou les capitulations auxquels sa volontĂ© se rĂ©signe ou contre lesquels elle proteste mĂȘme, alors mĂȘme que nous ne somme pas assurĂ©s de faire mieux en pareille circonstance. Pour autant, quant Ă  sa propre conduite personnelle, ne faut-il pas dĂ©sirer prĂ©senter cette force de Socrate, de Jean-Baptiste, de Thomas More, de tant de ceux de nos frĂšres et sƓurs qui ont su opposer une douce et humble obstination pour dire non Ă  ceux qui voulaient leur imposer l’acquiescement Ă  l’iniquitĂ©. JĂ©sus, surtout, donne part Ă  son Esprit de VĂ©ritĂ© pour que ses disciples vivent ce qu’il leur commande, que leur oui soit oui et que leur non soit non, mĂȘme au prix de leur propre vie. La victoire de la vĂ©ritĂ© a un prix le sang du Christ. La dĂ©faite du mensonge a un nom la croix du Christ. Ne pas mentir est souvent crucifiant. La question n’est pas de savoir si une bonne casuistique permettrait d’encenser l’illicĂ©itĂ© du mensonge en lui tordant le cou en toute circonstance pressante, ni de brandir le doigt menaçant d’un interdit qui transformerait les misĂšres subies en pĂ©chĂ©s de douteuse vĂ©nialitĂ©, mais d’inscrire la crucifixion du Verbe dans l’imprĂ©vu de notre existence humaine. Notes [1] V. JankĂ©lĂ©vitch, TraitĂ© des vertus II, Les vertus et l’amour, vol. 1 Bordas, 1970, Flammarion, 1986, p. 182. [2] E. Kant, MĂ©taphysique des mƓurs, II. Doctrine de la vertu, 9. DeuxiĂšme section Du devoir de l’homme envers lui-mĂȘme considĂ©rĂ© uniquement comme ĂȘtre moral. I. Du mensonge VI, 431 ; ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard PlĂ©iade, 1986, p. 718. [3] V. JankĂ©lĂ©vitch, op. cit., p. 276 Le sincĂšre diabolique qui dit le vrai pour nuire, et le dit non pas Ă  son insu ou malgrĂ© lui, comme le menteur peu conscient ou le trompeur trompĂ© qui a raison 
, sans le vouloir, mais le dit exprĂšs, sciemment, pour faire mal ce vĂ©ridique malveillant est moralement un menteur, un menteur qui dit vrai, – car on peut 
 mentir en disant la vĂ©ritĂ© n’arrive-t-il pas que la vĂ©ritĂ© soit une calomnie ? tout comme on peut dire la vĂ©ritĂ© en mentant » ; vera dicunt quando mentiuntur », dit saint Augustin des Priscillanistes ; ou encore Loquuntur mendaciter vera ». [4] V. JankĂ©lĂ©vitch, op. cit., p. 213. [5] Le De Mendacio 395 et le Contra Mendacium 420. [6] Saint Augustin, De Mendacio, III, 3 ƒuvres de saint Augustin, BibliothĂšque augustinienne, vol. 2, Paris, DDB, 1948, p. 243 [AbrĂ©gĂ© en BA 2, 243]. [7] Ibid., V, 9 BA 2, 263. [8] Ibid., VI, 9 BA 2, 267. [9] Ibid., VII, 10 BA 2, 269. [10] Ibid., IX, 13 BA 2, 275. [11] II-II, Q. 110, a. 1, c. [12] II-II, Q. 110, a. 3, c. [13] Ibid., obj. 4. [14] Ibid., ad 4m. [15] CitĂ© dans E. Kant, Sur un prĂ©tendu droit de mentir par humanitĂ©, VIII, 425, in ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard coll. BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1986, p. 435. [16] Ibid. [17] E. Kant, op. cit., VIII, 426, p. 436. [18] E. Kant, op. cit., VIII, 427, p. 438. [19] E. Kant, op. cit., VIII, 428, p. 439. [20] E. Kant, op. cit., VIII, 428-429, p. 439. [21] S. Hilarii episcopi Pictaviensis, Tractatus super Psalmos, Corpus Scriptorum Ecclesiastorum Latinorum, vol. 22, 1891, In Ps. XIV, 10, p. 91. [22] A. Schopenhauer, Le fondement de la morale, Paris, Livre de Poche no 4612, 1991, no 17 PremiĂšre vertu la justice, p. 173. [23] Ibid., p. 174. [24] Ibid., p. 176. [25] Ibid., p. 176-177. [26] V. JankĂ©lĂ©vitch, TraitĂ© des vertus, t. 2, vol. 2 Les vertus et l’amour, I, chap. III La sincĂ©ritĂ©, Paris, Flammarion, 1986, coll. Champs Flammarion », p. 249-251. [27] Ibid., p. 272. [28] Ibid., p. 283. [29] A. Comte-Sponville, Petit TraitĂ© des grandes vertus, Paris, puf, 1995, p. 257. [30] Ibid., p. 258. [31] Ibid., p. 261. [32] Ibid., p. 265. [33] Ibid., p. 264. [34] Ibid., p. 266-267. [35] Ibid., p. 267. [36] Ibid., p. 268. [37] Ibid., p. 272. [38] Ibid., p. 271. [39] Ibid., p. 275. [40] Ibid., p. 274. [41] II-II, Q. 110, a. 3, ad 4m. [42] Saint Augustin, Contra mendacium, X, 23 BA 2, 401-403. [43] Ibid. BA 2, 403. [44] Saint Augustin, De mendacio, XIII, 24 BA 2, 299. [45] Ibid. BA 2, 301. [46] E. Kant, MĂ©taphysique des mƓurs, II. Doctrine de la vertu, 9. DeuxiĂšme section Du devoir de l’homme envers lui-mĂȘme considĂ©rĂ© uniquement comme ĂȘtre moral. I. Du mensonge VI, 431 ; ƒuvres philosophiques, t. 3, Paris, Gallimard, coll. BibliothĂšque de la PlĂ©iade », 1986, p. 718. [47] Saint Augustin, De mendacio IX, 15 BA 2, 281-283. [48] Ibid., IX, 16 BA 2, 283. Certes, Augustin a soulignĂ© constamment que, pour aucun bien corporel ou temporel, pour soi comme pour autrui, il n’est possible d’aliĂ©ner le bien spirituel de la fidĂ©litĂ© Ă  la vĂ©ritĂ© ; on pourrait comprendre que, si la comparaison se faisait non plus entre un bien corporel et un bien spirituel mais entre deux biens spirituels, l’argument cĂ©dĂąt en faveur de la prĂ©servation d’un bien spirituel supĂ©rieur. Il ne manque cependant pas d’affirmer par ailleurs que le viol, qui souille la victime corporellement, ne la salit pas moralement puisque sa volontĂ© est contraire Ă  l’acte qui lui est imposĂ©. Quand il prĂ©cise le sens de cet immonde » qui, imposĂ© Ă  autrui, peut justifier mon propre mensonge, il demeure dans le cadre d’une atteinte seulement corporelle si on l’arrose de fumier, si on verse des ordures dans sa bouche, si on les y fait pĂ©nĂ©trer de force, si on le viole Ă  la façon d’une femme, il inspire presque Ă  tous une horreur physique. On l’appelle souillĂ© et immonde » ; ibid., IX, 15 BA 2, 281. [49] J. L. Austin, Quand dire, c’est faire [How to do things with words], Paris, Seuil, 1970, p. 53 2e confĂ©rence. [50] Ibid., p. 63 3e confĂ©rence. [51] I-II, Q. 6, a. 5.

Nemanquez pas l'épisode Toute vérité n'est pas bonne à dire de Candice Renoir. DerniÚre diffusion le à 01h00 sur

Il vaut mieux parfois cacher la vĂ©ritĂ©, mentir par omission. Depuis qu'on a remarquĂ© qu'avec le temps vieilles folies deviennent sagesse, et qu'anciens petits mensonges assez mal plantĂ©s ont produit de grosses, grosses vĂ©ritĂ©s, on en a de mille espĂšces. Et celles qu'on sait, sans oser les divulguer car toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire ; et celles qu'on vante, sans y ajouter foi car toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  croire ; [
]. — Beaumarchais, Mariage de Figaro 1784, acte IV, scĂšne 1 All truths are not to be spoken at all times. Traduction Trouver une traduction pour le toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire phrase dans d'autres langues all truth is not good to say SĂ©lectionnez une autre langue - Select - çź€äœ“äž­æ–‡ Chinese - Simplified çčé«”äž­æ–‡ Chinese - Traditional Español Spanish Esperanto Esperanto æ—„æœŹèȘž Japanese PortuguĂȘs Portuguese Deutsch German Ű§Ù„ŰčŰ±ŰšÙŠŰ© Arabic Français French РуссĐșĐžĐč Russian àȕàČšàłàČšàČĄ Kannada 한ꔭ얎 Korean ŚąŚ‘ŚšŚ™ŚȘ Hebrew Gaeilge Irish ĐŁĐșŃ€Đ°Ń—ĐœŃŃŒĐșа Ukrainian Ű§Ű±ŰŻÙˆ Urdu Magyar Hungarian à€źà€Ÿà€šà€• à€čà€żà€šà„à€Šà„€ Hindi Indonesia Indonesian Italiano Italian àź€àźźàźżàźŽàŻ Tamil TĂŒrkçe Turkish ఀెà°Čుగు Telugu àž àžČàž©àžČàč„àž—àžą Thai Tiáșżng Việt Vietnamese ČeĆĄtina Czech Polski Polish Bahasa Indonesia Indonesian RomĂąnește Romanian Nederlands Dutch ΕλληΜÎčÎșÎŹ Greek Latinum Latin Svenska Swedish Dansk Danish Suomi Finnish ÙŰ§Ű±ŰłÛŒ Persian Ś™Ś™ÖŽŚ“Ś™Ś© Yiddish Ő°ŐĄŐ”Ő„Ö€Ő„Ő¶ Armenian Norsk Norwegian English English Phrases voisines Quelques autres phrases de notre dictionnaire similaires Ă  toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire Citation Utilisez la citation ci-dessous pour ajouter toute vĂ©ritĂ© n'est pas bonne Ă  dire Ă  votre bibliographie Nous avons besoin de vous! Aidez-nous Ă  crĂ©er la plus grande collection de phrases modifiĂ©es par l'homme sur le web! Quiz Are you a phrases master? » Here's my two __________. A. pence B. words C. thoughts D. cents Browse
\n \ntoute vérité n est pas bonne à dire bible
CandiceRenoir. S04E07 : Toute vérité n'est pas bonne à dire. Afficher le diaporama. Série. De Nicolas Picard-Dreyfuss. Avec Cécile Bois, Raphaël Lenglet, Gaya Verneuil, Samira Lachhab, Delphine Rich, Stéphane Blancafort, Ali Marhyar, Nathalie Boutefeu, Nicky Marbot, Olivia Brunaux, Céline Mainguy, Pierre Cachia. Année de production 2016.
Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ???j'ai croisĂ© un Ă©norme 4x4 arborant fiĂšrement sur sa lunette arriĂšre un autocollant vantant les mĂ©rites de Notre Dame de la Compassion Charitable et MisĂ©ricordieuse vers le royaume du Christ. je me suis dit que j'allais bientĂŽt imiter les Pasfous et coller moi aussi sur ma bicyclette "LĂąchez-nous". Sauf que vous en conviendrez, la surface lisible sur un vĂ©lo est singuliĂšrement rĂ©duite...Alors littĂ©ralement saturĂ© par tout ce qui a trait de prĂšs ou de loin Ă  un quelconque prosĂ©lytisme, je me suis dit que j'allais vous donner le fond de ma pensĂ©e ! La vĂ©ritĂ© c'est que j'en ai strictement rien Ă  foutre du pape et que trois semaines de battage mĂ©diatique autour d'individus qui, sans que quiconque ne s'en offusque ou presque, se posent comme des monstres de sexisme et sectaires me rendent hargneux. La vĂ©ritĂ© c'est que je crois halluciner quand une camarade de cours m'explique qu'elle ne met dorĂ©navant un foulard que pour plaire Ă  la "famille", qu'elle regrette de ne plus pouvoir aller Ă  la piscine, et que lorsqu'elle retourne en vacances au Maroc, elle recouvre une libertĂ© qui n'existe plus ici et que "au moins lĂ  bas, on lui fout la paix" !La vĂ©ritĂ© c'est que je ne supporte plus de croiser dans le mĂ©tro et il est rare que je l'emprunte des lecteurs de bible prĂšs Ă  Ă©vangĂ©liser tout ce qui bouge, La vĂ©ritĂ© est je ne comprend pas le regard haineux des orthodoxes juifs, parceque nous sommes goys "non-juifs" et dĂ©tournent leurs vĂ©ritĂ© c'est que la tolĂ©rance est devenue un bĂąton blanc que l'on agite dĂšs qu'une voix s'Ă©meut de savoir ce que signifie le mot libertĂ©. La vĂ©ritĂ© c'est qu'au prĂ©texte d'ouverture d'esprit on laisse les religions Ă©riger des murs, enfermer dans des carcans et nourrir les ressentiments entre communautĂ©s. La vĂ©ritĂ© c'est qu'Ă  force d'assĂ©ner que chacun a le droit de croire en dieu, on oublie trop souvent que l'on a aussi le droit de ne pas y chacun sa vĂ©ritĂ©. non ??? Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par moe Sam 14 Avr - 021Chaque religion reagit a sa facon envers les non-croyant, mais malheuresement c'est l'homme qui interprete mal sa religion dans la majorite des cas, je prend en exemple ma religion, l'Islam, ma religion interdit au fidel de s'abstenir de parler et vivre avec le non-croyant ou les fidels des autres religions elle interdit aussi au croyant de se venter de ses vertus s'il en a devant le non croyant, car ses pratiques ne peuvent en aucun cas etre benifique a la societe, car avant d'etre un bon musulman il faut d'abord etre un bon etre humain ! voila ce que je sais de ma religion, maintenant, lorsqu'on vient a ce qui se passe vraimment chez les musulmans c'est tout a fait different, beaucoup interpretent la religion et ses directives faussement, ils se referment sur eux meme, et commencent meme a precher la haine, ce qui est un peche dans notre religion ! il y'a une difference entre ce que Le Coran et notre Prophete nous conseillent et ce que la plupart des musulmans font !Je ne sais pas ce qui est des autres religions, mais je pense que c'est pas aussi different que chez nous !moeSupervisorNombre de messages 1462Date d'inscription 18/10/2006 Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par 6nic Sam 14 Avr - 057ben voila ! Moe tu as tout compris, l'histoire de l'homme.. c'est exactement cĂ . et chaque religion preche pour sa chapelle "synagogue, mosquĂ©e", et ce n'est pas pret de changer, puisque depuis la crĂ©ation du monde jusqu'Ă  nos jours les peuples croyants des diverses religions, s'approprient dieu, et chancun pense detenir la vĂ©ritĂ© absolue...il n'y a malheureusement aucun peuple actuel qui appliquent les regles des livres saints. Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par LĂ©GaTo Sam 14 Avr - 118Se revendiquer croyant, voilĂ  davantage ce qui me surprend aujourd' n'avais pas la sensation, jusqu'il y a peu, que de connaĂźtre la confession de son interlocuteur pouvait revĂȘtir une certaine importance. Je dirai mĂȘme que tout ce petit monde pouvait se cotoyer dans l'indiffĂ©rence la plus totale, les coyances relevaient davantage de la vie "intime" des individus. Mais je ressens comme toi une montĂ©e des tensions entre les diffĂ©rentes communautĂ©s et une volontĂ© affichĂ©e d'indiquer son appartenance. Pour ma part, j'essaie de garder une certaine distance vis Ă  vis de mes croyances personnelles, qu'il ne m'est pas nĂ©cessaire de communiquer Ă  autrui, ni mĂȘme tenter de convaincre quiconque. Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par 6nic Sam 14 Avr - 132 ManwĂ© La volontĂ© de renvoyer toute expression de la religion Ă  une sphĂšre strictement privĂ©e me fait penser au CV anonyme. La personne est un tout. Dire clairement ses convictions permet Ă  l'interlocuteur d'avoir des clĂ©s de comprĂ©hensions sur la personne. Son mode de vie, ses choix, son discours. Vouloir imposer un tabou sur les convictions religieuses est une ineptie car Ă  la moindre discussion un peu poussĂ©e il est difficile de les cacher. Le malheur d'autrui fournit le terreau rĂȘvĂ© des culs-bĂ©nits pour tenter de ramener les brebis Ă©garĂ©es dans le troupeau. Je ne vois pas d'autre solution pour toi que d'Ă©migrer dans une contrĂ©e sans Dieu, ce qui serait une trouvaille. Il reste encore la solution de refaire une rĂ©volution comme en 1792 avec son cortĂšge de prĂȘtres et de nonnes allant Ă  l'Ă©chafaud, mais cela n'a pas manifestement pas suffit. DĂ©cidĂ©ment, je crois qu'il te faudra supporter encore longtemps les culs-bĂ©nits ! Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par LĂ©GaTo Sam 14 Avr - 401Je suis absolument pas trop daccord avec vous, la religion est un besoin humain, l'etre humain a besoin de croire en quelque chose de supĂ©rieur, que ce soit le judaisme le chrĂ©stianisme ou lislamisme ou boodisme, ce n'est lĂ  qu'une maniĂ©re comme une autre de vĂ©nĂ©rer le bon dieu, il ne faut pas en vouloir au recrutement de masse que font preuve les chefs religieux, il a toujours Ă©tĂ© le cas au travers les ages, je citerais les croisĂ©s des chrĂ©tiens... Ta mĂ©prise des religieux cher manwĂ© et 6nic est non justifiĂ©, elle est surement motivĂ© par ton manque profond de fois, je te conseil le chemin de dieu mon frĂ©re, c'est bien le seul qui a une lumiĂ©re au bout... Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par 6nic Sam 14 Avr - 410C'est vrai qu'on peut avoir une "overdose papale"...Maintenant, place Ă  la PUB, Ă  la tĂ©lĂ©-rĂ©alitĂ©, aux marchands de bonheurs plus ou moins frelatĂ©s....Est-ce mieux vraiment ? Par ailleurs, croire ou ne pas croire n'est peut-ĂȘtre pas une question strictement binaire. Il y a bien des moments oĂč les croyants sincĂšres ont des doutes...la Foi continuum.... Sur le nombrilisme, il me semble qu'il s'agit d'un dialogue ici, non ?MĂȘme lorsque tu semble rĂ©ellement en colĂ©re, tu parviens Ă  aligner des arguments... pour ça je t'admire,...Parce que moi, peut=ĂȘtre un peu brutalement, je suis tentĂ© de dire,... qu'ils nous lache la grappe,... que j'en ai rien Ă  battre des leçons de morales,... qu'il faut pas venir me les brouter en me disant quoi penser,... et que celui qui veut porter un jugement sur ma vie, ... risque une baffe... Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par ManwĂ© Sam 14 Avr - 418Le propos est peut-ĂȘtre de parler de religion avec plus de discrĂ©tion, moins d'agressivitĂ©. J'ai parfois l'impression aujourd'hui qu'on ne peut exister qu'Ă  travers la religion. Si je suis d'accord avec toi sur le fait que de connaĂźtre la confession de quelqu'un fait partie intĂ©grante de l'individu, il ne fait pas de lui entiĂšrement ce qu'il est. Qui plus est de nombreuses personnes affichant leur religion n'ont pas une vie vĂ©ritablement en adĂ©quation avec leurs exemple Nombre de fois ai-je vu des personnes prĂ©parant le baptĂȘme de leurs enfants dire qu'ils le faisait baptiser pour qu'il ait des valeurs - Est-ce Ă  dire donc que tous les enfants non baptisĂ©s seront Ă©lĂ©vĂ©s sans aucune "valeur"?Ce qui est choquant dans cet Ă©talage c'est parfois l'absolue conviction de ces personnes de dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© et de vouloir l'imposer. En ce qui me concerne j'accorde plus d'intĂ©rĂȘt Ă  la valeur humaine des personnes rencontrĂ©es qu'Ă  leur religion. Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par LĂ©GaTo Sam 14 Avr - 4426nic a Ă©critj'en ai rien Ă  battre des leçons de morales,...Personne n'a la science infuse, nous avons tous besoin de bases, de rĂ©gles a ne pas franchir, d'un ideal a poursuivre, tel est faite la nature humaine et il ne peut etre autrement, voilĂ  toute la diffĂ©rence entre toi et moi, tu crois a l'idĂ©e qu'un etre humain peut etre libĂ©rĂ© de toute pensĂ© de toute rĂ©gle de toute barriĂ©re, je pense que l'homme a un destin, et il est prĂ©dĂ©stinĂ© a suivre ce chemin qui mĂ©ne vers quelque chose de supĂ©rieur, vers dieu tout simplement, croire ne vas pas vous broyer les os et vous creuver quand meme, essayĂ© je vous assure que ça poura vous sauver...ManwĂ© a Ă©critCe qui est choquant dans cet Ă©talage c'est parfois l'absolue conviction de ces personnes de dĂ©tenir la vĂ©ritĂ© et de vouloir l'imposerCeci, est l'idĂ©e propre d'un athĂ© nĂ©, qui pense quon lui impose une vie prĂ©dĂ©stinĂ©, qu'on lui impose des idĂ©es et des fais sans forcĂ©ment un quelconque fondement scientifique et l'obliger a y croire, c'est completement faux, avoir la fois nest pas le fait de marcher les yeux bandĂ©s, mais de croire au fait quen marchant les yeux bandĂ©s lon ne tombera pas... le chemin de dieu est si bon et joyeux, on se retrouve dans ce monde qui est de plus en plus sombre et effrayant, un monde ou l'on se sent vide et seul lorsqu'on a pas de fois en quoi s'accrocher... j'espere de tout coeur que tu trouveras ton chemin mon frĂ©re... Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par ManwĂ© Sam 14 Avr - 453mais, dis moi LĂ©gato, cĂ©tait pas toi le conducteur du 4X4 ???Chacun construit sa vie comme il l'entend. Chacun peut s'affirmer et se dĂ©finir, tant qu'il laisse son voisin en faire autant. Si je dis "La Terre est plate.", alors je suis dans l'erreur car il est scientifiquement prouvĂ© qu'elle est ronde. Mais si je dis" Je n'aime pas les choux de Bruxelles." ou " Cet appartement est affreux.", c'est vrai pour moi, et faux pour lui comme elle dĂ©pend de l'individu, c'est une vĂ©ritĂ© relative. Le problĂšme des religions, c'est que chacune revendique son dogme comme seule juste une couleur parmi tant d'autres pour peindre notre chambre; et cette couleur elle-mĂȘme comporte tellement de nuances... Toutes les couleurs sont aussi vraies et agrĂ©ables Ă  regarder les unes que les autres, n'est-ce pas? Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par moe Sam 14 Avr - 1510ManwĂ© a Ă©critmais, dis moi LĂ©gato, cĂ©tait pas toi le conducteur du 4X4 ??? je me pose la meme question moi !Et encore a propos des religions te ce qu'elles pretendent detenir comme verite Je parle toujours de la mienne n'oublion pas que la religion est souvent mal interprete, ca depend souvent des coutumes de sa societe, de son niveau de developpement, de son identitee ou de sa liberte un peuple sans terre, ou avec une terre occupe veut que sa religion soit le promoteur de sa liberte pour qu'elle lui rend ses biens, la religion est ainsi deformee, a une tres grande echelleAvant de se demander pourquoi la societe accepte mal les non-croyants, demandont nous pourquoi elle accepte tant les mal-croyants !moeSupervisorNombre de messages 1462Date d'inscription 18/10/2006 Re Toute vĂ©ritĂ© est-elle bonne Ă  dire ??? par 6nic Sam 14 Avr - 1857Le dĂ©bat sur la foi est stĂ©rile, les uns ne convaincront jamais les autres, c'est une dĂ©marche personnelle. Assumer mon C , comme dirait Zazie dans le mĂ©tro ! C'est tout simplement parce que le Divin est inscrit dans le langage humain en gĂ©nĂ©ral, deux exemples thĂ©orie Ă  l'origine la procession qui suit la divinitĂ© au cours d'une liturgie ce sens rĂ©siduel demeure en français ex "une longue thĂ©orie de chenilles processionnaires" ach, deux termes religieux ! orienter tourner dans la bonne direction parce qu'Ă  l'origine les Ă©glises Ă©taient tournĂ©es vers JĂ©rusalem vers l'Orient, on ne dit pas "occidentaliser" n'est-ce pas ? Aujourd'hui, le terme "d'orientation sexuelle" me fait donc doucement rigoler..... Ce qui me gondole Ă©galement en lisant Le Monde ce journal de francs maçons coincĂ©s, c'est le nombre d'expressions religieuses qu'il emploie style "il ne faut pas STIGMATISER ces populations" ou "face Ă  la violence il faut SANCTUARISER les lycĂ©es", ach, ach yerk, yerk ! Sujets similairesPermission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum Dg0aKk.
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