Rsum: La fortune des Rougon, en 1871 par. Emile Zola A Plassans au cimetire Saint Mittre, Miette et Silvre Mouret parlent de leur amour. Ils entendent la bande insurrectionnelle et partent avec celle-ci. La famille Rougon prpare le Coup dEtat dans le " salon jaune " de leur maison (un endroit important tout au long du roman). Pierre et Flicit souhaitent monter socialement et
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Résumé du document Le chapitre ne paraßt pas répondre aux hypothÚses que suggÚre le titre complet du roman histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. En effet, le titre semble suggérer soit l'histoire d'une riche famille, soit le bonheur d'une famille grùce à son argent, les Rougons. Mais dans ce chapitre, le lecteur ne sait pas qui est cette famille, car aucune indication n'y fait allusion. De plus, Miette et SilvÚre, les deux personnages principaux de ce chapitre, ne font pas partie des nobles ou des bourgeois. Ils semblent plutÎt appartenir au peuple. Enfin, Miette et SilvÚre ne sont pas non plus spécialement chanceux puisqu'ils doivent bientÎt se séparer, SilvÚre partant rejoindre les insurgés. Sommaire I. L?action se situe au XIX?me si?cle, en d?cembre 1851, un dimanche 7 II. Le cadre de l?action se situe dans la petite ville proven?ale de Plassans dans le midi de la France III. Miette et Silv?re appartiennent au peuple, ? la classe ouvri?re IV. Le projet politique de Silv?re est de rejoindre les insurg?s Extraits [...] Le lecteur pressent alors le futur tragique des jeunes gens. Miette et SilvÚre appartiennent au peuple, à la classe ouvriÚre. Cette appartenance à cette classe se ressent dans leur aspect physique et leur psychologie. Miette, malgré son jeune ùge, a ainsi les mains déjà abßmées, déformées car son oncle qui la déteste lui donne les plus gros travaux agricoles à faire. Quant à SilvÚre, son visage est maigre et allongé à cause de la faim. Son dur travail lui a déformé les bras qui sont maintenant trop développés et ses mains sont durcies. [...] [...] Il n'y a pas que des éléments positifs dans leur portrait physique et moral. Ils pourraient ainsi mal tourner car leur sentiment d'injustice face aux nobles et leur lassitude face à leur travail pourraient grandir et les mener à accomplir des crimes pour se venger de l'injustice dont ils sont victimes. Le projet politique de SilvÚre est de rejoindre les insurgés pour organiser une révolte contre le coup d'Etat du neveu de Napoléon I. Miette y adhÚre lorsque celle-ci et SilvÚre viennent à la rencontre des insurgés et que l'un d'entre eux la reconnaßt comme étant la fille de Chantegreil qui a été envoyé au bagne pour assassinat. [...] [...] Fiche de lecture du chapitre 1 du roman La fortune des rougon, Zola. Le chapitre ne paraßt pas répondre aux hypothÚses que suggÚre le titre complet du roman histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire. En effet, le titre semble suggérer soit l'histoire d'une riche famille, soit le bonheur d'une famille grùce à son argent, les Rougons. Mais dans ce chapitre, le lecteur ne sait pas qui est cette famille, car aucune indication n'y fait allusion. [...] [...] Le cadre de l'action se situe dans la petite ville provençale de Plassans dans le midi de la France. Plassans est divisée en 3 grands quartiers. Le lieu de rendez-vous de Miette et SilvÚre n'est pas de bon augure pour la suite de l'histoire. En effet, Zola place leur amour sous le signe de la mort ils se donnent rendez-vous sur la pierre tombale oubliée d'une Marie prénom dont Miette est le diminutif. Ce lieu sinistre, qu'est cet ancien cimetiÚre, semble les prévenir d'un destin tragique. [...]
LauraLĂ©vy, « Les trois temps de lȎcriture dans les dossiers prĂ©paratoires dȃmile Zola », Les Cahiers naturalistes, LVII, no 85, 2011, p. 221-227. Christian Mbarga, « AdĂ©laĂŻde Fouque ou le pouvoir mĂ©connu de Tante Dide », Les Cahiers naturalistes, XLVI, no 74, 2000, p. 127-143. ÉlĂ©onore Reverzy, « Zola et lȎcriture de l»histoire : autour de La Fortune des Rougon », in
Extraits [...] Quand le couple intĂšgre le temps historique en entrant dans la C des insurgĂ©s, il en meure. Le bonheur de M et S est fragile et promut Ă  la mort Le texte est opposĂ© Ă  la mort et au bonheur "joies prĂ©sentes et larmes futures"11, "douceurs mortels"23, "un bonheur qui irrite la mort"19, "prends garde, mon garçon, on en meurt"35. Le bonheur de M et S est liĂ© Ă  la clartĂ© "claire matinĂ©e"8, "soleil limpide"34, "trouĂ©e blanche"44. Cette image de bonheur innocent est saisi comme Ă©phĂ©mĂšre qui ne va pas durer puisque apparemment, le couple heureux est promis Ă  la mort. [...] [...] Elle est un objet, lorsqu'elle est fermĂ©e. - La porte ouvre sur un espace qui aurait dĂ» rester fermĂ© Cette porte va mettre en communication 2 territoires l'ancienne masure de Macquart et Le Jas-Meiffren ancien territoire Fouque - La porte ouvre aussi sur le temps le passĂ© de Tante Dide "une seconde fois, la porte Ă©tait complice"8-9 La porte a une valeur symbolique - la porte reprĂ©sente un interdit S a accompli, en ouvrant la porte, un acte qui Ă©tait dĂ©fendu, il en a conscience. [...] [...] - IntĂ©rĂȘt du passage PrĂ©senter un aspect de l'amour entre M et S. Montrer la valeur symbolique du mur et enfin rĂ©vĂ©ler une nouvelle fois la folie d'A. PLAN Les amours enfantines de M et S La valeur symbolique de la porte A et le temps Une idylle touchante - Jeunesse des 2 hĂ©ros Le terme enfant est repli plusieurs fois 4,13,33 et cette idĂ©e est reprise par A "elle est bien jeune"30. Ils sont naĂŻfs, purs, chastes, ils sont amoureux 4,9,18,33,13 - Cet amour a une rĂ©fĂ©rence littĂ©raire Daphnis et ChloĂ© roman de Longus II s Ap. [...] [...] - Cet interdit transgressĂ© fait naĂźtre la culpabilitĂ© des personnages M et S se sentent coupables "ils sont confus"4, "tĂȘte baissĂ©"4, "heureuse d'en ĂȘtre quitte Ă  si bon marchĂ©"26. Ils s'apprĂȘtent Ă  ĂȘtre jugĂ© alors qu'ils n'ont rien fait de mal. Ils ont passĂ©s un seuil. Le 2Ăšmeseuil c'est lorsqu'ils se baignent sans la Viorne. Le 3Ăšme seuil le baiser sur le bout de la route. Seuil qui, comme le pressent peut les amenĂ©s Ă  la mort. - CulpabilitĂ© chez A On le voit car c'est elle qui considĂšre que "la porte Ă©tait complice"8-9, "si elle ne s'Ă©tait sentie complice"22, "la porte ne la rendrait plus complice"41. [...] [...] Ce chapitre se termine par la mort de M. plus prĂ©cisĂ©ment, M et S se sĂ©parent des insurgĂ©s pendant la nuit, M s'endort et S se remĂ©more les premiers jours de leurs amours dans un long retour en arriĂšre de la p215 Ă  260 Les deux jeunes gens habitent de part et d'autre d'un mur qui les sĂ©parent. D'un cĂŽtĂ©, l'ancienne maison de Macquart oĂč vie A et et de l'autre, le Jas-Meiffren dans laquelle habite M et qui Ă©tait l'ex-propriĂ©tĂ© d'A. [...]

Lafortune des Rougon de Zola RĂ©sumĂ© par chapitres Chapitre 1 : Histoire d’amour entre Miette et SilvĂšre. Vivant Ă  Plassans, elle Ă©pouse Rougon, un jardinier, dont elle a un fils. Livres Auteurs Lecteurs Critiques Citations Listes La curĂ©e. Le ventre de Paris. L’action se dĂ©roule dans le sud de la France, Ă  Plassans, berceau de la famille Rougon-Macquart, pendant les

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Lisez« Fiche de lecture La Fortune des Rougon - RĂ©sumĂ© dĂ©taillĂ© et analyse littĂ©raire de rĂ©fĂ©rence » de Émile Zola disponible chez Rakuten Kobo. La collection « ConnaĂźtre une Ɠuvre » vous offre la possibilitĂ© de tout savoir de La Fortune des Rougon d'Émile Zola grĂą RĂ©sumĂ© du document Le chapitre 7 dĂ©bute par les retrouvailles entre les fils d'AdĂ©laĂŻde Pierre et Antoine. Les deux frĂšres se retrouvent chez leur mĂšre. Antoine a pour but d'ĂȘtre payĂ© par son frĂšre. Ce dernier ne veut pas et le chasse. Pascal, soigne AdĂ©laĂŻde car cette derniĂšre est devenue totalement folle. L'aĂźnĂ© Rougon ne veut rien faire pour sa mĂšre. Une fĂȘte a lieu en son honneur, il reçoit la LĂ©gion d'honneur. Tous sont lĂ . Tous ont un mort sur la conscience. Rengade retrouve dans ce chapitre celui qui l'a rendu borgne et le lui fait payer. C'est SilvĂšre, il l'emmĂšne Ă  la tombe de Marie, et le tue d'une balle dans la tĂȘte devant tante Dide. C'est par ailleurs de lĂ  que provient sa folie. Justin est aux anges. Sommaire Introduction du sang Ă  travers la prise du pouvoir des Rougon La rĂ©volution Pierre Rougon prend le pouvoir dans la famille Une famille qui a du sang sur les mains Un dĂ©nouement tragique dans le sang qui sonne comme le meurtre symbolique de la rĂ©publique avec toutefois un espoir de renouveau 2 histoires et 2 lieux diamĂ©tralement opposĂ©s Le sang comme connotation sexuelle ExĂ©cution de SilvĂšre et ses consĂ©quences CaractĂšre choquant formĂ© par le contraste de la dimension tragique et de la dimension comique Extraits [...] La Fortune des Rougon - Emile Zola - Chapitre 7 les occurrences du sang Le chapitre 7 dĂ©bute par les retrouvailles entre les fils d'AdĂ©laĂŻde Pierre et Antoine. Les deux frĂšres se retrouvent chez leur mĂšre. Antoine a pour but d'ĂȘtre payĂ© par son frĂšre. Ce dernier ne veut pas et le chasse. Pascal, soigne AdĂ©laĂŻde, car cette derniĂšre est devenue totalement folle. L'aĂźnĂ© Rougon ne veut rien faire pour sa mĂšre. Une fĂȘte a lieu en son honneur, il reçoit la LĂ©gion d'honneur. [...] [...] Le chant est dans la fortune des Rougon comme un rugissement populaire. Nous avons une image d'animalitĂ©. Le chant devient des cris fĂ©roces comme ceux du lion en colĂšre. Le soulĂšvement est reprĂ©sentĂ© comme un spectacle, Ă©tant donnĂ© que ce qui qualifie les rĂ©publicains c'est la musique et le bruit. Il y a une forte prĂ©sence de trompette et de tambours. Les voix viennent de partout, notamment des rochers et des bosquets. Une dimension Ă©pique est visible Ă  travers le soulĂšvement des insurgĂ©s. [...] [...] La mort de SilvĂšre sonne comme un pacte d'amour la mort les unit et ne les sĂ©pare pas. SilvĂšre a les lĂšvres collĂ©es » sur la pierre ce qui les unit. Dans un deuxiĂšme temps, il met fin Ă  l'intrigue politique c'est le dĂ©nouement de l'histoire de Pierre et FĂ©licitĂ©. L'histoire de Pierre et FĂ©licitĂ© se termine par une fĂȘte somptueuse. Cette richesse, ils l'ont longtemps attendu ils mordaient », grands inassouvis ». Cette richesse, ils vont la montrer plaisirs des riches ». [...] [...] Miette tout d'abord est le symbole de la rĂ©publique elle est couverte du drapeau » cela fait rĂ©fĂ©rence au linceul d'un mort. MalgrĂ© l'exĂ©cution, Zola laisse un espoir de renouveau. Miette a les en l'air ». La prĂ©sence de tante Dide montre qu'il y aura une justice. D. CaractĂšre choquant formĂ© par le contraste de la dimension tragique et de la dimension comique Une opposition dans les tonalitĂ©s est prĂ©sente. Il y a une dimension tragique de la mort de SilvĂšre. Les thĂšmes sont la violence et le sang, le crĂąne de SilvĂšre Ă©clata comme une grenade mĂ»re. [...] [...] La mort de SilvĂšre est racontĂ©e sous forme d'Analepse. Ce chapitre Ă  un fort intĂ©rĂȘt, car il est le dĂ©nouement, il est Ă  mettre en parallĂšle avec l'incipit. Il rĂ©sonne comme le triomphe des Rougon, Ă  travers ce chapitre nous sommes en mesure d'approfondir et d'interprĂ©ter la famille des Rougon-Macquart. Il reprend les caractĂ©ristiques de l'intrigue, c'est Ă  dire la folie et le complot. Le personnage de Tante Dide annonce le dĂ©nouement tragique, accuse, dĂ©voile les passions en somme la jalousie et la cupiditĂ©. [...] LaCurĂ©e. Chapitre II. 1. Le passĂ© d'Aristide Rougon. Zola revient maintenant sur le passĂ© de Saccard, qui Ă©tait dĂ©jĂ  prĂ©sent dans La Fortune des Rougon (le premier tome du cycle) En fait, il s’appelle Aristide Rougon, et il vient de Plassans, une sous-prĂ©fecture du midi que Zola imagine en s’inspirant d’Aix-en-Provence. La Fortune des Rougon Auteur Émile Zola Pays France Genre Roman naturaliste Éditeur Librairie internationale A. Lacroix, Verboecken et Cie Date de parution 1871 SĂ©rie Les Rougon-Macquart Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire Chronologie Premier de la sĂ©rie La CurĂ©e Les Rougon-Macquart La Fortune des Rougon ou Les Rougon-Macquart Les Origines est un roman d’Émile Zola publiĂ© en 1871, premier volume de la sĂ©rie Les Rougon-Macquart. Le cadre est une petite ville appelĂ©e Plassans, qui correspond Ă  Aix-en-Provence, oĂč Zola a passĂ© son enfance et une partie de sa jeunesse, et Ă  Lorgues, dans le Var, oĂč se sont dĂ©roulĂ©s en dĂ©cembre 1851 les Ă©vĂ©nements insurrectionnels dĂ©crits dans le roman. L'ouvrage a un triple intĂ©rĂȘt comme Zola le dĂ©crit dans sa prĂ©face, c'est le roman des origines. Il marque le dĂ©but de la gĂ©nĂ©alogie des Rougon-Macquart, qui commence avec AdĂ©laĂŻde Fouque, dite Tante Dide, nĂ©e en 1768. Elle Ă©pouse un certain Rougon, jardinier, dont elle a un fils, Pierre Rougon. À la mort de son mari, elle vit en concubinage avec Macquart, contrebandier, avec qui elle a une fille, Ursule Macquart, et un garçon, Antoine Macquart. AprĂšs la mort de Macquart, elle se reclut dans la solitude. Ses trois enfants donnent naissance aux trois branches de la famille les Rougon, chez qui prĂ©domine l’appĂąt du gain et l’appĂ©tit du pouvoir, les Mouret mariage d’Ursule avec un chapelier ainsi nommĂ©, branche oĂč la fragilitĂ© mentale de l’aĂŻeule rĂ©apparaĂźt souvent, les Macquart, branche la plus fragile, chez qui se retrouve la folie d’AdĂ©laĂŻde mĂȘlĂ©e Ă  l'ivrognerie et Ă  la violence de son amant ; il correspond aux dĂ©buts du Second Empire, cadre temporel dans lequel se situent tous les romans jusqu’à La DĂ©bĂącle guerre de 1870 et dĂ©route de NapolĂ©on III. L’action de La Fortune des Rougon se dĂ©roule en effet dans les jours qui suivent le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 les Rougon profitent de ce coup d’État pour s’emparer du pouvoir politique Ă  Plassans ; il raconte enfin une histoire d’amour entre SilvĂšre Mouret fils d’Ursule et Miette, fille d’un braconnier condamnĂ© aux galĂšres. L’histoire finit mal les deux jeunes gens participent Ă  la rĂ©sistance au coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 en Provence ; Miette est tuĂ©e pendant les combats tandis que SilvĂšre est fusillĂ© par un gendarme, sans que ni son oncle ni ses cousins Rougon n'interviennent pour le sauver. AdĂ©laĂŻde Fouque, qui a assistĂ© Ă  la scĂšne, devient folle et est enfermĂ©e dans un asile. Elle est alors ĂągĂ©e de 83 ans mais survit jusqu’au dernier roman Le Docteur Pascal, s’éteignant Ă  l’ñge de 105 ans. La Fortune des Rougon ou Les Origines Dans sa prĂ©face du 1er juillet 1871, Zola explique [
] le premier Ă©pisode la Fortune des Rougon, doit s’appeler de son titre scientifique les Origines » — Émile Zola, La Fortune des Rougon, PrĂ©face[1]. L'auteur prĂ©sente dans son introduction ce que sont pour lui les Rougon-Macquart une Ă©tude anthropologique, et La Fortune des Rougon en est le prologue. Ce roman pose les jalons du cycle littĂ©raire, c'est le roman des origines ». Quand Zola l'Ă©crit, il a dĂ©jĂ  conçu l'arbre gĂ©nĂ©alogique d'AdelaĂŻde Fouque[2], matriarche de la famille, et la destinĂ©e des descendants de celle-ci. Le titre du premier opus donne les bases des romans suivants les Rougon, qui jusque-lĂ  sont peu heureux en affaires, vont devenir de riches bourgeois ; il nous indique que les personnages principaux de l'histoire ne sont ni SilvĂšre, ni Miette, ni Macquart, mais bien la branche des Rougon ; et enfin, c'est l'opportunisme, la bonne fortune des Rougon qui profitent du coup d’État du 2 dĂ©cembre 1851 de Louis-NapolĂ©on Bonaparte pour progresser socialement. Histoire du roman Plan de Plassans rĂ©alisĂ© par Émile Zola, compris dans le dossier prĂ©paratoire de La ConquĂȘte de Plassans. Influence et travaux prĂ©paratoires D'aprĂšs Martin Kanes, La Fortune des Rougon serait inspirĂ©e du roman Pierrette d'HonorĂ© de Balzac, dont le sujet est la lutte provinciale entre deux branches d'une famille les Rogron-Auffray[3]. Zola devient un maĂźtre du naturalisme avec la rĂ©daction des Rougon-Macquart. Pour chacun de ses romans, il Ă©labore un long dossier prĂ©paratoire, n'hĂ©sitant pas, une fois qu'il eut acquis des moyens financiers, Ă  se rendre sur place, afin d'en dĂ©crire fidĂšlement le cadre. Le dossier prĂ©paratoire comprend diverses sections qui, comme tout dossier, ne sont pas forcĂ©ment classĂ©es par ordre chronologique. La premiĂšre partie, nommĂ©e Plan de La Fortune des Rougon », comprend d'abord deux croquis gĂ©ographiques, l'un reprĂ©sentant les alentours de la ville de Plassans et l'itinĂ©raire pris par les insurgĂ©s[4], l'autre Ă©tant la dĂ©finition de l'aire Saint-Mittre, un terrain vague de la commune[5]. Pour chacun des deux croquis, on constate, grĂące aux nombreuses ratures et rectifications, que leur configuration a eu le temps de mĂ»rir dans la tĂȘte de l'auteur. Ainsi, le tracĂ© de la riviĂšre la Viorne » se trouve fortement modifiĂ©. La partie prĂ©sente ensuite un plan dĂ©taillĂ© par chapitre. Le roman comporte alors onze XI chapitres, alors que le manuscrit final n'en comprend que sept VII. Pour chacun des chapitres, il y a quatre Ă©tapes le numĂ©ro du chapitre, la date Ă  laquelle il se passe, les points importants et les points de dĂ©tail nĂ©cessaires Ă  l'auteur pour construire le texte. Ainsi, pour le premier chapitre, on peut lire Chapitre I. Dimanche soir 7Promenade de Miette et SilvĂšre - La bande insurrectionnelle[...] SilvĂšre habite avec sa grand-mĂšre une petite maison [...] ayant un seul rez-de-chaussĂ©e et situĂ©e dans une ruelle donnant sur la grande route... » — Émile Zola, Dossier prĂ©paratoire de La Fortune des Rougon, Plan[6] La seconde section est intitulĂ©e Plans. Histoire naturelle et sociale d'une famille au XIXe siĂšcle ». Bien que ce titre corresponde quasiment au sous-titre des Rougon-Macquart, la partie n'est consacrĂ©e qu'au premier roman. La section commence par une liste de questions posĂ©es par Zola Ă  lui-mĂȘme. Un chef-lieu d'arrondissement, ayant une sous-prĂ©fecture, a-t-il une garnison ? » — Émile Zola, Dossier prĂ©paratoire de La Fortune des Rougon, Plan[7] Cela met en lumiĂšre, la volontĂ© de Zola de dĂ©crire avec une prĂ©cision scientifique l'univers qu'il dĂ©crit. Zola donne ensuite un agencement chronologique et spatial de ses chapitres qu'il nomme Dates des faits ». L'auteur liste donc l'endroit oĂč se situe le chapitre, le personnage central, la date et, pour certains chapitres, la durĂ©e. On y trouve Ă©galement dans les deux coins de page un calendrier et un rĂ©sumĂ© succinct des Ă©vĂ©nements du coup d'État Ă  Paris. Zola a vraisemblablement rĂ©digĂ© cette page avant son plan dĂ©taillĂ© car, outre le fait qu'elle ne contient aucune prĂ©cision, on trouve ici des noms qui ne sont pas ceux dĂ©finitifs ainsi, Antoine Macquart s'appelle alors Antoine Machart » et Plassans est nommĂ©e Rolleboise »[8]. On trouve ensuite un rĂ©sumĂ© des Ă©vĂ©nements historiques. D'abord, Zola s'intĂ©resse succinctement Ă  la capitale et aux Ă©vĂ©nements de la capitale les 2, 3 et 4 dĂ©cembre 1851. La suite, beaucoup plus dĂ©taillĂ©e concerne les faits historiques Ă  Marseille, Brignoles, Draguignan et Lorgues entre le 3 dĂ©cembre 1851 et le 8 dĂ©cembre 1851. Les informations relatĂ©es s'intĂ©ressent particuliĂšrement Ă  la propagation de la nouvelle du coup d'État et Ă  la marche des insurgĂ©s qui est au cƓur du roman[9]. Zola prouve ici aussi sa volontĂ© de situer son roman au plus prĂšs de la vĂ©ritĂ© historique. Le dossier prĂ©paratoire comporte ensuite des brouillons de plan, de prĂ©face et de publicitĂ©. RĂ©daction Le verso de la premiĂšre page du manuscrit de La Fortune des Rougon, oĂč figure la date du 4 juin 1869. AprĂšs avoir constituĂ© son dossier prĂ©paratoire sur le roman, Zola commence la rĂ©daction de La Fortune des Rougon. Pour Paul Alexis, auteur en 1882 de la premiĂšre biographie du romancier Émile Zola. Notes d'un ami, la rĂ©daction aurait commencĂ© en mai 1869[10]. Il prĂ©cise que l’Ɠuvre Ă©tait en cours d'Ă©criture, aux environs du 15 septembre 1869[11], lorsque le biographe rencontra le naturaliste pour la premiĂšre fois. Pour Colette Becker, l'auteur avait pour habitude de faire figurer au verso de la premiĂšre page du manuscrit de ses romans une date qui serait celle du dĂ©but de rĂ©daction[12]. Ici, on retrouve la date du 4 juin 1869. La professeure prĂ©cise que le roman a dĂ» ĂȘtre terminĂ© vers la fin de l'annĂ©e 1869 car La CurĂ©e, second roman du cycle, commença Ă  ĂȘtre Ă©crit au dĂ©but de l'annĂ©e suivante[13]. Cependant, elle rapporte Ă©galement une correspondance de Zola Ă  Edmond de Goncourt, en date du 15 juillet 1870, oĂč le naturaliste dit qu'il est en train d'achever au jour le jour » le roman[13]. Publication La Fortune des Rougon paraĂźt d'abord sous forme de feuilleton dans le journal Le SiĂšcle Ă  partir du 28 juin 1870[13]. Bien que les premiers chapitres eussent Ă©tĂ© prĂȘts quasiment une annĂ©e auparavant, de mauvaises volontĂ©s » empĂȘchĂšrent une parution antĂ©rieure[10]. Malheureusement, la publication se trouve interrompue au sixiĂšme chapitre par le dĂ©clenchement de la guerre franco-allemande, le 19 juillet 1870[13]. Ironiquement, la parution du roman de Zola relatant la naissance du Second Empire est ainsi suspendue par la guerre qui y mettra fin. La fin des feuilletons est publiĂ©e dans le journal du 18 au 21 mars 1871[13] ; le nom du roman est alors La Famille Rougon[14]. Zola prĂ©pare ensuite la parution du roman en volume Ă  la Librairie internationale Lacroix et VerbƓckhoven en rĂ©digeant des rĂ©clames » qu'il a ensuite intĂ©grĂ©es Ă  son dossier prĂ©paratoire. En voici un exemple Nous recommandons une Ɠuvre nouvelle de M. Émile Zola, "La Fortune des Rougon", en vente Ă  la Librairie internationale. C'est un roman, mais un roman politique, qui ne sera pas trop dĂ©placĂ© en ces temps d'indiffĂ©rence littĂ©raire. L'auteur raconte le coup d'État en province. Il montre les violences de ce coup de main qu'on voudrait aujourd'hui renouveler. Le drame qu'il a choisi est poignant et donne Ă  rĂ©flĂ©chir. » — Émile Zola, Dossier prĂ©paratoire de La Fortune des Rougon, RĂ©clames[15]. Le roman paraĂźt finalement le 14 octobre 1871. Cependant, l'Ă©dition qui est connue aujourd'hui est celle datant de 1873. En effet, en 1872, Georges Charpentier, qui a repris l’Ɠuvre, Ă©dite un texte fortement modifiĂ© par Émile Zola[13]. Accueil Le roman suscite peu de ventes, en dĂ©pit de la publicitĂ© rĂ©alisĂ©e par l'auteur et de l'effort de celui-ci pour faire connaĂźtre son Ɠuvre au moyen du cercle d'influence qu'il s'est créé grĂące Ă  ses activitĂ©s journalistiques[13]. Samuel Hayat, docteur en science politique, explique que cela peut ĂȘtre imputĂ© Ă  l'Ă©criture hĂ©sitante de Zola, au choix d'un rĂ©cit se dĂ©roulant en l'espace de quelques jours, Ă  l'obligation de donner l'histoire de la famille ou encore Ă  l'idylle inutile de SilvĂšre et Miette. Mais, pour S. Hayat, la raison principale est que la Fortune des Rougon met mal Ă  l'aise en dĂ©voilant des mĂ©canismes psychologiques et sociaux profondĂ©ment ancrĂ©s et vrais, mais habituellement refoulĂ©s, dissimulĂ©s ». D'autre part, l'Ă©poque de parution correspond Ă  une pĂ©riode de changement historique et de clivages trĂšs importants entre rĂ©publicains, monarchistes et bonapartistes. Le roman se voulant un rĂ©cit au plus prĂšs de la vĂ©ritĂ©, il a pu dĂ©plaire Ă  un grand nombre. Cependant, deux jugements adressĂ©s Ă  Zola diffĂšrent des autres car ils proviennent d'auteurs. Ainsi, le 25 octobre 1871, Zola reçoit de la part de Victor Hugo Votre comĂ©die est tragique. Je vous lis, mon Ă©loquent et cher confrĂšre, et je vous relirai. Le succĂšs, c'est d'ĂȘtre lu ; le triomphe, c'est d'ĂȘtre relu. Vous avez le dessin ferme, la couleur franche, le relief, la vĂ©ritĂ©, la vie. Continuez ces Ă©tudes profondes. Je vous serre la main ! » — Victor Hugo, Lettre Ă  Émile Zola[13]. Et le 1er dĂ©cembre 1871, c'est Gustave Flaubert qui lui Ă©crit Je viens de finir votre atroce et beau livre ! J'en suis encore Ă©tourdi. C'est fort ! TrĂšs fort ! » — Gustave Flaubert, Lettre Ă  Émile Zola[13]. La publication de L'Assommoir en 1876 relancera l’intĂ©rĂȘt du public pour le cycle des Rougon-Macquart. En effet, bien que jugĂ© scandaleux au moment de sa sortie, le septiĂšme opus s'avĂšre ĂȘtre un grand succĂšs et il entraĂźne avec lui les prĂ©cĂ©dents romans, assurant une aisance financiĂšre Ă  Zola. Selon Alain PagĂšs, professeur de littĂ©rature Ă  l'UniversitĂ© Sorbonne Nouvelle, entre la fin des annĂ©es 1950 et 2006, trente millions d'exemplaires de poche » des Rougon-Macquart ont Ă©tĂ© vendus, faisant de Zola un des plus grands auteurs classiques. PagĂšs explique cependant que La Fortune des Rougon ne se trouve pas dans les neuf romans les plus vendus du cycle[17]. RĂ©sumĂ© par chapitre Le roman Ă©tant naturaliste, Zola prend soin de prĂ©senter les lieux et les personnages parallĂšlement au dĂ©roulement des faits rapportĂ©s. L'Ă©dition de 1873 parue chez Charpentier comportait sept chapitres, chacun d'eux ayant une fonction propre. Chapitre I la marche des rĂ©publicains Le chapitre commence par la description de la ville de Plassans, et de l'aire Saint-Mittre, ancien cimetiĂšre qui au fil du temps s'est muĂ© en terrain vague. Le soir du 7 dĂ©cembre 1851, vers sept heures[18], SilvĂšre s'occupe avec une carabine en attendant Miette. Les deux jeunes amoureux, tous deux idĂ©alistes, se retrouvent et voient la marche des rĂ©publicains insurgĂ©s progresser Ă  travers la ville. Chapitre II Plassans et les Rougon On retrouve une nouvelle description de la ville de Plassans. La commune est divisĂ©e en trois quartiers un quartier noble » appelĂ© quartier Saint-Marc, le vieux quartier oĂč se trouvent notamment la mairie, la gendarmerie ainsi que les classes populeuses », et la ville neuve qui abrite la bourgeoisie[19]. Vient ensuite la prĂ©sentation de la famille Rougon. Les Fouque Ă©taient la plus riche famille maraĂźchĂšre de la rĂ©gion sous l'Ancien RĂ©gime. Elle s'est Ă©teinte peu Ă  peu aprĂšs la RĂ©volution et une seule fille a survĂ©cu AdĂ©laĂŻde Fouque. Celle-ci a le cerveau fĂȘlĂ© »[20]. Chapitre III Personnages Les personnages de La Fortune des Rougon appartiennent Ă  quatre gĂ©nĂ©rations successives, et on retrouve la majoritĂ© d'entre eux dans d’autres volumes de la sĂ©rie Les Rougon-Macquart. 1re gĂ©nĂ©ration AdĂ©laĂŻde Fouque NĂ©e en 1768, fille d’un riche maraĂźcher, elle est atteinte d’une lĂ©gĂšre folie mais est cependant d'une grande sensibilitĂ©. Sujette Ă  des crises nerveuses et Ă  des convulsions, elle montre une incompatibilitĂ© avec le monde extĂ©rieur. Son comportement est bien souvent puĂ©ril. Elle se marie d’abord en 1786, avec Rougon, son garçon jardinier ; de cette union naĂźt un fils, Pierre. Puis, aprĂšs la mort de Rougon, elle se met en concubinage en 1789, avec Macquart, un contrebandier paresseux et quelque peu enclin Ă  l’alcool. Bien que rĂ©guliĂšrement battue par son amant, AdĂ©laĂŻde conçoit pour ce dernier un amour de louve. Deux enfants naissent de cette union Antoine et Ursule. Ayant d’abord mis en avant sa vie de femme plutĂŽt que celle de mĂšre, elle demeure hantĂ©e par son pĂ©chĂ© ne pas s’ĂȘtre assez occupĂ©e de Pierre. C'est pourtant celui-ci qui, aprĂšs la mort de Macquart, la dĂ©possĂšde de ses biens. Elle Ă©lĂšve plus tard SilvĂšre Mouret, son petit-fils, aprĂšs l’exĂ©cution duquel elle sombre dĂ©finitivement dans la folie. Elle est alors internĂ©e Ă  l'asile des Tulettes. Elle rĂ©apparaĂźt dans le roman La ConquĂȘte de Plassans. Rougon Jardinier, mal dĂ©grossi, mari d'AdĂ©laĂŻde Fouque. Il en a un enfant, Pierre Rougon, et meurt peu de temps aprĂšs la naissance de celui-ci. Macquart Contrebandier et amant d'AdĂ©laĂŻde Fouque. Il lui donne deux enfants. Il n’a pas l’air fonciĂšrement mauvais, mais s’avĂšre fainĂ©ant et ivrogne ; c’est Ă  cause de lui que la lignĂ©e des Macquart semblera marquĂ©e par une tendance Ă  l’alcoolisme. Il meurt tuĂ© par un douanier. 2e gĂ©nĂ©ration Pierre Rougon Fils d'AdĂ©laĂŻde et d'un jardinier nommĂ© Rougon, il est nĂ© en 1787. TrĂšs tĂŽt, il dĂ©veloppe les principaux dĂ©fauts de la branche des Rougon l'ambition fĂ©roce et l'aviditĂ©. Pierre a le dĂ©sir de devenir bourgeois, il souhaite cela plus que toute autre chose. Afin d'accaparer la fortune de sa mĂšre, il expulse de chez lui, par un fin stratagĂšme, son demi-frĂšre Antoine, et marie sa demi-sƓur Ursule Ă  un chapelier du nom de Mouret. Il se marie Ă  son tour, avec la fille d’un marchand d’huile, FĂ©licitĂ© Puech, et reprend le commerce familial. Ils ont cinq enfants EugĂšne, Pascal, Aristide, Sidonie et Marthe. L'aĂźnĂ©, EugĂšne, grĂące Ă  son Ă©ducation et Ă  son intelligence, gagne une haute place Ă  Paris et sent venir le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851. Il en informe son pĂšre qui, feignant d’ĂȘtre un brave et sachant qu’il court peu de risques, sauve Plassans des griffes d'insurgĂ©s imaginaires. AprĂšs le coup d’État, Pierre Rougon devient chevalier de la LĂ©gion d'honneur puis receveur particulier. Antoine Macquart Fils de Macquart et d’AdĂ©laĂŻde Fouque, nĂ© en 1789. TirĂ© au sort, il part soldat, son demi-frĂšre Pierre Rougon lui ayant promis de le racheter l'annĂ©e suivante ce qu'il ne fera cependant pas. LibĂ©rĂ© en 1815, il revient Ă  Plassans, oĂč il ordonne Ă  Pierre de lui rendre sa part d'hĂ©ritage ; devant le refus de son frĂšre, et par opposition Ă  celui-ci, Antoine devient un rĂ©publicain engagĂ©, rĂȘvant de pouvoir vivre sans travailler. Outre sa paresse, il a hĂ©ritĂ© de son pĂšre une forte tendance Ă  l'ivrognerie. Il Ă©pouse JosĂ©phine Gavaudan, dite Fine, dont il a trois enfants Lisa, Gervaise et Jean. Violent, impossible Ă  vivre, il est abandonnĂ© par ses enfants Ă  la mort de sa femme. Devant se nourrir seul, il fait tout pour que la rĂ©publique gagne Ă  Plassans et, lorsqu’il n’y a plus d’espoir, sur une idĂ©e de sa belle-sƓur FĂ©licitĂ©, il participe Ă  une mise en scĂšne faisant passer Pierre pour un hĂ©ros. GrĂące Ă  ce simulacre, il reçoit mille francs, puis fuit Ă  l’étranger, son frĂšre lui ayant promis une bonne place Ă  son retour. Ursule Mouret Fille de Macquart et d’AdĂ©laĂŻde Fouque, nĂ©e en 1791. Elle se marie en 1810 avec Mouret, un chapelier, ce qui lui permet de fuir la maison, oĂč son demi-frĂšre, Pierre Rougon, lui rend la vie difficile. Elle a trois enfants avec Mouret François, HĂ©lĂšne et SilvĂšre. Ils vont vivre Ă  Marseille, oĂč elle meurt de phtisie en 1839. FĂ©licitĂ© Rougon NĂ©e Puech, elle Ă©pouse Pierre Rougon. Tout comme son mari, elle montre une aviditĂ© maladive, prĂȘte Ă  tout pour devenir bourgeoise. TrĂšs intelligente, manipulant son mari, c’est grĂące Ă  elle qu'ils parviennent Ă  leurs fins elle soutient efficacement le camp des conservateurs et suggĂšre l'idĂ©e du simulacre d'insurrection menĂ©e par Antoine Macquart, mise en scĂšne qui fera de Pierre Rougon le maĂźtre politique de Plassans. JosĂ©phine Macquart, dite Fine » NĂ©e Gavaudan, puis mariĂ©e Ă  Antoine Macquart. Tout comme son mari, elle aime l’alcool, mais, Ă  sa diffĂ©rence, c'est une grande travailleuse. Elle nourrit Macquart pendant plusieurs annĂ©es bien que celui-ci la batte et la vole. Elle meurt en 1850 d'une fluxion de poitrine. Mouret Chapelier qui tombe fou amoureux d’Ursule Macquart. Il lui donne trois enfants. AprĂšs la mort de sa femme, il sombre dans la dĂ©pression et se suicide un an aprĂšs. 3e gĂ©nĂ©ration EugĂšne Rougon Fils aĂźnĂ© de Pierre et FĂ©licitĂ© Rougon, nĂ© en 1811. Il reçoit une bonne Ă©ducation, fait des Ă©tudes de droit. AttirĂ© par le pouvoir, il acquiert un haut poste Ă  Paris, ce qui lui permet de prĂ©voir le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851. Il en prĂ©vient ses parents et les guide, afin qu’ils profitent de la situation pour faire fortune et Ă©tablir leur notoriĂ©tĂ© Ă  Plassans. Dans La Fortune des Rougon, sa vie Ă  Paris reste assez obscure, on sait juste qu’il est un proche du futur NapolĂ©on III. Il rĂ©apparaĂźt dans plusieurs volumes des Rougon-Macquart, plus particuliĂšrement dans Son Excellence EugĂšne Rougon. Pascal Rougon DeuxiĂšme enfant de Pierre et FĂ©licitĂ© Rougon, nĂ© en 1813. À la diffĂ©rence des autres membres de sa famille, il ne souffre d'aucune tare hĂ©rĂ©ditaire. Sa simplicitĂ© et sa droiture d'esprit contrastent avec le comportement de son entourage. MĂ©decin, il aide les rĂ©publicains en les soignant. Il aime rĂ©aliser des expĂ©riences bizarres sur les cadavres pour comprendre le fonctionnement du corps humain ; Ă  cause de ses recherches, il est mis Ă  l'Ă©cart Ă  Plassans. Il rĂ©apparaĂźt dans plusieurs romans, plus particuliĂšrement dans Le Docteur Pascal. Aristide Rougon TroisiĂšme enfant de Pierre et FĂ©licitĂ© Rougon, nĂ© en 1815. Il Ă©pouse en 1836 AngĂšle Sicardot, qui lui donne deux enfants, Maxime et Clotilde. Il est autant attirĂ© par l'argent que son frĂšre EugĂšne l'est par le pouvoir. Il pense tout d'abord que c’est la rĂ©publique qui va l’emporter, et la soutient donc ardemment. Journaliste, il Ă©crit plusieurs articles prorĂ©publicains. Lorsqu’il dĂ©couvre que son frĂšre EugĂšne soutient Louis-NapolĂ©on Bonaparte, il se met Ă  douter de la victoire rĂ©publicaine. Au soir du coup d’État, il change de camp et se convertit au bonapartisme. À la fin de La Fortune des Rougon, il s'apprĂȘte Ă  quitter Plassans. Il rĂ©apparaĂźt dans plusieurs volumes des Rougon-Macquart, plus particuliĂšrement dans La CurĂ©e oĂč on le retrouve montĂ© Ă  Paris, mariĂ© Ă  RenĂ©e BĂ©raud du ChĂątel et s'enrichissant par la spĂ©culation immobiliĂšre, et dans L'Argent. Sidonie Rougon QuatriĂšme enfant de Pierre et FĂ©licitĂ© Rougon, nĂ©e en 1818. Elle Ă©pouse en 1838 un clerc avouĂ©, et part pour Paris. Comme tous les membres de la famille Rougon, elle ne manque ni d’envie ni de cupiditĂ©. Elle rĂ©apparaĂźt dans plusieurs ouvrages de Zola La CurĂ©e et Le RĂȘve. Ce dernier fait apparaĂźtre sa fille, AngĂ©lique, qu'elle a eue avec un inconnu aprĂšs la mort de son mari. Marthe Rougon CinquiĂšme enfant de Pierre et FĂ©licitĂ© Rougon, nĂ©e en 1820. Elle Ă©pouse en 1840 son cousin François Mouret, commis dans la maison de commerce de ses parents. Ils ont trois enfants Octave, Serge et DĂ©sirĂ©e. Elle rĂ©apparaĂźt dans plusieurs volumes des Rougon-Macquart, plus particuliĂšrement dans La ConquĂȘte de Plassans. Lisa Macquart Fille d'Antoine et JosĂ©phine Macquart, nĂ©e en 1827. Calme et posĂ©e. À sept ans, elle part Ă  Paris avec une femme qui l’emploie. Elle rĂ©apparaĂźt dans plusieurs romans, plus particuliĂšrement dans Le Ventre de Paris, oĂč on la retrouve Ă©tablie en charcutiĂšre avec son mari Quenu, dont elle a une fille, Pauline. Gervaise Macquart DeuxiĂšme enfant d'Antoine et JosĂ©phine Macquart, nĂ©e en 1828. Petite, fine, mais boiteuse de naissance sans doute Ă  cause des violences de son pĂšre sur sa mĂšre enceinte, elle est aussi endurante au travail que sa mĂšre, et apprend le mĂ©tier de blanchisseuse. TrĂšs tĂŽt, elle commence Ă  boire de l'anisette, avec sa mĂšre. Elle a un amant du nom de Lantier, qui lui donne deux fils, Claude et Étienne. AprĂšs la mort de sa mĂšre, pour Ă©chapper Ă  son pĂšre, elle part Ă  Paris avec Lantier. Elle rĂ©apparaĂźt dans plusieurs volumes des Rougon-Macquart, plus particuliĂšrement dans L'Assommoir. AprĂšs que Lantier l'a quittĂ©e, elle se remarie avec Coupeau, dont elle a une fille, Anna, dite Nana ». Dans La BĂȘte humaine, Zola donne Ă  Gervaise un troisiĂšme fils, Jacques, nĂ© en 1844. Gervaise est peut-ĂȘtre le personnage le plus connu des Rougon-Macquart. Jean Macquart TroisiĂšme enfant d'Antoine et JosĂ©phine Macquart, nĂ© en 1831. D'un naturel timide, il est rĂ©voltĂ© par la conduite de son pĂšre, mais il reste, pour soutenir sa sƓur et sa mĂšre. AprĂšs la mort de sa mĂšre, il prĂ©pare un plan avec Gervaise et ils partent tous deux le mĂȘme jour de Plassans, abandonnant leur pĂšre. Il rĂ©apparaĂźt dans plusieurs romans, plus particuliĂšrement dans La Terre et La DĂ©bĂącle. Il aura deux enfants. François Mouret Fils aĂźnĂ© d'Ursule Macquart et de Mouret, nĂ© en 1817. AprĂšs le suicide de son pĂšre, il vient travailler dans le commerce de son oncle Pierre Rougon, et se marie avec la fille de celui-ci, Marthe. Ils ont trois enfants Octave, Serge et DĂ©sirĂ©e. Lorsque Pierre Rougon se retire du commerce, François Mouret ne prend pas sa suite mais part s'Ă©tablir Ă  Marseille. Il rĂ©apparaĂźt dans le roman La ConquĂȘte de Plassans. HĂ©lĂšne Mouret Fille d'Ursule Macquart et du chapelier Mouret, nĂ©e en 1824. Dans La Fortune des Rougon, il n'est fait mention que du fait qu'elle se trouve orpheline en 1839. Elle rĂ©apparaĂźt dans le roman Une page d'amour. Elle y Ă©pouse Grandjean, dont elle a une fille, Jeanne. Son mari la laisse veuve Ă  vingt-neuf ans. SilvĂšre Mouret TroisiĂšme enfant d'Ursule Macquart et du chapelier Mouret, nĂ© en 1834. Il n'a que six ans lorsque son pĂšre se suicide. Il est alors recueilli par sa grand-mĂšre AdĂ©laĂŻde Fouque, qu'il surnomme affectueusement Tante Dide ». C'est un rĂ©publicain convaincu. Il tombe amoureux de Miette, mais refuse toute relation charnelle avec elle avant leur mariage, prĂ©vu aprĂšs la victoire rĂ©publicaine. Il se bat contre le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851 et, Ă  cette occasion, crĂšve l’Ɠil d'un gendarme. Celui-ci, aprĂšs la mort de Miette, retrouve SilvĂšre et l'assassine dans le cimetiĂšre, d'une balle dans la tĂȘte. Sa mort rend sa grand-mĂšre folle. Marie Chantegreil, dite Miette » Fille d’un braconnier ayant tuĂ© un gendarme alors que celui-ci le tenait en joue, elle se rĂ©volte Ă  chaque fois qu’on accuse son pĂšre d’autre chose que du meurtre du gendarme. Elle est solitaire, du fait des propos dĂ©sobligeants des habitants de Plassans; son premier ami est SilvĂšre Mouret, et ils tombent amoureux l’un de l’autre. Lors de la marche des insurgĂ©s contre le coup d'État du 2 dĂ©cembre 1851, Miette est tuĂ©e par un tir gĂ©nĂ©ral des soldats, et meurt sous les baisers de SilvĂšre, regrettant de mourir jeune fille. 4e gĂ©nĂ©ration Claude Lantier Fils aĂźnĂ© de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier, nĂ© en 1842. D'abord recueilli par sa grand-mĂšre paternelle, il part ensuite Ă  Paris avec ses parents, puis, de retour Ă  Plassans, il est pris en charge par un vieux monsieur qui s'occupe de son Ă©ducation, sĂ©duit par la qualitĂ© de ses dessins. Devenu peintre et remontĂ© Ă  Paris, il apparaĂźt particuliĂšrement dans Le Ventre de Paris, et L'ƒuvre. Jacques Lantier Second fils de Gervaise et d'Auguste Lantier, nĂ© en 1844. Il n'en est pas fait mention dans La Fortune des Rougon. Il est recueilli par sa marraine, une cousine de son pĂšre, lorsque, Ă  six ans, ses parents le laissent Ă  Plassans pour monter Ă  Paris. Il apparaĂźt dans La BĂȘte humaine. Étienne Lantier PrĂ©sentĂ© dans La Fortune des Rougon comme le second fils de Gervaise Macquart et d'Auguste Lantier, nĂ© en 1846, il en est en rĂ©alitĂ© le troisiĂšme Jacques n'Ă©tant pas citĂ© dans ce roman. ÉlevĂ© d’abord par sa grand-mĂšre paternelle, il part avec ses parents Ă  Paris. On le retrouve par la suite dans plusieurs romans, plus particuliĂšrement dans Germinal. Anna Coupeau Fille de Gervaise Macquart et de Coupeau, nĂ©e en 1852. Il n'en est pas fait mention dans La Fortune des Rougon. Elle apparaĂźt dans L'Assommoir, et surtout dans Nana, dont elle est l'hĂ©roĂŻne. Elle donne naissance Ă  un fils, Louis Coupeau, dit Louiset. Maxime Saccard Fils d'Aristide Saccard nom que prend Aristide Rougon dans La CurĂ©e et de sa premiĂšre femme AngĂšle Sicardot, il est nĂ© en 1840. Il figure parmi les personnages principaux de La CurĂ©e, avec son pĂšre, et sa belle-mĂšre RenĂ©e Saccard nĂ©e BĂ©raud du ChĂątel. Clotilde Rougon Fille d'AngĂšle Sicardot et d'Aristide Rougon dit Saccard, nĂ©e en 1847. Elle n'est pas citĂ©e dans La Fortune des Rougon. À la mort de sa mĂšre, elle est Ă©levĂ©e Ă  Plassans, par son oncle le docteur Pascal. Ils ont un fils en 1874. On la retrouve surtout dans Le Docteur Pascal. Victor Rougon Fils d'Aristide Rougon dit Saccard et de Rosalie Chavaille, nĂ© en 1853. Il n'en est pas fait mention dans La Fortune des Rougon. Il est un des personnages de L'Argent. AngĂ©lique Rougon Fille de Sidonie Rougon et d'un inconnu, nĂ©e en 1851. Elle n'est pas citĂ©e dans La Fortune des Rougon. Elle apparaĂźt dans Le RĂȘve. Octave Mouret Fils aĂźnĂ© de François Mouret et Marthe Rougon, nĂ© en 1840. Il n'apparaĂźt pas dans La Fortune des Rougon, mais dans La ConquĂȘte de Plassans; on le retrouve dans les romans Pot-Bouille et Au Bonheur des Dames. Serge Mouret Second fils de François Mouret et Marthe Rougon, nĂ© en 1841. Il entre dans les ordres. Il fait son apparition dans La ConquĂȘte de Plassans et on le retrouve surtout dans La Faute de l'abbĂ© Mouret, roman dont il est le hĂ©ros. DĂ©sirĂ©e Mouret Fille de François Mouret et Marthe Rougon, nĂ©e en 1844. Elle apparaĂźt dans La ConquĂȘte de Plassans et La Faute de l'abbĂ© Mouret. C'est une innocente », Ă©levĂ©e par son frĂšre Serge, aprĂšs la mort de leurs parents. Jeanne Grandjean Fille d'HĂ©lĂšne Mouret et de Grandjean, nĂ©e en 1842. Elle apparaĂźt dans Une page d'amour ; elle meurt Ă  l'Ăąge de 12 ans. Pauline Quenu Fille de Lisa Macquart et de Quenu, nĂ©e en 1852. On la dĂ©couvre petite fille dans Le Ventre de Paris et elle rĂ©apparaĂźt dans les romans La Joie de Vivre et Le Docteur Pascal. Quelques thĂšmes Au travers de l'ascension de Pierre et FĂ©licitĂ© Rougon, c'est la conquĂȘte du pouvoir par Louis-NapolĂ©on Bonaparte que Zola veut critiquer Pierre Rougon sauve tout autant Plassans de l'anarchie que Bonaparte sauve la France. Zola conteste le mythe de l'homme providentiel qu’a pu reprĂ©senter le futur NapolĂ©on III. Il est Ă  noter Ă©galement l'opposition entre les types de personnages Pierre Rougon et Antoine Macquart, d'une part, tous deux filous et manipulateurs, ne pensant qu'Ă  satisfaire leurs appĂ©tits de pouvoir et d'argent pour le premier, de ripaille et de fainĂ©antise pour le second et SilvĂšre, Miette et Tante Dide, d'autre part, naĂŻfs et gĂ©nĂ©reux. Zola dĂ©peint de maniĂšre trĂšs tendre l'idylle entre les deux adolescents leurs conversations quotidiennes en ne se voyant l'un l'autre que dans les reflets de l'eau du puits, tout comme leur promenade sur la route de Nice, au dĂ©but de l'ouvrage, tous deux enveloppĂ©s dans le manteau de Miette, sont des tableaux charmants. Mais il demeure toujours dans le roman une forte tension entre amour et mort Miette tombant sous les balles des soldats, puis SilvĂšre mourant la tĂȘte fracassĂ©e d'un coup de pistolet, donnent Ă  l'ouvrage des moments d'Ă©motion intense. Édition RĂ©fĂ©rences ↑ Émile Zola 2004, p. 42. ↑ Émile Zola 1868, p. 42. ↑ Martin Kanes 1964 ↑ Émile Zola 1870, p. 2 fo 661. ↑ Émile Zola 1870, p. 3 fo 663. ↑ Émile Zola 1870, p. 4 fo 665 ↑ Émile Zola 1870, p. 32 fo 721 ↑ Émile Zola 1870, p. 33 fo 723. ↑ Émile Zola 1870, p. 34 fo 725. ↑ a et b Paul Alexis 1882, p. 87. ↑ Paul Alexis 1882, p. 91. ↑ Émile Zola 2004, p. 13-14. ↑ a b c d e f g h et i Émile Zola 2004, p. 14. ↑ Journal "Le SiĂšcle" » [jpeg], sur Gallica, bibliothĂšque de la BnF, BibliothĂšque nationale de France, 21 mars 1871 consultĂ© le 8 janvier 2014 ↑ Émile Zola 1870, p. 86 fo 831 ↑ Alain PagĂšs 2006, p. 8. ↑ Émile Zola 2004, p. 51. ↑ Émile Zola 2004, p. 91. ↑ Émile Zola 2004, p. 96. Bibliographie Bibliographie primaire Émile Zola prĂ©f. Colette Becker, La Fortune des Rougon, Paris, Librairie GĂ©nĂ©rale Française, 2004, 475 p. ISBN 2-253-16118-7. Émile Zola, Notes prĂ©paratoires Ă  la sĂ©rie des Rougon-Macquart, BibliothĂšque nationale de France, 1868, 182 p. lire en ligne. Émile Zola, Manuscrit et Dossier prĂ©paratoire de la Fortune des Rougon, BibliothĂšque nationale de France, 1870, 32 fo 721 lire en ligne. Bibliographie secondaire Paul Alexis, Émile Zola. Notes d'un ami, 1882, 338 p. lire en ligne. en Marie-Sophie Armstrong, The Opening Chapter of La fortune des Rougon or the Darker Side of Zolian Writing », Dalhousie French Studies, Fall 1998, no 44, p. 39-53. Marie-Sophie Armstrong, Totem et tabou dans La Fortune des Rougon », Excavatio, 2001, no 14 1-2, p. 73-85. Maurice Agulhon, Aux sources de La Fortune des Rougon deux types d’insurgĂ©s de 1851 », Europe, 1968, no 468-469, p. 161-167. 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